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Full text of "MIFAO 56 Henne, Henri - Liste des Stratèges des Nomes Égyptiens à l'époque Gréco Romaine (1935)"

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MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE 

MÉMOIRES PUBLIÉS PAR LES MEMBRES DE L’INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHÉOLOGIE 

ORIENTALE DU CAIRE, SOUS LA DIRECTION DE M. PIERRE JOUGUET. — TOME LYI 

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LISTE 

DES 

STRATÈGES DÈS NOMES ÉGYPTIENS 

À L’ÉPOQUE GRÉCO-ROMAINE 

PAR 

M. HENRI HENNE 


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LE CAIRE 

IMPRIMERIE DE LMNS^ITUT FRANÇAIS 
D’ARCHÉOLOGIE ORIENTALE 

1935 


Touë droits de reproduction réservée 


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ERRATA. 

Page xx, n. 5, au lieu de : cf. p. xix, n. 5, fin, lire : cf. p. xi, n. 3, fin. 

Page xxn, n. 5, fin, au heu de : cf. n. 2 , lire : cf. p. xxi, n. g. 

Page *12 (ligne 3, fin), au lieu de : cf. p. *i4, n. 5, lire : cf. p. *u, n. 5. 

Page *3o , n. 4 (lignes î , fin et 2 , début), au lieu de : peut-être nuancée, lire : , peut-être, 
être nuancée. 

Page *56, n. 1 (ligne 2 , fin), au lieu de : cf. p. *i4 (n. 6), lire : cf. p. *11 (n. 6). 


MÉMOIRES 

PUBLIÉS 

PAR LES MEMBRES 


L’INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHÉOLOGIE ORIENTALE 

DU CAIRE 


TOME CINQUANTE-SIXIÈME 


7283 

B 


* 


MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE 

MEMOIRES PUBLIÉS PAR LES MEMBRES DE L’INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHÉOLOGIE 
ORIENTALE DU CAIRE, SOUS LA DIRECTION DE M. PIERRE JOUGUET. — TOME LYI 


LISTE 


DES 

STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS 
À L’ÉPOQUE GRÉCO-ROMAINE 



LE CAIRE 

IMPRIMERIE DE L’INSTITUT FRANÇAIS 

« 

D’ARCHÉOLOGIE ORIENTALE 
1935 


Tous droits de reproduction réservés 


TABLE DES MATIÈRES 


Pages. 

Avertissement (avec addenda-corvigenda et table du supplément) I_xv 

Supplément (avec index) 1-71 


Liste des stratèges 1 - U2 

Àlexandreôn Chôra — ÀpoHinopolite 1- 3 

Arsinoïte : époque ptolémaïque 3 

— — romaine (supplément à «Martine) 7-12 

Division d’Héraclide 7 

— de Thémistès 10 

— de Polémon 10 

— de Thémistès et Polémon 11 

— indéterminée 12 

Àthribite-Héliopolite 1 3 - 1 5 

Héracléopolite 1 ® 

Hermopolite : époque ptolémaïque 1 7 

— — romaine (supplément à «Martine) 18 

KABA2ITII2 18 

Hermonlhite-Ly copoli te 1 9 " 20 


Memphite * 20 

Mendésien-Oasis 2 2-2 4 

Ombite 

Oxyrhynchite 2 ^ 

Panopolite-Tentyrite 3 5~3 9 

« Péri-Thèbes ^9 

Thinite-Xoïte 


Appendices 

I. — Basilicogrammates : supplément à cfBiedermann^ 

II. — Liste d'ensemble des stratèges et basilicogrammates de l’Arsinoïte (époque romaine) 


43-88 

43 - 4 9 

50-73 


A. — Stratèges 

a) division d’Héraclide 

b) — de Thémistès 

c) — de Polémon 

d) — de Thémistès et Polémon 

e) — indéterminée 


5 o -66 

5 o 

58 

60 

61 
65 


VIII 


TABLE DES MATIÈRES. 


Pages. 

B. — Basilicogrammates 66-78 

a) division d’Héraclide 66 

b) — de Thémistès 70 

c) — de Polémon 71 

d) — indéterminée 78 

III. — Liste d’ensemble des stratèges et basilicogrammates de l’Hermopolite (époque 

romaine) 78-78 

A. — Stratèges 78 

B. — Basilicogrammates. . . 77 

IV. — Liste d’ensemble des basilicogrammates 78-88 

Alexandreôn Chôra-Athribite 78-81 

Arsinoïte-Ombite 81 -85 

Oxyrhynchite 88-87 

Panopolite-Sebennyte (y compris le « Périthèbes^) 87-88 

Index alphabétique 89-113 

A 89 

B-A 9 4 - 97 

E-K 97~ l °3 

A-o io 3 -io 5 

n io 5 

P-T 108-1 1 1 

<ï>-Œ 11 1-11 3 

Noms nouveaux 1 1 3 


AVERTISSEMENT. 


Ce travail, annoncé® et sous presse depuis longtemps, aurait 
pu paraître, à peu près tel quel®, dès 1981; et dû même, plus 
complet, paraître auparavant; si des circonstances de toute nature® 
n’en avaient retardé et compromis l’achèvement. 

Dans l’Égypte gréco-romaine, le nome est le cadre régulier et 
permanent® de la vie administrative locale, actuellement la mieux 
connue®. Il n’existe pas de travail d’ensemble sur l’administration 

(1) Dès 1927. 

(2) Allégé d’une partie du supplément (voir ci-après). 

Cf. ci-après. 

* * Sur des cadres plus vastes que le nome, et certains de leurs fonctionnaires, 
cf. provisoirement notre article à l’impression R.E.A., («Chronique 

papyrologiquen). 

1 our 1 administration centrale de lepoque ptolémaïque, on verrait d’ail- 
leurs les «Recherches n de P. Collomp (et Biekermann dans Archiv. . .) sur la 
Chancellerie des Lagides et ses fonctionnaires. Cf. aussi P. ( Zenon ) Michigan, I, 
n° 70, introd. 

Sur le diecete et la haute administration financière, les travaux d’Edgar (P. 
Mick, I, introd.), et de Rostovtzeff (A Large Estate. . etc.); de Grenfell-Hunt 
et associés (P. Tebt., I et III), et de Wilcken (U. P. Z., I); de Schuhart-Schaefer 
(B. G. U., VIII) fourniraient les bases nécessaires. — Liste des diécètes : Bouché- 
Leclercq, Hist. des Lag., III, p. 38 1, note (cf. sur quelques-uns les articles 
biographiques du Paulv-Wissowa, et les index de E. Bevan, A History oj Egypt 
under the Ptol. Dynasty ), a compléter ou corriger par P. Collart-P. Jodguet, 
Race. Lumbroso, p. 1 2 8 , et divers textes comme P. Bade 1 3 ; B. G. U. , VI, 1 2 1 6 ; 
S- B., II et IV (index); outre les éditions récentes à l’instant citées (cf. en outre, 


du iîoïïig®. Le point de depnrt nfiturel en serB.it 1 éludé du stratège, 
à toute époque sans doute ® le plus haut fonctionnaire du nome, et 
un rouage essentiel de son administration. 

Bien comprise, cette étude suppose l’établissement d’une liste 
aussi exacte, précise et complète que possible. Jusqu’à ces der- 
nières années, une telle (3) liste n’existait pas : nous avons voulu 

ici, index du supplément). Aussi bien les compléments annoncés de Preisigke- 
Kiessling, W(ôrter)B(uch) («listes» de fonctionnaires) citeront-ils les textes 
grecs parus depuis 1922 (l’article diécète, comme beaucoup d’autres, citant les 
textes antérieurs, sans donner toutefois une véritable liste). 

Sur les titres auliques, il n’existe pas actuellement de travail d’ensemble au 
point; nous espérons en donner un prochainement. 

L’on sait enfin qu’Ev. Breccia prépare depuis longtemps une histoire d’Alex- 
andrie. 

D’une manière générale, cf., avec le texte et les indexées riches bibliographies 
de Rostovtzeff dans la Cambridge Ancient History, VII (et celles, plus récentes 
encore, de P. Jougüet, Précis d’Hist. de l’Egypte, I, 1982; outre les rappoits 
à paraître du Congrès de Munich, 1933, par P. Jouguet, V. Martin et A. 
Calderini sur les papyrus et l’histoire politique, administrative, sociale). 

Pour l’époque romaine, cf. en dernier lieu les listes et bibliographies corres- 
pondantes de Milne, A History of Egypt under Roman Rule — outre les rapports 
cités. — Sur l’idiologue, on attend B. G. U., V, 2. — Sur l'administration reli- 
gieuse, cf. en dernier lieu les suggestions de H. Henne, Mél. lorga, i 9 33 , 
p. 438-464 (avec des références sur l’époque lagide). 

Sur la prosopographie de ces personnages, voir en outre A. Stein, der Rom. 
Rilter stand; la nouvelle édition en cours de la Prosop. Imp. Rom.; et sans doute 
les travaux de W. Hüttl sur le règne d’Antonin le Pieux. (Je n’ai pas vu ces deux 
derniers ouvrages.) 

(U Comme V. Martin l’a dit à Munich, surtout pour l’époque romaine. — Ce 
serait encore plus vrai de l’époque ptolémaïque. Et des exposés aussi suggestifs 
que ceux de Rostovtzeff, 0 . c., sont nécessairement fort brefs. 

( 2 ) Quelle que soit l’évolution de ses fonctions. 

(3) Mais seulement des listes partielles, parfois anciennes : ainsi J. Lesquier, 
Inslit. Mil. de l’Ég. sous les Lag. ( 1 9 0 8 [ 1 9 1 1]) , appendice ( ordre alphabétique ; 


XI 


la donner. Durant l’impression, retardée W, la lacune a paru se 
combler, il est vrai®, mais assez imparfaitement, peut-être®, pour 
11e pas rendre absolument inutile une publication qui n’est d’ail- 
leurs, à maint égard, qu’une annonce ou comme un appendice 
anticipé de travaux plus étendus. 

L’utilité de listes de ce genre est évidente Si elles ne peuvent 
rien apprendre sur le détail du mécanisme et de la vie adminis- 

mêle les divers stratèges); Martin, Archiv, VI, 1918, p. 187 (et Paulus, cité 
ici p. 7, n. 2) pour l’Arsinoïte (et l’Hermopolite dans Martin, mais le titre n’en 
avertit pas) à l’époque romaine. [Je n'ai pas vu la prosopographie du Delta, 
de Werner Matthes, citée R. E. G., 1 9 3 3 , p. 464 .] 

Je ne connais pas de liste générale avant celles qui sont citées p. m, n. 2. — . 
Il semble qu’Oertel, du moins pour l’époque romaine ( Liturgie , 1917^. 293 en 
bas), en avait une à sa disposition; en tout cas il ne l’a pas publiée. De même 
J. G. Tait, J.E. A., 1922, p. 166 sqq. (cf. aussi Biedermann, cité plus loin 
page 43 ). 

(1) Cf. ci-dessus. 

® W. B., cit. , p. 157 et suiv. (1929 : mais cf. ci-dessus) : par ordre surtout 
alphabétique; mêle les divers stratèges, tout en les présentant sous diverses 
rubriques; titres incomplets; dates indiquées par siècle. — Bilabel, art. «stra- 
tegos», dans le Pauly-Wissowa . . . (1981) : par ordre géographique et chrono- 
logique; l’auteur tient compte des documents égyptiens, mais pour les rejeter. 
Je n ai appris 1 existence de cette liste qu’en 1982, grâce au « Papyrusbericht » 
de P. M. Meyer, dans la Zeitschrift der Savigny. Stifhmg . . . (R. A.), et n’ai pu 
en prendre connaissance à loisir que cette année même. 

(3) Outre de petites lacunes ou inexactitudes, inévitables dans les travaux de 
ce genre (W.B. à sa date serait parfois plus sûr), la liste de Bilabel en renferme 
peut-être de plus graves, particulièrement pour l’époque ptolémaïque. Mais j’ai 
d autant moins à faire de comparaisons que l’auteur, engagé dans d’autres tra- 
vaux importants, et dont la liste, qui a déjà rendu des services, a le mérite d’être 
parue la première, me paraît s’être débattu dans des difficultés plus ou moins 
analogues aux miennes (cf. p. ex. S. B., IV, préface; etc., etc.). 

Lexemple de Martin, l. c. (et aussi d’OERTEL, 0. c., p. 290 sqq.; Tait, l. c.), 
suffirait à le prouver. 


XII 


trative, elles forment Une® des bases indispensables® pour letude 
des cadres ou ressorts® et du personnel®. 

Notre intention première ® était donc de compléter, pour tous 
les nomes de l’époque romaine, les listes® de Martin, en y joignant 
l’époque ptolémaïque®, et un index alphabétique général®. — 

0) H est légitime — avec les précautions nécessaires — de se servir de ces 
données partielles comme on utilise, p. ex., la titulature de monnaies ou 
d'inscriptions. 

Bilabel , art. cité (où il se sert passablement de Hoblwein — cf. sa bi- 
bliographie — lequel n’a pas dressé de liste) n’utilise peut-être pas assez sa 
propre liste, comme on espère le montrer ailleurs. 

(3) De toute espèce. 

(4) Sous tous ses aspects. 

(5) Comme Martin en son temps, Le., p. 1 3 7 . 

( 6 ) Martin donnait en outre une liste des basilicogrammates, ce qui se justifiait 
amplement. Mais la même année (191 3 ) paraissait le travail de Biedermann 
(cité ici p. Ù 3 ). — Un simple complément (en appendice) suffisait. 

( 7 ) II nous a paru préférable — par exemple en vue de letude ultérieure des 
cumuls et des périodes de transition — de ne pas faire deux listes séparées, 
l’une pour l’époque ptolémaïque, l’autre pour la romaine. On n’en conclura 
naturellement pas que les fonctions de stratège de nome soient identiques d un 
bout a l’autre. — La liste de Biedermann ayant besoin aussi (et surtout) d’être 
rajeunie pour l’époque ptolémaïque, il en a de même été tenu compte. On nen 
conclura pas que l’on doive se représenter les relations du basilicogrammate avec 
le stratège (en tant que tel) comme identiques à toute époque. — Cf. d ailleurs 
la note complémentaire (2 ) à l’appendice IV ; et p. vm, n. 6 de cet avertissement. 

( 8 ) Un index général (réunissant stratèges et basilicogrammates), utile à bien 
des points de vue, est un des moyens indispensables pour répondre à des ques- 
tions telles que : Biedermann, 0. c., p. 102, n. 2; et les cbap. 2, 3 , 6 de la 
3 e section; — Preisigke, P. Strasbourg II, p. 1 1 8 sqq.; — Tait, 1 . c., observ. 
n° 3 , etc.; — et même Schubart-Schaefer, B. G. U., VIII, p. 1 (sur Paniskos). 

Le supplément (cf. ci-après) est également pourvu d’un index. 

Pour l’époque romaine il y aurait aussi, peut-être, d’utiles rapprochements 
à faire entre cette liste alphabétique et la liste correspondante des magistrats 


XIII 

Nous aurions même souhaité ia faire paraître au plus tôt, c’est- 
à-dire (par exemple) dans le B. I. F. A. 0 . ®; en tout cas certaine- 
ment pas sous cet imposant® format des Mémoires. 

La chose n’étant pas possible®, nous aurions voulu, dès lors, 
et malgré le retard inévitable, apporter en guise d’introduction, 
une série d’« études sur la stratégie », où nous aurions examiné, 
renvoyant à nos listes, certaines des questions quelles nous sem- 

r 

blaient poser ou préciser, sinon résoudre. — Etudes préliminaires 
à des « recherches n d’ensemble « sur l’administration du nome ' 
égyptien à l’époque gréco-romaine ». 

Les circonstances passablement variées qui, malheureusement, 
accompagnèrent ou suivirent notre départ du Caire et notre 
installation en France® ne nous permirent guère de reprendre 
un travail utile avant 1980, et encore avec beaucoup de len- 
teur®; — l’une des plus cruelles étant précisément le défaut de 
moyens de travail à un degré assez peu imaginable®. Toutefois, les 

municipaux — s’il y en avait une de publiée (cf. Jouguet, Vie municipale, p. 

A 7 5 ; et la liste de van Groningen, Le Gymnasiarque . . ., pour ce dernier magis- 
trat). — Nous tenons toute prête une liste de ce genre, mais il est impossible 
de l’imprimer ici. 

(1) Suivie, le cas échéant, des suppléments et articles nécessaires. 

( 2) Malgré divers précédents analogues, comme on m’objecta. 

Par suite du désir exprès de M. George Foucart, alors directeur. — Une 
partie des premières épreuves était déjà sortie lors de l’arrivée de M. Jouguet, 
et notre départ du Caire (1928). 

(4) Les détails, quels qu’ils soient, n’auraient plus en général qu’un intérêt 
rétrospectif. — Cf. toutefois ci-après. 

(5) D’où, aux listes mêmes, des remaniements nécessaires. 

Du moins, on le pense, pour un public étranger. Si presque partout, en 
ce moment, les institutions scientifiques se plaignent à juste titre de leur détresse 
financière (mais en France, où ce n’est pas d’hier, bien plus qu’ailleurs; ainsi, 


XIV 


listes propres étaient imprimées définitivement et auraient pu pa- 
raître dès 1931W. Mais l’on espérait, d’autre part, achever assez 
vite les éludes- en préparation. 

pour la papyrologie, cf. p. ex. R. hist., t. 160, 1929, 334 ; t. 170, 1932, 

2 53 ), on n’en éprouve pas moins ici quelque gêne, il peut même y avoir, à plus 
d’un égard, un certain risque à le signaler. — En bref, j ai dû m efforcer, avec 
des ressources extrêmement réduites, et au milieu de difficultés supplémentaires 
(cf. p. v, n. 4), à mettre à jour une bibliothèque pratiquement à l’abandon 
depuis 1 9 1 4, et qui, à cette date même, présentait déjà, semble-t-il , des lacunes 
importantes, parfois irrémédiables. Il va plus que de soi que je n incrimine 
absolument personne (les, rapports de mes prédécesseurs font entendre plus 
ou moins la même plainte), personne que la lyche financière. 

A ce degré de dénuement, tous les palliatifs possibles, soit pour combler les 
lacunes (même à ses propres dépens), soit pour aboutir, fut-ce au prix d un 
travail vraiment trop haché, sont naturellement insuffisants, ou delïet tardif, 
souvent trop tardif (tout au moins lorsqu’il ne s’agit pas seulement de collec- 
tionner des références), quand ils ne risquent pas d’être un quasi-encouragement 
à la prolongation des demi-maux. 

Ce nous est une raison de plus pour remercier vivement MM. Pierre Jouguet, 
les doyens Sorre et Hubert qui nous ont fait obtenir des crédits aussi importants 
qu’ils l’ont pu; M. Gust. Lefebvre qui nous a fait don de toute une partie de sa 
bibliothèque papyrologique, grâce à quoi l’on a pu combler certaines lacunes, 
antérieures surtout (il est vrai) aux années qui ont suivi la guerre; M. Paul 
Gollart, par l’entremise duquel (bien qu’il fût engage dans d autres travaux) 
l’on a pu se procurer ou consulter certains ouvrages récents qui, sans lui, nous 
seraient peut-être difficilement accessibles; M. Octave Guéraud, qui, avant de 
nous envoyer ses Enteuxeis, avait bien voulu, sur notre demande, nous signalei 
de nouveaux stratèges; M. G. G. Edgar, de même, pour de précieux tirés à part; 
MM. P. M. Meyer et (récemment) Bell pour l’envoi de leurs bulletins bien con- 
nus; les bibliothèques ou Instituts de Paris (Sorbonne, École normale), Stras- 
bourg, et Lille, pour tous leurs services, directs ou indirects; — et, en dernier 
lieu, M. Hunt pour l’envoi de P. Tebt. , III, 1; sans oublier M. H. Gauthier 

(p. 28, n. 7). . 

(i) Guéraud nous avait signalé certains stratèges nouveaux; mais n avait pas 

encore fait paraître ses Enteuxeis. 


XV 


Comme, malgré tout, cela n’est pas encore tout à fait possible 
l’on se résout, revenant en somme au premier projet, à ne donner 
. — avec un supplément® — que ce qui est actuellement sous 
presse : les matériaux préliminaires. 

Ce travail comprend donc : 

I . La liste complète ou complétée des stratèges®, avec les ren- 
vois nécessaires aux Chrestomathies de Wilcken-Mitteis, aux Jurist. 
Pap. de P. M. Meyer, au S(ammel)Buch, et à la B(erichtigungs) 
L(iste) ; 

II. Un appendice avec : i° les compléments à la liste de Bieder- 
mann; 2 0 la liste d’ensemble® des stratèges et basilicogrammates 
de l’Àrsinoïte à l’époque romaine; 3 ° une liste semblable pour 
l’Hermopolite; h° la liste d’ensemble des basilicogrammates®; 

Cf. Ægyptus, XIII, iq 33 , p. 386 , n. 3 , fin. 

Cf. ci-après. 

(3) Pour suivre la lettre des textes, nous indiquons, comme Martin et Bilabel, 
tous les stratèges de nome, même s’ils appartiennent au iv e siècle ap. J.-C., 
même s’ils portent, en outre, le titre d ’exactor (sur le problème, que nous 
n’examinons pas ici, cf. p. ex. Wilcken, cité p. 64 , n. 5 ; P. London V, i 65 i. 
Des P. Michigan, à paraître dans les Et. de Pap., ou encore inédits, pourraient 
bien n’être pas sans intérêt à ce sujet : raison de plus pour réserver la question). 
— Et nous laissons en principe, quelle que soit l’époque, les stratèges purement 
militaires ou assimilés (stratèges de chasse, etc.); les stratèges de Thébaïde 
(cf. p. *2/1); les stratèges de «ville» (cf. p. ex. P. Tebt., 1 3 4 ; P. Lond. cit. ) ; 
les «exactores», quels qu’ils soient (textes dans W. B., cit.) s’ils ne portent 
que ce titre. 

^ C’est-à-dire ne mentionnant que la première et la dernière date certaines 
(comme Lesquier l’a fait pour les préfets, renvoyant pour le reste à Cantarelli). 

(5) Nous laissons de côté les grammates de nome, quels qu’ils soient (textes 
dans W. B., cit.; cf. Biedermann, 0 . c. [et en dernier lieu Ægyptus, 1933, p. 
455 et suiv.]. 


XVI 


III. Un index alphabétique ® qui mentionne également les stra- 
tèges et basilicogrammates impossibles à localiser; 

IV. Un supplément® qui renferme : i° avec les additions néces- 
sitées par les publications récentes®, les notes et discussions® qui 
n’ont pu trouver place ailleurs; en particulier une note complé- 
mentaire au quatrième appendice apporte une liste sommaire® des 
économes et préposés aux revenus des nomes à l’époque ptolé- 
maïque®; 2° un index alphabétique® («nominatif», géographique, 
et administratif). 

(1 ) Pour les Romains, chacun des tria nomina (quand ils sont connus) figure 
à sa place; c’est indispensable pour certaines recherches. 

Le texte renvoie au supplément (l’astérisque renvoie aux personnages 
nouveaux) toutes les fois qu’il est possible. L’on peut toujours s’y reporter. 

(3) C’est pourquoi nous l’avons placé en tête. — Il s’est trouvé particulièrement 
grossi par suite de la publication de P. Ent., et des derniers papyrus de Zénon; 
de B. G. U., VIII, et P. Tebt., III, 1 (ces deux derniers ouvrages, dont le dernier 
n’a pas d’index, n’ont pu être consultés que rapidement). — L’astérisque indique 
les personnages et documents nouveaux. 

(4) Elles ne portent, en principe, que sur des points de fait, en relation avec 
la liste; et ont pour but de fixer une date, localiser un fonctionnaire, préciser 
son identité et ses titres, etc. — L’on multiplierait à l’occasion le nombre des 
fonctionnaires cités si l’on tenait compte de certains textes — avant tout de la 
première époque ptolémaïque — où ils apparaissent sans titres. Mais il faudrait 
entrer dans des développements qui dépasseraient le cadre du présent travail, 
sans aboutir toujours à des certitudes. — Toutefois, d’une manière générale, 
dans les cas où certains résultats paraissent évidents, ou certaines hypothèses 
capables d’être proposées tout de suite à la discussion, on n’a pas hésité à le 
faire, le plus brièvement possible. 

(5) Cf. n. précéd. et p. * 52 , n. 8 . 

(6) Stratèges, économes puis préposés aux revenus, basilicogrammates : l’on 
a ainsi, en fait, une liste des fonctionnaires les plus importants du nome à 
l’époque lagide, à la tête de rouages essentiels de son administration. Les plus 
importants, en tout cas les plus connus, et dont le nom revient le plus fré- 
quemment. 


XYII 


Telles quelles, l’on souhaite que ces pierres d’attente ® rendent, 
dès maintenant®, quelque service®. 

Des hauts subordonnés du stratège (militaires, policiers, etc.) on réserve la 
liste pour un autre endroit (p. ex. quand on traitera de sa carrière). L’indication 
des textes se trouve dans W. B., cit. ; et pour les fonctionnaires de police et de 
justice dans l’article d’ENGERS cité p. *19, n. 2. 

Il y aurait à tenir compte, d’autre part, de fonctionnaires tels que les épi- 
mélètes (ainsi P. Bade 1 3 ), nomarques (ainsi B. G. U., VI, 1 2 29 ; comp. P. Tebt., 
III, 708; — liste la plus récente : Piotrowicz, Stanowisko Nomarchow w 
Administracj Egiptu w okresie grecko-rzymskim, 1922; liste à mettre au point, 
en particulier, pour les nomarques de nomarchies, grâce aux P. de Zénon, P. 
Lille dem., et P. Tebt., III), et antigraphes (ainsi P. Michigan Zénon i 3 ) — 
d’ordre supérieur; les fonctionnaires de logîstéria; — d’autres encore (ainsi 
ceux des travaux publics, de ïepispoudasmos, etc.). 

Mais pour tous ces fonctionnaires une liste méthodique (IL. B., cit. avec ses 
précieux relevés de textes — divers et non-classés — ne prétend à rien de tel) 
ne pourrait être présentée, s’il y a lieu, sans un exposé approfondi de l’évolu- 
tion de leurs fonctions, controversée ou mal définie; on le fera naturellement 
en un autre lieu. — Il n’est question d eux ici qu incidemment et provisoirement 
(cf. le supplément et son index). 

f 7 ) (de la page précéd .) Avec tous les noms qui ne figurent pas dans l’autre 
index. 

W L’on espère que les travaux annoncés verront le jour le plus tôt possible, 
d’une manière ou d’une autre. — L’011 réserve en particulier la forme et l’am- 
biance où paraîtront les études d’abord projetées pour l’introduction du présent 
travail. 

(2) Ces matériaux, en particulier, pourraient servir à la géographie (sous 
certaines réserves : cf. p. n. ù; comp. provisoirement W. B., III, cité au 
début de cet avertissement), comme à la prosopographie administrative de 
l’Egypte gréco-romaine (sous réserve de la juste remarque de Bouché-Leclercq 
sur «l’homonymie, plaie de l’onomastique ancienne»). 

Un exposé systématique et synthétique de cette géographie n’aurait pas sa 
place ici. — Pour un exposé analytique, cf. le dictionnaire annoncé de Calde- 
rini. — Pour une prosopographie administrative complète dans le cadre géo- 
graphique, cf. le même ouvrage ( Ægyptus , XI, p. 5 1 3 ). — Pour une prosopo- 
graphie générale, par ordre alphabétique, on annonce un travail de Bilahel. — 


c 


XVIII 


Il nous reste à remercier particulièrement W MM. Pierre Jou- 
guet, le directeur actuel de l’Institut français d’Archéologie orien- 
tale; Rampazzo, directeur de l’Imprimerie, et tout son personnel®; 
pour leur dévouement — et leur longue patience. 

Lille-Tourcoing, 3 o décembre 1933. 

De semblables prosopographies rendraient naturellement les plus grands ser- 
vices, non seulement pour l’étude des institutions administratives, mais aussi 
au point de vue tant de 1 histoire générale (surtout, il est vrai, pour les très 
grands personnages, et leur entourage : ainsi le diécète Apollônios; cf. le rap- 
port de P. Jouguet à Munich) que de l’histoire sociale (cf. le rapport d’A. Calde- 
rini, avec toutes références). 

(3) (de la page préce'd.) Dans l’énumération des nomes, nous suivons l’ordre 
alphabétique latin (dans la liste des stratèges, le Péri-Thèbes est à la lettre T; 
pour les basilico-grammates, à la lettre P [Biedermann]); de même dans l’index 
du supplément. 

Les abréviations employées sont, en principe, pour les textes et ouvrages 
usuels de références papyrologiques, celles d’U. Wilcken dans les Grundzügc . . . , 
et 1 Archiv (J. Pap. forsch.y, pour les revues et autres recueils celles de V Année 
philologique (Marouzeau); à défaut, du bulletin papyrologique du Journal of Eg. 
Archaeology (J. E. A .). — Les exceptions ne causeront pas de difficultés. 

Pour la datation, nous suivons Edgar, P. Mich. Z., p. 55 en bas, sans nous 
dissimuler plus que lui la fragilité du principe (et cf. ici p. *AA, n. 2 ; etc.). 

^ Outre les personnes nommées plus haut et toutes celles qui sont citées 
dans les notes. 

(2) En premier lieu le correcteur M. Bichara Hawara. 


ADDENDA ET CORRIGENDA. 


Page vu, ligne 3 , au lieu de : i-xv, lire : ix-xxm. 

Page xi, ligne 5 des notes. Lire : Je ne connais pas de listes générales avant celles qui 
sont citées ci-après. — 

Page xii, ligne 21 des notes, au lieu de : et p. vin, n. b, lire : et p. xvn. 

Page xiv, ligne 5 des notes, au heu de : (cf. p. v, n. 4 ), lire : (cf. ci-dessus). 


Je puis tenir compte, au dernier moment, de certains textes publiés en iq34. 

NOME D’ÉLÉPHANTINE : VOIR TOPARCHIE DE SYÈNE. 

HERMOPOLITE. 


Epoque romaine M. 

98 janv. i3o (an i 4 d’Hadrien, 3 mécliir) : Philoneikos < 2 > stratège, et *Arelos, basilicogr., 
<Wsx( ) x. T3C KZTX . etC. 

(*P. Würzburg, 10, 1, 2.) 


LÉTOPOLITE. 

Meme avant Hadrien, ce nome fait peut-être partie du Delta ( P. . Würzburg, 8 , introd. 

[implicitement]). Cela ne change rien aux hypothèses possibles sur le ressort du stratège 
Théon en 166. 

( ] Époque ptolémaïque (note, au suppl., sur Alab. polis du Pe[ripolin?] de i’Heraiopolite). 

Wilcken nous apprend maintenant (P. Würzburg, p. .">7, dans un exposé aussi prudent que savant sur la 
nomarchie dVAntinoei», ses nomarques et ses rapports avec l’Hermopolite — auquel nous renvoyons) qu’il 
existe une Alabastrinè dite «de la nomarchie » (P. Lond. ined.), que pour sa part il identifierait volontiers 
a 1 Alabastrinè du Paternités supérieur, et placerait dans la partie Sud du nome. — Mais si le Paternités 
supérieur est au Nord, comme le suggèrent les édd. de P. Oxy., XIV cit., non sans quelque apparence de 
raison. D’autre part, Alab. de la nomarchie ne serait-elle pas identique à Alab. polis du Pe[ripoiin?]? Mais 
je reserve ces questions (ainsi que le problème des localités de nom analogue dans Ptolémée), d’autant plus 
que je ne puis consulter l’article de Sethe cité 0. c.; qu’il est prudent d’attendre la publication de divers 

nnoncée 0. e., et qu enfin tout cela n oblige sans doute pas à modifier la date et la localisation du 
stratège Hertaios. 

e , a-frT f !° Ule ie même <Jue Phiiôn de P - AmL > 73 , 1 (ici p. 7^). Ce texte porte Philonei (au datif); il 
ici e e supposer une abréviation du nom propre, surtout à cette place. 


XX 


LYCOPOLITE (SIOÜT). 

Un certain *Timarchos apparaît dans H. Thompson , A family archive from Siut (cf. p. xi) comme 
stratège du district (qh) de Siout. Pratiquement, «district» peut^ être ici synonyme (2) de 
«nome» — Date : ans 8 -ii de Philométor (v. 174-17° av * «L-C*). 

Vers Tan 1 2 ^ ie même W personnage est qualifié d’épistate. T. pourrait être soit un épistate 
chargé de la stratégie M, soit , à la rigueur t7) , un stratège chargé (momentanément) des fonctions 
de son subalterne. Du moins n’aperçois-je pas de meilleure explication pour 1 instant. 


OXYRH YNCHITE. 

22 sept. 3 1 av. J.-C. (23 thôth, an 22 = 7) (s) : x dit *Theon, «syngenes» et stratège 
(P. Würzburg, 5 , 1). 

PATHYRITE ET NOMES VOISINS. 

170 : Noumenios (Noumenes? [Noumenfs, Noumen^]). 

Mon hypothèse relative à la date de ce personnage se trouve peut-être vérifiée par "Thompson , 
0, c.y p. i 4 , n. 2&; 5 o, n. 1; 62, n. 3 . 

Mais quel serait son ressort? Dans Thompson, il succède apparemment, durant l’an 8 de 
Philométor (v. juin 173) à Theomnestos(?) comme stratège du nome de «la ville» (d’Amon 
= Thèbes), donc de Thébaïde < 10 >. Il l’est encore en l’an 11, et peut-être jusqu’au 19 mé- 

En tout cas, il n’est pas certain qu’il s’agisse d’une toparchie. Cf. du moins les notes ci -après, s. v. 
Syène. Comp., il est vrai, le topogrammate Miusis (p. 79, n. 9) «de l’Ouest du qh de Siout* : il pourrait 
y avoir plusieurs toparques, un seul stratège (de toparchie). Mais ailleurs, il est question du nome (te) de 
Siout (0. c., p. 66 en bas; et même du «district S. 0 .* de ce nome, où district, cette fois, traduit ’we-t, 
mot sur lequel Th. ne fait pas de remarque, et qui ailleurs semble désigner un quartier [de ville etc.] : cf. 
p. ex. p. 61 (17); P. Ryl dem., III, p. 258 , n. 5 ). On voit comme la question est complexe (cf. aussi, p. 45 
fin, à propos d’un scribe religieux). 

(*) L’éditeur, p. i 4 , 11. 2 4 . — Comp. notre supplément s. v. Grande Oasis — Panopolite, s’il s’agit bien 
du même mot. — 11 est possible que le démotique ait affectionné cette expression qui permettait de distin- 
guer nomes ordinaires et province ( ts ) de Thébaïde. — Pour le cas de la Grande Oasis et du Panopolite, 
toutefois, on trouve les deux mots côte à côte, ce qui ne laisse pas de surprendre notre «logique*. 

( 3 ) Cf. n. 1, fin. — D’autre part, aucun intermédiaire n’apparaît entre Timarque et les stratèges successifs 
de Thébaïde. 

(4) Sur cette date, ci-dessous, Pathyrite. 

Une homonymie est toujours possible. Mais cf. p. xix, n. 5 , fin. 

Ce serait, croyons-nous, le px^emier exemple de ce genre (cf. suppl. , s. v. Ombite : Menandi^e). Toute- 
fois Hermoclès de P . Tor. 7 est peut-être dans ce cas. 

(7) Mais l’on s’étonne de voir T. pointer le seul titre d’ épistate. Peut-êti^e y a-t-il un mot passé? Cf. aussi 
l’ex. des nomarques (stratèges) Phanias (Arsinoïte) et Pelaïas (Ombite; du moins pour 1 ordre des titres : 
Prinz-Joach. Oslr planche du n** i 3 ). 

<•> Cf. Wilcken, introd. 

( 9 > Cf. le supplément (Pathyrite). On notera que dans Thompson il est également archisomatophylaque. 

< 10) Cf. 0. c., et H. Henne, R . E . A., cit., 1934. — Mais rien ne permet de dire (p. xm-xiv) que Theo- 
mnestos soit le subordonné d’Hippalos, l’épistratège connu (cf. d’ailleui's non Bouche-Leclercq, III, 3 i 8 , où 
il s’agit du diécète Hippalos — comp. U. P. Z. y I, p. kÿh; non la note de O. G io 3 — mais W. Otto, 


xxi 


sorè W. Mais il semble que Theomnestos — quelles qu’aient été ses fonctions dans l’intervalle 

redevienne stratège de Thébaïde dans la suite (2) . 

Or P. Grenfell, I, 38 doit se dater du début de Tan 12, puisqu’il se rapporte à des faits 
survenus durant les épagomènes de l’an 11. Quelle que soit dans ce document (qu’il n’y a 
pas lieu d’interpréter ici) la situation respective du stratège Noumenios et de l’épistate Cléarque, 
il reste qu’aucun intermédiaire n’est mentionné par le plaignant entre ces deux personnages. 
Il n’est pas invraisemblable que Noumenios y soit simplement stratège du Pathyrite (3) . 

Peut-être supposera-t-on qu’il fut chargé^ de la Thébaïde pendant les années 8-11, 
durant l’absence de Theomnestos Que son titre ne le dise pas expressément n’aurait rien 
qui doive nous étonner alors t7) . 

TOPARCHIE (?) DE SYÈNE. 

En l’an ii (8) de Philométor, vers 170 (Thompson, o.c., p. 5 o) un certain "Socrate est 
stratège «of the district round about Syene» (10) . La périphrase répond-elle à une expression 

Pauly-Wissowa, où l’identité possible des deux personnages est discutée; et R. E. A. cit.). — Je croirais que 
Th. est un successeur d’Hippalos (si ce dernier est bien épistratège de Thébaïde) lequel a pu rester prêtre 
de la maison royale après sortie de charge, sinon jusqu’à sa mort. 

C 1 ) Cf. 0. c., p. 52 , 1 . 20; comp. n. 3 ? — Ou peut-être seulement jusqu’en pharmouthi ( 1 . 17). — Mais 
pharmouthi (même si la lecture du mois est sûre) est impossible, puisque 1 . 3 l’on se réfère à mésoré de 
l’an 11. Ou bien, 1 . 3 , serait-ce an 10? 

(5) Cf. p. 53 / 55 . — Soit en l’an 1 1, dès avant le 27 pachôns (et cf. note précéd.), soit en l’an 12. 

(3) L’accusé est de Crocodilopolis. 

{4} Cf. peut-être le titre de Th., p. 17, n. 2 ; mais ici les égyptologues paraissent en désaccord : cf. Sethe, 
Æg . Z. y t. 53 , p. 49, et Kees, Nachr . Gôtt., p. 91, n. 2. 

(5) Il serait même possible que l’épistate Cléarque — peut-être à la fois épistate de Pathyris — Grocodi- 
lopolis et épistate du nome (comp. P. S. I., VII, 8 i 5 et 816) — ait été chargé du nome. Cf. chdessus : Lyco- 
polite. 

W Il est dit p. i 4 que Th. s’en alla «dans le Nord*, c’est-à-dire , selon l’auteur, quitta son poste (pour 
un autre). Si c’est un avancement, le retour ne fut-il pas une disgrâce? — Peut-être aussi alla-t-il à Alexan- 
drie pour quelque reddition de compte, mission temporaire, ou autre raison. Comp. au supplément (app. 
IV) la discussion sur le basilicogrammate Hôros père d’Imouthès (Arsinoïte). — Pour la durée de l’absence, 
s’agissant d’un haut fonctionnaire, W. Otto, Beitrâge zur Seleukidengesch. , 1928, p. 93, col. 2, s. v. «Pro- 
vinzial-beamte . . . *. On notera que le départ de Theomnestos eut lieu vers mai-juin 173 (Cléopâtre I” déjà 
morte, et Philométor marié, sans doute : W. Otto, P. Loeh } p. 108 et suiv.); son retour en juin 170 au 
plus tôt (sinon le début de 169) : entre les deux dates se placent les préparatifs de la guerre syrienne. Il 
sellait facile d’imaginer un lien entre ces événements et ceux de la carrière de Th. (comp. ci-après sur le 
stratège de Syène) , mais cela ne mènerait qu’à des hypothèses diverses autant qu’invérifiables. 

(7) Comp. — fait bien connu maintenant — le titre de diécète donné à des hypodiécètes , etc. — Il sem- 
blerait plus cuiâeux que Noumenios n’ait pas eu d’avancement après cet intérim. Mais ne fut-ce peut-être 
pas la même chose pour Theomnestos? — En tout cas Noumenios put prendre sa l’evanche — s’il est bien 
identique à l’ambassadeur de 168 (0. l c.; cf. Collomp, 0. c.) après les désastres de la guerre syrienne 
et la disparition des tuteurs. 

Sur cette date , v. ci-dessus : Pathyrite. 

(9) Rien ne prouve qu’il ait rien de commun avec le Socrate des anô topoi (cf. supplément, Ombite, introd.) 
ou du Pathyrite (p. 36 ). 

{l9) «n m 3 («) [topos, oi] nt (0. c p. 5 o, n. 3 ) p qty ( rrsuiTOunding*) Swn». 


XXII 


telle que ol 'srsp* 2 vrfvyjv rii toi, d’où l’on supposerait qu’il s’agit d’un (hypo-)stratège de to- 
parchie^? Mais aucun intermédiaire n’est mentionné entre le stratège de Thébaïde et notre 
personnage^. S’il n’est stratège de nome^, du moins gouverne-t-il peut-être un territoire 
assimilé W* Quelle serait, il est vrai, la position de ce territoire à côté ou au milieu des ressorts 
administratifs voisins, tels que nous les connaissons jusqu’ici^? Seuls, vraisemblablement^, 
de nouveaux textes pourraient nous répondre. 


ADDENDUM AUX INDEX (7) (ET AU TEXTE (8) CORRESPONDANT) : 

Au tout dernier moment, je puis signaler qu’il résulterait de Wilcken, Archiv, XI, p. 292 , 
que i° dans le Pathyrite : le stratège Daïmaque, 1 'épistate Pechytes, et Y économe Dionysios, se- 
raient à dater de 181 (ou avant); 2 0 dans le Périthèbes : un autre stratège Daïmàque serait 
en fonctions vers 167-168. 

11 convient sans doute d’attendre les explications promises pour U. P . Z. y ll — sans oublier, 
par ailleurs, l’existence de Ptolémée en 16 3/2 ( B . G. U., 992). 

{1) Il semble, d’après les démotisants, qu’il y ait en démotique quelque incertitude pour rendre le mot 
toparchie. Cf. p. ex. Sethe-Partsch , Demot. Bürgschaft Urk., p. 1 3 1 . — On en dirait peut-être autant d’autres 
mots de la langue administrative. 

< 2 > Cf. 0. c. 

(S) Cf. ci-dessus : Ly copoli te. — Mais un nome de Syène paraît inconnu jusqu’ici. 

(4) Tout au moins au point de vue de la stratégie. — Sur Syène résidence administrative (à diverses 
époques), cf. Pauly-Wissowa , s. v. Le texte mentionne aussi Sisinnios, archipliyiacite (ou épistate? [mot ég.] 
des phylacites) et épistate (transcrit du grec = des pliylacites; ou du nome? ou les deux) apparemment infé- 
rieur à Socrate. 

(5) C’est-à-dire, d’une part le nome (s’il existe à cette date) ou la région d’Eléphantine-Philae, ainsi que 
l’Ombite (cf. supplément), d’autre part les anô topoi (cf. n. 2). 

(6) On ne peut en tout cas examiner celte question ici. — On notera toutefois qu’à cette date (avant et 
vers sept. 170) les régents d’Égypte qui préparaient alors l’invasion de la Syrie purent juger utile de mul- 
tiplier en Thébaïde le nombre des stratèges pour n’avoir pas à craindre dans leur dos une révolte qui devait 
éclater quelques années plus tard. 

(7) En outre, p. 94,1. 12, lire : 3 ap. J.-C.; — p. 106, n. 2, fin, parenthèse, lire-< Path(yrite)-Eil(i- 
thyiopolite)? — p. * 65 , ajouter Imouthès, cité p. *3i. 

* Pour notre article cité partout /?.£*. A. iq 34 , lire : 1935. — P.- * 3 , P. Eut . 63 : on peut suggérer 
enfin vn QXeXetppévos , d’après P. Tebt, III, 729, n. 


TABLE DES MATIÈRES DU SUPPLÉMENT. 


Stratèges 

Alexandrin» regio-Apollinopolite 
Arsinoïte : époque ptolémaïque. 
— — romaine. . . . 

Boubastite-Héracléopolite 

Hermopolite-Oasis 

Ombite et nomes du Sud 

Oxyrhynchite-Panopolite 

Patbyrite-Périthèbes 

Sur les stratèges de nom indigène . 


Pages. 

*i-*3o 


*7 

*i3-*i6 

*16 

* l 9 -*20 

* 20-*25 

*25 


Appendices *3 1 -*5 8 

I. Basilicogrammates (nouveaux compléments) * 3 i 

II. Stratèges et basilicogrammates du nome Arsinoïte à l’époque romaine * 35 -* 4 i 

A. Stratèges * 3 y 

B. Basilicogrammates *Ai 

III. Stratèges et basilicogrammates de l’Hermopolite à l’époque romaine *42 

IV. Basilicogrammates (supplément à la liste d’ensemble) *43 

Notes complémentaibes à l’appendice IV * 4 9 

1. Sur la pluralité des basilicogrammates à l’époque ptolémaïque *49 

2. Sur les économes de nome et préposés aux revenus à l’époque ptolémaïque * 52-*58 

A. Economes • 02 

B. Préposés aux revenus *56 

Supplément à T Index alphabétique du texte * 5 9 

Index alphabétique du suppléme 7 it . . *61 -*7 1 

Noms de personne *61 

Index géographique *70 

Index administratif *70 



SUPPLÉMENT. 


STRATÈGES. 

ALEXANDRINA REG 10 . 

Page 1 : n e -m e siècles ap. J. -G. 

Administration un moment commune (haï) à celle du Cabasite : donc, la métropole (Ptol., 
IV, 5 ) doit bien être Hermopoîis parva (1} , à FO. de la branche canopique (Strabon, XVII, 
p. 8 o 3 ), entre Hierakôn polis à TE. (P. S. L, 563 ), et Ganope, métropole du Ménélaïte 
(Ptol., /. c., cf. Strabon, XVII, p. 8oi); et non Canope (3) (Daressy), encore moins Alexan- 
drie, comme paraissent le croire Fr. Bilabel ( 4) et J. G. Tait^. — Gf. plus loin, Ménélaïte. 

APHRODITOPOLITE. 

Page 2, n. î : dans P. Zén . Mich,, 28, 10 (266 av. J.-C.) la qualité d’Àrcbibiade — le 
supérieur de l’épistate Ptolémée, qui joue ici un rôle économique^ — reste imprécise W. 

Sur les rapports avec THéliopolite (ép. rom.), cf. plus loin (Héliop.). 

APOLLINOPOLITE. 

D’Heptakômia : 

Page 2 (ép. rom.) : P. Bremen 69= S. B,, 65 i 8 . — Sur Apollonios, cf., en attendant 
Calderini, suppl. ad Æg., sez. gr. r. , : Roos , Apollonius . . . , en hollandais = Kraemer, Ph. W., 

D’après une hypothèse de G. Daressy, R. Eg. Ane., II, 1928, p. 28/29, l a v M e » au Bas-Empire, à la 
suite d’un transfert de siège épiscopal, aurait pris, par confusion (?) , le nom de Damanhour, ville d’Horus; 
nom tombé en désuétude de l'invasion arabe à l’occupation française (cf. n. 2). — Gf. toutefois F. L. Griffith, 
dans P. Oxy. , XI, p. 209, en haut, n. 39 (?) ; comp. Hommel (cité n. 2), p. 911, n. 3 (?). 

(2) Damanhour avant le Bas-Empire, selon Daressy (cf. n. 1)? Comp. U. Wilcken, Archiv, VI, 602; 
K. Sethe, chez Fr. Hommel, Ethnol. des Alten Orients, p. 801, pour qui Bhdt du A (cf. Horus Behoudti) 
= Damanhour. 

Aujourd’hui, selon Daressy = Qaraqes retranscription de Krikos, autre nom grec du faucon». Mais il fau- 
drait avoir au moins la preuve que la ville se soit jamais appelée Krikos, ou mieux Kirkos; l’on attendrait 
plutôt Kirkou, ou mieux Kirkôn. A moins qu’il ne faille songer à un nom antique commençant par Kerk[, 
Qaraqes ne serait-il pas plutôt la transcription de Korakos, ou peut-être de Gharakos (charax), qu’on serait 
alors tenté d’identifier à la localité de P. Oxy., XI, i 38 o, 72, non à la voisine de Péluse? 

(3) Daressy, L c., ferait d’H. parva la capitale du Ménélaïte. — Je n’ai pu consulter ses dernières études. 
Annales, t. XXX. — La question de Ménélaïs n’importe sans doute pas ici : j’y reviendrai ailleurs. 

(4) L. c., col. 219; 2/19. 

(5) /. E. A., 1922, p. 166 sqq. , observ. n° 11. 

(6) Comp. peut-être S. B., 6021? 

(7) - Le rapprochement Ent., XLV, n. 1, ne résout rien. 

Mémoires, t. LVÏ. 




*2 


HENRI HENNE. 


1923, n 0 ’ 3 o-3 1 ; Wilcken , ' Arcliiv , VI , 4 2 5 . — Sur le nome : ib., 4 3 0 ; P. S. 1 . , IX , 1 0 3 2 ; 

— en attendant ledition des P. de Brême. 

Mentionné avec le Séthroïte : 

Page 3 , n. 1 (11 e siècle ap. J.-C.) : cet A. se trouvait-il dans le Delta? Jusqu’ici, on ny 
connaît, semble-t-il, ni ville ni nome de ce nom (pour Damanhour, cf. ci-dessus : Al. reg.). 

— L’A. inférieur de S. B., 7 58 (ii'-m» siècle ap. J.-C.) peut être celui d’Heptakômial 1 ». _ 
Cependant les monnaies du Séthroïte, à l’image d’Arès sous Domitien , portent celle d’Horus 
sous Trajan, et encore sous Hadrien, d’après J. Vogt, Al. Münzen, p. 60/61, qui explique 
le fait par les tendances égyptisantes de Trajan en matière monétaire. En tout cas Horus 
est le dieu du i 4 e nome des listes pharaoniques. Or, l’ancienne métropole de ce nome, Sélè 
en grec, porte, entre autres noms, dans les textes égyptiens, celui d’« Edfou» du Nord 
(sous diverses formes : Hommel, 0. c., p. g 58 ; cf. p. 801, n. 5 ). Serait-il-impossible qu’un 
moment le Séthroïte ait été divisé en S. du Nord (cap. Herakleopolis parva), et S. du Sud, 
ou Apollinopolite du A (cap. Sélè, officiellement Apollinopolis)? — Ici les deux nomes seraient 
confiés au même stratège; kai voudrait dire : et en même temps? 


ARSINOÏTE (ptol.). 

111 e siècle : 

Sur tous ces stratèges : 0 . Guéraud, Enteuxeis, p. lxxxvii. Au lieu de P. Magdôla Nou- 
velle) S(érie), lire partout : P. Ent.; les numéros cités restent exacts : ce sont ceux que Guéraud 
avait bien voulu me communiquer avant la publication de son ouvrage , et le choix définitif du 
titre. 

Page 3 : Philadelphe, avant 38 = 2/18/7. Hipfias^, supérieur de l’(hypo?) stratège Nicandre 
(0. c., p. xci = B. G. U., VI, 1297) était-il stratège de nome (ou anal.)? ou bien chef mili- 
taire seulement; et peut-être éponyme, dans les mêmes relations à l’égard du clérouque(?) (i) 
Nicandre que Philinos à l’égard du stratège-clérouque Lvsias dans P.S.L, 5 i 3 (a 5 a/i)? La 
rédaction de B. G. U. n’est pas défavorable à la première hypothèse. Nicandre lui-même n’est 
peut-être pas seulement un militaire. Gomp. , ici, p. à, n. 5 . 

Début : Agénor. Cf. P. Caire Zénon, 59620, 59621, p. 290. 

An 4? : Agathis, *P. Frank/., 6. Écriture (Lewald) : Év. ou Philopator. Év., si Théophile et 
Tarouthinas (cf. P. Caire Zénon, 5g656 ) sont identiques à leurs homonymes du n° 5 (an 6). 
Mais le rôle de Th. au n° 6 — épistate ou «hypostratège»? — se concilie-t-il avec sa fonction 

(>) Même si le texte est postérieur à Ptol. le Géogr. : cf. sans doute P. Oxy., 488 . 

m S’il y a la place pour la restitution de Wilcken, B. G. U., VI, p. 192 — restitution faite sur 1 original 
— ithypo» n’étant pas certain, du coup le nom propre lui-même est incertain. On songerait p. ex. (cf. 
Guéraud, p. xci) à Hipponikos : un personnage de ce nom , peut-être stratège, dans P. Caire Z., Il, 59218, 

3 ; 25 i av. J.-G. Contra : Berneker, Zut Gesch. d. Prozesseinleit , p. 29; Z12, n. î.Maiscf. Guéraud, p. xxxi, 

sqq.; et, en cas de nboîte» royale, il serait, pour l’écrivain, le destinataire final. 

Mais cf. Guéraud, p. 72. 


Évergète. 


*3 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 

d’ordre fiscal au n° 5 — or, cf. , tout au moins, Wilcken, Chrest., n" 2/12 — supposé que 
ses attributions restent les mêmes de l’an 4 à l’an 6? Peut-être f 11 , dira-t-on , si Ton songe, 
par exemple, au rôle de fait de Zénon (P. S. /., 4 9 3 ; Edgar, P. Zen. Mich., p. 38 - 39 ); ou a 
celui de Tépistate Euclès, P. Caire Zénon, Bqooo ; Mich. 65 . — Mais il est prudent de 
réserver la question : comp. Rostovtzeff, A Large Eslate, p. 171 ; — Berneker, 0. c., p. 3 7 ; 
Æg., 1933, p. 27; Et. de Pap., 1933, p. 59. — D’ailleurs, on pourrait admettre deux< 2 > 
Théophile, un seul (3) Tarouthinas. Et de toute manière, Tan 4 d’Év. n’est pas exclu. 

Ans 4-5 : Poseidiôn. Cf. Ent., 100, 1 o 4 ; p. lxxxviii, n. 2. 

Page ù : an 6 : Poseidonios (p. 5 ), si on l’identifie (Guéraud) à Poseidion (cf. p. 3 ) serait, 
en tout cas, de Tan 6 (P. L.), non de Tan 5 (texte; Guéraud). Et cf. ci-apres. Mais cest peut- 
être Tan fiscal : cf. p. * 44 , n. 2. 

An 8 : Agénor. Sur la date de P. P., III, 128, cf. L. Pjotrowicz, De nomi Ars. III a. Chr. 
n. s. parlilione (= Symbol. Philol. Posnanensium ), 1920, p. 5 , n. 1 du tirage a part : Philo- 
pator. Ed. : Ev., Phiiop., ou Épiphane. P. Tebt. III, p. 63 = 11 , p. 35 o : Évergète. 

Ans 8-10 : Aristomaque. Cf. *P. Tebt. III, 769, 67, v. s 3 7/6 ou 212/11 (éd.). 

An 22 : Aristomaque. Cf. P. Zen. Mich., 71 (comp. S. B., 43o2, s. d.), qui mentionne 
également : 

Sêrambos , tov zsapà. A. xa.Os<Thxp.évov cri pazrjyov (cf. Arcliiv, III, 5 1 3 ; P. Gurob, 9); et : 

Aphtonêtos (cf. sa lettre à un Aristomaque, P. P. III, 29, i), peut-être le stratège de 
*P. Tebt. III, 8 i 5 , frag. 10, col. I, 6, s. d. (mais cf. p. 278). • 

Évergète — Philopator : 

L anonyme de P. Magd. inéd. = P. Eut., 63 . Son titre : peut-être XsXe^&os, etc. (Gué- 
raud), ou «araX., etc. (Wilcken, Arcliiv , X, 2Û6); — ou âiroX., etc. (P. P . II, hü , a; B . G. U., 
1212; P. S. L, IX, p. ix = 585 )? 

Les stratèges suivants appartiennent au règne d’Év. selon Guéraud. A vrai dire, avant de 
connaître P. Ent., je ne les avais placés sous Philopator, avec un large doute, que pour sauver 
l'hypothèse du stratège unique, qui paraissait déjà compromise^. Lorsque, sur ma demande, 
provoquée par P. Collomp, 0. c., p. 1 à 8 , n. h , Guéraud eût bien voulu, en 1930-1981, me 
communiquer les noms cités p. 3 -à (en y ajoutant les dates), je n’ai pas cru devoir modifier 
la page 5 , pour les raisons suivantes : 

An 6, Poseidonios (cf. ci-dessus, Év.). 

P. Petrie , III, 32 , g, h, recto, figure un homonyme, économe, qu’il est tentant d’identifier 
à l’économe de P. Lille, U , an 5 de Phiiop. , où la substitution du nom d’Héraclide à celui de 
Poseidonios ne prouve pas que ce dernier n’est plus alors en fonctions. H. pourrait être lécon. 

( l î Peut-être aussi y aurait-il à tenir compte de la qualité de Tarouthinas? 

Cf. ici p. * 53 , n. 8. 

c») Encore ce nom n est-il pas tellement rare : cf. N. B. et Perdrizet, Graff. iïAbydos, p. xii, et n° à 3 o. 

(4) Ou bien, il fallait admettre des changements ou retours fréquents. Gomp. sous Philadelphe, la note 
de Guéraud, P. Ent., 1, 1 . 1 1 (fin). Et cette hypothèse n'allait pas sans difficultés que je n’ai plus à exposer. 


*4 HENRI HENNE. 

en chef de l’Arsin. de l’an 2 5 d’Ev. à l’an 5 de Philop. : en partie. P. P., III, 3 2 . f . ; Lille, 
4 ; P. l’écon. de la mens d’Héraclide. — Noter en outre, P. P., III, 32, g 1 , verso, le basiii- 
cogrammate Hôros (cf. B. L .), connu sous Phdop. tout au moins par P. Lille, 4 (ici, p. 8o), 
et le topogrammate Harmaïs, peut-être le personnage de Wilcken, Chresl., 3 oo, quil faut 
dater de l’an 5 de Philop. à cause de la mention du diécète Théogène : cf. P. Lille, p. 267. 

Il est vrai que des homonymies sont toujours possibles. Et même un Horos est basilico- 
grammate dans le même temps que Poseidiôn est stratège, lan 5 dEv. (cf. ce supplem. , ci- 
après). L’était-il encore en 6? C’est plus douteux : cf. ici p. 79-80 ; non impossible : cf. p. * 44 , 
n. 2. — Harmaïs aussi est un nom fréquent : cf. le topogr. de P. Tebt., III, 792 , 33 , en i 83 . 

An 7, Agathis, P. P., III, 3i : cf. ci-dessus? Év.? an 4 . 

Sur la date Philop., Collomp, Rech. sur la chancell. des Lag., p. 1 58 - 1 5 9 . Cf. toutefois 
E. Bickermann , Archw, IX, p. 180, n. 5 . II faudrait connaître la fin du texte. En toute hypo- 
thèse i° la date Philop. n’est pas exclue; 2 0 il peut y avoir deux Agathis. 

Ans 7/8 (?) et 9 : Callôn et Philon. 

Ni l’écriture (cf. par exemple?. Lille, 3 - 4 , add.; P. Tebt., III, 769), ni l’identité des per- 
sonnages , ni la teneur ou le formulaire des documents ne paraîtront peut-etre absolument 
décisifs en faveur de la date Év. — Et même sur Callôn , contemporain de l’économe Phaiès , 
cf. p. * 54 , n. 6. 

Dans T hypothèse de quatre(?) stratèges v. Tan 6-9 de Philop. , il pourrait y avoir encore plura- 
lité à cette époque; auparavant, les stratèges «de premier rang» (Apbtonètos, Diophane), et 
même certains «de second rang» (Agénor) restent longtemps en fonctions (1) . 

Sur leurs titres, hiérarchie, compétence, Gcéraud, 0. c. ® «Partage d attributions plutôt 
que division géographique». Notons cependant ® la localisation de 1 hypostratege Nicandre a 
Oxyrhyncha , sous Philadelphe W; — la compétence durable d’Agénor pour Philadelphie (cf. 
même P. Caire Zén., IV, 59.621, 1 . 3 , n.); — et enfin, sous Phiiopator le rôle, si non le 
titre, de Dioseoride (cité note 1). — Je ne croirais pas impossible — je ne dis rien de plus 
— que, normalement, il y ait eu, sous la direction du stratège general, partage terntonal 
des affaires, et spécialisation territoriale (5) . 

(»> Sous Diophane, il est vrai, pas d’ex, net d’une véritable pluralité : l’anonyme (ci-dessus) n’est peut- 
être qu’un intérimaire pendant un voyage de D. à Alexandrie; Dioseoride, peut-être son fils, quelles que 
soient ses fonctions dans la «meris» de Thémistès, et sa titulature complète, est d abord un épistate (Gue- 
radd, p. xlv, cf. toutefois, p. XCII, n. 1). 

J’y reviendrai ailleurs. 

(3) Et aussi que les divers stratèges subalternes du Memphite, au 11 e siècle (Gueraud, p. xci), même avec 
le titre tou nomou (cf. l’Ars. à Tép. rom.), sont ou peuvent être localisés; ainsi que, par définition, les 
hypostralèges de toparchie de THéracléopolite au 1 “' ( B . G. U., VIII, inlrod.; cf. sans doute B. G. U., 
1060 et 1061, Aug.). 

Le cas d’Apollônios(?) dans l’Hermopolite (v. i 4 i : ci-après); et surtout de Dionysios, dans THéracléo- 
polite ( 64 ; B. G. P, VIII, 1746, 26) paraît différent. 

(*) Il est vrai que ses fonctions — quelles que fussent celles de son chef — pourraient être uniquement 

militaires. 

( 5 ) Bien entendu, à l’époque considérée par Guéraud. Ces ressorts ne coïncideraient pas nécessairement 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*5 


11 e siècle : 

Début : Ptolémée (p. 5 , n. 3). Cf. peut-être *P. Tebt., III, 773, 2. Il serait archisomato- 
phylaque. Mais il s’agit peut-être d’un diécète. 

Page 6 : 170 : Ptolémée. 

Cf. maintenant *Tebt., III, 793?; 778-780; 781? en : 1 83 ?; 178/7-171; 1 64 ? 

Milieu ; Ptolémée, fils de Pyrrhos 11 '. 

Ma conjecture pour la date, fondée sur la titulature, se vérifie, probablement, avec *Tebt., 
III, 788, 1 ; cf. sans doute 736, 54 (v. 1 4 3 ) ; 801, i 3 (i 42 /i); — P. Grenfell, I, i 3 . 

Avant ce Ptolémée? : *Sarafion, T., III, 743; et *Ménékratès, 771; archisomatophylaques. 

Après ce Ptolémée? : . . *ollidès, 790, 1 . 16, Év. II; puis *Arkas, des premiers amis et 
«archithyrôroi » , administrant (SieÇolyav) les aff. de la stratégie. 

137/6 (et peut-être avant) : Phakias. Titres au passé dans Tebt. , cit. ; mais cf. T. III, 785, 
786 (787?) : mêmes litres, sauf celui de nomarque, qu’il ne porte d’ailleurs avec certitude, 
et seul, qu’au n° 72 , 1 . 2o5. — La date quej’ai donnée reste exacte. 

Lorsqu’il portait tous ses titres , Tordre officiel était peut-être ; « des premiers amis , stratège , 
nomarque, préposé aux revenus». Comp. P. S. /., VIII, 901, 11 (46 ap. J.-C.); cf. toutefois 
Tebt. 61 b, 1 . 46 . — Dans tous les cas, les textes ne permettent pas de conclure que Phanias 
fut nomarque avant d’être stratège (Boüché-Leclercq, Hist. des Lag., III, p. 137, n. 4 = N. 
Hohlwein, Musée belge, 1924, p. 128); ou que nomarque — quelle que soit alors la con- 
sistance de ce titre — est synonyme de préposé aux revenus (Fr. Preisigke, Prinz Joachvm- 
Ostr., p. 47 et suiv.). Je n’insiste pas ici. 


i 32 : ApollÔnios. 

Dès i 35 : *Tebt., III, 802, 6. Niais, en 1 34 : *Polémarqüe [archisomatophvlaque?] , stra- 
tège, prép. aux revenus; Tebt., III, 810, 3 . — S’il n’y a pas homonymie, il y a donc eu 
interruption dans les fonctions d’A., ou bien P. est soit un suppléant, soit un adjoint. 


avec les quatre, puis trois merides (P. P., III, n“ 128; cf. P. S. I., 43 g, 8; Tebt., III, 701, 322). Ainsi, 
vers l’an 4-8 (Eut., p. lxxxix), Agénor pourrait être compétent pour la région de Philadelphie (Zenon), 
Sebennytos ( Enl . 12), Crocodilopolis (Chr. 44 g; banlieue?); bien que, chacun à leur manière, ces deux 
derniers textes posent des questions de forme à examiner ailleurs (mais aussi bien dans lune que dans 
l’autre hypothèse); Poseidiôn (à distinguer de Poseidônios?) dans une partie au moins de la m. de Thémistès 
(. Ent . 4 , etc. : Arsinoé sur la Digue, p. ixxxvm, n. 2 : Dionysias); Agathis(?) dans le reste de cette m. 
alors la plus étendue (P. Caire 5 g 656 ? Héracleia; P. P., III , 3 1 ? : Lysimachis). Le str. général Aphthonète 
qui, en 16, apostille une requête sur un gymnase de Samarie (Ent. 8 ) pourrait se réserver au moins une 
partie de la m. de Polémon , alors la plus peuplée (P. P., III , n" 128). Mais en fait, on ne sait rien à partir 
de l’an 8; en particulier, pour les années 19-22, rien de précis sur les relations d’Aphthonète , de son 
subordonné Aristomaqde (Crocodilopolis), et du strat. «de troisième rang», Sêrambos; du moins la conjec- 
ture que ce dernier pourrait même ne pas résider à Crocodilopolis n’a rien d’invraisemblable, si Ton songe 
au cas possible de Nicandre sous Philadelphe (comp. Edgar, P. Mich., 71). — Pour Diophane, etc., cf. 


p. * 4 , n. 1. .. 

Si Poseidônios (?) et Callôn tout au moins sont bien à dater de Phiiopator, ils interviennent dans une anaue 

relative, le premier à Persea-Sebennylos , Hér. (P. P., III, 3 a, g, b, 9), le second à Oxyrhyncha, Pol. 
(P. P,, II, 10(2)). — On ne saurait aller plus loin. 

( l ) Tin Pvrrlms. f. rie Pvrrhos. urètre éponyme en 170-160 (Pauly, s. v. hiereis, 


*6 


HENRI HENNE. 


V. i a 5/4 : *Philinos, des prem. amis, stra(tège) et grammafte du i 4 i.] logistêrion; Tebt. , 
III, 700, 1 . 19/20, 97/98. — Mais, 66/67, *Eubios (gén.), t[ou pros tê slratêgiai?] te- 
tagmênou, kai epi tô[n prosodôn iou Arsinoitou?]. 

Si Ph. est bien str. de TArsinoïte, et grammate du logistêrion de la métropole; et si la 
restitution relative à Eubios est certaine (1) ; ce dernier serait un adjoint (éd. ou un sup- 
pléant. — En toute hypothèse, question complexe, à réserver : cf. Irénée, ci-après. 

Av. t 2o(?) : Irenée. 

I. devient diécète (alexandrin : cf. T n° 72, 2/12, et n° 7) dès lan 3 , phaménotli= 1 14 . 
S’il est identique à l’eclogiste (en chef, selon la n. de 72, 44 q; et Rostowzew, Archîv , III, 
2o 3) de l’an 5^/53? = 119/117, il serait, pourrait-on croire, stratège avant cette date, et 
peut-être avant Parthenios (liste). 

Mais, *P. Tebt ., III, 791, figure, postérieurement à payni de l’an 54 = 1, soit v. 116 
( 1 . 1 1) un I. «parent», épistate et grammate des cavaliers catœques, stratège. — Or ce stra- 
tège — strat. de nome, ce dont on pouvait douter jusqu’ici (comp. Lesquier , Inst, mil . . . Lag., 
p. 3 3 o ) — qui doit être également préposé aux revenus ® ( cf. 7 2 , 2 8 0 ) est identique au nôtre ; 
il faut le ranger après Apollônios (liste : 117); il deviendrait diécète peut-être sans transition , 
et n’aurait rien de commun avec l’eclogiste Irénée 

Ou bien ces dernières fonctions auraient-elles été exercées avant la stratégie? Comp. le 
strat. Parthenios, an 5 1 , et l’eclogiste(?) Parthenios (Rostowzew, Le.), vers 49 = 7 ’. 61 b, 38 ? 
— Ce serait bizarre, même si l’on fait de ces personnages des eclogistes de nome, car ces 
derniers, en résidence à Alexandrie (Wilcken, Grundz., p. 179; B. G . U ., VIII, 1821), sont 
supérieurs aux grammates provinciaux des logistêria, tels que — sans doute — le stratège 
Philinos (5) . Et ce n’est peut-être pas la seule difficulté. 

Là encore, en toute hypothèse, question complexe, à réserver — au moins jusqu’à la pu- 
blication complète de P . Tebt., III. 

Si l’ordre des titres du stratège Irénée (dans T. III) n’est pas ascendant il faut peut-être 
admettre que, dans ses fonctions d’épistate et grammate des cavaliers catœques, il avait, tout 
en résidant au Fayoum, autorité sur plus d’un nome. Apollodore, qui remplissait les mêmes 
fonctions dans TArsinoïte, v. 1 46 - 1 44 , et (sauf homonymie) dans l’Hermopolite v. i 42 -i 4 o 
(P. M. Meyer, Gr. T., p. 3 ), avait peut-être un ressort étendu. Dans P. Rem., 7, un merce- 
naire est justiciable du stratège; un hipparque des cavaliers catœques, son adversaire, d’A- 

^ Un Eubios épimélète v. 1 2 4-12 2 : Tebt., 61, b, 36 . — En outre, dans T., 700 ( 5 , 84 , etc.) Tkéon 
semble être un préposé aux revenus. 

(8) Contradiction apparente : leur n. 2, fin, du n° 790. 

( 3 ) L’Irénée des autres textes porte ce titre — et peut-être d’autres, mystérieux malheureusement : Tebt., 
64 b, 1 9 ; 72 , 265. 

( 4 ) Nom fréquent. Vers la même date, un I. trapézite à Diospolîs : Tait, Ostr., p. i 4 , n° 82, etc. — De 
même pour Parthenios : cf. ici même, index. 

t 5 ) Ci-dessus, v. i2 5 /i 24 . — Et si l’on admet que le logistêrion est sous la direction technique du basi- 
licogrammate (Preisigke, Girowesen, p. 69; Guéraud, Ent., p. 218, n. 5 : preuve?) cela peut compliquer 
encore la question. La qualité de Phileas — un Grec — dans P. Caire Z., 59344 reste incertaine, a moins 
de regarder « eclogistes au n° 59266 comme une abréviation. Je n’insiste pas ici. 

(6) Il y en a des exemples. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*7 


pollodore seulement. Si l’on ne peut dire que la juridiction de ce dernier soit proprement 
supérieure à celle du stratège' 1 ', il reste qu’il est un personnage d’importance' 2 '; peut-être 
supérieure en quelque manière à celle d’un stratège : son titre de « premier ami» est supérieur 
à celui du stratège, isotime (P. Ryl, 253 ). Tout cela pourrait impliquer un ressort étendu. 

Page 7 : 72/71?? (p. 6, n. 5 : v. Tan 10,2 pharmouthi). 

*Ptolémée, fils d’Achille, parent, stratège, et exégète de TArsinoïte : B.S.A.A., n° 26, 
ip 3 i, p. 5 - 6 . — A moins de l’identifier au Ptolémée de 1 i 4 (an 3 de Ptol. X), il est ten- 
tant de le placer sous Ptol. XI. — Je me réserve de revenir ailleurs sur tout le texte. 

Av. 7o(?) : Thèris (n. 1). 

L’attribution à TArsinoïte est hypothétique, le papyrus étant d’origine incertaine (P. S. /., 
9/19). Toutefois S. B., 61 55 de 69/68 est la seule demande d’«asvlie», dans le Fayoum, 
qui nomme de son nom Tbypomnématographe Thèris : peut-être venait-il d y etre stratège ; 
comme en mai 69 le stratège est encore Apollônios, Th. pourrait être son prédécesseur. 

Mais y a-t-il le moindre rapport entre le stratège et Ihvpomnématographe? Dans P. S. /., 
9/19, la lecture Th. est donnée comme sûre; dans S. B., c’est une correction de Wilhem 
pour Hèris, acceptée par G. Lefebvre. Or, dans B. G. U., VIII, 1767, 7 (v. 6 A/ 6 3 ), la lec- 
ture Hèris est donnée comme sûre' 3 '. — Problème en suspens. Mais le nom Thèris se trouve 
aussi B. G. U., VIII, 17Û6, i 5 . 

57/56 : Dioscoride. Ajouter, peut-être, *B. G. U., VIII, lyQà, s> 

ARSINOÏTE (ép. rom. : supplém. à Martin). 

Sur tous les textes de B. I. F. A. O., cf. S. B., IV. 

DIVISION D’IIÉRACLIDE (4) . 

Page 8. 119/120 : Eudèmos. Cf. *T. Kalen, Berl. Leihgabe, 10 (19 octobre 120). 

t 33 : Prôtarchos. Cf. *B. 1 . F. A. 0 ., i 9 3o, p. 60 (après le 3 o mars i3 2 ). 

Page g. i 5 g? (n. 1) : Théodore. Il est possible aussi que Ton doive lire « L= 1 56 /i 57. 
La confusion x-jS s’explique paléographiquement. Le même *P. Ross.-Georg., II, 2 5 , 1, s.d. 

161 (?), 11 mai(?) : Hierax (cf. p. 54 ), *Berl. Leihg., 17, i. 

i 64 (12 mai) : Vegetus. Cf. *B. I. F. A. O., 1930, p. 478/479. 

169 : Ælius Eudémon (n. 3 , et p. 54 / 55 ). 

(>) Il n’y a pas vraiment appel de l’une à l’autre ; elle est simplement différente , en vertu , semble-t-il , 
d’un privilège de juridiction de Thipparque. 

O) Th. Reinach, indirectement (p. 62 , n. 12) en ferait même, à tort sans doute, un personnage de 

l'administration centrale. ^ r 

( 3 ) Il s’agit de l’hypomnématographe : les edd., il est vrai, ne citent pas S. B., mais seulement (J. G., 

736 (ancienne lecture de Finscr. S. B.). 

< 4) Sur Dionysodore, p. 7, cf. ici, p. * 35 . 


*8 


HENRI HENNE. 


Le système de Martin, pour les années 169-171, me paraît le plus simple, et plutôt con- 
firmé par les nouveaux textes. — Cf. toutefois Fr. Oertel, Liturgie, p. 299; mais B . G. U., 
18 n’est pas de l’an X (cf, Wilcken, Chrest., 398, an IX); d’autre part, je croirais volontiers 
que, dans l’original, il y avait déjà partout «ancien» gymnasiarque, malgré Terreur du co- 
piste col. II de B . G. U ., 3Ô7 : comp. Van Groningen, Le gymnasiarque . . . , p. 108 en haut 
(si je le comprends bien; cf. toutefois p. 896, fin, que je ne comprends pas). 

V. 170 : Sarapion. Ajouter peut-être St. Pal, XXII, p. i 4 , n° 39, 1 . i 4 -i 5 . 

173 (août) : Potamon, *P. S. L, X, iio 5 . 

V. 181 : cf. 191-196. 

V. 191-196? (n. 4 ) : Harpocration, selon P. Cornell, 43 , introd. (index de Téd. : ôâ), 
196? (v. Tan 4/5 de S. Sévère). Mais cf. ici p. 56 , années 191; 194 et suiv. — L’an 4/5 
de Marc-Aurèle n’irait pas mieux. 

Je proposerais, sous toutes réserves, de lire 1 . 9 , au lieu de t<x Xv^ot(ra) <51 x^ptOrjs) (apx)[ : 
Ta XrfppotTcc Lx (m<po£? apT.), etc. — Le texte lui-même serait de Tan 21 ( 1 . 8), donc de 
181 : or cf. ici p. 55 te). 

217 (n. 5 , fin) : Aur. Dionysios, *P. Oslo, II, n° 2 5 (éd., p. 62 en bas : Didymos; mais 
cf. ici, p. 57 ). 


DIVISION DE THÉMISTÈS. 

1 1 6 : Apollônios. Plutôt que 1 24 ; car, 

V. 121-124 : *Flavius Acilianus, P. Caire ined. n° 49280. 

V. 128 : Hérode-Tibère. Déjà 127 (7 hathyr) : *P. Oslo, II, n° 22. 

137 : Héraclide. Déjà août 1 3 6 (P. Caire ined.); son prédécesseur (août? 1 3 5 ) est 
Veget?]us [dit] Sarapion. 

Pour Tannée 137 (p. 10, n. 2) j’adopte l’explication de Coppola. Dans Stud. Pal, XXII, 
i 84 , il doit cependant y avoir quelque erreur de date : la lettre de Tidiologue étant de Tan 

21, mesoré = août 187 ( 1 . 54 et 62), le serment du comogrammate Ision, apparemment 
postérieur à la lettre ( 1 . 49 et 88) ne peut être de Thot 2 1 ( 1 . 96/97). Il faut lire sans doute 

22, plutôt que 20 pour la lettre de Tidiologue. 

On retrouve sans doute cet Héraclide en février-mars 1 38 , à la tête des «deux merides ?? : 
ci-après. 


DIVISION DE POLÉMON. 

Page 1 0 te). 1 0 3 : Apollônios. Encore en 1 o 4 /i o 5 , *P. S. L, X, 1 1 36 , cette fois sans con- 
testation possible (cf. p. 5 i) sur la «meris»., et av. août 107, P. Collart, Mél. Bidez, II, 
1934, p. 91. 

(1) Ou bien S = h(ié\dovTos)l Dans ce cas, on ignorerait la date. — * <*) 9 b : v. p. *4o. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*9 


Av. 128-129 : Apollonidès est de 1 17/1 18; cf. *P. S. L, X, 1 146 . — Mais la succession 
des trois stratèges de notre p. 1 0 est donnée différemment dans une note de P. S . /. Est-ce 
d’après des inédits? : cf. la précision 118-117 sur Claudios Dionysios. — Cependant 0 . Gue- 
raud m’informe que (*P. Caire ined., Soc. Roy. de Pap.) Claudios Dionysios est strat. le 3o 
épiph de Tan IX d’Hadrien, soit le 24 juillet 126. La succession que nous indiquons est donc 
probablement la bonne. 


DIVISION DE THÉMISTÈS ET POLÉMON. 

Page 1 1. V. février-mars 1 3 8 (cf. p. 61, n. 3 ) : Héraclide (cf. ci-dessus?), dit Héracl[eios] 
(ou Héraklâs?); suivi(?) de Vegetus dit Sarapion (P. Caire ined.). 

1 54-5 : Ptolémée (bcgr. Pol.). Cf. *H. Frisk, Bankakten aus den Fajum, p. 1 8 ; Westermann- 
Keyes, Tax-Lisls and Transportation receipts from Theadelphia (— P. Columbia I, recto, 4 ). Il sup- 
plée le stratège Demetrios-Harpocration encore en fonctions dans les premiers mois de i 54 . 

av. épiph 1 6 3 : Harpocration. 

Sitol. Pap. = maintenant Berl . Ljeihg., î-A. — Dès le 2 5 juillet 1 6 1 : *ib. , 1 6 B (cf. C-E). 
— 24 déc. 161 : *P.S.L, X, 1100 (titre: stratège des m. de Th. et P.). — 1 déc. 162 : 
*Berl. Leihg., 7. Et cf. ib., p. 89. 

163-167 : Sur la succession des personnages dans Sitol. Pap., de 1 63 à 167, les edd. de 
P. Columb. cit. , qui connaissent Thunell, mais non Kalen, présentent, p. 1 1 3 , des vues dif- 
férentes : THarpocration de ces textes n’est pas stratège en 1 63 , mais basilicogrammate (Pol.) 
en 168; Héliodore, stratège (167), se double d’un homonyme, basilicogr. (Th.), successeur 
immédiat dans ses deux fonctions de Ptolémée le basilicogr. f. f. de strat. de i 64 , et encore 
basilicogr. en 168. Il y aurait donc deux Harpocration et deux Héliodore. — Il est absolu- 
ment impossible de prendre parti ici : j’aurai à revenir te) sur l’interprétation de ces textes. 

167-170 : *Phocion , Berl . Leihg., n° 26 (ined.), 20 déc. 1 67 ; n° 11, août 168. — Selon 
Kalen, p* 89, celui de 1 6 3 (cf. ici, p. 62) n’existe pas; pourtant P. Fay. 33 paraît clair. 
Attendre la publication du n° 26. 

24 février 170 : Mégalonyme (ici, p. 62 ) = *Ægyptus , 1933, p. 47, IV, 1. 

189 (22 août) : Héron (ici, p. 63 ) = *Per/. Leihg., i 5 , 1. 

Page iâ. 210 (n. 2) : Sarapion — Apollônianos, dès le 4 janvier = *P. S. L, X, ii 48 . 


DIVISION INDÉTERMINÉE. 

N. 3 , fin : Si Apollônios cité p. 10 doit se placer en 116, il n’en résulte pas qu’il ait rien 
de commun avec celui de la p. 12 : cf. Archiv , cit. — Pour les trois stratèges (p. 12, n. 3 ) 
la meris de Themistès est à exclure (cf. p. 58 ). 




2 


< l) En particulier d’après des P. Graux inéd. 
Mémoires , t. LYI. 


*10 


HENRI HENNE. 


BOUBAST 1 TE. 

Je n’ai pas fait figurer *Adaeos, toi» èit) itje fiovêatrlov tots (début du règne dÉpiphane) 
xaOeerTa^évov , Pot. XV, 27, 6 qui peut n’être qu’un phrourarque ou un officier purement mi- 
litaire. Cf. plus loin, Péluse. Mais l’on ajoutera sans doute (texte R) de Boubastis) *SÔtion, 
archisomatophylaque et stratège, fi. E. G., 1 9 1*4 , 4 75 (non-recueilli dans 5 . fi.) , v. 1 63 - 1 45 . 

COPT 1 TE. 

Page i 3 . L’inscription relative à Lysimaque, stratège à Coptosen 2/11/0 selon beaucoup 
d’auteurs même récents (cf. H. Henne, fi. E. A., 1 q 3 /i ; «Chron. pap. ”)> proviendrait de Kar- 
nak (an 7 incertain). Cf. Périthèbes. 

CYNOPOLITE. 

Ce supplém. : Héracléop. ; Oxy. 

DIOPOLITE. 

Page là. L’identification des D. est délicate, si le contexte ou parfois la provenance n’y 
aide pas. A certaines époques (Vespasien-IIadrien; 111 e siècle), il a pu exister concurremment 
i° deux petits D., celui du Delta (fias- Pays) : déjà Hérod. II, 166? (n. «thébain»; mais inconnu 
à l’ép. ptol.); cf. P. Oxy., XI, p. 208 (monnaies au nom delà ville); Theb. Ostr.,n° i 32 , 
111 e siècle ap. J.-C., sous la forme, rare et incorrecte, Diospolite (citation erronée Preisigke, 
w. fi.); — et celui de Thébaïde, appelé ainsi expressément, donc, semble-t-il, s’opposant a 
l’autre, dans fi. G. U., III, 981, Vespasien (fi. L.; cf. p. 82); 2° deuxD de Thébaïde , le petit, 
cité; et le grand, ou nome «Périthèbes» (H. Henne , B.I.F. A. 0 ., t. 25 , 1926, p. i 85 , 
où, pour les ex. relatifs au Périthèbes , j’aurais dû mentionner les ostraka, tels que Wilcken, 
G. 0 ., etc.; — cf. Vogt, Al. Münz. , p. 59, pour le Diopolite ; les papyrus sont décidément 
incertains). — Il serait téméraire d’affirmer, sur l’ex. de certaines monnaies, que le D. sans 
adjectif indique nécessairement le grand (2) . 

EILITHYOPOLITE. 

27 nov. 88 av. J.-C. : *Platon le jeune, P. Ross. Georg., 10, sans doute le frère de l’épi- 
stratège Platon (Wilcken, Archiv, VIII, p. 78) ne serait-il pas le stratège du Pathyrite (3) , uni 
peut-être ici à l’Eilithyopolite (4) , au Sud, et par conséquent au Latopolite^? 

I 1 ) Inscription en son honneur par ses tilles. — D’autre part un Sotion est pere dArtemidore, prêtie- 
éponyme en 112-111 ( Pauly , s. v. hiereis). 

( 2 * * ) Et même dans Ptol. IV, 5 , 1 21-2 , c’est le petit (Thébaïde) qui est appelé Diopolite, le grand est dit 
ctnome de Thèbes». — Dans O. G., i 84 , il s’agit très probablement (74 av. J.-C.) du petit D. de Thébaïde. 

(*> Cf. son ordre direct de restitution aux gens de Pathyris, voleurs et recéleurs; et 1 . 12. 

(*) Cf. la mention de l’épistate de ce nome, Psenapathes, et l’intervention immédiate (?) de Platon. Or, 
l’objet du vol étant l’ânesse de l’épistate avec son ânon , le délit a dû être commis dans I Eilithyopolite. Mais 
la brièveté du mot, qui peut s’expliquer par bien des raisons, ne permet pas de conclusion sûre. 

( 5 ) A cette époque l’union du Pathyrite et du Latopolile serait naturelle. D’autre part, le 3 " nome des 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*11 


HÉLIOPOLITE. 

V. 169-1 64 av. J.-C. : Dionysios (p. 1 9 en bas, Léontopolite; mais cf. p. i 4 , n. 2). 

Inscription de Tell-el-Yahoudieh, donc Héliopolite, quelle que soit la localisation <>>. 

La date doit se préciser : v. 169-164, à cause de la mention des deux frères Ptolémée, et 
des deux Cléopâtre, la sœur et la fille; mais avant sept. 1 64 (UPZ, 1 10 , qui mentionne 
des enfants»). 

1 64 av. J.-C. : Onias (cf. Héracléopolite, p. i 5 ). 

Avant de pouvoir consulter UPZ, 1 1 0 , j’avais pensé faire d Onias un stratege(?) sinon 
du Mempbite (cf. liste), du moins de f Héracléopolite, à cause des relations de certains «re- 
clus» du Serapeum avec ce nome (cf. UPZ, p. 1 06). 

Mais, à cette hypothèse, qui oblige à supposer une interruption dans les fonctions de Cy- 
dias, l’hypothèse de Wilcken (Héliopolite) est préférable Cl. 

Page 1 5 (,) . Av. 210/211 ap. J.-C. (n. 2) : Dioscore. 

Dans ce texte où Héliopolite et Aphroditopoîite sont peut-être unis au point de vue de 
l’administration religieuse (<0 , les prêtres qui reçoivent le byssos pour Mnevis sont ceux d’Hé- 
liopolis; leur ancien stratège est donc celui de l’Héliopolite. On ne peut rien dire de plus; 
mais on notera que les deux nomes appartiennent à une épistrategie differente : V. Martin, 
Epislrat. , p. q 4 . — Le parallèle Chrest., 85 invite à faire de Dioscore lui-même (qui a pour 
père Apollônios) un ancien gymnasiarque; et à Héliopolis : déjà Tebt., II, p. 112 (hésitant : 
Tait, l. c., n°6, fin, — contra : Van Groningen, 0. c., p. 19). Cf. p. * 23 , n. 3 . 

HÉRACLÉOPOLITE. 

V. 2 64/3 : Crisippe(f). — D’après ce texte (cf. toutefois Wilcken, Archiv, X,p. 83 ), et 
d’autres (éd. ; ajouter peut-être P. Hib. ,78, etc. < 5 >) , il est possible W que l’Oxyrhyncbite eût alors 

listes pharaoniques comprend en fait les trois nomes, sauf toutefois la partie Nord (Erment) du Pathyrite : 

• Hommel, 0. c., p. 802-807. En 18 ap. J.-C., l’Eililhyopolite est uni à l’Apollinopolite : comp. p. 44 . 

0) Cf. Lksquier, L’Armée Rom. d’Êg., p. 3 9 2 , n. 2; mais la carte de l’Eg. Expi. Fund distingue Tell-el- 
Yahoud de Tell-el-Yahoudieh. 

<») A cause de P. Tebt., III, 778, 178/7 av. J.-C., on peut maintenant se demander sous toutes réserves 
si, à la rigueur, Onias ne serait pas un épistratège? (dans le Delta?) Cf. H. Henne, R. E. A., cit. 

m Sur Jason, av. 47, propriétaire dans le Thinite, Tait, l. c., n° 9. 

(»> En dernier lieu II. Henne, Pet. rech. sur le direct, des cultes dans l'Eg. rom. = Mél. Iorga, i 9 33 , 
p. 44 g, n. 6. Cf. toutefois W. Otto, Priesler u. Tempel. . ., II, p. 3 i 1, add. à p. 20; mais l’ex. qu’il cite 
pour Memphis-Létopolis, de quelque manière qu’on l’interprète, n’est pas non plus défavorable à l’bypo- 

thèse. Cf. aussi plus loin Oxy.-Cynop. ^ # 

< 5 > Si les deux épistates Dorion des n»’ 72 et 70 n’en faisaient qu’un, nous aurions la preuve de l’union 
des deux nomes dans les premières années d’Évergète (cf. toutefois n° 62, i 5 , quelle que soit la qualité de 
Philippe). — Le stratège devrait être Antiochos (n”’ 71, 72, v. 245 - 0 ; dès 255 env.? : 110, 77); un léger 
doute subsiste (cf. 72, 1 . i 4 et n.). 

(6) Comp. — peut-être (et dans quelle mesure?) — pour l’administration financière vers la même epoque, 
Edgar, n, à P. C. Zénon, III, 5 9 368 , I. i 4 ; sinon p. * 56 , n. 1 (mais non p. * 55 , n. i 3 -i 4 ). 


*12 


HENRI HENNE. 


même stratège que THéracléopolite. Ce dernier résiderait à Héracléopolis. En 171 d’autre 
part (P. Tebt., III, 719, 1 0) un militaire appartient aux prôtoi du Cynopolite 111 et de l’Héra- 
cléopolite. — V. 255-2 /io : sur Antiochos, cf. p. *iA, n. 5 . 

Pages i 5 -i 6 . Pour les strat. de Archtv, VIII cit. , cf. maintenant *B. G. U., VIII, p. A, 
avec les références. Tous portent le titre de parent, et préposé aux revenus. Paniskos et He- 
liodore, déjà connus (cf. ci-après) ont pour successeurs : 

*Seleucos, an 2 de Cléopâtre = 5 i/ 5 o (cf. ci-après) ®. 

*Sôtelès, an 2, 18 payni; an 3 = 5o/A9. Cf. encore Ægtjplus, 1933, p. 618. 

*Ptolémée?, an A ? == A ^/A 8 . Cf. non p. A ( éd. ) , mais n° 1 7 9 3 - 
*Eüryloque, an 5 = A8/A7. Cf. encore Æg., cit., p. 611. 

Cf. *Aristomaque , n° 1783, s.d. 

Paniskos l3) , selon les edd. , est en fonctions à trois reprises (cf. ci-après) 

1 0 de Tan 20? (62/61) à l’an 2 3 ? ( 59 / 58 ); ans 21-22 surs 
2 0 en Tan 26 ( 56 / 55 ) 

3° en Tan 1, fin, et 2, début= 5 i (cf. aussi, peut-être, n° 1755); mais cette fois pour 
suppléer Seleucos, déjà en fonctions (cf. Æg., cit., p. 618) en Tan 3 o= 1 ( 5 a/ 5 1). Ne 
serait-il pas aussi simple d’admettre que S., un instant suppléant, est définitivement strat. en 
Tan 2? 

Héliodore serait en fonctions (comp. éd. p. 2) 

1° en Tan 21?= 61/60 
2 0 en Tan 2 5 ? = 5 7/5 6 
ou en Tan 2 9 ? = 5 3/5 2 . 

Si 2 1 est sûr, c’est même à quatre reprises que Paniskos aurait été stratège. 

Le système le plus simple, pour les années 21 à 1/2 serait peut-être d’admettre 
i° un Paniskos stratège de Tan 21 à Tan 2 

2 0 un suppléant Héliodore, en Tan 29? Car même gevcntapeikiiépo-ta. rà t^s a 1 p., B. G. U., 
IV, 1192, n’indique peut-être pas rigoureusement un successeur à titre définitif 

3 ° un second suppléant, en Tan 3 o = 1 , Seleucos; peut-être successeur definitif fin an 2. 
Toutefois, si Héliodore est identique à son homonyme de B. G. U., VIII, 1755 (an i (4) ? 
comp. 1788 e55 ?), le supérieur ® de Paniskos (7) , il était presque nécessairement stratège en 
titre auparavant. D’ailleurs toute solution dépend du déchiffrement des dates, et de 1 interpré- 
tation de 1772, mutilé. — Tout cela reste donc hypothétique. 

(l) Enfin sur le Cynop. uni à TOxy. , cf. ci-après : Oxy. 

(î) Un S. commande à Péluse en 3 o : Bouché-Leclercq, 0. c., II, 323 , n. 1 ( réf. ). 

(3 > Sur l’homonyme basilicogrammate, ef. p. * 32 , n. 2. 

(4) Si c’est bien de Cléopâtre, et non d’Aulète : cf. introd. cit., p. 1. 

(5) Sans date, mais L. Selon les edd., THéliodore et le Paniskos de ce texte sont probablement les deux 
hommes connus ailleurs comme stratèges; mais, selon les mêmes, Héliodore y est peut-être stratège, P. 
basilicogr.(?). 

(•> Edd. : diécète (introd., p. 1). Mais cf. 1 . 7. Donc, vraisemblablement, uon pas diécète, mais subor- 
donné direct de dernier. Peut-être un epispoudastès supérieur? : cf. 1755, Ar 5 ; 1788, h et 9-10; comp. 
H. Henne, Mèl. Wilclcen (—Æg., ig 33 , fasc. 2). Cf. toutefois Ku.xkel, 0. c., p. 191 et s. 

(7) Si ce dernier est bien un stratège, comme il me semble avec Kunkel. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*13 


Supposer plusieurs stratèges en même temps® (outre les hypostrateges!) ne s impose pas 
encore® : on rencontre d’ailleurs des difficultés chronologiques analogues avec les diécètes du 
recueil (introd.). Sur les hypostratèges de toparchie, cf. Tintrod. du volume; et Æg. , 1933, 
p. 6iA-5. 

Page 16 M. 1 35 ap. J.-C. : Claüdius Apollonius, *Æg., ig 33 , p. 5i6; peut-être le même 
que le str. du Thinite, v. 1 i3-i 19. — 1A7 ap. J.-C. ; Julius Saturninus. Cf. *P. Cornell, 17 = 
Bilabel,PA. W., 1927,1295. 

Page 17. 23 1/232 ap. J.-C. : Aur. Ouriôn dit Xénophon. Cf. *S. B., A 2 5 , 1-2 (non resti- 
tué). 

HERMOPOLITE. 


Av. J.-C. 1 A 5 /A : Hertaios (n. 1). 

Les documents cit. sont certainement apparentés aux n 08 voisins , de meme origine , et de la 
même année 26 d’un Ptol. du 11 e siècle av. J.-C. — Or, ces derniers le sont très probablement 
à P. Ryl. 253 , V°, col. II, Hermop., an 28 d’Éverg. II, dans lequel on retrouve Tépimétète 
Chérémon , et peut-être Théon 

Tous les lieux cités appartiennent, apparemment, à des toparchies de THermopolite. Sur 
Crocodilopolis de 1218, cf. 1219, 35 (toparchie du K[oussite?]) (5) . Même si la lecture est 
juste , et quelle que soit la situation du lieu , la restitution Alab. polis du Pé[rilhebes] 1222, 
55 (éd.), doit, être inexacte®. 

On notera que le représentant d’Hertaios est cité après celui du préposé à la «syntaxis» 
dans 1218 et 1221; mais cf. 1222, 63 . 

W Sur Dionysios, .stratège lôn topôn . , B. G. U., VIII, 17A7 ( 64/3 av. J.-C.), cf. plus loin Hermopolite 
(sur p. 1 7, n. 3 ). Aussi bien , pas de difficultés chronologiques avec lui. Mais noter l’enchevêtrement apparent 
ou la succession rapide des successeurs. 

( (l) 2 * 4 5 * > Je vois au dernier moment que P. Collart aussi y a pensé : Mel. Bidez, t. I, 1934, p. 95 ; et avec 
lui P. Jouguet, Et. de Pap., II, ig 33 , p. 3 o. — Cf. ici p. 21, n. 8 . 

(*) Des héritiers d’Aquilius Pollio (117) en 1 3 g dans l’Hermop. (Byl. i 63 , 6). 

(4) Représentant de Ptolémée le préposé à la .syntaxis* dans B. G. U., 1222; épistate des pliylacites dans 

P. Ryl. ... 

(•) Dans tous les cas, la déesse de Cusae est une Aphrodite (Hommel, 0. c., p. 84 o) : or, cf. Aphrodisios 
du n” 1219, 34/7; — et la vache Halhor peut faire bon ménage avec le crocodile : cf. le voisinage Pathyns- 
Crocodiîopolis; et il y a une Crocodilopolis près d’Aphroditopolis du Sud, du moins à l’époque de Ptol. 
le géogr. (cf. Plaumann, Ptolémaïs, p. 87/88); de même qu’une A. dans le Fayoum (P. Tebt., II), etc. - 
Souchos (P. dem. Loeb , p. x) et Hêra-Hathor a Akoris : I. G. R., 1 134 . 

<•) Même en se référant à Pline, H. N., XXXVI, 61 : cf. Zdckek, S. Ber. Berl. AK., 1910, p. 7 25 , et 

3 o 

< 7 > Cf. n. à P. Hibeh, 78 , 8 ; Hommel , 0. c., p. 845 , n. 6 ; — P. Oæy.,Wf, p. 1 06 : Pe[ripolm]l Et dans 
ce cas, administration peut-être commune à celle du Leukopyrgite : cf. le topogrammale Semlheus, 1219, 
52 ( 5 o), et 1222, 64 . (Au lieu de Terton E[pa , 1219,51, si T. est juste, ne serait-ce pas 0[sonoucb( ) : 
Lond., 1281, 9?). Mais c’est au Patémite (sup.) qu’appartient Alabastriné du ni' siècle ap. J.-C. (B. G. U. , 
553 , B, III, 3 ; Lond., III, 110), qu’il faille ou non l’identifier à TAlab. polis, de Ptol. IV, 5, 29. — - Tout 
cela reste hypothétique : il y avait sans doute plus d’une carrière d’albâtre dans toute cette région : 
Zuceer , 0. c., p. 729. Si pe[ripolin] est juste, notre Al. p. serait peut-être à placer près d’El-Bercheh (plutôt 
que près d’Hetnoub) — quelle que soit l’identité d’Alabastrinon oros de Ptol. IV, 5 , 1 2. 


*14 


HENRI HENNE. 


V. 1 43 /a : Apollodore ou Apollônios? 

Si! est identique au suivant, ce n’est certainement pas un personnage imaginaire, bien que 
le texte, P. Byl., ^ 53 , ne soit peut-etre qu’un exercice d’écriture (éd.). — Pour son troisième 
titre, il serait séduisant mais très conjectural de restituer 1 . 3 : xot[i ê^rjy]vjvt {l 9 VV [oftoC?) 
?zr]apà etc. Cf. ci-dessus, Àrsinoïte, 7 â(?) av. J.-C. 

V. i 4 i : Àpollônios ou Apollodore? 

En fait, au texte : ]. .ut. Stratège du nome, d’après la trad. de Th. Reinach, p. 58 ; 

en fait, au texte : epi ton topôn^ l \ et l’on pourrait penser ici à la toparchie du Môchitès ( ‘ 2Î . Mais 
1 expression peut avoir le sens de notre mot «compétent», avec nuance territoriale, quelle que 
soit l’étendue du ressort 

Page 18 . Ép. rom. s.d. : *Antonios Ptolemaïos, Archtv , IX, p. 35 . 

hermonthite-latopolite (5) . 

Page ip. îaa : sur Funisulanus, Tait., Le., n° i 3 . — 1 3 1 ? : Dioscore (n. 3). Sur la date, 
cf. les justes réserves de V. Martin, Epistr., p. 187(102 Hadrianos d’un an x, mais après i3o). 

MEMPHITE {6) . 

Pages 2 1-2 s. Av. J.-C. Le titre aulique de Sarapion et de Dorion est plutôt favorable aux 
dates : 112/1 pour ce dernier (cf. en outre Cratère et Dionysios, pour les autres dates, p. 20); 
v. 89/83 pour le premier. — Sur les titres administratifs de Sarapion, cf. plus loin (basilicogr.j. 
— Dorion est naturellement stratège du nome : contra , 0 . G., cit. 

Page 22. Ap. J.-C. (supplément à «Martin»). 

V. 1 54/5 : *Herminos. P. Boss. Georg II, n° ai, 1; 2 4 , 5 . 

V. 1 5 6/9 : *ITârpocration : ib., 24 , 1. 

166 . 1 heon (cf. n. 1). lexte de Rousiris. Or en 22/3 ap. J.-C., la région du Sphinx fait 
partie du Létopolite (cf. le texte Edgar gù. , p. 20 en haut). En 55 ( 0 . G., 666) sans doute 
de meme. En 166; ou bien elle est détachée du Létopolite, lequel fait partie du Delta 
(Ptol. IV, 5 , 1 19, cf. ici, p. 28, n. 5 ), et rattachée au Memphite, donc à l’Heptanomie 
(P. Joüguet, B. 1 . F. A. 0 ., XXXI, 1930, p. 29); ou bien Tépistratège Lucceius Ofellianus, 

(1) Tournure que Ton retrouve L 9 (banque); 35 (praklôr xenikôn). 

* } Q U L P ai ' suite de sa situation sur la rive Est* pourrait avoir une personnalité plus accusée (comp. 
peut-être le Koitès de 1 Héracléopolite, d après P.Hib., p. 9), et même son propre stratège? 

(3) Gf * P our le stratège : P. Eut. , 27; 9, cf. i 4 ; — B. G. U VIII, i 7 4 7 , 26 ( 64/3 av. J.-C.); P. Oxy., 

1 185, a 5 (v. 200 ap. J.-C.). 

( } Sur Aur. Ambrosios-IJermès (Gallien) , dont le titre n’est pas donné, cf. son rôle; comp. Oertel, 0. c., 
p. 218 en haut. — Sur Aur. Nemesianos, cf. p. * 42 . 

(6) Léontopolite : cf. Héliopolite. ~ Létopolite : cf. Memphite. 

( > Sur Chrysermos de P. Edgar, 65 , cf. index alphabétique. — Sur les hypostratèges , cf. ci-dessus 
Arsinoïte. — Sur Petosiris, cf. p. *29, n. 5. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*15 


compétent pour le Delta(?) le 10 mai 166 (/. G. B., 1 112), serait passé dans l’Heptanomie 
dès le 23 août [B. G. U., io 46 , Fayoum). Si cette dernière hypothèse se vérifiait, Théon 
(/. G. B., 1112) serait stratège du Létopolite. 

MENDÉSIEN. 

Sur les Rutiuus, Beal Encycl . , n° 2 3 . 

MÉNÉLAÏTE. 

Page 23 . B . G. G., IV, 1169, porte Menaïte (lect. douteuse); cf. le curieux Melaïs de 
P. Oxy XI, i 38 o, 70. Ici, du moins, il peut s’agir du Ménélaïte, dont la métropole, mal- 
gré Dàressy, était sans doute Canope, non Hermopolis parva : cf. ci-dessus, Al. regio. Toute- 
fois la conjecture de S. de Ricci, Archiv, II, p. 565 (MénéL, 'ur'kncriov t ou 2<x/tou), donnerait 
plutôt raison à Daressy — si elle n’était douteuse : comp. L G. B., 1 101; où je proposerais, 
sous toute réserve : a7ro (génitif du lieu) t ov Msvs\ou'tov , 'zs'knalov tou K avuGov\ la requête de 
l’affranchi impérial relative à une «brasserie» voisine d’un Aphrodision — quel que soit le 
caractère de ces établissements — n’est pas défavorable à l’hypothèse ùî : cf. Strabon, XVII, 
p. 801. 

Selon Rilabel (L c col. 222), qui ne donne pas d’explications, Ménélaïte serait le nom 
d’une personne, le père du stratège Ptolémée. 

GRANDE OASIS ET «NOME» PANOPOLITE. 

Pages s3 -2Ù. Ptol. W Aul. : Psaïs. 

Le mot «district» rend le démotique kh\(qhy)- Selon P. Byl. dent., p. 2 33 , n. 1, cette expres- 
sion, purement géographique ( territory ), est généralement suivie d’un nom de ville, en fait de 
métropole. Ici, malgré la traduction meris ( 3) , il résulte clairement des références données par 
Spiegelberg que l’expression répond au grec «nome» Panopolite. 

L’union des deux nomes est à noter — Sur Psaïs et son fils Peteminis, cf. ci-après : 
«sur les stratèges indigènes». 


GRANDE OASIS. 

Page sâ. V. i 4 o ap. J.-C. : Paenius Caepio. Cf. Plinius, index alphab. On citerait, dans 
les inscriptions grecques, pas mal d’À gravés A; l’inverse paraît beaucoup plus rare. Le gra- 
veur a-t-il mal lu son modèle manuscrit? Cf. G. B., 61 84 ; mais aussi P. Oxy., 1210, 11. 

(,) Le lieu de trouvaille semblerait gênant; mais cf. p. ex. n° 1100. 

<■> Æg. Z., t. 5 1 , 1914, p. 68 : an 1 1? 7 tybi?;donc 12 févr. -70. 

(S) Sur meris cf. P. Lille dem., index; Sethe, 0. c p. 107, n. 2. 

(4) L. c., p. 71, et n. 2. 

On s’attendrait plutôt à voir la G. 0 ., rattachée au Thinite, comme sous le Moyen et le N. Empire 
(/. c., p. 71, n. 4 ; Steindqrff, die Æg. Gaue , dans les «Abh. d. Sachs. Ges. d. Wiss., Ph. H. KL», t. 27, 
1909); ou même au petit Diopolite (Hommel, 0. c., p. 982).' — La fondation de Ptolémaïs, résidence pro- 
bable du strat. du Thinite, et de Tépistratège de Thébaïde, aurait-elle eu quelque influence a ce sujet? 


*16 


HENRI HENNE. 


PETITE OASIS. 

276/82? (n. 1). Dans tous les cas, elle avait son stratège, de nom inconnu, vers 100 : 
P. Oxy., VIII, 1 1 18' 1 '. 

Dans P. S. /., X, 1 1 55 (1* siècle ap. J.-C.) figure *]ios Lasos stratège; à la 1 . suiv. est 
mentionnée une Oasis. On ne sait laquelle, ni même s’il en est stratège. 

OMBITE ET NOMES DU SUD. 

Epoque plol. P. aâ, n. 2 : Je n’ai pas fait figurer dans la liste, mais seulement a 1 index 
(cf. p. 89, N. B.) les stratèges ou chefs des territoires de fextrême-Sud (Dodekaschène, etc., 
de l’époque gréco-romaine; anô-lopoi, distincts de la Thébaïde, de Ptol. IV, 5 , etc.) qui rési- 
dent parfois à Syène, où ils sont même phrourarques, mais dont nous ignorons la compé- 
tence exacte , et les rapports avec les stratèges du Sud , en particulier pour la région mixte de 
la cataracte : comp. Lesqüier, 0. c., p. 458 - 464 , surtout 464 ; et ci-dessous. 

On trouvera donc à l’index. 

i° [So?]crate, stratège des anô-lopoi, qui, dans B. G. I/., VI, 1470 (hypomnema; écriture : 
iii°-ii° siècles) reçoit une plainte, de contenu incertain, dun soldat en garnison a Eléphantine. 
— S’il s’agissait d’un strat. de nome (Eléph., etc.), ou de Ihebaïde, sans doute porterait-il 
un autre titre. Rien ne force à songer à un «stratège» de toparchie. 

2 0 Boethos ® et Hérode®, déjà connus. 

Quelles qu’aient été dans la suite® les destinées de la Dôdekaschœne , l’expression nome 
d’Éléphantine et Philæ, que l’on rencontre au début de l’époque romaine, mais qui est at- 
testée auparavant (cf. p. Ai, n. 1) n’indiquerait-elle pas la continuité des prétentions égyp- 
tiennes, en face des éthiopiennes, sur tout ou partie des régions au Sud de la Thébaïde 
propre, dont Philæ était la métropole religieuse bien avant l’époque de 0 . G., 670? On sait 
que, durant l’époque romaine, le stratège de 1 Elépbantimte (Wilcken, Chrest., 7^)® est 
compétent pour la Dôdekaschœne, qui, elle-même, comprend, d’après S. B., 6 9 5 3 , s.d., une 
toparchie inférieure et une supérieure (Pselcis). 

(1) Non 1188, Lesqüier, Armée Rom. . . , p. 4 i 4 , n. 2. 

01 O . G., 111; dont on ne sait s’il est Garien ou citoyen d’une cité d’Égypte (Plaümann , Ptolémaïs , p. a 3 ; 
Collomp, 0. c., p. 34 ), archisomatophylaque et strat., fondateur de villes dans la Triakontaschœne. Après 
i 63 . Plus lard épislratège. 

(») D’abord (ib.) citoyen de Pergame, diadoque, «hégémôn ep’ andrôn», plirourarque de Syène (peut- 
être? était-il auparavant epi ton metallôn : S. B., 6 o 45 , rég. d’Edfou); «gerrophylax» (Bevan, Hist. ofEg., 
p. 294, n. 5 ), et préposé aux And lopoi (= Dôdekaschœne, S. B., 1918; cf. toutefois Lesqüier, p. 454 , 

n . 4). Puis (O. G ., i 3 o, peu après i 46 ), citoyen de Ptolémaïs, archisomatophyl. , et strat. (sans doute 

avec des fonctions analogues). — Je laisse, ici, ses titres religieux. 

( /J ) Lesqüier, 0. c. ; Kortenbeutel, DerÆg.Süd u. Osthandel in der Politik dor Ptoleniàer, etc. ( 1 9 3 1 ; Diss.- 
Berlin), «passion»; Rostovzev, Storia Econ. dell’Imp. Rom., p. 357 ( 5 o, e), etc. 

O) Des proscynèmes des stratèges du nome d’Élépbantine et Philæ a 1 Hermès de Pselcis (début de lé- 
poque rom.) seraient moins probants; mais dans C. I. G., 5078 le stratège se dit «juge» a Pselcis (inscr. 
en vers). 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*17 


A. — NOME D’ÉLÉPHANTINE (ÜNI À L'OMBITE?). 

149/7 ou l38 / 6 : Santobithys serait plutôt stratège en 1 38 / 6 , puisque, vers i5o-i 47 
(cf. encore Naber, Mnemos., t. 57, 1929, p. 89 en haut), il est strat. du Pathyrite; à moins 
d’admettre, ici, sans preuve, une union de tous les nomes du Sud du Pathyrite à Syène 
( Wilcken , Archiv, VI, 276; édd. plus réservés). — Dans B. G. U., VI, iükq, il est possible 
que le stratège soit compétent pour les deux nomes Omb. et d’Éléph., et même qu’il réside 
habituellement à Ombos (cf. déjà [?] peut-être S. B., 7267, 10-1 1), mais tout dépend de 
l’interprétation des lignes 1 8 et suiv. , 2 1 et suiv. , irrémédiablement mutilées. 

B. — NOME OMBITE. 

ii e -i w siècles : Les textes cités ne mentionnent que l’Ombite. En fait, dès 1 24 , dans Sethe- 
Partsch, Demot. Urk., p. 167, en haut, on trouve «l’homme de Philæ, dans le nome d’Om- 
bos » (l! . Il y a donc alors, smon absorption du nome méridional dans lOmbite (cf. les textes 
postérieurs), du moins, avec l’union des nomes, résidence habituelle® du stratège à Ombos. 

Page a 5 . V. 1.40-117 : Ménandre. 

Au texte restitué par Letronne , et adopté par Strack — non sans réserves — je substitue- 
rais, sous réserves également, pour les titres du stratège et de son fils. 

5 \t£v opOTt'ixwv t ois crvyyevéat t où fictelXecos xaà i&v fia.<Tiki<ja&v xai litTt^dpypv eV àvopüv 

xcà yrj$ /S acrt\txrj$ 

6 [g lettres? xcà èià tSov rx pocriScov xct î voixdpyovl x<xi cri pcLTtjyov to 5 Ô(z]&tov, xcu M txpov 

tou voiï (o'jv'tos Sè 

rj [xoà aïnou t£v opLOTtytcMv r oîs avyyevé&i xcà l\ 7 nrdpy(»)v èu? àvSp&v, 

L. 5 . Letronne : des premiers amis, et archisomatophylaques, et gvmnasiarque. — Criti- 

qué par Strack, Rh. Mus., t. 55 , 1900, p. 17^, n. 3 , fin = p. 176 en bas, qui souligne 
l’impossibilité de cumuler deux titres auliques. — Cette affirmation serait à réviser : cf. p. ex. 
B. G. U., VIII, 1772,22. Peut-être faudrait-il ajouter : du même «ordre»; ou : sauf pro- 
motion exceptionnelle? J’y reviendrai ailleurs. — Mais ces doubles titres sont rares. Et sur- 
tout, ici, le titre du fils, 1. 7, s’il est le même que celui du père, ne peut être double 
(lacune insuffisante); double, il n’est plus le même. — Avec les restitutions proposées, la 
ligne 5 a deux lettres de plus que dans Letronne, mais deux iôtas de plus; et les lignes sont 
de longueur inégale. 

L # 6. Début : Letronne oixovofiov ; accepté par Preisigke, Pr . Joachim Ostr p. Ao; mais 

titre sans ex. jusquici. — Au lieu de nomarque, L. : épistate. Mais si l’on connaît des hip^ 
parques épistates (p. ex. P. Tor., II 1), et des épistates préposés aux revenus (p. ex. P. Tor., 

t 1 * C’est la traduction la plus naturelle; cf. plus loin «Philæ de l’Ombite» (ép. rom.). — Ombos corrigé 
sur Edfou,' ce qui ne laisse pas d’être intéressant, si l’on songe, par ex., au contenu des papyrus d’Eie- 

pkanline; mais ce point n’importe pas ici. # . 

(») Cf. p. *18, n. 4 ; p. *28, n. 7; — sinon p. *19, n. 6 (cf. plus ou moins le Mendésien , cap. Thmouis). 

*3 

Mémoires , t. LVI. 


*18 


HENRI HENNE. 


I, 1, 2), on ne connaît pas encore dépistâtes stratèges à l’époque ptolénn — Pour 
nomarque, cf. Pr. Joach. Ostr. n° i 3 , L h - 5 (cf. pl. III, et non le texte, ni S. B., III, 692 4 ); 
P. S. L, VIII, 901, 1 1; et Phanias de l’Arsinoïte cité ci-dessus ( 1 3 7/6 av. J.-C.). — 'cspbs 
t rji crlpoLTtiytou trop court ou trop long. 

L. 7. — Letronne : [«a* avrov tojv tfpcoTcov (pCkcov kou «ai, etc.]; or, cf. sa 1 . 5 . 

— La restitution proposée remplit juste la lacune. 

Date de l'inscription : Everg. II, Cléopâtre II et III (Letronne); [dieux Evergètes, et leurs 
enfants], 1 . 2 ; et non : dieux Everg. et Pbilométors (Letronne; contra : Strack, qui ne pro- 
pose rien à la place; mais cf. O . G., 1 5 3 ; Archiv, III, 128,11° 5 ; et pour l’ordre suivi, 0 . G 
111). — Donc, v. iâo-117 : Bevan, Hist. of Eg., p. 309 et suiv. ; mais les années i 32- 
sont pratiquement exclues (t&., p. 3 it- 3 i 4 ). A cause du titre aulique (cf. Hermias du 
Périthèbes), sans doute v. 12/1-117 

On ne peut assurer que ce Ménandre soit un ancêtre du stratège de Pr. Joach . Ostr. On 
notera du moins le nombre des Ménandre dans POmbite 

C. — NOMES OMBITE, D’ÉLÉPHANTINE (4) ET PHILAE. 

Époque romaine. V. 2 ap. J.-C. : Apollonios, f. de Ptolémée. 

Selon Lesquier, 0. c., p. /126, Lepsius, 3 9 3 porterait Ammôniou : il y a Apollôniou. — 
Selon le même, il faudrait distinguer trois personnages, et non deux : i° le grand-père, lara- 
barque Ptolémée; 2 0 le fils (Ammônios) stratège, et paralemptès puis arabarque; 3° son 
petit-fils, citoyen romain, Jules Ptolémée (sans profession indiquée)^. L’explication de Wil- 
cken paraît plus simple GL en outre, s’il faut interpréter le texte — ce qui est possible, pour 
ne pas dire plus — comme supposant de nombreuses visites du «petit-fils» à Pselcis (il y en 
aurait au moins cinq), ce dernier les ferait apparemment pour le seul amour d’Hermès. De 
nombreuses visites d’Apollônios (8} sont plus naturelles. 

Page 26. Sans date précise : Theomnèstos, f. de Ptolémée. 

L’inscription relative à ce stratège est généralement datée d’un empereur à la mémoire 

(1) Cf. toutefois p. *22, n. 1. 

(2) Piotrowicz , 0. c. y p. 7/1, date l’inscription de ho environ. Pourquoi? 

(3) Cf. l’index de Pr. Joach. — Le Ménandre de 53 est préposé aux revenus en même temps que le basi- 
licogr. Hermias; sur ce fait,cf. ci-après, basiiicogr. 

(4) Ajouter *Tiirakidas, f. de Hierax, stratège?) et économe (cf. ici, p. *34, n. 1) du thiase des Dioscures, 
à Syène (Joüguet-Gueraud, Æg.> 1933, p. 446 ); i er siècle av. J.-C. (?). Cf. p. *17, n. 2. 

Ponction qu’OERTEL, 0. c p. 298, rapproche avec raison de celle du stratège du Goptite en io 3 , mais 
en faisant, a tort d’Apollônios un stratège de Coptos (C. I. G. y 6076; non 5705). — Lesquier a négligé le 
texte de Coptos, qui pourtant n’est peut-être pas indifférent pour la question des rapports du paralemptès 
et de Parabarque, et de i’arabarchie en général, comme j’essaierai de le montrer ailleurs. 

(6) Et pourtant, à quel titre serait-il devenu citoyen romain? 

(7) On citerait des ex. de filiation indiquée à la romaine, aussi bien dans les inscriptions (aussi hors d’É- 
gypte) que dans les papyrus. Ce serait d’autant plus naturel à cette époque et de la part de nos person- 
nages : cf. Archiv, V, p. 4 i en haut. 

(8) La filiation d’Apollônios de C. I. G. y 5078 (cité p. 26, n. 1), ffjuge» à Pselcis (inscr. en vers) n’est 
pas indiquée. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*19 


condamnée (l b Cependant la mention «mes épistates», s’il s’agissait de fonctionnaires, comme 
le veulent les divers éditeurs, n’y serait pas très favorable, quel que soit le rôle de ces der- 
niers^. L’inscription serait tout au plus du début de l’Empire — Mais épistate peut avoir 
le sens d’agent, intendant (privé (4 ^) : cf. P. RyL 229 (38 ap. J.-C.) et sans doute B . G. U 
III, 816, 10 (fin du 111 e siècle). Ce pourrait être le sens ici : l’accent personnel de la der- 
nière ligne ne s’y oppose nullement : comp. P. RyL 229 et suiv. 

Probablement, son titre «Stratège de Philæ» ne doit, d’aucune manière (6Ï , être pris à la 
lettre. 


OXYRHYNCHITE. 

Époque ptolémaïque Eh 

V. 1 6 3 ou i 45 av. J.-C. : *Apollophane , stratège de TOxyrbynchite et du Cvnopolite; P. 
Tebt . , III , n° 7 3 9 , 1 . 11-12. 

Or, cf. P. Oxy.y iA 53 , 30/29 av. J.-C., pour l’administration religieuse; ici, p. 85 , 16 
ap. J.-C., pour le basilicogrammate. L’union des deux nomes a pu être constante du 11 e siècle 
ptolém. (2 e tiers) au début de l’époque romaine. — Mais le nome cynopolite aura ses mon- 
naies. — Sous Caracalla — P. Oxy., 1 44 q — il y a union à nouveau, tout au moins pour 
l’administration religieuse (9 h 

Page 38. — 89 ap. J.-C. : Claudios Areios. Encore en 93/4 : *P. S . L, X, 1 109. 

Page 29 (J0) . — • Y. 170 : Praiulos? Ed. : Paulos? J’avais pensé aussi à Preimos ou Preiskos 
ou Proklos? Mais ne serait-ce pas IlpauXo?, que l’on rattache à 'srpauV 11 )? Latin : Pravilus tl2 b 

(1) La date parait avoir été grattée à dessein. 

{2) Cf. cep. P. RijLy 213,29.— Sur les épistates ptolémaïques fond, de nome (et les divers fonctionnaires 
de police), cf. provisoirement Engers, Mnemos 1917, 267. 

(3) Le proscynème (Philæ) à Isis myrionyme ne paraît pas un obstacle : cf. P. Roussel, R . E . G.,t. 42 , 
1929, p. 182 , n. 5 . — Le démotique 1 . 3 ne prouve rien pour la date : il peut être de Ptolémais. 

On trouve aussi des épistates de corporations : P. Golh 28, i 3 . 

(4) Cf. le prostate du stratège Seleucos, B. G. U., VIII , 1 83 3 (v. 5 o av. J.-C.). Cf. Theb. Ostr. y 3 o? 
Ce dernier mot est plus usuel, à l’époque ptolémaïque surtout : Guéraud, P. Ent. y p. 25 . 

S.-e. : et de son nome. On citerait des ex. analogues pour d’autres fonctions (ptol. ou rom.). Donc 
même sens que le ffPériphilæ» , mais construction inverse : cf. le nome rr Périthèbes » , et le stratège ffPeri- 
thèbesn (sic, à l’ép. rom .) ; etc. — En outre, proscynème de Philæ. — Enfin s’agissant d’un proscynème, 
style peut-être demi-littéraire : comp. C. I. G. y hjsi, rrstrat. d’Erment et de Aarcov 'usàv pu», dans une 
inscr. en vers sur le colosse de Memnon (n° siècle ap. J.-C.). 

Phèlieiôx est appelé aussi stratège de Philæ, mais avec l’addition crde l’Ombite». Sauf oubli d’un k<xi, cf. 
l'expression démotique citée plus haut. — Cf. toutefois, p. *17, n. 2 , fin. 

t 7 ) Bernexer, 0. c., 108, fait de Zénodore, P. Hib., 60, un stratège; mais cf. p. * 56 , n. 1. — En re- 
vanche, quelle que soit l’interprétation de P. Hibehy 57, 2 (Philad., 38 ), la datation invite à faire de Diony- 
sodore(?) tout au moins un « militaire v> ; ou bien sa lettre est écrite d’Alexandrie. 

^ Pour le 111 e et le début du 11 e , cf. Héracléopolite. — Comp. à l’époque byzantine (vi e -vn e siècle) : P . 
Oxy.y 1909 (cf. 1 8 43 ; 1 854 ). 

(5) Ce qui ne signifie pas nécessairement unité des sentiments religieux : cf. Plut., de Is.y n’ 72. 

(10) 1 3 q : sur Petronius Dionysios, v. p. * 42 , n. 1. 

t 11 ) Pape-Benseler, JE. B. à. Gr.Eigemiy 3 e éd., 1 884 , p. isSo; Fick, Gr. Person. Nameiiy 2 e éd., 1894, 
p. 242; Bechtel, die Hist . Personenn. des Gr. y p. 5oi. 

(12) Dans Pape-Benseler. 


* 3 . 


*20 


HENRI HENNE. 


L’orthographe inédite UpavXos % correcte ou non, s’expliquerait peut-être par l’influence de 
zspSios, 'srpa.cos^h Ou bien a; serait-il à lire >7? 

Page 3 o. — 197 : Lucrèce Nil, : Le même sans doute que l’ancien agoranome, gymna- 
siarque, et trapézite royal de l’Arsinoïte, en 19/1 (Z?. G. U., 121). 

Page 3 1 . — u e -iu e siècles : ajouter *K povt'cov, P. Caire inéd. 

2ii : Sarapion-Phanias. Saufhomonymie, c’est un ancien gymnasiarque (P. Oxy., 1 1 i3, 
II; av. 2o3); — et d’Oxyrhynchos 

V. 218 : — ]os, Archiv, VII, p. 2 23, n. 1. 

221 (n. 5 ) : Aur-Sarapion — Moumianos. Tait, l.c., (n° 5 ) en ferait un ancien [strat. 
(ou basilicogr.) de l’Oxyrbynchite] , actuellement strat. de l’He[rmopolite] ; mais à la même 
date, le strat. de ce nome est Sarapion-Apollonianos. Oertel, 0. c., p. 295, n. 9, propose : 
ancien [hvpomnématographe] ; en sa faveur, cf. p. ex., le strat. du Tanite ici p. 37; mais le 
e[ de la ligne 3 est gênant; enarchos est douteux ici. 

Page 3 a. — 235 : Aur. Leônidès encore en 236/237, & A,X, 1121. Et cf. P. Ross. 

Georg., III, 27, 7. 

Page 33 , n. 1. — 265-266 : Héraclios-Asterios. Le rapprochement P. Giess., 3 k — P. S. I., 
9/10 est fait aussi par A. Stein, Archiv, IX, p. 71. — Son suppléant Dionysammôn est peut- 
être/?) l’ami (?) d’Aur. ITermogène alias Eudémon , exégète et président du Sénat d’Oxyrhynchos 
en 276 : VI, 907, 23. 

Page 3 à. — 3 i 1-12 : Sarapion alias Serenos. L’ex-gymnasiarque, prytane, etc., bouleute 
à «Antinoe» en 267, de P. Oxy., 2i3o, 6, ne peut guère être qu’un homonyme. 

PANOPOLITE. 

Page 35 . I er siècle av. J.-C. : Paniskos. Equivalent de l’égyptien Peteminis; or, cf. grande 
oasis : selon V. Drüffel, ad. L, ce pourrait être le fils du stratège Psaïs. 

197 ap. J.-C. : Dion( ). Cf. maintenant P. Collart, *P. Ahhmîm 8. 

PATHYRITE. 

Av. 169-8 : Ptolémée, s[tratège?? et préposé aux] revenus?? 

Restitution proposée* 3 ' sous toutes réserves; car elle n’est pas sans difficultés* 1 '. Le premier 

(1) Il serait difficile de comprendre P (art. ég.) + Raiulos (nom oriental? sens??). — Le nom Praylos est 
porté par un personnage de Samarie (Samareus) dans une liste de souscripteurs du Serapeum C à Délos, 
n'-i" siècles av. J.-C. Mais il faut comprendre, pour plus d’une raison, Samarie de Palestine (comp. P. Rous- 
sel, Cultes ég. à Délos, p. 17 4 ; tableau, col. 2 , 1. 53 ); et quelle que soit l’origine du personnage , son nom 
doit être grec (comp. F. Dürrbach, Choix d’inscr. de Délos, p. 2 6 4 , n. 1). 

Comp. v. la même date, Dioscore de Hléliopolite, ci-dessus; cf. p. * 23 , n. 3 . 

(3) Trouvée indépendamment par un anonyme travaillant sur l’exemplaire de P. Lond., II, de la Bibliotb. 
Univ. de Lille : note marginale au crayon. 

<4) Même si on la juge possible paléographiquement. 


*21 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 

préposé aux revenus actuellement connu serait Protarque de B. G. U., 992 ( 1 6 3 av. J.-C/ 1 ') — 
du moins si l’on accepte la note de Wilcken, Chrestom., n° 162, col. 1 , 1 . 3 (2 '; en tout cas, 
c’est pour la Thébaïde , et il n’est pas stratège. Pour les nomes ordinaires , cf. ci-dessus Arsi- 
noïte, 137 : Phanias * 3 '. Quoi qu’il en soit, en 16 k — inutile de chercher des ex. postérieurs 
— U. P. Z., 110, document qui intéresse apparemment tous les nomes, ne connaît encore 
que l’économe, comme au 111 e siècle (cf. 1 . 1Û2). — Il n’y a pas lieu d’insister ici. 

Quant à Ptolémée de B. G. U., 992 (p. 35 , n. 3 ) — quelle que soit son identité — rien 
ne prouve qu’il soit autre chose qu’un fonctionnaire local, comme le phrourarque qui le 
suit 11 ', à la différence du basilicogrammate de Thébaïde mentionné au troisième rang. — Mais 
est-ce un diadoque (litre aulique), qui se trouve être «?e chargé de la stratégie» ('srpos, 
etc.) : cf. Preisigke, W. B., III, p. 1 85 ? ou un représentant (diadoque) de ce dernier : cf. 
p. ex. V. Drüffel, PhiloL, 1913, p. 1 97, n. 2? Si diadoque était un titre de cour, Ion atten- 
drait peut-être 1 ou SiaSoxov xa ), etc., et non §. tou, etc. Mais dans l’énumération des fonction- 
naires présents à la «vente» (psctpôvtoiv ) , les titres ne sont généralement pas précédés de 
l’article; il manque donc devant StaSôxov, comme il manquerait sûrement devant alpcnryyov-, 
devant la périphrase, il a pu être jugé nécessaire, comme d’une meilleure langue. Dans tous 
les cas, s’il s’agit d’un simple représentant ad hoc du «chargé de la stratégie», Ion attendrait 
plutôt Tov nsapà, etc. : cf. B. G. U., VI, 1218. De toute manière, ici, le nom de ce dernier 
ne manquerait sans doute pas : cf. ib., sauf, probablement, dans le cas d’un représentant 
permanent, ou encore de la suppléance d’un fonctionnaire décédé ou appelé à une autre 
situation : mais alors «diadoque» est superflu; la périphrase zsrpos etc. suffirait. — Je pen- 
serais donc que diadoque est ici le titre aulique d’un stratège de nome, titulaire ou non. 

157 : Daïmaque. Ce stratège figure maintenant dans le P. Baraize du Périlhèbes, publié 
par Jouguet-Collart, Et. de Pap., t. II, ig 33 , p. 25 * 5 '. Il était probablement (le papyrus 
n’est pas daté) stratège du Périthèbes joint au Pathyrite; union peut-être constante de 17Û 
environ* 6 ' à l’époque de Santobithys * 7 '. — Notre rapprochement avec P. Paris, p. 4 i 5 , s’avère 
exact : Daïmaque porte le titre de «diadoque 18 ' et stratège». 

(U Sur la date ( 1 . 3 - 8 ), cf. S. B., 45i2, 1 . 18 comp. à 1 . 66. — Le rapport (édd.) avec P. dem. Strasb., 
ai (1 45 ) m’échappe. 

( 2 3 ) Après s? W TCüv Tcarà t yjv l’idée naturelle est de sous-entendre ou tôttmv (comp. , 

en dern. lieu, L. Robert, R. E . G., ig 33 , p. 436 ; cf. 0 . G., io 5 , etc.), mais 'ufpoaàîvv va au mieux avec 
le contexte; cf. H. Henne, R . E . A ., cit. , 1934. 

( 3 ) Erroné, Preisigke , Pr. Joack. Ostr., p. 48 , n. 1, d’après l’index de P. Tebt . , I. 

(*) Donc le phrourarque de Thèbes, subordonné au stratège du Perithèbes-Pathyrite (cf. ci-après). Notei 
pour tous deux l’absence de toute localisation. 

(5) Avec d’autres références. 

( 6 ) Cf. p. 35 . — Mais il semble qu’en 177/6 le Périthèbes soit encore une toparchie (du Pathyrite) : 

cf. N. Reich, «(Demot. . .) Pap. Jurist. Inhalts. . , Vienne, 191 4 -i 9 1 7/8 , p. 79. 

< 7 ) On ne peut dire si son ressort s’étend au Nord. — De S. aux prédécesseurs d’Hermias (p. 3 g), aucun 
nom; — quelles que soient les vicissitudes administratives de la région à cette époque (cf. p. ex. Sethe- 
Partsch, 0. c., p. i 3 i : i 33 av. J.-C.; P. S. I., 1016, 2 4/5 : 129; en attendant U. P. Z., II pour la période 
intermédiaire), qui n’importent donc pas ici (cf. p. *2 4 , avec la n. 4 ). 

(8) Les auteurs discutent le sens de diadoque, dans ce texte, et dans R. G. U 992; et proposent dy 
voir ; soit, comme nous-mêmes * un titre aulique; soit peut-être un successeur désigne (pour la stratégie, 


*22 


HENRI HENNE. 


Page 36 . n e(lî -i er siècles av. J.*C. : Noumèn [ ]. 

An 11, 107 ou 71, selon P . Grenf. , I, 38 , pour des raisons paléographiques. Plutôt 107, 
selon les edd. , qui l’identifieraient au Nouménios de P. Fay. f iA(iqA) : cf. Bouche-Leclercq, 
0. c., index; Hohlwein, L c., p. 12g. Mais cf. Collomp, 0. c., p. 37; ajouter Tait, Gr . Ostr., 
p. 35 . Cf. le tableau «généalogique»^ de Collomp, p. 39, qui date notre N. de 71 

Le titre aulique de notre personnage n’est peut-être pas favorable à une date trop basse, 
même 107; et nous connaissons mal, selon Wilcken, l’évolution de l’écriture du 11 e au i er 
siècle : cf. ici-même les dates des stratèges Cratère et Sarapion du Mempbite. — Serait-ce 
170^? 

Sur les stratèges de nom indigène de cette page, cf. plus loin. 

Y. 88 : sur Platon le jeune, cf. ci-dessus, Eilithyopolite. 

Après 80 : Callimaque(?) , etc. (p. 36 , n. 3 )., — Restitutions incertaines. Pour les titres 

surtout dans B . G . U ., 992); s °d peut-être même un stratège arrivé à son tour de roulement (surtout pour 
Daïmaque : dans Phypothèse de plusieurs stratèges simultanés dans le même ressort). 

Cette dernière hypothèse est indémontrable ici; ce serait même une solution compliquée d’avoir p. ex., 
deux stratèges se relayant dans le Périthèbes — - Pathyrite, au lieu d’un stratège pour chacun de ces nomes. 
Et — isolément — ces provinces, plus pauvres à tous égards que celles du Nord, avaient-elles besoin d’une 
pluralité de stratèges? 

En outre, diadoque étant ainsi une sorte d’adjectif, la tournure employée est peut-être bizarre : on atten- 
drait plutôt une expression telle que «■ diadoque stratège» (sans hai ), analogue, p. ex., à enarchos stratègos. 

Si, d’autre part, il s’agit d’un suppléant avec future succession, on s’attend peut-être, là encore, à d’au- 
tres tournures : diadoque plutôt placé après l’indication de la fonction, etc. 

Contre l’hypothèse d’un titre aulique, les auteurs font valoir deux objections : i° généralement les stratèges 
ont des titres plus élevés; 2 0 l’on attendrait le génitif pluriel. 

Je reprendrai ailleurs toute cette question des titres auliques (cf. index). Il me paraît toutefois que, durant 
la première moitié du 11 e siècle, les stratèges (pour me borner à eux) ont des titres variés, preuve que ces 
titres ont encore un caractère à tous égards personnel. Et précisément le litre en question est porté par 
Cydias de l’Héracléopolite, vers 167-109 (Point donc n’est besoin de justifier le titre de Daïmaque, quasi- 
ment un contemporain, par la ^classe» de son nome). 

L’objection relative à la tournure est infiniment plus sérieuse. On notera cependant qu’il y a flottement au 
moins pour les archisomatophylaques (Strack, Rhein. Mus., 1900, p. 187. Le génitif est d’ailleurs plus rare. 

Mais il est seul altesté, jusqu’à présent, pour les somatopliylaques : en dernier lieu, P . S. I 81 5; cf. 
S. E . G., II, 880. — Prôtos philos, Archiv, V, p. Ai A , n’est pas probant, la date n’étant pas certaine). Un 
certain flottement n est donc pas impossible ici non plus. Aussi bien les auteurs finissent-ils par se rallier 
plutôt à cette idée. — Seuls d’autres textes apporteront la solution définitive. 

(l) 1 1 1 : Hermoclès, de P. Tor., VII, 16, si c’est le même que celui de XI, 1 ne serait-il pas un épistate 
f. f. de strat.? Il n’est pas prép. aux revenus, du moins en titre (cf. p. *aà, n. 5 , Hermias). 

^ Naturellement hypothétique. Nom fréquent : Perdrizet-Lefebvre , Grajf. d’Abydos , XVI-XVII. 

(3) Tableau à compléter, toujours à titre d’hypothèse, pour le 111 e siècle par Lesquier, Inst. mil. Lag 
p. 333 en bas; pour le T r , par B. G. U., VIII, 1782, A, avec le diécète et idiologue Nouménios, v. 56 . — 
En revanche, Collomp a eu raison, sans doute, de n’y point faire figurer le Nouménios de U. P. Z., 108 
qui doit être, comme le suppose Guéraud, 0. c ., un assez petit personnage. 

Dans ce cas, et en supposant une parenté avec les Nouménios connus, le tableau de Collomp serait à 
modifier d’une manière ou d’une autre. Mais il est inutile d’entasser ici les conjectures. — On peut toutefois 
suggérer que le diécète Lykarion (S. B., 2100; cf. écriture, litres auliques) serait en réalité l’oncle ou le fils 
du diécète-idiologue Nouménios (B. G. U., 1782, 3 ; v. 67); donc v. 80, ou v. l’époque (Ai) du diécète 
Théon (S. B., IV, 7337, différent du T. de S. B., 3926, mais peut-être le même que celui de B. G. U., 
i 845 , sinon ancêtre des T. cités Oxy., XII, p. 97). 


*23 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 

celle qui est proposée convient peut-être à la ligne 7 ( au lieu de xou , peut-etre 0), non a la 
L A, si l’on veut que tous les titres y figurent. Pour le Latopolite, cf. Nicomaque. 

A Caliimaque et Nicomaque, ajouter le stratège mentionné p. Ai, n. 1. — Le Socrate de 
Gébélein (p. 36 , n. A) a-t-il quelque rapport avec celui de B. G. U. f VI, 1A70, cité plus 
haut, p. *16? 

PÉLUSE. 

J’ai laissé *Tlépolème, «redevenu» stratège t&v xctrà II. après la mort de Philo- 

pator : Pol., XV, 26a, 19. Peut-être n’est-ce qu’un commandant militaire à la frontière, ou 
un gouverneur de marche. Cf. la juste remarque de Bouche-Leclercq, 0. c ., p. 3 AA, n. A; et 
ci-dessus, Boubastite. 


PROSOPITE (2) . 

1 3 6 ap. J. -G. : Théon. *P. Oslo , II, n° 17, 2A épiph. 

SEBENNYTE INF. 

Cf. Isidore, à l’index. Revêtu d’honneurs municipaux à Pachnemounis, la métropole, il 
est aussi ancien stratège. De quel nome? Pas du Seb. inf., en principe, si l’on suivait Tait, 
J. E . A., cit. Mais alors pourquoi le nome n’est-il pas indiqué? — Je n’insiste pas ici (3) . 

TANITE. 

Page 3 j, n. 3 : sur certains stratèges signalés Æg . Z., cit., cf. plus loin : stratèges de nom 
indigène. 

TENTYRITE. 

Page 38 . Auguste : Panas. 

Cf. encore, sans doute, Æg. Z., t. 62, p. 3 A. 

Selon Ém. Chassinat, R. Ég. Ane., I, p. 3 o 8 (1927), fils non de Psenobastis lecture 
hiéroglyphique inexacte — mais de Pakhroudtekhit. Dans Demot. Denkm., III, n° Boooo, 
p. 27 (trad. du démot.) et p. 28 («Literatur ») , Le Caire, 1982 (préface du 3 i mars 
1930), Spiegelberg ne tient apparemment aucun compte de cet article. L’ignorait-il? 

Je n’ai pas qualité pour trancher le débat. — Dans Æg. Z., t. 62 , le père s’appelle Pabons 
(autre nom?). 

Ptolemee, f. de Panas. 

Or, cf. , à i’ép. rom., P. Oxy., XI, p. 2 1 3 , n. 7 A. 

i 2 ) Sur une union possible avec le Létopolite, cf. p. *Aq, n. 1 . 

< 3) Cf. Héliopoiite, Oxyrhynchite (p. *11 et *20, n. 2). 


*24 


HENRI HENNE. 


Selon Bilabel, l. c., col. 22A, le titre démotique rd, «agent» (de César), correspondrait 
à epi ton prosodôn. Mais cf. plus loin « sur les strat. de nom indigène ». 

Les dates 18-21 sont certaines. Mais peut-être était-il encore en fonctions en 2/1 W. 

Korax, f. de Ptolémée. 

Est-ce le personnage, non qualifié, de S. B., A 0 9 9 ? ce qui, à divers titres, ne manque- 
rait pas d’intérêt. On ne sait; — ni ne peut insister ici. 

NOME «PÉRI-THÈBES”. 


Page 3 g . Av. J. -G. 

Les divisions i, 2, etc., se rapportent aux seuls textes mentionnés. Nous n’entrons pas 
ici dans la délicate question de la géographie administrative de la région de Thèbes à l’é- 
poque ptolémaïque. — Rien du moins jusqu’ici ne permet de confondre Périthèbes et Thé- 
baïde, comme font Biedermann, 0 . c., p. 1 1 7, n. 5 (sur Harendôtès); Piotrowicz, 0. c., p. ^3 
en haut; Bilabel, /. c . 

Ptolémée et Daïmaque : cf. ci-dessus , Pathyrite (2 b 

Pabôitès (?), n. 3 : c’est Paôs (cf. déjà la n. de Aklenst., VIII), le parent et stratège de 
Thébaïde, selon Martin, 0. c., p. 17 4 (cf. déjà Bouche-Leclercq, 0. 0., IV, p. 322). U P Z, 
II, nous fixera définitivement : comp. Preisigke, N. B 262, 27/i, 293, 297/8. 

Paos d’ailleurs a pu être auparavant (dès i 48 ?) stratège de nome (lequel?) — il était 
alors «des premiers amis» — sous(?) fépistratège(?) Boèthos : cf. P. Ryl. , 66, introd., 
mais le texte est irrémédiablement mutilé. 

Av. 126 : Enée et Diasthène. Sur l’ordre adopté, cf. Gerhard, 0. c., p. 54 1, n. 12 4 . Sur 
Enée, cf. peut-être l’épistate de P. S. L , 81 5 (Aphroditopolite de Thébaïde); sur Diasthène, 
peut-être 0. G., 1 46 (3 h 

126-117 : Hermias (n. 2). 

Sur son ressort, Gerhard, consulté, doit avoir raison; cf. Wilcken, Chrest p. 191, n. 1. 
— Quant à l’histoire complète des rapports entre Périthèbes, Memnonia, et Pathyrite, elle 
devra être reprise; ce n’est pas le lieu ici 

L’identification (n. 4 ) du personnage avec le préposé aux revenus de P. Amh ., 3 i est faite, 
d’après P. M. Meyer, Feslschrift 0 . Rivschfeld, p. 33 , par Preisigke, Pr. /. Ostr ., p. à 9 (pour 
les besoins de sa thèse, et non sans contradictions qu’il n’y a pas lieu de signaler ici), et, 

(1) Ag. Z., 5 o, p. 36 (i 4 tybi). — Le Ptolémée de S. B., 4 og 8 (an 26) est syngenes (en grec!); le rap- 
prochement serait donc hasardeux : cf. p. * 3 o, n. 3 , fin. 

(2) De même pour Noumen, s’il est de 170. 

(3) Sur son titre aulique, à cette époque ( 1 4 2 / 3 ?) 9 p. *21, n. 8. — Diasthène 0 . G., est rcsyngenes». — 
11 n’est pas rigoureusement sûr qu Hermias ait été d’abord l’épistate de Diasthène : cf. Pauly , s.v. 

(4) Gf. p. *21, n. 7; et pp. *67-/18, les notes sur les basilicogr. du Pathyrite et du Périthèbes. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


'25 


avec doute, par Piotrowicz, 0. c ., p. 73 Identification incertaine^. Hermias est prép. aux 
rev. pour les nomes de la région Thèbes — Latopolis v. 112-108^. Or i° en 117-116,0 
l’époque du stratège et nomarque Hermias, le prép. aux rev. du Périthèbes est Héraclide^; 
2 0 dans P. Amh. , 3 i, 2, Hermias ne porte que le seul titre de préposé aux revenus < 5Î ; 3 ° Les 
fonctionnaires de ce nom sont nombreux à toute époque. Pour le 11 e siècle, on citerait le tra- 
pézite d’Erment en i 45 (6) ; l’hipparque en procès devant le stratège son homonyme; un 
préposé aux revenus de l’Axsinoïte, v. 1 1 3 (7 ^; un épimélète du Pathyrite^, etc. 

Page âo. Sur Monkorès, v. 69/63 (fin de la n. 5 de la p. 39), cf. plus loin : « . . .strat. 

. . . indig. ». — Callimaque : il n’y a pas de raison de préférer la restitution k épistate » (P. 
Collomp, 0. c . , p. k 2 (9) ; Bevan, 0. 0., p. 362 , 870) à la restitution «stratège» (Collomp, p. 43 ). 

Lysimaque (cf. Coptite) : le texte de l’inscription démotique (Demot. Denkm., I, n° 16, 
p. 54 ) est favorable à l’indication de provenance. Mais d’où vient — quelle que soit la date 
— l’ancienne indication «Coptos»? 

Hierax (n. 4 ) : il y a lieu toutefois de penser que même les ostraka voyagent; et que k thé- 
bain», à leur propos, veut souvent dire ; «acheté à Louxor». S’il était besoin d’exemples, cf. 
Bilabel, B . L II (sur Wilcken, Ostr., 426; etc., etc.). 

Page âi ll0 k 111 e siècle ap. J.-C.(?) : 

*Athenodoros, f. de Thôtaiskos, stratège et patron du nonie^ ll) : Drioton-Jouguet, Fouilles 
de l'Institut français (TArchéol. or., 1 926, 4 e partie, p. 74, n° 4 i (Médamoud). 

SUR LES STRATÈGES DE NOM INDIGÈNE. 

Nous faisons entrer dans la liste les stratèges de nom indigène dont Spiegelberg t12 ) a fait le 
relevé d’après les textes égyptiens. Bilabel, l. cA l5 \ se montrant beaucoup plus réservé, 

(1) Ni l’un ni l’autre ne mentionnent P . Grenf., Il, 2 3 (ni II, 37). 

(2) Gf. en outre p. *22, n. 1. 

(3) Gf. Wilcken, Chrest p. 191, n. 1; 193, n. 7 ; et ici p. *47. 

(4) P. Tor I,i, 2. Naturellement moyennant diverses combinaisons on pourrait tout de même faire du 
stratège Hermias un préposé aux revenus; il n’y a pas lieu de s’y arrêter ici. 

Naturellement Ton pourrait soutenir que le caractère du document exige peut-être la brièveté : cf. 
P. Teht., 72, 2o5. Mais ce n’est peut-être pas la brièveté attendue. 

S. B ., 5 n 5 . 

(7) P. Teht., index. 

(5) P. Ryl., 67 : fin du 11 e . Localisation douteuse. 

(9) Avec tableau généalogique. Comp. Plaumann, Ptolémaïs, p. 59. 

(10) Sur Pamenchès, n. 1, cf. tt Strat. de nom indigo. 

(11) Je reviendrai ailleurs sur tout le texte. 

(ia) Æg . Z., t. 67, 1922, p. 88. E11 fait liste de tous(?) les stratèges relevés dans les textes égyptiens. 
Naturellement nous laissons de côté, ici, ceux dont la qualité est assurée par des textes grecs parallèles 
(ainsi Ptolémée du Tentyrite, et, par une supposition assez légitime, son père Panas et son fils Korax), ou 
les stratèges de nom purement grec : Apollonidès (ou Apollonios? comp. les diverses transcriptions), Lysi- 
raaque, et Socrate. Le premier, mentionné dans des ostraka rrthébainsn qui parlent de son grenier; le 

Mémoires, t. LVI. *4 


'26 


HENRI HENNE. 


quelques brèves explications nous paraissent nécessaires. Ses doutes nous semblent excessifs; 
du moins eut-il pu les admettre avec un point d’interrogation 

De ces stratèges^ 2 *, les uns sont dits srtks d’après des textes démotiques. Pour les autres, 
les textes, hiéroglyphiques ou non, qui les appellent ntr ms ' (wr) !3) se doublent — sauf pour 
Korax — de textes démotiques où ils sont qualifiés de srtks. Nous sommes donc sûrs, dans 
tous les cas, de n’avoir pas affaire, soit à des policiers < 4 ’, soit à de simples officiers militaires (5) . 
Mais ces généraux sont-ils stratèges de nome? A priori, l’emploi du terme grec en démotique , 
alors que la langue égyptienne ne manquait certainement pas de mots pour indiquer un géné- 
ral purement militaire n’est pas défavorable à l’hypothèse de Spiegelberg. — Mais voyons 
les documents, là où c’est possible (1) . 

Par ordre chronologique. 

Psaïs, f. de Pelilis : Grande Oasis-Panopolite ; 70 W. 

Ce «syngenès?? et srtks , quels que soient, au surplus, ses titres religieux^, préside l’ou- 
verture d’une carrière dont les pierres doivent probablement servir à la construction d’un 
temple à Panopolis Le rôle convient parfaitement à un stratège de nome; c’est celui que 

second, dans une stèle honorifique du temple de Moût à Karnak (probablement); tous, appelés srtks. — 
Santobithys (P. Ryl. dem., III, p. 196) doit être un nom tkrace. 

Quant aux stratèges de nom indigène, il ne semble pas que Spiegelberg les tienne pour purement mili- 
taires, et sans doute (sauf pour Pamenchès, à titre d’hypothèse) en fait-il des stratèges de nome, encore que 
son renvoi à la liste des stratèges grecs cite le seul travail de V. Martin sur les Epistratèges. — Il y a , évidem- 
ment, quelque flottement, bien naturel, dans la pensée de l’égyptologue. 

(de la page précéd.) Col. 224 , note. En particulier Pamenchès (ici, p. 4 1 , n. 1) serait seulement un 
chef militaire. 

(l) Alors qu’il insère dans ces conditions tel stratège de chasse. 

Monchorès, Nechytès, Pachôm, Pamenchès, Pakybis, Psaïs. 

(3) Ou d’un titre équivalent : cf. n. 6. 

(4) Cf., p. ex., Sethe-Partscii , Demot. Urh, index (un hégémôn?). — Cette qualité cadrerait mal, 
d’ailleurs, avec certains de nos textes. — A plus forte raison, ne s’agirait-il pas de chefs (quels qu’ils soient) 
de « Sections de travail n (carrières, etc.). 

(B) D’infanterie (laarques ou autres?)? Pour la cavalerie, cf. Sethe, Æg. Z., t. 53, p. 38 ; et ici p. *28, 
n. 4 , fin. 

{6) Même en démotique. Pour Monchorès, du P . Rhind (cf. p. *27, n. 3 ) appelé hiérat. wr-mnft, dém. hrj 
n pa ms * (supérieur de la troupe) la traduction que je propose, p. 3 q , n. 5 (phrourarque) ne s’impose pas; 
et même, on pourrait attendre un autre mot. — De même, hiérogl. et démot. emploient aussi bien 
syngenes que frère du pharaon , et même le démot. (ici, p. 38 ) les deux ensemble, pléonastiquement. — 
En général toutefois, il serait naturel que l’hiérogl. se garde des néologismes (srtikous dans l’insc. hier, de 
Lysimaque, p. 4 o). — Bien entendu, mr (directeur) ms' peut vouloir dire en même temps stratège (de 
nome); srtks désigner un stratège militaire. 

(7) Je laisse Nechytes du Pathyrite; Pakybis de Thèbes(?). Pour le premier lecture incertaine, texte mu- 
tilé, pour le second, ostr. inéd. : du moins, à priori, la mention d’un administrateur tel qu’un stratège de 
nome est plus probable dans un ostrakon que celle d’un général purement militaire. 

{8) Cf. ci-dessus, sur la date. 

(9) Et ceux des membres de sa famille qui l’assistent. Sur son fils, cf. ci-dessus, Panopolite. — Psaïs est 
administrateur en chef (*l shn) de Min et Triphis; archiprêtre (lemeschè) du faucon. 

(10) L’ouverture d’une carrière, propriété particulière du pharaon-dieu , protecteur de la religion, est, de 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


f 27 


joue le représentant de Pamenchès à Silsilè (1) , à l’époque romaine; analogue est le rôle de Pa- 
nas et de son fils dans le Tentyrite (2) . 

Monkores (Menkere. Mey^spris) : Pathyrite (Hermonthite?) — - Périthèbes?^; vers 69-63 
av. J.-C. 

La mention de ce srtks sur les ostraka cités n’est pas défavorable à l’hypothèse d un stratège 
de nome f4 l La «mesure de Menkere??, pour n’être pas nécessairement officielle (5) , indique 
une personnalité locale, ici , vraisemblablement le stratège du nome. Comparez sans doute le 
grenier d’Àpollonides (Àpollônios); et la coudée de Panas (7 ) # 

Ce «général?? M, membre d’une grande famille, établie à Erment (9) , dont, à partir du père 
de Menkere, Pamonthès tl0 >, on peut suivre l’histoire pendant près d’un siècle, outre ses titres 
religieux (u) , comme en portent Psaïs, Panâs (12 >, et les membres de la leur, et divers titres 
laïques (13) , qui au besoin pourraient faire allusion à celui de nomarque(?), est aussi rd du 

même que l’inauguration d’un temple, un acte à la fois religieux et d’intérêt public, un acte par excellence 
de la puissance souveraine. On s’attend à la présence, à la présidence d’un haut personnage officiel, et tout 
d’abord du premier représentant local du roi. 

(I) P. 4 1 , n. 1. — Psaïs ne se dit le représentant de personne. 

(S) Travaux publics au temple, inauguration, etc, 

(3) Gf. ici p. 39, n. 1 (Diebeideu Toten P. [hierat-demot.] Rhind, ed. Moller = Demot. Stud heft. 6; 
cf. introd. , p. 8, n. 1). — J’ai dit plus haut (Périthèbes) les réserves à famé sur la provenance des ostraka 
dits rrtkébainsfl. J’aurais dû ajouter que, dans l’antiquité, les ostraka se déplacent parfois avec leurs proprié- 
taires : Tait, G. O., p. 18-19, 102 10 ^- — Et cf. ib p. 38 . Sur T Hermonthite , cf. n. 9 ci-après. 

(4} Cf. ci-dessus p. *26, n. 7 sur Pakybis. 

(5) Wilcken , Grundz ,, p. lxx. 

Ci-dessus, note sur ce personnage (p. * 25 , n. 12). 

(7) En dernier lieu Spiegelberg, Demot. Denkm ., III, n° 5 oo 5 o , p. 27 ( Catal . général . . . Mus . du Caire, 
Berlin, 1982). 

(8) Je passe cette fois au P. Rhind, s’il s’agit du même. Sur son titre, voir p. *26, n. 6 (sur hrj n pa ?m). 

Cf. p. 39, n. 5 . — Cette résidence était d’ailleurs la plus commode si M. administrait bien (cf. ci- 

dessus, n. 3 ) les deux nomes. Le Pap . Rhind mentionne seulement le grand homme d’Erment, qui ne 
l’intéresse d’ailleurs que par rapport à son fils; il ne faut d’ailleurs pas attendre de ces papyrus funé- 
raires des précisions techniques et historiques; aussi bien, cf. n. 3 . — Ne serait-ce pas l’influence de cette 
famille, plus que le fait, incertain à cette date précise, d’une double administration qui aurait contribué 
à la création de THermonlhite à la place du Pathyrite? — Wilcken, Chrest 159, note, parle de l’Hermon- 
thite dès 112, à côté du Pathyrite: mais il faut comprendre Erment(de la toparchie N. du Pathyrite). — 
Roüche-Leclercq, 0. c ., II, 217, n. 1, attribuerait la création de PHermonthite à Cléopâtre. 

(10) Dans l’ostr. Sbg. 63 1 et Theb. Ostr. 22. 

(II) Prophète de Month-Ra (Moller, p. 8, n. 1), et d’Osiris-Bouchis (p. 37). 

(12) Panas et ses descendants sont prophètes des dieux locaux à Denderah. Cf. aussi p. * 3 o, n. 2. — Sur 
Ptolémée. cf. maintenant Demot . Denkm . cit. , III, 5 oo 44 , 5 oo 45 . — Sur Korax, cf. p. * 3 o, n. 5 , fin. 

(13) Son titre de wr (*«), ici p. 39, n. 1, mentionné plus d’une fois — c’est même le seul qu’il porte à la 
naissance de son fils; mais cf. ici n. 9 — est rendu aussi par d’autres expressions dont l’une au moins hrj 
(Moller, p. 45 ) — pouvait autrefois dans certains cas indiquer le nomarque, ainsi à l’époque de Psammé- 
tique II : P. Ryl. dem., III, p. 96, i 5 , 3 . — Son titre de général est parfois précédé des titres rp't-hatj', 
portés par d'anciens nomarques (Moller, p. 45 ). Mais cf. p. * 3 o, n. 1. — Naturellement il faut tenir compte de 
l’archaïsme bariolé de cette langue (Moller, p. 7/8), mais il est permis de rechercher la part de réalité quelle 
peut (intentionnellement) recouvrir. Si, p. ex., la mention citée précède celle de général, on en peut conclure 
que, cet ordre étant opposé à l’ordre grec normal, le titre dont on affuble M. n’est qu’une défroque toute 


*28 


HENRI HENNE. 


* 

pharaon, comme Ptolémée, fils de Panas, est rd de César — Autant d’indices qui permet- 
tent, sans trop de risques, devancer i’hypothèse que Monkorès, comme son contemporain 
Pelaïas de l’Ombite, était stratège de nome sinon nomarque (2) . 

Il serait possible qu’un ou même deux de ses trois fils, Calasiris (3) , et peut-être Pamon- 
thès lui aient succédé dans ses fonctions; comparez peut-être Psaïs et son fils; sûrement 
Panas et sa descendance. 

Pamenchès, v. l’époque d’Auguste : p. 4 i, n. 1 et Demot. Denkm. (cit.), III, n 5 00/17. 

Ce ne doit pas être un épistratège, malgré l’une des hypothèses emises par les auteurs^. 
Ce n’est pas non plus un stratège purement militaire, au moins a partir de lepoque romaine^ b 
Le plus prudent est d’en faire un stratège de nome. Je suppose que l’inscription pourrait 
être un cursus carrière laïque analogue à celle de certains stratèges grecs de meme épo- 

passée. Mais l’objection n’est pas décisive dans un texte de ce genre; et même en grec cf. Pr . Joach. Oslr., 
n° i 3 , 1 . 4/5 (comp. ici, p. *6, n. 6), sinon l’inscr. citée ici p. *17. Pareillement, si dans l’inscription de 
Korax de Denderah (Annales, 1916, p. 68) le titre de général en chef des troupes du Nord et du Sud ne 
répond évidemment à aucune réalité contemporaine, on doute pourtant que le personnage 1 eut empiunte 
s’il n’était stratège, ce qu’il devait être en effet (cas analogue? — n Kemi — Æg. Z., t. 42 , p. 53 , quel que 
soit le grade). — Cf. d’ailleurs p. *29, n. 3 . 

(1) rd selon Bilabel (ci-dessus, Tentyrite), correspondrait à «préposé aux revenus». On le voudrait; nous 
aurions du même coup la preuve que M. est bien stratège de nome. — Mais cf. Sethe-Partsch, index; cest 
l’équivalent du grec b '■cj'apà. Rd du pharaon ou de César, en province, conviendrait excellemment au stia- 
lège. On ne peut rien dire de plus. 

Sinon préposé aux revenus, chose d’ailleurs possible. Mais cf. n. 1. Et pour nomarque, cf. nos 
réserves ci-dessus, p. *27, n. i 3 et plus loin p. * 3 o, n. 1. 

Porte des titres analogues à ceux de son père. Cf. Môller, p. 7/8. 

t 4 ) Je n’ai pu consulter Lexa, Le Pap. de Pamonthes (s’il s’agit bien de lui). — Cf. Môller, p. §1, n. 176. 
— Menthesouphis , lui, qui meurt à 60 ans en 9 av. J.-G., n’a pas du dépasser le grade dhipparque. Comp. 
Môller, p. 7, n. 4 et Æg. Z., t. 4 a, p. 5 i, n. 1. 

t 5 ) Spiegelberg, adjuvante Preisigke. — Une première hypothèse, qu’il suffira peut-etrc dénoncer, cest 
que P. serait, en même temps, stratège de tous les nomes allant du Tentyrite a Phiiæ, la région inteimé- 
diaire de Thèbes exceptée, laquelle aurait son propre stratège. — Dans l’autre hypothèse , il n y a plus 
d’exception pour la région de Thèbes, mais P. est, au choix, epistratege de Ihébaïde, ou stratège de nomes 
ordinaires : seulement l’inscription ne nommerait que les métropoles ou les régions aux temples desquels 
P. a des raisons de s’intéresser. Certes, ce point de vue importe ici. Mais ce silence est-il admissible aiois 
que l’inscription est prodigue d’autres indications moins essentielles ou absolument vaines? 

( 6 ) Cf. n. 7 : Nubie-Philæ; — et Spiegelberg, cit. Si l’on identifie ce P. à celui de Gebel Siisile (cf. n. 7, 
fin) on est amené, de manière ou d’autre, à placer sous Auguste une partie au moins de sa carrière. A 
plus forte raison si l’on identifie Pachôm son père au stratège Hierax (ici, p. 4 o). En fait, Pachôm a «les 
mêmes titres» que son fils, il est donc aussi stratège, mais on ne peut dire où. 

Qui pourrait être descendant selon la suggestion exprimée p. *29. P. aurait donc pu commencer sa car- 
rière à Eilithyaspolis et Hierakônpolis , donc dans l’Eilithy opolite. Si la seconde des villes-sœurs est nommee, 
c’est peut-être, à cause de son importance religieuse, qu’elle est comme une seconde métropole du nome. 
L’Eilithyopoiite serait donc alors distinct du Latopolite et des nomes du Nord; il l’est sûrement de 1 Apolline- 
polite. P. y exercerait donc ses fonctions bien avant 18 ap. J.-C. (cf. p. 44 ). 

Puis il passerait dans le nome d’Éléphantine (ici Nubie) et Phiiæ. Si la Nubie, comme le veut Sethe, 
Dodelcaschoinos, p. i 4 , désignait seulement la région au Sud de la cataracte avec Phiiæ, il n y aurait pas là 
seulement un pléonasme qui ne s’accorderait pas bien avec les autres mentions de l’inscription , mais encore 
sans doute une impossibilité administrative à cette époque. Mais le nome nubien des listes pharaoniques 


‘29 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 

que (1) ; avec en outre prêtrises — prophétie, puis première prophétie — allant, dirait-on, 
de pair avec L avancement de stratège^. 

Si l’helléniste (3) est tenté de donner raison à Spiegelberg du même coup le nombre total 
des stratèges de nome, de nom indigène, se grossit de manière suggestive^. C’est peut-être 
un hasard que tous soient du Midi^. Dans tous les cas, au 1 er siècle ces stratèges, parents 

(Hommel, o.c., p. 755 et suiv. ; cf. 743) comprenant à la fois Phiiæ et Ombos, la mention spéciale de Phiiæ 
suffirait peut-être à dater l’inscription (cf. ci-dessus, p. *16, en bas : Ombite et Nomes du Sud). Il n’est pas 
sûr ici que l’Ombite propre fasse partie du ressort de P. Cf. p. *17, n. 2. 

Après cela il exercerait ses fonctions dans le Tentyrite; et enfin dans l’Apollinopolite. L inscription provenant 
de Denderah, il faut admettre que P. avait des attaches dans ce nome (en dehors des prêtrises), ou encore 
qu’elle date du moment où il venait d’être nommé à Edfou. 

S’il est identique au stratège de Siisile, il serait enfin stratège de POmbite (plutôt que de l’ApolIinopolite : 
Hommel, 0. c., p. 800; H. Gauthier, par lettre), et même plutôt en hathyr de l’an 7 de Tibère selon les 
éditeurs (les inscriptions datées, du moins, ne commencent qu’en l’an 19 d Auguste; cf. leur introduction), 
soit en octobre/novembre 20 ap. J.-C. — On serait tenté de croire cette date bien tardive pour un stratège 
de nom indigène, et l’on proposerait l’an 7 d’Auguste, soit octobre-novembre 2 4 av. J.-C. L inscription de 
Denderah pourrait se placer dans les toutes premières années d’Auguste, et P. dans le Tentyrite aurait pu 
être un prédécesseur de Panas, — Mais Pan 7 d® libéré ne serait pas rigoureusement impossible, et, dans 
ces cas l’inscription de Denderah serait des dernières années d’Auguste; P. aurait pu etre stratège du Tenty- 
rite après Korax au plus tôt, donc vers la fin de l’ère païenne au plus tôt. 

Tout cela est naturellement hypothétique. Cf. n. 2 , ci-après. 

<*> Cf.p. 4 i,n. 1. , * 

( 2 ) Prophétie des dieux locaux dans l’Eilithyopolite; et le nome d’Éléphantine et Phiiæ; première prophétie 
ensuite. — Mais il n’y a peut-être là qu’une apparence; d’autres explications seraient possibles. — 11 est en 
outre (à Denderah, semble-t-il) directeur du trésor d’Horus; comme Panas et son fils Ptolémée sont direc- 
teurs du trésor d’Hathor et autres dieux. — La «maison d’Hathor» à Siisile, selon Spiegelberg, serait à mettre 
en relation avec les prêtrises de Denderah; en toute hypothèse, celles-ci ne seraient donc pas postérieures. 

( 3 ) Le dernier mot, s’il y en a un, est naturellement aux Égyptologues. 

(4) Même purement militaires , la situation de ces stratèges indigènes n’en présenterait pas moins d intérêt 
a tous égards. Mais nous ne serions en mesure d’accorder plus de crédit à l’hypothèse que si nous connais- 
sions mieux l’armée ptolémaïque du i er siècle (d’ailleurs numériquement plus faible, semble-t-il, que celle 
des siècles précédents) et aussi le détail des révoltes. — Si par hasard l’on était tenté de faire du Hierax 
père de Pamenchès le chef militaire qui vivait à l’époque de l’épistratège Platon, v. 88 (P. Ross. Georg ., 
II, 10), et de Pamenchès une sorte de successeur à titre militaire, il se promènerait partout en Thébaïde, 
excepté dans la région où sa présence serait la plus nécessaire. Aussi bien son activité (monuments îeli- 
gieux, etc.) et son costume (grec, sur lequel je reviendrai ailleurs; sa statue Demot. Denkm. cit.) n ont 
rien de militaire. 

< 5 ) Au 11 e siècle, après i 5 o, Hertaios de l’Hermopolite (et peut-être Paôs : cf. ci-dessus, Périthèbes); on 
notera parallèlement que le premier épistate de nome de nom indigène paraît etre (actuellement) Pechytes 
du Pathyrite : P . Grenf., I, 11; 187 (pour les fonct. financiers, cf. p. * 54 , n. 6) — au i er , outre Nechytes 
du Pathyrite, et Pakybis de la région de Thèbes, Psaïs et peut-être son fils Peteminis dans le Panopolite, 
Pelaïas dans l’Ombite, Menkere et peut-être deux de ses fils dans la région d’Erment; enfin, outre Pachôm 

et Pamenchès, la famille de Panâs dans le Tentyrite. 

(•) On pourrait y ajouter les «stratèges» de la région de Tanis, auxquels Spiegelberg fait allusion à la fin 
de sa liste. Mais l’époque où ils exerceraient leurs fonctions (au moment d’une invasion séleucide, selon 
l’hypothèse la plus plausible de Daressy, Recueil , i 8 g 3 , p. i 5 o; donc vers 169-168) ne s’accorderait peut- 
être pas bien avec certains de leurs titres, et certains détails du texte. Je proposerai une autre date ailleurs. 
— En revanche, Petosiris (et son père?) p. i 5 9 , n° 7, pourraient être des stratèges du Memphite; mais 
quand? 


30 


HENRI HENNE. 


du roi, parfois nomarques ou préposés aux revenus W, comme leurs collègues grecs, appartien- 
draient, en général, à de puissantes familles militaires et semble-t-il sacerdotales de Thé- 
baïde, exerçant volontiers leurs fonctions, de père en fils, dans leur ville et leur nome. Dans 
une certaine mesure Auguste laisse en place tous ceux qui veulent bien se soumettre Ce 
serait dire assez — quelle que soit l’interprétation du détail — l’intérêt de cette liste tant 
pour la fin de la domination ptolémaïque (4) que pour les débuts de la politique romaine^. 
Il n’v a pas lieu d’insister autrement ici (6 b 

(l) C’est certain pour Pelaïas et Ptolémée f. de Panas. — De plus Menkere et son aîné Calasiris, Panas. 
Korax, Pachôm et Pamenchès, portent, mais seulement (sauf au P. Rhind) dans les textes hiéroglyphiques, 
des titres hérités de protocoles indigènes, et placés dûment en tête avec le nom. Les uns, qu’il est 
inutile de citer ici, étant évidemment de pures survivances, l’on se gardera d’affirmer que les autres soient 
quelque chose de plus, d’autant que (le P . Rhind excepté) on ne les retrouve apparemment sous aucune 
forme dans les textes démotiques parallèles, ou voisins (Ptolémée, fils de Panas; sur rd , cf. plus haut). 
Pourtant (cf. p. *27, n. i 3 ) rpt-haty, si équivoque que soit l’expression, surtout sans localisation (cf. , p. ex. , 
Gust. Lefebvre, Tomb. de Petosiris, I, p. 2 et n. 7; comp. Hist. des Grands Prêtres d' Arnon, p. 29; — 
P • Rhind , p. * 35 / 6 , 39/^0; comp. S. R., 52 3 1); et même peut-être (à propos de Panas, Pachôm, Pamen- 
chès) le titre que Spiegelberg traduit par « trésorier royal* ; n’auraient-ils pu à la rigueur, tout au moins ici, 
être respectivement utilisés pour rendre pompeusement le grec «nomarqne» et «epi ton prosodôn»? Cf. du 
moins, pour katÿ , précédé ou non de rpt, P. Ryl. dem III, p. 75, sous Psammétique I ar ; P. Jouguet, B . 
/. F. A. O ., t. XXX, 1930, p. 620, n. 1, i°, 4 ° (on citerait peut-être d’autres ex.); et comp. Sottas, P. Lille 
dem,, p. 43 en haut, pour les débuts de la domination grecque, sinon P. Eleph. dem., i 3 , 4 , an 28 de 
César, douteux à tous égards. — Du titre de trésorier (scelleur du roi du Nord), déjà purement honoraire 
à l’époque pharaonique (et cf. plus tardivement B. I.F. A. O., t. 3 o, p. 382), on ne peut affirmer qu’il 
recouvre la moindre part de réalité (en tout cas, l’on attendrait plutôt scelleur «du dieu*). Pourtant cf. 
p. *27, n. i 3 , fin, sur le titre de «stratège. . . du Nord et du Sud» ; mais si le mot «stratège» garde une 
valeur, quelle est celle de «scelleur»? — Même simples survivances, ces titres ne seraient pas sans intérêt; il 
n’y a pas lieu d’insister ici. — Cf. d’ailleurs p. *29, n. 3 . 

^ Psaïs, Menkere, Panas, Pamenchès, etc. Je ne discute pas leur titre ici. — Naturellement ils peuvent 
faire également partie de thiases comme, semble-t-il, Pelaïas de l’Ombite (et certains de leurs collègues 
d’origine grecque); cf. pour Ptolémée, fils de Panâs : Sottas, R. A., 1921, XIII, p. 34 / 5 ; Spiegelberg, 
Æg. Z., t. 5 o, p. 37 pour Panâs lui-même, ib ., t. 62 , p. 34 . 

(3) Et avec leurs titres même auliques ou sacerdotaux (quelle qu’en soit l’origine), et tous les titres qu’ils 
s’arrogent — dans les inscriptions indigènes du moins. 

{4> Déjà Rostovtzeff, Cambridge Ane. Hist., t. VII, p. 125, dont l’appréciation, d’ailleurs, devrait peut- 
être nuancée, ce que l’on fera ailleurs. 

(5) Déjà H. Henke, MéL Iorga, cit. , p. 457, n. 4 . — Korax, en ce qui concerne Hathor, «maîtresse de 
Denderah», n’est plus que 4 e prophète; il n’est plus trésorier, mais scribe du temple; mais il s’intitule 
«prophète des souverains et de leurs images». 

(<S) Cf. en outre p. *29, n. 3 . 


APPENDICES. 


I (cf. IV) 

Basilicograinmates : complément à la liste de Biedermann. 

aphroditopolite. 

Page ùû . V. 253 (n. h de la p. 43 ) : Petosiris. 

On le retrouve peut-être dans *P. Caire Zenon, IV, 59690 = P k Zén. Mich., 82. — Cf. 
toutefois Arsinoïte (le texte; et sur Kainè, peut-être P. Tebt ., III, 8 i 5 , fragment 3 , verso, 
1 . i 4 , note); ou, peut-être, Héracléopolite (Edgar, sur Kaine). 

ARSINOÏTE. 

ÉPOQUE PTOLÉMAÏQUE. 

La liste s’allonge, surtout parla publication de P. Tebt., III, tome 1. 

260 (an 36 Philad., 21 pliarm.) *[Hôros?J (1) : cf. p. 79, n. 2. 

Philad. — Éverg. Petosiris. Cf. Aphroditopolite. 

24 2 (an 5 Éverg., i 3 pachôn) *Hôros P. Eut., p. lxxxviii, n. 2. 

2 36 (an 11 Éverg., 5 payni) *Theodore (basilicogr.?) P. Tebt., III, 772, 6; ou Asclé- 
PIADE (? 1. 4) (2) . 

208/7 ^ ( an Philopaior a[#up] ) *Tothoès (5) P. Tebt., III, 706. 

178 ou 167 Osoroèris *P. Tebt., III, 730,2. 

1 6 5 *Épifhane (bas[ilicogr.?]) P. Tebt., III, 811, 23 . 

Philométor? *Imoüthès P. Tebt., III, 726. 

— *Samios ^ P. Tebt. , III , 722. 

139 *. . . . P- Tebt., III, 806. 

1 3 6 *Pete [ ].is?W P. Tebt., III, 7 38 . 

124 *Ischurion P. Tebt., III, 700. 

(n Cf. supplém. sur app. IV. 

(a) Cf. ci-après, notes compl, à l’app. IV (2 : économes) : p. * 53 , n. 10. 

(3) Edd. : 209 ; faisant, apparemment, partir l’an 1 de Thôth, 222 ; an i 4 = 20 9/208. — Hathyr= décem- 
bre-janvier. — Sur l’accession au trône de Philopator, cf. en dernier lieu H. Frank, Archiv, XI, p. 1 et suiv. 

(4) Plutôt que d’Épiphane (edd.). 

(5) Sur le problème qui se pose , cf. suppl. app. IV. 

{fl) Probablement (edd.; avec raison). — Sur le problème relatif à Aktenst., cf. ci-après, app. IV (Péri- 
tbèbes). 

(7) Ou ]is, Pete [ ] étant un personnage différent? 


32 


HENRI HENNE. 


ÉPOQUE ROMAINE (et II) 

(complém. à la liste de Martin). 

1. — DIVISION D’HERACLIDE. 

Pages â 5 -â 6 . 

1 5 7 : Timagène. Cf. *P. Ross. Georg 22, 3 (v. 1 54 - 1 69), et *Kalen, Berl. Leilig., 17, 

1(11 mai 161). 

217 : Aur. Isidotos alias Origène. Cf. *P. Oslo , II, 2 5 . 


2. — DIVISION DE THÉMISTÈS. 


1 1 octobre 3 ap. J.-C. : Asclépiade (cf. p. 71, n. 4 ). 

1 54/5 : *PtoIémée; cf. app. II. 

t 64 : sur Ptolémée, cf. ci-dessus, suppl. à p. 1 1 (stratèges). 168 : sur Héliodore(?), de 
même. 


3. — DIVISION DE POLÉMON. 

9 5 : cf. suppl. app. II. 

1 o 4/5 : *Artèmon, P. S. L, X, 1 1 36 , 2. 

168 : cf. suppl. app. II. 

189 : sur Dionysammôn, p. 72, cf. maintenant *Berl. Leihg., i 5 , 1. 

HÉRACLÉOPOLITE. 


Pages â 6 -ûj . P toi. 

Sur Petosiris, cf. ci-dessus, Aphroditopolite. 

229/228? (an 19, 19 mécbir) : *Thotortaïos Demot. Denkm., III, 5 oi 48 (cf. P. Hibeh , 
p. 33 o , n. 1 64 ). 

64/3 : Paniskos^. Cf. maintenant P. G. U., VIII, index (n os 1741 à 1762). 

Rom. W. 

23 1/2 : Aur. Ouriôn alias Xenophon. Cf. encore * 5 . B., 425 (non restitué), cité p. 83 . 

{1) Du moins si on lit St. Pal., cit. an 20 (au lieu de 2). Si on lit an 22 = 159. Cf. p. 9, n. 1. 

{2) Les édd. (introd.) l'identifieraient volontiers au stratège des années 61/60 et suiv. Question à réser- 
ver : nom fréquent ; nous ne sommes pas encore à l’époque romaine. — De même pour l’identification et le 
titre de Sôtelès, n° 1828. 

(3) Il ne m’apparaît pas complètement évident, malgré Kortenbeutel, Æg., 1933, p. 249, que le gram- 
mate *Asklâs, mentionné dans un texte de l’Héracléopolite, v. 5/4 av. J.-C., soit le basilicogrammate du nome. 

Dans tous les cas, l’identité avec Asclépiade, theos et feyrios, de B. G. U., 1 197, et 1200, est encore bien 
plus hasardée, même si l’on ne tient pas compte de la fréquence du nom : en toute hypothèse, il paraît bien 
s’agir d’un haut fonctionnaire de l’administration religieuse (H. Henne, Pet. rech. sur le directeur des cultes 
dans VEg. rom. ~ Mél. Iorga, p. 45 0, n. 6). 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


33 


HERMOPOLITE. 


Page ày. ii e siècle av. J.-C. : 

Sur Dionysios, cf. la note des édd., P. G. U ., VI, 1219, 3 o. — Comp. 1222, p. 28, 
lignes 56 et suiv. — Si, d’autre part, il s’agit du comogrammate d’Hermopolis — ce qui est 
possible en soi (1) (et non pas seulement paléographiquement : édd.) — on attendrait peut- 
être Hermoupol( ), non Hermopol( ). Cf. cependant 1. 28; n° 1 268, 1 . 11, etc. 

Ptolemee de 1222, 56 , est sûrement basilicogrammate, et peut-être bien vers i 45 /i 44 
(cf. supplément : stratèges; Hermop. : Hertaios). 

MEMPHITE. 

Sur Héros (Philadelphe), cf. app. IV. 

V. 147 ou 89/83 av. J.-C. : Dorion. 

Plutôt — peut-être — v. 89/3, à cause du titre aulique du stratège Sarapion^. 

OMBITE. 

Page â 8 (n. 3 ). 78-53 : Hermias, f. de Callias. 

Rien entendu, seul basilicogrammate : cf. Sottas, cit. — D’autre part, Wilcken, U . P. Z ., 
p. 280/1, suppose de manière séduisante que son titre de préposé au cheirismos (n° 18) est 
pratiquement le même que celui d’économe. Mais, ignorant apparemment l’article de Sottas, 
il semble admettre, avec Preisigke, qu’Hermias est epi tôn prosodôn local (avec pour collègue 
ttPorthôtès»), et économe local(?). 

En fait, quelles que soient ses relations avec le stratège et nomarque Pélaïas, appelé aussi 
epi tôn prosodôn, mais en 53 seulement (n° 18)^, et sa compétence réelle, Hermias doit-être 

(1) Cf. p. ex. B. G. U, 992; S. B., 45i2, i 4 . 

(2) A propos de leurs titres administratifs, je supposerais volontiers — cette date admise — que Sarapion 
stratège (et préposé aux revenus : cf. Kunkel, Archiv , VIII, p. 178 et suiv.) ayant été promu à titre finan- 
cier hypodiécète, tout en conservant ses premières fonctions, le basilicogrammate, dans les mêmes conditions, 
fut promu (noter l'ordre de ses titres) antigraphe. Mais d’autres explications sont possibles, et je n’ai pas à 
insister ici. Cf, sur Sarapion H. Henne, B.E.A., 1934, cit.; avec d’autres hypothèses sur sa situation 
administrative. 

En même temps, d’ailleurs, que le basilicogrammate. — L’union des fonctions de préposé aux reve- 
nus et de basilicogrammate est d’autant plus curieuse (cf. Kunkel, Archiv, VIII, p. 180) qu’ici elle ne 
semble pas transitoire, comme pouvait l’être celle des fonctions de stratège et de basilicogrammate à l’é- 
poque romaine. — Cependant, les textes sont formels. Et même, pour cetle raison, le titre de Pelaïas au 
n° 18 ne serait-il pas un lapsus calami pour rrnomarque», titre que P. porte souvent les années précé- 
dentes? Les deux titres ne sont certainement pas synonymes, malgré Preisigke (cf. ci-dessus, suppl., stra- 
tèges : Arsinoïte, Phanias, 1 37). — Je n’ai pas à insister ici. 

Mémoires, t. LVI. 


*5 


34 


HENRI HENNE. 


préposé aux revenus pour tout le nome : cf. , en particulier, n" 10(68). — Quant à son titre 
d’économe, ne s’agirait-il pas d'une fonction dans le thiase (l) ? 

OXYRHYNCHITE. 

Page â 8 . 

111 e siècle av. J.-C (peut-être v. 253 : cf. Petosiris) : *k^ditrjs ,2) P. Caire Zenon, IV, 5 y 5 <j 0 
= P. Z. Mich. , n° 8 2 . 


PROSOPITE (p. 48 , n. 4 ). 

19 juillet 174 : *Apion Hombert, Mél. Thomas , p. 443 / 4 . 

(1) Fonction non-permanente. D’ailleurs, il pourrait y avoir en même temps plus d’un économe religieux 
dans le thiase (sans préjudice delà présence d’économes d’Etat : cf. Wiicken, cit.). — Il n’y a pas nécessai- 
rement correspondance entre les titres civils d’une part, les titres dans le thiase de l’autre; ni, à l’inté- 
rieur du thiase, entre titres sacerdotaux et administratifs. Comp. Sottas, p. 32 / 33 . — Il est possible que 
cesthiases, même égyptiens , fussent de constitution assez démocratique (au dernier moment, un stratège 
de nome peut-être économe de thiase — -grec, il est vrai — dans Joüguet-Guéraüd, Ægyptus , 1933 , p. 446 , 
n° 5 ). Cf. p. *18, n. 4 . 

Pour Ilermias, la difficulté — sérieuse — c’est que son titre d’administrateur religieux (or, cf. n 09 9, 17) 
au lieu d’être placé à la fin se placerait d’ordinaire (cf. toutefois n° 4 , 1 . 3 / 4 , si l’on rétablit le titre devant 
« porthôtès n ? comp., pour l’ordre n° 2 , 1 . 7 : mais cf. ci-après) entre les titres d’Etat et la prêtrise de Thôth. 
D’ailleurs, au n° 2, si allon eidon, qui suit basilicogrammate , tient la place d’« économe», il serait complè- 
tement séparé de « porthôtès» , mentionné exceptionnellement en tête. 

Toutefois, allon eidon , plus long à écrire, remplace-t-il vraiment «économe»? — D’autre part, si Her- 
mias est économe d’Etat, on s’étonnera peut-être que, non seulement au n° 5 (où une ligne a pu être pas- 
sée), mais encore au n° 8 (je laisse le n° 7, où il ne s’agit peut-être pas de lui), il soit nommé de ce seul 
titre, le moins important (au n° 8 d’ailleurs, Callias, si c’est le topograinmate, ne porterait que son titre 
religieux; comp. n 09 1 5 , 16); et qu’au n° i 3 , ou néglige, à la suite de sa qualité de préposé aux revenus, 
celle de basilicogrammate, mais non celle d'économe. — Il n’y pas lieu d’insister ici. 

ta) Nom curieux. Gf. P. Edgar, 47 : £àTj;s (il ne s’agit vraisemblablement pas du même personnage); 
et P. Ent ., n* 81, 1 . 5 , Â^ifjLapa. r 

w Cf. app. IV. 

Addendum à la n. 5 de la p. * 46 . — Sur la question du début du règne d’Epiphane : la mention d’un an 
a 5 dans H. Thompson, A family archiv from Siut, p. x, n’est toutefois pas favorable à la date 2o3 /a pour 
l’an 1 . Question à réserver. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*35 


II 

STRATÈGES ET BASILICOGRAMMATE S DU NOME ARS 1 NOÏTE 

À L’ÉPOQUE ROMAINE. 

Après Martin W, j’ai réparti les stratèges et basilicogrammates du début de l’époque ro- 
maine dans les trois ^ merides sans tenir compte au texte de l’hypothèse de Preisigke sur le 
stratège général ^ 5) . 

Il faut convenir toutefois, malgré nos doutes antérieurs^, que certains textes, encore peu 
connus, la rendent séduisante (7} , au moins pour Dionysodore Nom attesté, en effet, une 
fois de plus par P. Weill ined. il y aurait donc un, ou plusieurs stratèges de ce nom, dans 
l’Arsinoïte, en i2-i5, 22, 25/26, 3 o- 3 i, et 45 (10) ; il est tentant (11) d’en faire un seul 

( l > Archiv , VI. 

(2) Les premiers stratèges de merides, connus, apparaissent en 11 ap. J.-G. (Oiax : Polémon). — Dans 
P. Lond., II, p. 1 63 -i 65 (t 6/1 5 , 11/10, ou 8/7 av. J.-G.), des cultivateurs «de l’Arsinoïte» (pas d’autre 
localisation apparente), dans une pétition au préfet (ou futur préfet) Gaius Turranius (cf. Lesquier, Armée 
Rom . . . , p. 509 : 7/4 av. J.-G.; après 12) contre l’ancien épistate des phylacites Cordos, et l’actuel Breisôn, 
réclament l’intervention du «stratège du nome». — Ainsi, à cette date, le nome Arsinoïte avait un stratège, 
et n’en avait sans doute qu’un seul. 

Il n’y a pas lieu de montrer ici que cette scission administrative ne s’est pas appliquée à tous les ser- 
vices. — Il me paraît toutefois nécessaire d’indiquer — sans insister — que, au moins dans Vhypothèse 
de Martin (comp. Preisigke, P. Sbg., II, p. 69; mais cf. plus loin), les arguments des édd. de P. Ryl , 
p. 118, en haut, relatifs à la compétence de l’épistate des phylacites à la même époque (supérieur, avec 
tout le nome pour ressort, au stratège de division; cf. leur liste), approuvés par Lesquier, 0. c ., p. 236 , et 
moi-même, B.L F \ A. O., t. 27, 1927, p. 23 , ne sont peut-être pas décisifs; et même la titulature, en cas 
de cumul avec la stratégie (Philoxenos : ici, p. 58 ), est plutôt favorable à la supériorité de celle-ci : les 
fonctions d’épistate auraient donc pu être scindées. Cf. p. * 36 , n. 11, fin. 

(4) Héraclide, Tbémistès (ou Themistos?), Polémon; dans cet ordre officiel : cf. Archiv, VI, p. 102. — 
Pour le nominatif Themistos : Rostovtzeff, A Large Estate. . , (index), à cause de P. S. I., 548 , 8; ap- 
prouvé par P. Jouguet, R. E . A., 1922, p. 338 (comp. maintenant P. Tebt., III, p. 295, n° 8 i 5 , fragment 
4 , i^to , col. I, 1 . 18, au datif; cf. p. 307). Contra : Zucker, H. Z., t. 1 29 = 33 , 1924, p. 69 , et suiv. , qui 
ne donne pas de raisons. La transcription dé rao tique Tmsts n’ap porté rien. 

(6) P. Sbg., Il, p. 67-69. 

t<5) B. I. F. A. O., t. 21, 1 923, p. 21 4 ; t. 27, 1927, p. 2 5 . 

(7Î Déjà Wilcken, Archiv j VII, p. 93. 

(5) Gomme je l’ai déjà dit (n. 6, ad /.), si Dionvsodore est encore stratège général en 45 , Lysanias 
n’a pu l’être de 34 à 54 (Preisigke, l.c., p. 68); ni, ajoutons-le, Tib. Glaud. Philoxenos (L c., p. 69, en 
contradiction avec la p. 68) en 4 û. — Après Asinianos (cf. P. Graux , 2), Preisigke admet, avec raison, 
dans tous les cas, la disparition du stratège général. Cf. d’ailleurs Archiv, VI, p. 102, et S. B., 74o4, 
p. 58 . 

(9) Ici, p. 5 o. 

(10) Gf. ici, index alphabétique. 

(11) La longue durée de la charge peut faire difficulté dès cette époque (je ne puis insister ici), moins 
toutefois que dans la suite où la Irietia , de principe, est plus ou moins proche de la réalité. 


*5 . 


36 


HENRI HENNE. 


personnage, malgré l’homonymie toujours possible — comparez, vers la même date, Lysa- 
nias^ et Philoxenos^ — pour ce nom propre en particulier^. 

D’autre part, en supposant valable dès l’époque de S. B., 7376 l’hypothèse de Martin, 
le basilicogrammate de la merts de Thémistès, en 3 ap. J.-C., serait Àsclépiade; or, le basi- 
licogrammate de Polémon en 1 1, et celui d’IIéraclide en i 4 /i 5 , portent le même nom. Ten- 
tation, là encore, de faire de ces trois Asclépiade, un seul personnage, basilicogrammate 
général de l’Arsinoïte, collègue du stratège Dionvsodore en i2-i5 (5 k 

A la rigueur, l’existence d’un basilicogrammate unique ou général ne prouverait peut- 
être rien quant à l’existence d’un stratège de même sorte, si l’on pouvait démontrer que 
nos stratèges du Fayoum, à cette époque, étaient avant tout des fonctionnaires de police (6 L 
Mais Oiax, tout au moins le stratège de la mens de Polémon, joue nettement un rôle 
financier. 

Il a il est vrai pour collaborateur le basilicogrammate Asclépiade Le basilicogrammate 
(unique?) de l’Arsinoïte serait-il, dans cette hypothèse, à la fois aux côtés du stratège général 
et des stratèges de merides ? Si ce n’est impossible^, c’est inattendu R°b II convient donc, 
malgré tout, d’être réservé; d’autant plus que le nom Asclépiade est, lui aussi, extrêmement 
fréquent tlI} . L’hypothèse de Preisigke ne s’impose donc pas encore absolument; mais elle ne 
doit pas être perdue de vue. 

(1) Cf. p. * 35 , n. 8, et index alphabétique. 

(2} Gf. index alphabétique. Ajouter Ti. Glaud. Philox. , nomarque de l’Arsinoïte en 62 ap. J.-G., B. G. U., 
III, 7 48 , II, 4 . Gf. p. * 4 o, n. 1. 

(3) Gf. p. ex. H. Henne, B. I. F. A. O., t. 21, 1923, p. 198, n. 5 . — Gomp. maintenant Preisigke, 
A. B . 

(4) Je n’ai pu consulter le texte original, et le commentaire qui l’accompagne. 

(6) Gf. S. B 8239 et 596/1, à supposer que le stratège auquel il est fait allusion soit Dionysodore. 

(6) Gf. Preisigke, cit. , 69. En combinant P. Ryl, cit. , Preisigke, et les données récentes, l’on dirait alors 
que le stratège général est le supérieur de PépistaLe des phylacites; les stratèges de merides , en matière de 
police, leur seraient inférieurs. 

t 7) Gf. M artin, Archiv, VI, p. i 4 o, n. 1. — Le cas de Dionysodore (P. Graux 1) et Asinianos (P. Graux 
2), que l’on pourrait invoquer, est pins ou moins différent. Je laisse S. B., 523 o (date, localisation incer- 
taine). — On ne peut d’ailleurs insister ici sur la question des attributions financières du stratège à cette 
époque de transition, et de ses rapports avec les agents tels que le préposé aux revenus, là où ce dernier 
subsiste comme fonctionnaire spécial (or comp. P. Oxij II, 260, p. 28 en haut, 89 ap. J.-G.; et P. S. 
VIII, 901, 46 ap. J.-C., cité suppl. , strat. Arsin. , i 3 7/6 av. J-C.). 

(8) Noter la place du mot meridos. — Dans P. Lond ., II, p. 98, 1 . 10, le basilicogrammate est même 
nommé avant le stratège; mais le document est rédigé par des fonctionnaires locaux. 

C9) On citerait peut-être des précédents, semblables ou analogues, d’époque ptolémaïque pour des fonc- 
tionnaires de l’ordre financier. — Mais il n’y a pas lieu d’insister ici. Cf. seulement p. * 58 , fin. 

(10) On concevrait plutôt l’inverse, comme pour Them.-Pol. après 1 3 7/1 3 8. 

(U) Même s’il y a identité du personnage, on peut supposer un changement de division (avec union pos- 
sible de Thémistès et Polémon au début, comme en 1 19 av. J.-G., sinon (cf. p. * 58 , fin) jusqu’à la fin de la 
période ptolémaïque). De même pour les stratèges en question, avec retour possible dans la même meris 
(cf. plus loin, v. 137/1 38 , au moment de la réunion de Them. et Pol.). De même pour l’épistate Serapion 
de P. Ryl p. 1 18 (s’il est le même que Sarapion de Tebt , 4 7 6 ); cf. aussi Athénodore, ib. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


>37 


A. — STRATÈGES (cf. p. *7). 
a) DIVISION D’HÉRACLIDE. 

Page 5 o. 59 : Asinianos (n. 2). 

Il est fâcheux qu’il soit impossible de lire la mention qui précède kai strategos. Les noms de 
fonctions auxquelles on pourrait songer sont trop longs ou trop courts pour la lacune, sauf, 
peut-être, un titre tel que : eæegeteusas . Epislrategos serait bien hasardé, même dans l’hypo- 
thèse d’un stratège général (cf. Martin, 0. c. } p. 93, 1 1/12 ap. J.-G.). 

Page Si. 10 5/7 : Lücretius Cerialis?^. 

Cet ancien tribun pourrait bien être d’origine alexandrine ^ : on connaît — mais seule- 
ment sous Hadrien et Antonin — plusieurs personnages de carrière analogue 

Page 53 . i 43 -i 44 : Serenos. Cf. ci-dessus, sur Ceriaiis (n. 4 ). 

Page 55 (notes). 

Sur Sarapion, son diadoque Alexandre, leurs prédécesseurs ou successeurs, v. ci-dessus, 
suppl., strat. — - Les deux lettres écrites au nom de Sarapion «le stratège??, B. G . U ., 147, 
peuvent le désigner ainsi, d’après les originaux, sans qu’il soit encore en fonctions en janvier 

(1) Si notre conjecture sur P. S. I., cit. est juste. 

(2) Tribun, selon les edd. Avec raison sans doute, encore que, semble-t-il, chez certains auteurs (cf. 
p. ex. Dion Cassius apud A. Stein, Rom . Riiterstand, p. 1 18, n. 1) et dans les inscriptions (du moins, vrai- 
semblablement, dans l’expression apo triôn chiliarchwn ) , le mot pourra faire également, ou en même temps, 
allusion aux préfectures (éparchies — de cohorte ou d’aile). Mais cf. n. 4 . 

Ce n’est naturellement pas certain, et Pon pourrait faire à ce sujet d’autres conjectures qui trouveront 
leur place ailleurs. — Cf. p. ex. I. G . R., I, 11 48 (Panopoîis) dédicace en l’honneur de Trajan par un 
ancien tribun (fils de c. r.), prostate de Triphiset Pan. 

Mais la nôtre a des parallèles immédiats. 

P. Oxy., III, 477 (i 32 / 3 , p.) : M. Claudius Serenus, etc., ancien tribun et préfet de cohorte, etc., 
exégète. (D’après le contexte, le tribunat avant la préfecture, chose exceptionnelle, surtout alors, d’où sans 
doute le double titre; — ou bien il faut admettre un tribunat honoraire). — Un Serenus stratège d’«Hé- 
raclide» en i 43 -à. 

Mitteis, Chrest ,, 872, III, 6 ( 1 3 4 p.) : Ulpius Asclepiàdes, ancien préfet de cohorte, arcliidicaste. 

B. G. U I, 7 3 , et 1 3 6 ( 1 35 p.) : Claudius Philoxenüs, ancien préfet de cohorte, etc., arcbidicaste. 
Peut-être un descendant de l’un ou l’autre des personnages connus v. 42 - 6 o dans PArsinoïte ou PHermopolite. 

P, Oxy., XII, 1472 (i 36 p.) : Ælianus, fils de Pex-exégète Euphranor, ancien préfet de cohorte, archi- 
dicaste. Cf. encore B. G. U., I, 23 1, également de l’époque d’Hadrien. 

O. G., 7 o 5 ( 1 58 ) : Ti. Julius Alexander, ancien préfet de cohorte, ancien agoranome, chargé de Peuthè- 
nia. Peut-être de la famille du célèbre préfet (mais certainement pas un descendant direct de T. J. A. Julia- 
nus de l’ordre sénatorial, cité par A. Stein, 0. c., p. 336 ). 

Sur ces officiers et leur corps, l. c.; Lesquier, 0. c., prosopographie. Ils sont en outre néocores de Sarapis, 
membres du Musée, etc. Tous appartiennent donc, semble-t-il, à la plus haute société hellène. — Il pour- 
rait en être déjà de même de Ceriaiis (qui peut n’être, d’ailleurs, qu’un Demetrios déguisé). Il seraithasardé 
de supposer, même après correction, qu’il soit identique à Phypomnématographe de ià6 env. (lequel n’est 
pas non plus Ti. Cl. C., le strat. de 189. P, Ross, Georg., II, p. 129, avec référ.). 


HENRI HENNE. 


*38 

171, date des hypomnemaksmoi de iarchiereus. Potamon pourrait donc, au besoin, lui succé- 
der après avril 170. 

Page 56 . V. 191-196? : Harpocration. Mais cf. suppl. strat. , ci-dessus (181?). 

Page 5 y. 210 : Sempronios (n. 2). P. Hamb., i3, qu’on adopte la lecture stra(tiôtès) , 
Tait, ou stra(tégèsas) , cf. ici, p. 92, note, ou toute autre restitution, il reste que ce person- 
nage, qui le 19 juin 210 paie l’impôt des catœques de Tanis, acquitte le 2 3 août 212 Yau- 
rum coronarium à Philadelphie (P. Ross-Georg., III, 2 5, 9). Or, dès le 3o janvier, Théon- 
Philosarapis est stratège. 

Page 58 . m°-iv e siècles : Àchilleus. 

Cf. peut-être — indirectement — P. S. I., X, p. 45 , introd. et n. 2. La date pourrait 
donc être voisine de 3o2. 


b ) DIVISION DE THÉMISTÈS. 

39/4o : G. Jdliüs Asclâs (n. 4). 

Selon PlaumannW, ce ne serait pas un stratège de l’Arsinoïte. Si je le comprends bien< 2 >, 
Asclâs (Asclépiade dans P. Rainer i 4 2; mais cf. P Ryl, t 2 9, note), archiprêtre de Cali- 
gula l3) , exégète, et stratège — d’après le papyrus W — serait en fait 1" archiprêtre impérial 
et directeur des cultes (et peut-être idiologue) 2 0 exégète et stratège d’Alexandrie. 

^ est fort possible qu’Asclâs soit d'origine alexandrine <«; malgré le parallèle de P. Ryl., 
1 3 3 (e) , il n’en est pas moins naturel d’en faire le stratège du nome (7 >. 


(l> Derldios Logos , p. 36 , n° 53. 

(2) Ib p. 69, n° 28. 

< 8 > Dans P. Rainer, sans doute faut-il lire également Gaiou, non Claudiou : si Claude, tout au moins au dé- 
but de son règne, refuse très publiquement les honneurs divins à Alexandrie, ce n’est pas pour les accepter 
plus discrètement aussitôt, même en province. Cf. toutefois, Bell, Jews and Christians. . . , p. 8 en haut. 

(1) Sur l’ordre formel des litres, et la construction, Plaumann, o. c., p. 36 / 3 7 . 

< 5 > Cf. outre les exemples de notre liste, O. G., 669, 35 . D’ailleurs, s’il ne l’était d’abord, il a dû le 
devenir — si cest un * civil» — pour obtenir la cité romaine: mais la volonté du prince pouvait réduire ce 
passage à une simple formalité : cf. Pli*., ad Traj., 6, 7. _ De toute manière, ce n’est pas le philosophe 

connu (Plaümamn, p. 69, n» 28), qui s’appelle Marcus Julius Asclépiadès (cf. Rostovtzeff, Storia economica 
delllmp. Rom., p. 34 i, n° 3 a). 

” Où Évandre, f. de Ptolémée, prêtre de Tibère, peut-être un Alexandrin propriétaire au Fayoum 

(Rostovtzeff, O. c., p. 34 a), est curieusement invoqué, en cette seule qualité, dans une pétition d’apparence 
judiciaire. 1 1 

< > Cf. les textes parallèles; en particulier n” 1 43 , avec le philosophe alexandrin Didyme, f. de Hierax 
son prédécesseur (et en 5 a Erôs ne serait-il pas l’ancêtre de Ti. Cl. E., le grand gymnasiarque préposé aux 
stemmata? S. B., 592 [1" siècle?; sa mère s’appelle Flavia Apolinaria]). 

Quant à Evandre, ne pourrait-ce être un prêtre de viüage (gros propriétaire, mais pas nécessairement 
alexandrin)? Cf. Ægyptus, i 9 3 a, p. 128 (i 53 p. C.); B. G. U., VII, i 655 (169); textes de Philadelphie. 
— L’appel, légal ou non, à son intervention, s’expliquerait comme survivance de lepoque ptolémaïque, et 
des débuts de la romaine, où les prêtres, avec le ou les gymnasiarques de village, apparaissent comme les 
représentants naturels de la population. Il n’y a pas à insister ici. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


'39 


Asclâs serait donc i° archiprêtre municipal du culte impérial, soit à Alexandrie W, soit ail- 
leurs, et même dans la métropole^; 2° exégète, probablement municipal^; 3° stratège de 
l’Arsinoïte. — Peut-être ce cumul exceptionnel s’expliquerait-il bien (4) , si l’on admet qu’à 
Alexandrie, sinon dans les métropoles^, avant Claude, les magistratures municipales devaient 
être à vie (6) . 

Page 58 . h 2 : Ti Ci. Phîloxenos. 

Sur ce personnage, et son ressort, cf. ce supplément, ci-dessus, p. * 36 , n. a, introd. à 

Cf. Archiv, V, p. 323 . Àrchiprêtrlse à distinguer de celle du directeur des cultes; à supposer que ce 
dernier, s’il existait alors , eût déjà le même titre sacerdotal qu’au u e siècle : cf. notre art. cit. , Mél. Iorga , 
p. 458 et suiv. (Pour le titre d’idiologue, ib., 443 et suiv.). 

(2) Tait, /. E . A., cit., 1922, suppose que les stratèges (et basilicogrammates) d’époque romaine n’exer- 
çaient pas en principe leurs fonctions dans le nome de leur idia , ni même dans un nome où ils avaient des 
intérêts, en particulier des biens fonciers. Sans discuter ici la réalité (cf. p. * 23 , n. 3 ) ou le bien-fondé 
de cette ffrègle*, je remarque qu’elle pouvait ne pas exister encore à cette époque, proche de la ptolé- 
maïque. Cf. du moins (laissant naturellement de côté certains stratèges d’Auguste) P. Ryl . , II, 129, 4 , 3 o 
p. C. — Ajoutons que l’idia (ou la propriété, etc.) de notre stratège, si nous la supposons dans PArsinoïte, 
n’était pas dans la meris qu’il gouverne , puisque la métropole où il serait magistrat fait partie d’Héraclide. 
— Un Asclépiade, exégète (Arsin.), en 16-1 5 av. J.-C. : Ryl. 118, 2; cf. ci-après. 

On pourrait penser à un exégète d’Etat (nome ou rcmeris*), comme peut-être à l’époque ptolémaïque 
(ci-dessus, Suppl. Arsin., v. 70 av. J.-C.). Toutefois, dans le cas d’une énumération ascendante par regrou- 
pes* de fonctions, on attend l’ordre wslratège et exégète* (comme dans l’ex. ptolémaïque), si l’énumération 
est descendante à l’intérieur du groupe. Et si elle est ascendante partout, de toute manière , l’hypothèse d’une 
exégétie d’Etat ne s’impose pas (l’exégète de l’Hermopolite , etc. — cf. P. Ryl. y 101, i er siècle, et référ. — 
quelle que soit l’interprétation du titre, qui n’importe pas ici, est sans doute un magistrat municipal. Cf. 
S. B. y IV, 7335, 11 e siècle : cosmète de l’Hermopolite ; P. Oxy., XIV, 1726; 1694; 111 e : gymnasiarque, 
grand prêtre de la P. Oasis). 

(4) L’explication (n. suiv.) serait plus délicate pour l’exégète d’Alexandrie, stratège de l’Oxyrhynchite en 
289 (ici, p. 33 ). Faut-il admettre (p. ex. avec Oertel) l’oubli de (ysvoy.évcy}l La difficulté, c’est qu’au m a 
siècle, dans les textes de ce genre, on ne donne guère leur titre passé qu’aux anciens hypomnématographes. 
Il n’y a pas lieu d’insister ici. 

{5) En tout cas pas avant 20 env. av. J.-C.? : S. B. 6117. 

Bell, 0. c., p. 36 . Comp. maintenant, pour les métropoles, Chérémon (Arsin.) exégète en 36 (J.E.A. 
1933, p. 38 ), et en 38 (Ryl. i 44 )? (Ou bien les Alexandrins ont-ils, sur ce point, demandé le régime des 
métropoles? cf. n. 5 ). — Un magistrat nommé stratège garderait donc son titre, même s’il n’exerçait pas la 
fonction. Nommé hors de son idia , il avait nécessairement un suppléant. 

Si l’on admet avec Tait, cit., qu’en principe, dans les textes de ce genre, ou ne donnait aux stratèges 
leurs titres municipaux (ajoutons, d’ailleurs, en général — que ces titres se rapportent à Alexandrie ou 
ailleurs — : aux seuls anciens gymnasiarques, au 11 e siècle; aux seuls anciens hypomnématographes, au 111 e ), 
que si ces titres étaient alexandrins, Asclâs serait sûrement un Alexandrin. Mais, exacte ou non pour la 
suite (je ne l’examine pas ici) cette rrrègle* s’appliquait-elle au moment où les magistratures municipales 
de province étaient dans leur fraîche nouveauté? 

Je ne verrais même pas d’inconvénients à ce que, dans la métropole du nome, Caligula, ou son Préfet 
(C. Vitrasius Pollio : comp. son rôle même sous Claude : Bell, p. 33), ait fait de son grand prêtre, cumu- 
lant de plus les fonctions d’exégète (depuis 38? cf. P. Ryl. y i 44 ; — et déjà exercées par son grand-père? 
cf. ici, n. 2, fin), donc peut-être , à cette époque, de premier magistrat municipal (malgré Van Groningen, 
Le gymnasiarque y p. 8, le rang du g. n’est alors nullement assuré) — et ce cumul, en soi, est déjà intéres- 
sant (on peut même se demander si Caligula n’aurait pas volontiers donné le premier rang au grand prêtre) 
- — un citoyen romain, stratège de son nome. — Cf. toutefois n. 5 . 


‘40 


HENRI HENNE. 


l’appendice IL — C’est peut-être lui qui sous Néron(?) est stratège de l'Hermopolite (p. 73), 
à moins qu’il ne s’agisse du stratège de l’Arsinoïte, Them. (sous le même prince) devenu 
citoyen romain 11 *. 

52 : Erôs. Cf. ci-dessus, p. * 38 , n. 7. 

c) DIVISION DE POLÉMON. 

Page Go. — g 5 ( 9 6 mai et avant) : *Antiochüs (Ægyplus, 1933, p. 456 ). 

d) DIVISION DE THÉMISTÈS ET POLÉMON. 

Page 61. — Deux textes * 2 * récemment connus* 3 * permettent de fixer avec plus de préci- 
sion * 4 * la date de réunion des deux merides sous un seul stratège. 

Iléraclide* 5 * est encore; semble-t-il* 6 *, stratège de Thémistès le 6 août 137, malgré une 
union provisoire en juillet. Mais en février-mars 1 3 8 , il* 7 * est a nouveau stratège des deux 
divisions. Quel que soit son successeur* 8 *, il est probable que l’union définitive se place dans 
la dernière année d’Hadrien, et non la première d’Antonin * 9 *. 

Page 61, n. 6. 1A4/9 : Théon. 

Si dans P. Lond., II, p. 172, 7 (v. 100/1), Théon est appelé ex-stratège de la même 
meris (= Thémistès) c’est que l’affaire en question ne concerne que celle-ci* 10 *. 

Page 62, n. 3 : cf. suppl. à p. 11. 

Page 6â. 210 : Sabapiôn , alias Apollônianos. 

Peut-être * u > le même qu’Aur. S. alias Apollônianos de l’Hermopolite, vers 219-221 (p. 76); 
et, sauf homonymie, que l’ancien gymnasiarque et bouleute d’Oxyrhynchos de P. Oxy. 2137 
(226 p.), 2116 (229 p.)* 12 *; S. B. 58 o 6 , 9 (235 p.); et Oxy. I, 80 (v. 238 - 2 Û 4 )* 13 *. — 

( I ) L’identité du nomarque cité est également incertaine. — Sur le Philoxenos d’Alexandrie de B. G. U., 
73 et i 36 cf. ci-dessus, p. *37, n. 4 (sur Cerialis de la p. 5 i). — Mais les Philoxenos sont nombreux 
dans les papyrus. 

(J) Publiés ou inédits. 

(îl) Ici, p. 10-11 et supplément. 

Que Martin, qui arrivait déjà à des résultats plus précis que L. Spohr, P. landa, 27, 1. D apres 
Martin, P. Collart, Mél. Bidez p. 98. Mais cf. déjà P. S. L, VII (ici, note 3 ). 

(6Î Successeur de [Veget?]us, alias Sarapion; ce suppl., p. *8 (Them). 

« Cf. n. 5 . 

Si la restitution du nom propre est juste. 

<•) Vegetus-Sarapion. Cette fois, le nom est sûr. Mais est-ce un successeur? 

(•) P. S. L , VII, p. 10. — Elle serait même de juillet 187, si l’on date Si. Pal , cit. de i 36 ; mais.cf. 
ci-dessus, p. 10 et suppl. — Ce n’est pas le lieu de rechercher les raisons de cette réforme. 

( 10 ) Théon est contemporain de Fez-préfet Honoratus, ce dernier pouvait être encore en fonctions en 1^9. 

(II) Il faut compter avec l’homonymie. Mais l’on notera (ici, index) le soin avec lequel les divers Sarapion 
indiquent en général leur autre nom. — Apollônianos paraît moins fréquent qu’Apollônios. Cf. p. * 4 i, n. 3 . 

( 12 ) Où il est alors (simplement qualifié à'arxas) épitérète de la stypteria . 

( 13) Où il est irénarque de concert avec le prytane. 


LISTE DES STPiATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. *41 

Peut-être même était-il gymnasiarque dès avant 188 (P. Oxy . 21 35 ) (1 >, donc bien avant ® sa 
stratégie 

B. BÀSILICOGRAMMATES (cf. I). 

Page 68. 167 (sinon avant) : Timagène (ni. à'Héraclide). Cf. suppl. à p. 45 . 

Page 70. 1 0 5/6 : [. .] souriôn? (m. de Thémistès; n. 2). 

Puisque le basilicogrammate suivant s’appelle Elouras, lisez Ailouras, ne faut-il pas lire ici 
[Aijlouriôn (doublet)? — Sur la confusion paleographique À 7 <7 , cf. H. Henne, Mél . Iorga, 
p. 438 , n. 3 , fin. — [Ai]souriôn==Esouris(?) [ Archiv , VII, 3 11] douteux à cette date. 

1 5 5/6 (et 1 54 / 5 ?) : Théodore, alias Ptolémée. 

Ce basilicogrammate de Thémistès fait, en 1 55/6 9 fonctions de stratège pour les deux me- 
rides. Or, en i 54 / 5 , les deux basilicogrammates, nous le savons maintenant (cf. p. 46 , n. 1 : 
Frisk, o.c., n° 1 ( 3 , 7, 19, 7); P. Columbia , cit., index) portent également le nom de Pto- 
lemee. Seulement, c’est celui de Poiémon qui fait alors fonctions de stratège. Il serait tentant 
d’identifier le Ptolémée de Thémistès en i 54/5 avec Théodore-Ptolémée de 1 55 / 6 . Le double 
nom serait utile pour distinguer les deux suppléants. Mais n’attendrait-on pas plutôt : Ptolémée, 
alias Théodore? 

I 6 3 : sur Léonide, cf. suppl. à p. 1 1 (stratège Phocion). 

168 : sur Héliodore (basilicogrammate?) cf. suppl. à p. 1 1 . 

Page 7 1. (Meris de Poiémon ). 

Sur Asclépiade (n. 4 ), cf. ci-dessus, introd. au supplém. de l’appendice II sur les stratèges 
d’époque romaine de l’Arsinoïte. — 95 (26 mai et avant). *Harfocràtion, Ægyptus , 
p. 456 . 

Page 72. 1 68 : sur Harpocration (basilicogrammate?), cf. suppl. à p. 11. 

(M Réserve faite du nom qui peut précéder Sarapion (lacune). — Il faudrait admettre en tout cas une car- 
rière commencée avant vingt-cinq ans , et poursuivie (volontairement?) jusqu à soixante-quinze ans au moins. 

Ce n’est pas impossible : cf. à des échelons différents, le préfet Gaius Tmranius, sous Auguste (A. Stein, 

0. c. } index); et l’arabotoxote de 84 ans de P. Graux , h (P. I. F. A. O., 28, 1927, p. à). 

( 2 ) Sa qualité d’ex- gymnasiarque ne serait pas indiquée dans la suite. Mais quelle que soit 1 explication 
(cf. p. # 3 q, n. 6, Tait; ou du moins, ibidem , Henne), on notera que même au 11 e siècle (197), la qualité 
de Lucrèce Nil (en 194 gymnasiarque) n’est pas indiquée P. Oxy. 1262. 

(3) Pour les édd. de P. Oxy. 21 19 (ici, p. 18), le stratège de l’Hermopolite serait au contraire identique, 
non à son homonyme et collègue de TArsinoïte quelques années plus tôt (comme on le suggèie ici, ils 
ne paraissent même pas y penser, tout en citant P. Fior. 317), mais à S. alias Apollônios, basilicogr. et f. f. 
de strat. dans l’Hermopolite, v. 211-217 (ici, p. 78). — En laissant ici de coté toute discussion sur la 
question (soulevée par Tait, l. c.) de savoir si l’on rencontre des basilicogr. * promus» stratèges (cf. p. *3 2, 
n. 2) sur place (cf. p. *Ù2, n. 2), je ferai remarquer que Bell lit Apollônios, non Apollônianos. Cf. ci- 

dessus, p. * 4 o , n. 1 1. 

Comp. la note — préférable — de P. S. L 784, où l’on nie toutefois l’identification possible d’ Apollô- 
nianos de l’Hermop. avec Pane, gymnasiarque d’Oxyrhynchos. Les édd. de P. Oxy . ne se prononcent pas. 
Mais cf. ci-dessus, n, 1. 

II n’est d’ailleurs pas indispensable que S. Apollônianos ait été gymnasiarque avant sa stratégie. Cf. du 
moins, pour la province, le cas d’Apion cité ici, p. 1, n. 1 (sauf itération possible). 

*6 

Mémoires, t. LYI. 


*h 2 


HENRI HENNE. 


STRATÈGES (cf.p. *i4) ET BASILICOGRAMMATES DE L’HERMOPOLITE 

À L’ÉPOQUE ROMAINE. 


Page y 3 . g 6 : Petronius Decianus. Le préfet v. g 2 -g 3 est T. Petronius, mais avec le 

cognomen Secundus (I h 

Pages j 5 -j 6 . — 192 et 211-217 : Sarapion, alias Àpollonios. 

Ces deux homonymes, le second basilicogr. f. f. de strat., n’ont probablement rien de 
communal — On ne peut dire si l’un ou l’autre ont quelque lien avec l’exégète d’Alexandrie 
de P. S. I. 3 o 3 (début du 111 e siècle?). 

Page j 6 . — • v. 218-222 : Sarapion, alias Apollonianos : voir ci-dessus, Arsinoïte (Them. 
Pol.). 

2/16-7 : sur Aurelius Maecius Nemesianos, cf. ci-après, p. *43, n. 4. 

Page 76. — Sous Gallien (n. 2) : On serait tenté d’ajouter encore (cf. suppl. à p. 18 sur 
Aur. Ambrosios) Aurelios Nemesianos de C . P, H., 119? recto, IV, quel que soit son rapport 
avec 1 homonyme de 246-7. — * Ce ne serait qu’une conjecture, en toute hypothèse^. 

Page 77 (n. 2). — V. 320-323 : Sostratos Ailianos? 

Meme si Wilcken a raison^, quel est le nom complet du personnage? A moins de faire 
un gentilice dÆlianus^, ou même de Sostratos l’usage de ces deux «surnoms??, au datif, 

( ) En revanche, le strat. de l’Oxyrhynchite en 189, Petronius Dionysios (ci-dessus, p. *19, n. 10) doit 
peut-être sa cité au préfet Petronius Mamertinus (v. 1 33 -i 37 ). 

(î) Rien n’oblige à croire que dans des textes comme L G . R. to6o, 1. 29, le stratège (du Séthroïte) ait 
été ensuite basilicogrammate (du Boubastite). — En tout cas ce ne serait pas dans le même nome. 

( * Cf. Méautis, Hermoupolts la Grande , p. i 48 , n. 1 : haut fonctionnaire ou magistrat. 

D ailleurs, selon certains, ce ne pourrait être ni un haut fonctionnaire romain (Seckel-Meyer, Zum Sogen . 
Gnom. des Id . Logos , 1928 , p. 32 ), ni même un fonctionnaire quelconque du nome (p. ex. : Théod. Reinach, 
iy. R . H. Dr., 1919, p. 619; 1920, p. 99) si l’on admet que son offre de location perpétuelle à la ville (à 
titre de preneur), a condition toutefois de l’assimiler à un achat (cf. Méautis, 0. c., p. i 48 , n. 1), contre- 
viendrait à l’art. 70 du Gnomon (supposé qu’il s’applique à cette date). 

Mais, si lart. ne vise, selon Uxkull-Gyllenband , Arckiv, IX, p. 197, que les liturges d’État (et si l’on 
admet que les stratèges ne le sont pas, ou pas complètement, même à cette date — ce qu’on ne discutera 
pas ici), un doute subsiste, — Quoi qu’il en soit de ce point (on pourrait demander, p. ex., si, même sans 
autres textes a citer, une préposition — restituée — suffit à restreindre ainsi le sens de chreia ; — et 
d’autres choses encore, sur lesquelles on espère insister ailleurs), il est sûr que la qualité du personnage 
nous échappe. 

(4) Cf. la n. de Chresl . 2/m qui s’appliquerait mieux d’ailleurs à P. Caire Prêts . 4 ( Chr . 2/10 n’est pas 
une pétition). 

Et alois, de Sostratos, un surnom employé comme prénom (Cagnat, Cours d’épigr. , p. 49), ou placé 
avant le nom (ib., p. 53 et suiv,). 

c ] Gomp. , du moins, pour la Gaule, 0. c., p. 79, n. 3 . — Mais, sans aller plus loin, il faudrait d’abord 
être sûr que ces noms fussent ici héréditaires. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


43 


dans une pétition, qui n’est qu’une copie, mais assez soignée pour avoir quelque chance de 
conformité avec l’original^, contredit apparemment, du moins pour cette époque, la remarque 
de Martin (p. 176, note), selon laquelle «jamais les rédacteurs ne se sont permis d’appeler le 
fonctionnaire auquel ils s’adressaient par son surnom seulement??^. Mais l’anomalie paraît 
explicable un siècle après la constitution antonine (3 h 

Toutefois une double remarque s’impose. 

i° Même pour une pétition , la «règle?? posée par Martin n’est peut-être pas sans exceptions, 
selon sa propre observation 

2 0 Quant à la «règle?? posée par Wilcken, elle est contredite par un texte au moins : la 
pétition (apparemment l’original) P. LoncL v, i 65 i, 1 . 4 (363 p.) est adressée — par un 
particulier — au stratège en charge d’Hermopolis, Aurelius Hermias (fis) d’Héliodore. 

Ainsi notre stratège serait peut-être bien, comme le voulait Preisigke (et — indirectement 
— Wilcken «première manière??^) Sostratos, fils d’Ælianos. Son prénom et son gentilice 
nous sont inconnus^. 

IV 

LISTE D’ENSEMBLE DES BASILICOGRAMMATES. Cf.p.* 3 i. 

Arsinoïte (ptol.). Cf. I. 

Page 'jg. — Phüadelphe (v. 25 o) : [Héros?] (cf. n. 2). 

C’est le nom le plus indiqué pour le basilicogrammate de P. P., III, n° 42 , F, a, 4 (an 36 
de Philadelphe, 21 pharmouthi = 1 1 juin 2 5 o; date d’après Edgar, Æg ., VI, 33 g). 

Asclépiade serait donc antérieur ou postérieur. Pour un Hôroscontemporain, cf. Memphite, 
ci-après. 

Evergète . 

(1) Comp. n. 4 . 

(2) Même s’il s’agit d'un Aurelius; cf. précisément les ex. de la note de Martin; mais cf. n. 4 . 

(S> Aurelius (probablement) serait sou s -en tendu comme allant de soi. Dans ce cas, le surnom (grec) re- 
prend vraiment sa valeur de nom. Mais l’on ne peut dire qu’il y ait ici retour pur et simple aux habitudes 
grecques puisque le second surnom, d’ailleurs romain, n’est pas séparé du premier par o nal. Gf. toutefois, 
p. " 42 , n. 5 - 6 . 

(4) Archio VI, p. i 5 o, note renv. à Otto, Priester a. Tempel, I, p. 198-199. 

Et de fait B. G. U. 729 (1 44 p.), pétition adressée à l’archidicaste , citoyen romain, est apparemment l’ori- 
ginal. — Gomp. P. Oæy. XII, 1472, 8 ( 1 36 p.), copie, mais avec de tels détails d’identité sur la personne 
de l’archidicaste Ælianus (surnom) qu’elle reproduit sans doute exactement l’original. — Or, il n’est pas 
téméraire de conclure de l’archidicaste au stratège. 

Aussi bien, dans P. Amh . 81 (apparemment l’original) Aurelius (Maecius) Nemesianus, strat. de THermop. 
( 246 ), s’il n’est appelé de son surnom «seulement* (Martin), puisque ce dernier est précédé d’Aurelius 
(écrit toutefois en toutes lettres), n’en voit pas moins son gentilice omis, à savoir Maecius, que le porteur 
tenait sans doute de son père, peut-être fait citoyen romain sous le préfet Q. Maecius Laetus (199-203). On 
pourrait soutenir toutefois que, dans la pensée du pétitionnaire, lui-même Aurelius peut-être récent, le 
gentilice est Aurelius. 

(5) Preisigke s’appuyait sur P. Caire Preis. 2, c’est- \-dire sur Wilcken, Archio, III, 1 1 5 . 

w Ce dernier peut-être Aurelius, mais sans certitude, d’autant plus que le père porte un surnom romain. 

* 6 . 


HENRI HENNE. 


*44 

An 5 : Petosiris. 

Il est nécessairement (1) basilicogrammate avant le i3 pachôn, puisqu’à cette date c’est 
Horos (2i qui l’est. 

An 6 : Teos. 

Il doit être basilicogr. plutôt sous Évergète que sous Philopator : cf. p. 80; — et la men- 
tion de travaux d’irrigation près d’Héphaistias. — Cf. plus loin, Philopator, an 12. 

An 8 : Asclépiade. 

Sur la date, cf. suppl. à p. lik : p. * 3 1 , n. 2. 

An 1 1 : Thèodore(?) 

Cf. suppl. à p. hh : p. * 3 i, n. 2. 

An 2/1 : Horos. 

Ce basilicogr., dans P. Hamb., 2/1 , est nommé après le toparque. L’ordre est apparemment 
celui des catégories, celle des nomarques et subordonnés passant avant celle des grammates. 
D’ailleurs le toparque y représente sans doute légalement le nomarque. 

Page 80. — Philopator. 

J’ai fait commencer l’an 1, avec Beloch (3 >, vers juillet 221. Mais il est possible qu’Évergète 
soit mort plus tôt qu on ne 1 admet d’ordinaire^. Dans ce cas, P. Lille lx serait de 21 y, non 
de 216. 

Ans 5 etc. : Horos. 

Il n’est pas sûr, selon Wilcken< 6 >, qu’Hôros de P. P., II, 38 (comp. P. Lille 3) soit un 

basilicogrammate. Pourtant l’objection tirée de sa présence - — durable (cf. 1. 6/7) à 

Alexandrie ou dans quelque ville du Nord^ n est peut-être pas décisive. Hôros, de manière 
ou d autre, a un droit de regard sur les affaires de l’Arsinoïte. Son nom égyptien laisse assez 
peu de place a une autre hypothèse que celle d’un basilicogrammate (8) . D’ailleurs, s’il ne l’est 
pas on comprend mal peut-être que ses reproches soient adressés au seul topogrammate , 

(1) Dans P. S. I., 621 ; et cf. suppl. à p. 44. 

(,) Cf. suppl. à p. 44. Pour identifier H. de P. Eut., cit. (an 5, royal, d’Év.; pachôn) à H. de P. P. III, 
3a, g (v.), cit. p. 80 (an 6 d’Év. ou Philop. ; hathyr) , il serait souhaitable que Téôs (P. P. III, 45 , 1 , 7 ; 
ci-après : an 6 d’Év.?, pham.) ne vienne pas se placer entre eux deux. Pour cela, il suffirait p. ex. d’admettre 
que P. P. III, 02 , etc., est de 6 fiscal; ou encore que les deux P. P. sont de 6 fiscal (dans ce dernier cas, 
Téôs se placerait entre Petosiris et Hôros). — Cf. toutefois p. * 4 , et n. 5 ; comp. p. * 53 -* 54 , surtout 
p. *54, n. i-5. 

(s) Archiv, VII et VIII. 

<*> Je n’insiste pas ici. — Cf. maintenant Frank, A r chic, XI. 

(5) Cf. toutefois sur l’an 6 , ici n. 2 . 

<*> 1. c. 

^ Alexandrie est le plus vraisemblable (Wilcken). Memphis est possible à la rigueur. 

( 1 Ce n est pas un économe. Cf. p. *54. D’ailleurs, si c’est un fonctionnaire du nome — autre que le 
basilicogr. — le problème subsiste : expliquer sa présence durable hors du nome. — Cf. n. 9 . 

<•> Si l’on songe, p. ex. , à un chef de service (du cadre des grammates) de la dioikèsis. — Si l’on en fait 
l’hypodiécète en personne en résidence p. ex. à Memphis (cf. p. *45, n. 6 ), le problème des relations épis- 
tolaires avec le topogrammate reste le même, s’il ne s’aggrave. 


*45 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 

et par dessus la tête de son chef 111 ; ou que la réponse du topogrammate puisse lui être ren- 
voyée directement (i) . Est-il impossible qu’Hôros , basilicogrammate , dont la présence , pouvons- 
nous supposer, est requise à Alexandrie pour un certain temps, mais non d’une manière 
définitive (3) , ait laissé sur place un suppléant, Imouthès, comme le fait probablement le 
stratège Diophane dans une circonstance analogue (4) ? Que ce suppléant soit son fils n’a peut- 
être rien de surprenant à cette époque (5) . 

On pourrait faire remarquer, sans doute, que si, d’après P. Lille 3 , le basilicogrammate 
est à nouveau — ou encore — absent du nome (cf. III, h à), le fait se présente bien sou- 
vent, ou a duré plus que de raison. Mais cette conclusion n’est nullement indispensable. 
D’ailleurs, si Hôros, fonctionnaire étranger à l’Arsinoïte (dans l’hypothèse de Wilcken), fait 
toucher son traitement par son fils Imouthès, dans l’Arsinoïte (comme il semble bien), le 
fait est bien plus étrange encore. 

Il va sans dire , toutefois , que nous ne présentons cette identification que comme une hypo- 
thèse (6) . Mais, en fait, dans P. Lille, 3 , tout au moins les 11 . Û9 et suiv. paraissent décisives C). 
Du coup, la parenté Imouthès-Hôros a toute chance d’être la même dans les deux papyrus. 

An 1 2 : Teôs. 

Sous Philopator, selon Smily. Peut-être à cause de la mention P. Gurob, 8, de Peitholaos 
(Pytholaos?), stratège de chasse en l’an 20 d’Évergète. Dans ce cas, la date 12 d Evergète 
serait possible aussi. Mais rien ne l'impose; en tout cas, les deux Teos (ans 6 et- 12) parais- 
sent différents. 

Ans i4-i5 : Imouthès. 

Si Ton suppose Imouthès en fonctions sous Philopator, dès lan 1 h , 3 o phaophi, on se 
heurte maintenant à la présence de *Tothoès (suppl. à p. àà), basilicogrammate en ajthyr. 

Si Ton maintient cette dernière date (s) , en faisant bien de Tothoès le basilicogr. du 

( l ) Du moins n’est-il mentionné nulle part, ce qui peut étonner, en toute hypothèse. Il est toutefois 
dangereux de conclure du silence d’un texte. 

<*) Cf. n. 1 . — L’intermédiaire d’Imouthès, dont la qualité officielle n’est pas indiquée, est accessoire. Gf. 
n. 5. 

(*') Que le basilicogrammate ait dû se rendre de temps en temps à Alexandrie ou Memphis nétonneia 
pas. Et il est facile d’imaginer des circonstances qui l’obligeraient à prolonger légalement son absence. 

(4} Cfl p. 5 , et suppl. 

< 5 > Sa position légale, d’ailleurs, n’est peut-être pas très définie puisque — du moins en l’espèce — le 
topogrammate n’est pas tenu de faire passer sa correspondance par ses mains — Il n’y a peut-être pas à 
s’en étonner. L’on n’insistera pas ici. 

(•) D’ailleurs, les noms Imouthès et Hôros sont extrêmement fréquents. Il se trouve même que, vers la 
fin du siècle (?), l’(hypo ?-)diécète de Thébaïde s’appelle peut-être Hôros; celui de Memphis(?) Imouthès. Cf. 
Archiv, VI, p. 3i; et p. *54, n. 6 . 

Comp. B. G. U. y VI, ia3i. 

( 8 ) A la rigueur, il pourrait s’agir de l’an i4 d’Épiphane (edd.); ou encore du mois d’ajudnaios, anté- 
rieur. Si Apollônios est bien l’épimélète connu (edd., introd.), Théogène qui lui écrit a — pour ne rien 
dire de plus — le ton d’un supérieur (il. 3/4). Ce ne serait donc pas l’économe (cf. par. ex., Wilcken, 
Grundz ., p. 1 Z 19 ; — d’autant moins que, parfois, p. ex. dans ChresL, 166 [cf. p. *54, n. a], le ressort de 
l’épimélète dépasse peut-être le nome), qui s’appelle sans doute Callicrate (Chresi., 22 4). On n oserait poin- 
tant affirmer qu’il s’agisse du diécète (d’Alexandrie). D’ailleurs, des cette epoque, ce dernier date peut-être 
comme les fonctionnaires de province (comp. Edgar, P. Zenon Midi., p. 52; Frank, Archiv , XI, cit.). 


“46 


HENRI HENNE. 


nome (1) , reste — si l’on ne veut pas placer cet Imouthès sous Évergète < 2) — à admettre que 
le second texte relatif à ce dernier (cf. Wilcken, Chresl., 222) est du 4 phaôphi i4, et non 
i 5 . — Tothoès serait le successeur immédiat d’Imouthès (3) . 

De toute manière , Imouthès serait sans doute à distinguer d’iMOUTHÈs , fils d’HÔROs (4) * , 
sous Épiphane®. — S’il fallait pourtant les identifier, resterait, peut-être (6) , à faire de Tothoès 
un basilicogrammate spécialement attaché à l’épimélète Apollônios. 

ni 0 siècle : 

Apollodore ou Paopis (P . Gurob , 2 3 ). Texte mutilé : peut-être ne sont-ils basilicogrammates 
ni Tun ni l’autre. 

Simon (n. 5 ). Sur ce personnage, qui serait (?) basilicogrammate, mais non pas de nome (?), 
cf. ci-après : «Sur la pluralité des basilicogrammates», p. * 5 o, n. 6. 

Page 81 (n. 6). 

Sur les basilicogrammates de P. Tebt., III (11 e siècle av. J.-C.), cf. suppl. à p. 44. — - Sur 
la pluralité des basilicogr. de TArsinoïte à partir de 1 19, cf. ci-après, p. *52, n. 3. 

PETIT DIOPOLITE. 

Sur le nome de Chéiuïmon, cf. ci-dessus, p. *10. — Cet Alexandrin, basilicogrammate en 
Thébaïde, est propriétaire au Fayoum (7) . 


Page 8s. 


HÉRACLÉOPOLITE. 


Sur Petosiris, cf. suppl. à p. 46 . 

Sur le cas dllaryotès (n. 1), v. skijo av. J.-C., et en général sur les basilicogr. de l’Héra- 


(l) Et non un second basilicogrammate, comme p. ex., dans l’Hermopolite , en 108 av. J.-G. (et cf. ci- 
après). — Cf. aussi n. 6. 

(!) Cf. la n. de Smily, P. Gurob , ai. — Dans ce cas, fépimélète Apollônios de Chrest., 224 serait peut- 
être celui de P. Lille , 19 (an 16) — Chrest., 1 64 ; si i’on date ce dernier texte d’Évergète (Rostovtzeff, 
Large Estate, p. 45 ), ce qui toutefois n’est pas rigoureusement certain, malgré la mention de la dôrea de 
Callixène. 

(3) Et le texte serait plutôt de la fin d’a[thyr. 

( 1 Peut-être 1 Horos connu sous Philopator. Cf. ci-dessus. — Mais rien de commun, semble-t-il, entre 
cet Imouthès et le subordonné du basilicogr. Pétosiris, an 2 d’Ev. (P. P. III, 43, p. 119, 1. 9). 

Poui lan i -3 dÉpiphane, j ai adopté au texte p. 80 les dates de Sethe-Partscii, mais non sans 
réserves : pour les débuts du règne d’Épiphane, cf. : W. Otto, P. dem. Lœb, p. 1 1 2 ; Wilcken, U. P. Z., 
p. 5 o 3 ; Holleacx, Cambridge Ane. Hist., VIII, p. i 4 9 ; B. G. U. VI, 1266; P. Tebt. III ',£720. En toute 
hypothèse, si vraiment la mort de Philopator a pu être tenue cachée, même en Égypte, jusqu’à fin 2o3, 
1 on ne pouvait dater par lui , en Haute-Égypte , dès l’automne 2o4 ; dans ce cas nos textes seraient à rajeunir 
de deux ans (202-1 au lieu de 2o4-3)? Cf. toutefois p. * 34 , en bas. 

Cf. le texte, 1. 2 (?) ; et les notes précédentes. — Dans tous les cas, ce serait, croyons-nous, sans 
exemple (mais non, peut-être, sans analogies; on n’insiste pas ici). 

m Cf. Tait, l. c., n" 9. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


’47 


cléop. v. cette époque, cf. p. * 5 i, n. 4 : «sur la pluralité des basilicogrammates». Sur Thô- 
tortaios des Pap. de El-Hibeh (v. 230/28 av. J.-C.) cf. en outre ci-dessus p. * 32 . — Cf. aussi 
p. * 55 , n. i 3 . 


LÉTOPOLITE. 

Page 8à. 

iii* siècle ap. J.-C. : Apion. Sur une précision possible(?) de cette date, cf. ci-après, Pro- 
sopite. — Le père de cet Apion (à distinguer de son collègue du Prosopite) est Aristandros, 
d’Oxyrhynchos. 


MEMPHITE. 

Le basilicogrammate Hôros (f. de Tefnacht) attesté de septembre 2 54 a avril 25 2 (an 32 , 
22 épiph : *P. Caire Zénon, IV, 59.670 — an 33 = 34 , 22 méchir : ici, p. 47) est-il le 
même qu’*Hôros (?) de l 'Arsmoïte, juin 25 o (cf. p. 79, n. 2; suppl.). On n oserait 1 affir- 
mer, bien qu’ils soient tous deux en relation avec des personnages du cercle de Zenon, tant 
est fréquent ce nom propre. 


OXYRHYNCHITE. 

Page 85 (n. 2). 

Sur l’union avec le Cynopolite, cf. suppl. (stratèges). 

PATHYRITE. 

Page 8 y. 

1 12-108 : Phibis (n. 6). 

Plus exactement, Pbeisigke, l. c., parle du préposé aux revenus Hermias W. Mais si son 
raisonnement vaut pour Hermias, il peut valoir aussi pour Phibis. En fait, tout ce que Ion 
peut dire, c’est qu’ils ont plus d’un nome sous leur autorité, et que, pas plus qu Hermias le 
stratège 12 *, ils n’ont de résidence fixe, ou du moins ne résident pas ordinairement dans le 
Pathyrite. 

Ces nomes, ici, sont sûrement le Pathyrite et le Latopolite. Quant aux Memnonia (quels 
que soient, alors, leurs rapports avec Thèbes rive droite, et la situation administrative de 
cette dernière région) le texte , interprété sans subtilités, obligerait à les placer dans le Pathy- 
rite; ce que confirmeraient, au moins formellement, les recents P. S. I., citA 3 '. Mais la 
question devrait être reprise dans son ensemble; ce qu’on ne pourrait faire utilement, selon 
nous, sans les indispensables rééditions, et sans doute publications d inédits, promises pour. 

u p z., im 

{l) Ci-dessus, p. *2 4 - 2 5 . 

(2) Cf. n. précédente. 

< 3 ) 1018 et suiv. ; 1016 d’une autre période; cf. p. 21, n. 7. 

(4) Corap. Schübart, O. L . Z 1924, 194-6; et p. * 48 , n. 6. 


HENRI HENNE. 


*48 

PÉRITHÈBES. 

Page 88 . 

i 3 i/o (1) : Héliodoke (n. 2). 

Si l’on admettait, arec les éditeurs de P. Tebt., III, 722 , introd., qu’Héraclide de P. Theb. 
Bank, 6-7 («, est un basiiicogrammate », la présence d’Héliodore ferait difficulté ». Mais la 
mention, dans ces ordres de paiement, du «contreseing» du topogrammate », permet sans 
doute » de faire d’Héraclide , à cette époque, soit un préposé aux revenus, soit plutôt ici un 
subordonné de ce dernier le représentant, peut-être un économe (7) . 

PHILÆ. 

Je n’ai pas mentionné, malgré Dittenbergeb , O. G., ao4, le grammate *Antonius(33 ap. 
J.-C.). Comp., en effet, Cagnat-Jouguet, 1 36 ü. Ce serait donc, probablement, le proscv- 
neme, a Hermès de Pselcis, d’un scribe militaire®. 

PROSOPITE. 

Page 88 . 

111 e siècle ap. J.-C. : Apion. 

Sur *Apion , basilicogr. du même nome le 1 9 juillet 1 7 4 , cf. suppl. à p. 48 . — S agirait- 

m I ! èS ,! 3 ' < ’ d après Révillodt > MéL ’ 3a 7 > si les lectures sont justes (or cf. Apollônios, Th. Bank, 5 1) 

1 ' 0 : II. 1 et i 3 ; 7 : R. ! et 10. 

<’> Wilcken, 0. c. .-plutôt un intendant militaire. Mais cf. maintenant Archio, VII, p. 90, en haut. 

a Jri‘-; e : dateS \7 11 faUd ‘ ait admettre deux basilicogrammates; ou supposer un basiiicogrammate 
de Ihébaide (cf. pour Héhodore, Preis.gke, 0. c., p. 53 , par une interprétation peu décisive, croyons-nous, 
de Wilcken, Chrest., 167: cf. ci-après, n. 7. — Comp. P. Ibjl., 66). 

Gf. 6, I. 6, 7, i. 5 . Représentant sans doute le basiiicogrammate. 

D’autres objections à l’hypothèse des édd., n’auraient pas’ieur place ici. - Et d’autre part, la nôtre 
est présentée sous réserve de notre référence (ci-dessus, Pathyrite) à U. P. Z., II (cf. U. P. Z In 5i5ï 
Et cf. n. suiv. v ‘ ‘ ‘ 

(,) Comp. peut-être B. G. U., 99 3 , rapproché p. ex. de Wilcken, Chrest. , i 5 9 et 161. On comprend 
ainsi que le basiiicogrammate garde un droit de contrôle supérieur (comp. Chrest., 167). 

Si i’on fait d’IIéraclide un préposé aux revenus, on se heurte, peut-être, à la présence de Dionysios dans 
P.lheb Bank, «- 4 , qui semble jouer ce rôle, encore que ses titres complets restent à déchiffrer ou inter- 
préter (cf n» 1, col 2, fin); donc aux difficultés signalées plus haut. — Une fois de plus apparaît l’urgente 
nécessite d une réédition ( cf. ici , n. 6). - Un Héraclide économe ib., n» 1 , 1 , 1. 1 , . 

(8) Il n’y a, naturellement, aucune raison de croire que ce militaire en activité soit basiiicogrammate ou 
grammale de métropole. Le texte porte en tête : «(le) proscynème d’Antonius yp(a) !M ,aréos <t>,À *, ( skcctov- 
rapx^ K^hcovo,. Tous les éditeurs admettent qu’il s’agit de Philæ (comp. Lesquier, o. c., p. 5 20). Quelle 
que soit a jDonctuation, il s agirait donc, semble-t-il, d’une centurie théoriquement stationnée à Philæ sous 
e commandement de Capiton (pour la construction, cf. P. Byl, i 7 4 , 27), et dont Antonius serait le scribe 
(sur es scn es mi itaires, cf. p. ex. Lesquier, p. 1 4 o; mais il ne propose pas de solution relative à ce texte), 
taire de phtlon un génitif de phitos ne serait pas plus satisfaisant; comp. d’ailleurs la suite. — Voir dans 
n on le nom d’un soldat(?) de la centurie, agissant au nom d’Antonios absent(?), ne changerait pas la 
qualité de ce dernier, mais supprimerait la localisation. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


49 


il, ici et là, du même personnage? C’est d’autant moins sûr que ce nom est très fréquent : 
dans P. Oxy., 1 2 1 9 , le collègue d’Apion dans le Létopolite » porte justement le même nom. 

II est fâcheux toutefois qu’on ne puisse dater avec précision ce dernier texte. Le Prosopite, 
capitale Nikiou, qui existe encore sous Marc-Aurèle (P. Hamb., p. 5 7 ; P. Homberl, cit.; cf. 
Ptolémée, IV, 5 , Û9) fait place au Nikiopolite avant le iû mai 261®. 


SÂÏTE. 

Sur le basilicogr. Sôtèrichos, propriétaire a Héracleopohs, cf. Iait, /. c., obs. n 9- 

NOTES COMPLÉMENTAIRES À L’APPENDICE IV. 

1 . — SUR LA PLURALITÉ DES BASILICOGRAMMATES À L’ÉPOQUE PTOLÉMAÏQUE®. 

En l’an 29 de Philadelphe, P. S. 1 ., 5o2 mentionne, dans cet ordre, Zoile®, Zopyrion®, 
et les basilicogrammates. Vers l’an 1 d’Évergète (?P. P., II, à 2 , a ) le diécete Cléandie(?) 
informe les fonctionnaires de l’Arsinoïte de la nomination du successeur (?) de 1 ingenieui 
(iléon éé ; parmi eux figurent les basilicogrammates. On serait donc tente » d admettre que 
sous Philadelphe tout au moins l’Arsinoïte avait plusieurs basilicogrammates. Mais l’examen 
des autres textes », en particulier des textes relatifs à Hôros(?) et Asclépiade®, n oblige pas, 
c’est le moins qu’on puisse dire, à conclure en ce sens'®. 

(1 > Sur l’union du Prosopite et du Létopolite , au moins sous Antonin et Marc-Aurèle , pour certains buts 
administratifs (garde du désert), cf. P. Lond., II, p. 87; P. Hamb., p. i 5 7 . — Mais il n’y a pas union poul- 
ie basiiicogrammate. — On ne peut rien dire de précis pour le stratège. 

<») Gf, G. U., VII, i 568 , avec la note. La forme Nikiopolite étant plus correcte que Nikioupohte , il y 
a là, croyons-nous, une raison de plus pour la restituer, bien qu’à toute époque peut-être la forme incor- 
recte puisse se trouver (cf. pour THermopolite, p. * 33 ). 

< s > Pour l’époque rom., cf. Biedermaüw , 0. c.; — et Martin, 0. c.; ci-dessus, supplément (append. , II, 

introd.). . . 

Toutefois, tandis que Biedermann, p. 16, à propos du basilicogr. du Sebennyte «toparchies supérieures», 
parle d’un nome à deux basilicogr. (régionaux), mieux vaudrait parler de deux nomes (résultant d’ailleurs 
d’une scission), avec chacun son basilicogr. et son stratège (cf. liste; même cas peut-être, malgré la diffé- 
rence apparente de construction, pour l’épimélète des katô topot du Saite, dans U. P. Z., I, 110, 1 !) 3 , 
l 64 av. J.-C.). 

(4) Econome du nome. 

( 5) Peut-être un économe régional. Cf. P. P ., III, 37 (a), I, 2 et suiv. 

Sur la date, Rostovtzeff, A large Estate . . . , p. 18. — L’évolution suggérée par Biedermann, p* 

11e serait donc pas exacte; de toute manière ïmouthès est sûrement postérieur. Et s’il administre a la fois 
«Héraclide» et «Polémon» , ce n’est certainement pas pour décharger des collègues (cf. carte, P. Tebt., II; 
P. P., III, p. 317; et l’importance ultérieure d’« Héraclide»). 

(,) Avec les savants qui se sont occupés de ces textes à ce point de vue : Biedermann , et les édd. des P. S. I. 
Toutefois pourquoi une mobilisation de tous les basilicogrammates, même s’ils forment un collège? 

(8) Il n’y a pas lieu d’insister ici. 

(8) Ici, p. 79 (et n. 2); et suppl. à cette page. Cf. aussi Petosiris, p. * 53 , n. 5 (début Ev.). 

( 10 > Tout au plus , pourrait-on prétendre que ces basilicogr. (au sing.) sont soit généraux, soit locaux. Mais 
aucune preuve de coexistence; ou de collégialité. Cf. en outre n. 9 , fin. 

Mémoires, t. LVI. 


7 


*50 


HENRI HENNE. 


Sans doute même pourrait-on — jusqua preuve du contraire — interpréter les textes 
invoqués autrement qu’on ne l’a fait jusqu’ici. Les basilicogrammates de P. S. /., 5oa pour- 
raient désigner, avec le basilicogr. du nome, ceux de ses^ agents chargés de collaborer à 
l’estimation de la récolte en vue de l’établissement des taxes, et à l’arpentage des terres O'. 
Ce sont ces mêmes agents que nous retrouverions, vers la même date, avec les ingénieurs 
peut-être (2) dans P. Lille, 1, 2 h; avec les arpenteurs dans P. Caire Zénon, III, 59387, 12, 
comme l’a bien vu ML Edgar pour ce dernier texte 

Quant a la lettre du diecete, elle est adressée aux «économes, nomarques, basilicogram- 
mates, phylacites, myriaroures, comarques, et comogrammates ». Les topogrammates ne sont 
pas nommes. Comme il est douteux que le diécète n’ait pas pensé à eux, il est assez probable 
que l’expression «basilicogrammates » désigne ici le basilicogr. du nome et ses subordonnés, 
jusqu’au topogrammate inclusivement < 4 >. Elle pourrait comprendre, il est vrai, des basilico- 
grammates de merxdes mais rien ne le prouve. 

Ainsi, cette expression, au pluriel^, sous Philadelphe, pourrait être compréhensive, et 
désigner, al occasion, les subordonnés ou agents du basilicogrammate par excellence, soit par 
une abréviation dont on a d’autres exemples soit en vertu d’une tradition, bien connue, 
d’origine indigène W. 


Intiod. , 1 . 28. Le texte 11e fait pas nécessairement allusion aux grammates locaux, à qui nous igno- 
rons s’il a été nécessaire d’écrire. 

(S) Où, de même, «ingénieurs* désignerait à la fois Cléon et ses agents (sous-ingénieurs, etc.). Toutefois, 
ici, poui les deux expressions, il pourrait s’agir d’un pluriel «itératif* (prescription pour l’avenir). 

# (3) 0n notera T ue ies basilicogr. sont nommés après les géomètres, et collaborent eux-mêmes à l’opéra- 
tion, dans laquelle ils paraissent même spécialisés. 

De môme, beaucoup plus tard, dans le Memphite {U.P.Z., it 7 , p. 54i) un subordonné du basilico- 
ip animale est qualifié de «préposé par le diécète à l’arpentage» (ou (rattaché au service d’arpentage»). — 
Cf. maintenant sans doute P. Ent., n° 68, 1. i 3 (an 26 d’Éverg.). 

<*> Elle serait compréhensive, comme l’expression «phylacites» (= archi phylacites [cf. P. Hibeh, 34, 1, n.] 
et subordonnés); mais ennoblissante. — Peut-être les toparques sont-ils compris de même dans les nomar- 
ques. Il serait hardi d affirmer que les myriaroures jouent ici le rôle de toparques et de topogrammates, 
surtout dans tout le nome. 

Puisqu’il existe des économes pour ces ressorts. Et cf. le début de la lettre. — Les grandes merides 
existent sûrement à cette époque. Cf. P. Lille demot., 4; sinon ici p. *5a , n. 9; comp. P. S. I., IV, 43g. 

Mais au pluriel seulement. Le cas du subordonné d’Harvotès, dans l’Héracléopolite (ci-après), est dou- 
teux. — Encore plus le cas de Simon , p. 80 , n. 5 (jusqu’à ce que le texte soit mieux établi : cf. p. *53 , n. 1 2 ). 

(7) Cf. l’ex. des stratèges de troisième rang, tels que Sèrambos (an 21 d’Éverg.; ci-dessus : p. *3 et *4, 
n. 4 ; dont on ne sait pas s’ils avaient droit, strictement, même au titre d’hypostratège. — Comp. l’économe 
Charmos, dans P. P., II, XXV (a-b, comp. à c). 

Dans ces deux cas le titre, il est vrai, est décerné par des inférieurs. Mais, selon Edgar, D. Caire, cit. (ici, 
en haut= n. 3 ) serait adressé par Apollônios. Comp. Arehie, VI, p. 3 i, pour les diécètes. 

( ' Basilicogr. désigne tout fonctionnaire de la catégorie des scribes. Cf. pour la basse époque : P. RyL, 
dem., III, p. 80, n. 5 ; 99, etc. 

Scribes royaux dans l’administration religieuse : Kuentz, B.I.F.A.O., 1928, p. 1 1 5 -i 1 y (nécropole 
thébaine); Gaüthier, Le Personnel de Min (index); etc. — Même à l’époque grecque : G. Lefebvre, Tomb. 
de Pet. (index; Hermopolis); Otto, Priester . . . , p. 34 7 avec raison (=p. i8 7 ; Memphis). r 

Il a d ailleurs pu, croyons-nous, exister des prêtres-basilicogrammates (de nome), ou des basilicogram- 


L 1 STE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


'51 


A plus forte raison, grâce à cette hypothèse, serait-il aisé d’expliquer la même expression 
dans des textes démotiques ou quasi démotiques même d’époque plus tardive. C’est ainsi qu’il 
ne serait pas indispensable de supposer que les basilicogrammates auraient formé un collège 
dans l’Apollinopolite, vers la fin du règne d’É vergète (1) ; ou dans le Pathyrite, en iaâ av. 

J.-C. ». 

Bref, rien, jusqu’à présent, ne nous oblige a reviser nos listes sur ce point, ou a en tenii 
compte de quelque manière. Le deux seuls W exemples assurés — avec celui (sans noms pro- 
pres) de l’Héracléopolite(?) W sous Philadelphe — sont l’Arsinoïte en 1 1 9 : partage territorial; 

mates-prêtres ; mais nous n’en avons pas de preuve (le cas spécial des prêtres de thiases, tels quHermias 
de l’Ombite, étant excepté). — Un prêtre basilicogr. de Thébaïde, peut-être, dans P. Fuji, déni., III, p. i43. 

(•) Biedermans , l. c., sur P. Êléph., üh. Texte grec, peut-être rédigé d’abord en démotique. — Les 
basilicogr. sont ici l’ensemble des services qui dépendent du chef de même nom : topogrammates , etc. ; et 
scribes du cadastre; qui devront produire la situation de certains biens-fonds. Comp. p. ex. Wilckbn, Chresl., 
161 , fin. 11 n’y a pas lieu de penser à des basilicogrammates religieux. 

<*> Sethe-Partsch, Dem. Bürgsch. Urk., p. i5 7 (avec d’autres références). — Basilicogr. désigne même 
ici les agents du fisc en général. Comp. P. S.I., 5o 3 , cit. - Pas de pluriel «itératif» (pour l’avenir), 
puisque le contrat n’est que pour un an. 

Et ces nomes du Sud avaient-ils besoin d’un collège de basilicogr.? Comp. ici, p. * 21 , n. 8 ; et d’autres 
unions administratives bien connues. 

{»> Il faut laisser de côté le mythique Portkôtès (Ombite), et sans doute Héraclide de P. Theb. Bank 5- 
7 (Perithèbes; suppl. : p. *48, n. 7 ). 

(•) P . Hibeh., 98 = Wilcken, Chrest., 44i, an 34 (Héracléopolite?). - Cependant c’est une collégialité 
transitoire, puisque P. Hibeh, i56 parle d’un seul basilicogrammate. Ou bien y aurait-il lieu de tenir 
compte de la situation particulière du Côitès? (edd. p. 9 ; ci-dessus , suppl., stratèges : Héracléopolite; comp. 
Hermopolite). 11 y aurait un basilicogr. du Côitès égal, en l’an 34, à son collègue de la rive gauche mais 
avec des responsabilités prises en commun? 

En l’an 6 d’Évergète, P. Hibeh, 7 2 mentionne un hypomnema présenté à un basilicogrammate, agent 
d’Haryotès. S’il n’y a pas de faute (cf. ici, p. 82 ,n. 1 ; et la traduction des édd.), ou si, exceptionnellement, 
le basilicogr. en question n’est pas un simple grammate du vrai, Harvotès (pour la tournure qui ne men- 
tionnerait pas la fonction de ce dernier, comp. oi -arapà A«ow<ro 8 «pov reraygévot sHM-yurlxl dans B. L., 
36, 10 ; etc., etc.), Haryotës pourrait être le basilicogr. de l’Héracléopohte, l’autre celui du Côitès, mais 
cette fois dans une position subordonnée. 

Dans cette hypothèse, il serait possible que, déjà en l’an 2 , Patbeus soit simplement un basilicogr. du 
Côitès si l’on note sa mention à côté de l’économe [Anjçhôphis, dont le nom indigène, à cette époque, té- 
moigne peu en faveur d’une situation trop élevée. - Et l’on en dirait peut-être autant (laissant le douteux 
Hôros en l’an 9 : p. 82 ) de Thôtortaios de l’an ig(?), P. Caire dem., 5o.i48 (ci-dessus suppl. : p. 4 7 ), 
d’autant plus qu’il est mentionné à côté de Pétosiris, appelé pl shn C, khj. ( «l’adminislrateur du district»), 
expression dont on n’affirmera pas, malgré l’élasticité de sens du dernier mot (cf. suppl., strat. : Grande 
Oasis) qu’elle réponde à nomarque, et qui pourtant ne répond peut-être pas bien à toparque (comp. Sethe 

Partsch. 0. c., index grec). — Sur P. Hibeh, 6 7 cf. p. *55, n. i3. 

En revanche il n’y a pas lieu de tenir compte de P. Hibeh, 85, où Harimouthès , appelé toparque de ta 
toparchie inférieure au n” 44 , de date postérieure, est (à titre provisoire?) qualifié de nomarque (sans 
erreur ; cf. p. ex. B. G. U., VI, 1226 ); il appartient, non à l’Héracléopolite (Piotrowicz, 0 . c.), mais a 

Tout cela pourrait donner l’impression — on ne veut rien dire de plus d’une situation adminisliative 
spéciale de ce district (à cette époque). — Mais tout cela , pour le moins , reste hypothétique. 

Dans la suite, l’Héracléopolite n’a certainement qu’un seul basilicogrammate. Cf. B. G. U., \m. u 
basilicogrammate kathistamenos de i864 ne prouve rien, bien que le participe se retrouve dans le titre e 


7 - 


"52 


HENRI HENNE. 


FHermopolite en 108 : collégialité {1) . Que cette pluralité soit possible (2) en d’autres temps et 
d’autres lieux, ou parfois même séduisante est indéniable. On ne peut rien dire de plus. 

2. — ÉCONOMES ET PRÉPOSÉS AUX REVENUS À L’ÉPOQUE PTOLÉMAÏQUE. 

Bien qu’il existe pour les fonctionnaires W financiers des nomes à l’époque ptolémaïque, en 
particulier (5) pour les économes, et les préposés aux revenus, leurs successeurs, des listes 
récentes et commodes qu’il peut paraître aisé de mettre au point {6) , nous avons cru utile, ne 
serait-ce que pour faciliter Rétablissement de certains synchronismes^, de rappeler ici, som- 
mairement W, la succession de ces derniers fonctionnaires, dont les basilicogrammates sont 
des collaborateurs immédiats. 


A. — ÉCONOMES (9) . 

Dans TArsinoïte^, sous Philadelphe ^ îl \ nous rencontrons successivement, en Fan 27, 


Serambos (ci-dessus, p. 5 o, n. 7). L’essentiel serait d ailleurs de savoir de qui ce personnage est le para 
(texte mutilé). — Rien à tirer des basilikoi de 1 865 (cf. note) qui, s’ils sont des personnes, pourraient même 
être des agents du topogrammate. 

( * Il est curieux que dans P . Reinach , 19 il y ait à la fois deux basilicogr. et deux praktores xenikôn 
(comp. n° 7). 

* 2) La pluralité des économes est attestée dans TArsinoïte ( Rostovtzeff, Large Estate, p. 1 A8 ) ; et hors de 
ce nome (p. ex. P . Hibeh, 169). — Celle des epi ton prosodôn est certaine dans TArsinoïte en 1 13 {Tebu, I, 
27; etc.; Tebl ., III. 792). — Cf. ci-après. 

(3) Ci-dessus, p. * 36 , n. 1 (Arsinoïte). — Cf. toutefois p. * 58 , fin. 

(4) Et pour tous les fonctionnaires, de toute époque, en général : Preisigke , Wôrterbuch, III. Cf. toutefois 

avertissement. v 

£5) Pour les autres, cf. p. xvii. 

(6) Preisigke, 0. c. — Pour les économes, liste par ordre alphabétique, comprenant des économes de 
toute époque, et de toute espèce. Mais la datation, et d’autres indications ? permettent de s’y retrouver plus 
ou moins vite. Toutefois la datation reste vague (par siècles seulement); la localisation n’est pas toujours 
précise. — Pour l’une et l’autre, il n’est pas toujours sûr de se reporter à la liste de Steiner, der Fislcus der 
Ptolemaer (1913). — * Pour les préposés aux revenus, les mêmes remarques vaudraient (ou à peu près). Mais 
ici, cf. la liste de Piotrowicz, 0. c. (ici, p. xvii). 

£7 > Cf. p. ex. la discussion p. *3-4. 

{8) f'f* P* XVI > n * 4 - 5 . — Et nous ne donnons que les dates extrêmes. 

£9) Au texte, en principe, les économes de nomes. — On sait qu’il existait, peut-être partout,, des éco- 
nomes de toparchie, et des économes encore plus localisés apparemment; — et de plus, dans l’ Arsinoïte, des 
économes de (grandes) merides; en outre P, P., III, p. i 4 (v. Tan 17 d’Évergète) paraît mentionner un 
économe de nomarchie (Païs, f. de Téôs, «héliopolitain» ; n. d’Abat?); enfin la mention, P. P., III, p. 62 
(27 de Philadelphe), d’une antigraphie de la (petite) meris de Caliicrate, dépendant de Sôsiphane Tanti- 
graphe(?) de la (grande*?) meris d’Héraclide (dans ce cas peut-être prédécesseur de Stothoet, P. Lille , 1 — 
Diodore étant Tantigr. du nome?), peut faire supposer l'existence d’économes pour les petites merides (au 
temps où elles existaient). 

(10) Cf. Rostovtzeff, 0. c ., p. 149 sqq.; 181 sqq.; avec les additions et corrections apportées ci-dessous. 

(U) Antérieurement à Tan 27, Asclépiade de P . Lille, 9 (Philadelphe, avec un subordonné Archébis, s’il 
est identique à l’Asclépiade (économe?) de S. B 7202, 5 i, an 21 de Philad.?). Cf. toutefois, p. *53, n. i 3 . 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. *53 

Àntisthène ( 1] ; en 28-80, Zoïle { 2) ; en 32 - 3 4 , Philiskos^; en 35 - 38 , Aristandre ( 4) , et enfin 
Hermaphile £5) . 

Ce dernier w semble être encore en fonctions en Fan 7 à' Evergète < 8) . — Les succes- 
seurs connus sont en Fan 8 (9) Théodore (10î ; en 16, Hàrmodios £U) ; en 21 (12) , Asclépiade ( 13) ; 
enfin, dès Fan 2 5 (14) , Héraclide. 

( l ) Économe de la Limnè : P. Eut., 1, avec la note (en fait TArsinoïte s’appelle ainsi dès 28 : P. Caire 
Zènon, 59 o 4 i, 3 . — L’ancien nom encore P. S. L, 570, an 34 ). 

Sûrement l’économe du nome : Bell, Cl. Rev., 1993, pp. 33 - 34 . — Dès lan 28 : p. ex. P. Caire 
Zènon, index. — Encore tout à la fin de 3 o : P. S . L, 609. — Sur Zopyrion, an 29, cf. p. *49, n. 5 . 

Dionysios, économe de 3 o à 38 , serait donc un économe régional (et le Diotime de P. P., Il, XIII (1), 
6, peut-être Fantigraphe mentionné avecZoïle, P. S. I., 609; et non Thypodiécète connu); — et Philippe, 
rr économe à Ptolémaïs en 32 , un économe local (comp. n. 8, fin; — Contra : Rostovtzeff, p. 1 47/60 et 
162); comme, peut-être, en 3 o, Dôros de P. P., II, VI. 

(3) Dès 32 : p. ex. P. Caire Zènon, index. 

( 4 ) Sûrement, alors, de TArsinoïte : P. Mich. Zènon, 56 , 5 , avec références. — Contemporain du stratège 
Agénor, et du basilicogrammate [Héros] (?), ici, p. * 43 . (L’économe Aristophane n existe pas.) 

Contemporain du basilicogrammate Pétosiris (et de l’ingénieur Théodore, successeur de Gleon : cf. 
p. *49, n. 6; p. * 53 , n. 9). On notera que, dans ces textes le basilicogrammate est représenté en divers 
endroits du nome : cf. p. *49, n. 9 et 10. 

Dès 38 : P. Zènon Mich., 58 . 

£7) P. P., II, IX ( 4 ). 

Theolollos (Theolios? Thrasyllos??) de S. B., III, 7203 (an 39) doit être un économe local (dans la 
meris d’Héraclide). De même Cmicris de P. Caire Z., III, 594 o 4 , etc. (même meris; contemporain du 
nomarque Aristarque : cf. peut-être P. Lille, 16; et surtout S. B., 6800, donc an 4 ); de même enfin 
Amenneds de P. P., III, 586 , 4 (an 4 d’Éverg.? — localisation incertaine), et peut-être (cf. ci-dessus, 
p. * 3 , n. 2) Théophile, de P. Frank f., 5 (an 6 d’Évergète; Héraclide? : cf. p. * 4 , n. 4 ), qui pourrait 
n’avoir rien de commun avec son homonyme de P. Frank/., 6 (an 4 , quel que soit le roi; et quelle que 
soit l’identité de Tarouthinas) , pas plus que l’économe Mnaseas (ici, p. * 54 , n. 1) n’est nécessairement 
identique à l’épîstate de P. Ent., 9; comp. p. * 54 , n. 7. — Poseidônios, P. P III , 32 , g, b, est pevt-etre 
de 6 de Philopator ; cf. p. * 3 , n. 4 . 

Héraclide de P. P., III, p. 77 est peut-être économe à Ptolémaïs (cf. ici, n. 2; p. * 53 , n. i 3 )^ à moins 
de dater le texte de Tan 5 de Philopator (encore qu’on ne puisse rien affirmer sur la qualité de Théogène, 
P. P., II, p. 63 ) : cf. p. * 54 , n. 2. 

£9) P. P., II, IX ( 5 ), 4 , contemporain de Tingénieur du même nom (cf. n. 5 ). 

{10) En Tan 10-1 1, il a peut-être un successeur en Asclépiade : cf. P. P., II, XV (2) (subordonne du diécète 
Eutychos); P. Tebl., III, 772, 4 (les édd. rapprochent aussi P. Lille, cité ici p. * 52 , n. 1 1 avec une autre 
référence; cf. toutefois p. * 53 , n. i 3 ). 

L’Asclépiade de P. Hibeh, 81-82 (an 9) n'est peut-êlre que le basilicogrammate connu en 8 (cf. ici, 
p. 79), quelle que soit la qualité de Nicanor, qui paraît toutefois compétent pour tout 1 Arsinoïte, et d Arté- 
midore, apparemment un fonctionnaire civil (cf. sa datation), mais ne résidant peut-être pas dans le nome 
(comp. les dates d’envoi et de réception de ses lettres). 

Mais même dans P. P., Il, XV (21), Thypothèse d’un basilicogrammate n’est pas exclue. Et dans P. Tebu, 
772, 4 , bien qu’Asclépiade soit mentionné (seul nommément) à côté de Tantigraplie (Asclépiade aussi? cl. 
769, 69) et du stratège (dans cet ordre), à propos d’une affaire fiscale où ils doivent siéger avec Asclépiade 
le nomarque — comp. P. P., III, 26 — , il ne me paraîtrait pas impossible que Théodore de la ligne 6 
soit l’économe , Asclépiade étant cette fois encore le basilicogrammate. 

Questions à réserver. 

Sous le diécète Eutychos un ]nios est économe de la meris d’Héraclide (P. Hibeh i 33 ); Démètrios, b. B., 
6942 est peut-être (cf. p. * 53 , n. 1 1) un économe, sinon du nome, du moins de la meris de Thémistès. 


HENRI HENNE. 


*54 

Ce dernier (l > est peut-être encore en fonctions vers Fan 5 de Pliilopator t2) , et a peut-être 
pour successeurs, en 6 Poseidônios; vers 7 au plus tôt Métrodore (5) . 

C’est peut-être à la suite de Métrodore qu’il convient de placer Phaiès Viennent ensuite, 
en Fan 12 , Dionysios (7) ; i4, Callicrate^. Et dans les premières années d 'Epiphane, Sopeiros, 
puis ârtemi[doros] — On ne sait quand loger Anikètos ( l0 L 

(11) (de la page précéd.) P. Tebt ., II, 279. Cf. du moins Wilcken, Archiv, V, 23 1. Mais cf. n. 12 et 10, 
début; dans ce cas, peut-être un suppléant? 

(12) (de la page précéd.) Dès 17 peut-être: cf. P . P., III, p. i 4 . Encore en 22?: P . Grenf., Il, i 4 (à), et 
dans ce cas peut-être dès i 5 (a). Gf. aussi, n. 10, début. — On trouve enfin un Asclépiade économe en 19 
(? dÉvergète?) dans S. B., 4 . 809 ( 11 . 6 et 27). Texte du Fayoum? : cf. I. 2; Dionysodore, I. 4 , ne serait-il 
pas archiphylacite des e]xo topoi (cf. P. Ent ., p. 216) et non des a]nô topoif Le village de Soutmeï ( 1 . 7) 
est inconnu (dans P. Tebt., II, app.). II a un comogrammate Ammônios ( 1 . 20). Ce n’est donc pas le * basi- 
licogrammate» Simon (L 7). Un Simon prostate figure (pour la première fois?) 1 . 27; s’il est identique à 
l’autre, serait-ce un fonctionnaire (basilicogrammate?) religieux? — Il n’y a pas lieu d’insister (cf. p. * 46 ; 
* 5 o, n. 5 ; *87, n. 5 ). — L’identité d’Asclépiade de S. B., 4 . 3 10 (an 5 ) est incertaine. 

(13) (de la page précéd.) P. P., II, n° 25 . — Charmos est un économe local, à Ptolémaïs Hormou (Héra- 
clide); cf. p. * 53 , n. 2 et 8. — Arciiebis de P. Lille, 9 (ici, p. * 52 , n. 11) serait économe dans la meris 
de Poiémon. Pétosiris de B. G . U., ioo 4 est de Tan 20 d’Évergète au plus tôt. 

(1 4) (de la page précéd. ) W ilcken , Chrest. , 262. 

< l> Contemporain des basilicogrammates Ifarmaïs (et de l’homonyme topogrammate : Wilcken, Chrest. , 
3 oo), puis (cf. du moins nn. suiv.) Héros (père d’Imoulhès), il a pour subordonnés : Arjstocritos, économe 
de la meris de Themistès (P. Lille demol. : et non Aristocratès ; cf. P. Petrie et P. Gurob, index) et Diony- 
sodore, économe de la meris d’Héraclide (P. P., III, 72, b, 3 ; an 28; — P. P., II, 18, 1 : an 2; où il 
est contemporain d’un Sêrambos, peut-être le ^stratège» des dernières années d’Évergète), auquel succède 
peut-être Poseidônios (cf. note suivante). 

Il faudrait encore y ajouter, en l’an 25 , Mnaseas, économe des exô topoi (toparchiefs?] «du pourtour»?; 
lequel? cf. P. Eut., p. 216), quel que soit le sens de ces mots. 

(5) P. Lille, 4 (cf. peut-être P. P., III, p. 76-77. — C’est je pense le même économe Héraclide (à distin- 
guer de l’archiphylacite de l’Héracléop.) dans tout le document; cf. Wilcken, Chrest ., 166, I. i 4 , et la 
correction; il se pourrait d’ailleurs qu’à cette époque, sinon un peu avant (cf. p. * 55 ', n. i 4 ), l’Héracléopolite 
ait même écon. que FArsinoïte (de même, peut-être, concurremment ou indépendamment, pour l’épimélète 
Ptolémée). — - Sur la date cf. toutefois p. * 53 , n. 8). Dans P. Lille, la mention — corrigée — de Poseidô- 
nios ne peut guère s’expliquer que de deux manières : ou bien Héraclide est un successeur de Poseidônios, 
ce qui ferait deux Héraclide; ou bien Poseidônios est, alors du moins, un économe local. 

Cf. la n. 2 , fin; et la qualité du stratège homonyme. Et cf. n. 4 . 

Si c’est bien de Philopator? et cf. nn. 2-3. Contemporains (outre le topogr. Harmaïs, P. P., III, 
82, g, verso) le stratège de même nom (cf. p. *3 en haut; p. *4 en haut; p. * 4 , n. 4 ) et le basilicogram- 
mate Hôros (cf. p. 80, * 44 , * 45 ). 

[5) P. Lille , 3 , si c’est bien l’économe du nome. Hôros (p. * 54 , n. 1; sinon n. 4 ) est encore basiiico- 
grammate. 

(6) P. P., II, n° 10 (éd. : v. 2 4 o). Contemporain du stratège Callôn (cf. ci-dessus, p. *4 et n. 5 ). Cet 
économe, de nom indigène, a pour subordonné Isciiurias, dans la meris d’Héraclide. On notera, vers la 
même époque (si notre hypothèse est juste), donc après Raphia, Fe'conome Pokrouris du Létopolite (ci- 
après). Ce seraient les premiers économes — de nomes — de nom indigène. — Comp. p. * 45 , n. 6, pour 
les hypodiécètes. 

(1) P. Gurob, 20, si c’est bien le contemporain de basilicogrammate Téôs (cf. ci-dessus p. *44 et * 45 ). 
— Il y a dans ce texte deux Dionysios, l’un économe, l’autre toparque; deux Téôs, l’un peut-être basilico- 
grammate, l’autre peut-être topogrammate. Bel exemple pour inciter à la prudence dans les identités de 
personnages. Cf. ci-dessus, p. * 3 - 4 ; * 53 , n. 8 et 10. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


>55 


Dans les nomes voisins de FArsinoïte, les papyrus de Zénon, en particulier, nous font con- 
naître quelques économes®. Dans le Memphile, Hermolaos (Philad. , 3 a à 3g ®). Dans 
YAphrodilopolite, Théoclès (Philacl. 3a, phaôphi®); Hermoiaos (tout au moins vers 3 a/3®; 
conjointement sans doute avec l’administration du Memphite®; et peut-être(?) Aristanbre 
( dans la dernière année de Philadelphe (7 >, et les premières d’Évergète ® ; dans ce cas vraisem- 
blablement l’ancien économe de l’Arsinoïte ®). Dans Y Héracléopolite (l0) , peut-être Mousaios (an 
3-2, Philad. sûrement Ammônios (ans 4-8 d’Évergète auquel on ajoutera sans doute 
Asclépiade (ans 18-19®»), et peut-être Héraclide (an 23 < u >)(®. Un papyrus de Lille nous 
fait connaître enfin l'économe Pokrouris du Létopolite en l’an 7 de Philopator 1®. 

( 8 ) ( de tapage précéd.) Wilcken, Chrest., 22/1, contemporain du basilicogrammate lmouthès. Théo- 
gène, de P. Tebt., III, 708, si c’est un économe (édd.) serait un successeur immédiat (cf. p. * 45 -* 46 ). 
Mais cette qualité nous parait la moins probable. A la rigueur. Apoliônios, épimélète selon les édd. (avec 
raison peut-être) pourrait être l’économe, et Théogène 1 épimelète (successeur de i epimélète connu Apollo- 
nios). — En l’an i 5 toutefois Artemôn serait peut-être l’économe; cf. cependant note suivante. 

< 9 > (de la page précéd.) Sethe-Partsch , 0. c., n°* 1 et suiv. (démot.) : contemporains du basilicogr. Imou- 
thès, f. d’Hôros. — Artemi[dôros] ne peut être identique à Artemôn de P. Tebt., III, 704, si ce dernier 
est un économe (édd; cf. n. précéd.). Le contexte, malheureusement fort mutilé, permettrait toutefois , peut- 
être, de l’identifier à Artemôn de P. P., II, XXV, a, 6 (an 21 d’Évergète); dans ce cas, il est vrai, le texte 
serait plutôt de l’an 1 5 d’Évergète. 

< ,0 > (de la page précéd.) B. G. U., VI, 1244 ; cf. peut-être P. Tebt., III, 7 4 i (187/6) où il serait le subor- 
donné (cf. 793, II, 82, le rang de l’épimélète Argeios vers i 83 ), de l’épimélète Alexandre. L’index de 
P. Tebt., III nous donnera peut-être d’autres noms (cf. Ptolémée [avec un homonyme épimélète] de P. Tebt., 
776, au n* siècle, début?; etc. 

( l > Cf. p. * 52 , n. 10. 

( s > 22 épiph. : P. Caire Z., IV, 09.670 (cf. aussi n. 5 ). Contemporain du basilicogramm. Hôros. 

< s > P. Mich. Z., 64 . 

Cf. n. suiv. 

( 5 ) Contemporain du basilicogr. Pétosiris. Cf. ici, p. 43 , n. 4 . 

(6) Cf. ci-dessus. 

(» cf. Rostovtzeff, 0. c., p. i 5 o, n. io 5 (an 3 9 ?), P.S.I., 4 3 5 , et 544 (n. 106, ib.) sont équivoques. 

(*) P. Lille, 1 5 (an 6 d’Évergète)? 

(9) Cf. ci-dessus. 

l ,0 > Outre les économes peut-être locaux de P. Hibeh (dans le Ivôitès, ou diverses localités dudit); Diodore, 
n° 108, an 27 ou 37 de Philadelphe; Anchôphis (avec un para, Harendôtès), n” i 53 , an 2 d’Evergète, 
contemporain du basilicogrammate Palbeus; Zénodore, n" 107, an 3 . 

C) p. S. I., 5 io (cf. 1 . 8) : il reçoit un hypomnema d’ApoLLÔNios , économe de la toparcliie inférieuie. 
Il doit s’agir, non de l’Oxyrliynchite (édd.), mais de l’Héracléopolite propre (Bousiris). La toparchie du 
Kôitès (avec tout au moins son trapézite : P. Hibeh, 66), qui comprend elle-même une toparchie inférieure, 
et une supérieure (cf. tout au moins P. Hibeh, p. 8, ép. rom.) doit être dans une situation administrative 
spéciale (cf. P. Hibeh, p. 9; et ci-dessus, p. * 5 i, n. 4 ; ici, n. 10) qui n’est pas encore éclaircie. 

< 12 > En dernier lieu, P. Ent., 61. Cf. aussi, p. * 56 , n. 1. . 

(13) P. Hibeh, 67 et suiv. (cf. S. B., 6278?); à moins qu’il ne soit économe du Kôitès seulement; mais cf. 
ci-après. — 11 est possible, non certain, qu’ Apoliônios de 67, 1 . 6, 68, 1 . 4 (cf. 1 . 1 1) soit un basilicogram- 
mate (quel que soit son ressort; cf. p. * 5 i, n. 4 ), mais d’autres hypothèses ne sont pas exclues; il n’y a pas 
lieu d'insister ici. Est-il impossible qu’ Asclépiade soit aussi compétent pour l’Arsinoite? Cf. p. * 53 , n. 12 et 

ici, n. i 4 . . 

( ,4) Cf. S. B., 6276 et 6280? — Et ensuite? cf. p. * 54 , n. 2. Comp. p. * 55 , n. i 3 , fin; o 3 , n. 1U. 

( 15 > Ajouter Ésope (1 63 ?) de P. Tebt., III, 789, 8. — Sur Polïclès, v. 167?, cf. P. Hamb. 92 et son index. 


56 


HENRI HENNE. 


Dans Y Oxyrhynchite > tout au début du règne d’Évergète, se place Ammonios^. Pétosiris ne 
saurait être daté avec précision 

En Thébaïde&\ dans la région de Tlièbes et Pathyris, nous connaissons en l’an 3o de 
Philadelphe* Straton(?) ( 4 ', en 3 1 Apollônios (texte de Diospolis^); en 33 , Leon (Diospolis^); 
vers 1 6 3 /a 5 Ptolemee de B. G. U., 992 (7Î ; et, avant 167, Dionysios (= Mitteis, Chrest ., 3s {8i ). 
— Peut-être l’édition des U . P. Z., II, nous en fera-t-elle connaître d’autres 

Pour le Delta , l’on ne peut que mentionner Andronikos, à Péluse (sous Philadelphe (10) ); et 
Komon, f. d’Asclépiade dans la région de Naucratis (de nature incertaine (llî ). 

B. — PRÉPOSÉS AUX REVENUS. 

Pour les stratèges ou basilicogram mates, préposés aux revenus (12 ), il suffit de se reporter à 
notre liste (13 ^; pour les autres, peu nombreux, à celle de Piotrowicz (I4 k 

(16) (de la page précéd.) N° 3 , 5 o : contemporain du basilicogr. Armachoros. Cf. p. * 54 , n. 6. 

(1> P . Hibeh, 168 et 61. — Et Zénodore, économe de toparchie : P . Hibeh , 69, introd. — Un Ammonios 
p. * 55 , n. 12 : les deux nomes seraient-ils — alors (cf. p. * 55 , n. i 3 -i 4 ) — unis (également? cf. p. *i 4 , 
n. 6) au point de vue financier? 

(2) B. G . U. y VI, i 23 i : contemporain du basilicogr. Ilaryotès (111 e ou 11* siècle). 

Straton (an 33 de Philad.), de P. S. I.> VI, 601, 7, s’il n’est pas économe dans l’ Arsinoïte , l’est peut 
être dans Y Apollinopolite (Edfou). — Philon, S . B., 6710 (an 8 fiscal d’Ev. ) a chance d’être un économe, 
contemporain du basilicogr. Teôs (cf. p. * 53 , n. 11). 

Le rapprochement fait par les édd. de B. G . U,, VI, i 23 i, avec P. Eléph ., 28 = Wilcken, Chrest 45 i 
(an 26 d’Everg.) pourrait faire croire que, dans leur idée, Mnesarchos et Antipatros sont, respectivement, 
le premier économe, le second basilicogrammate du même nome. — Mais l’on peut songer aussi, pour le 
premier à un épimélète, pour le second a un antigraphe (comp. P. Sbg ., io 4 , et l’interprétation de Wilcken, 
Àrchivy VII, p. 90); la qualité d’Apollonide, subordonné de l’antigraphe Antipatros, ne serait pas plus 
précisée que celle d’Agathocle, le subordonné de Pépimélète Protarque, dans P. Sbg. y io 4 . La qualité sup- 
posée de Mnesarchos et d’ Antipatros n’irait pas mai avec leur rôle dans les autres textes de P. Eléph. (quelle 
que soit celle des autres personnages, en particulier du fonctionnaire financier Euphronios, supérieur du 
praklôr des temples Milon son successeur, dont le ressort s’étend au moins de Thèbes à Edfou : cf. éd. , p. 34 
et suiv.). Ajoutons que, si Antipatros était un basilicogrammate, il porterait un nom bien grec, à cette 
époque du moins; si on laisse les Ptolémée et les théophores, Samios, p.* 3 1 , serait le premier basilicogr. à 
nom vraiment grec. 

(4) S. B. y 1178a, 2; b, 3 . Cf. aussi 3987, verso; 3 q 38 , i 5 ? — En même temps, semble-t-il (a, 9; 
b y 10), supérieur de l’ex-toparque Dorion du Périthèbes. 

(5) S. B. j 3 q 38 . De nome? 

{6) Archky V, p. a3i. 

t 7) Contemporain du « stratège» Ptolémée : cf. ci-dessus, p. *21. 

(8) Avant le stratège Daïmachos : cf. ci-dessus, p. *21. Peut-être le contemporain du basilicogr. homo- 
nyme. 

Cf. p. * 48 , n. 6. 

(10) P. S . I. , 322 , 3 . Est-ce de nome? 

O. G. I. S. y 89; Ptol. IV. — Quelle que soit l’interprétation de ton, on ne sait s’il s’agit d’un économe 
municipal (comp. Plaümann, Ptolémaïs, 20), ou royal près la polis (cf. Jouguet, Vie Mun.y 42 ), ou même 
ordinaire, si l’on pouvait supposer qu’alors — cf. non Bev. Law, 60; mais ci-après — Naucratis (cf. Pto- 
lémaïs du rcThinite*) était le chef-lieu des anô topoi du rrSaïte» [comp. ici p. *49, n. 3 ; *17, n. 2, fin]. 
Comp. Pl., h . n., V, 9, 3 (Naucratite) ; P. Oxy XI, pp. 20 5 - 6 ; mais non Ptol., IV, 5 , 20. 

(12) Je laisse ici leurs subordonnés. 

(15) Stratèges (y compris le début de l’époque romaine) : Arsinoïte, Héracléopolite , Memphite(?) Ombite, 


*57 



LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 

Dans f Arsinoïte, la présence de deux (1 ) préposés aux revenus en n 3 , Asclépiade et Her- 
mias pose une question intéressante : le partage de leurs compétences. 

Selon Preisigke ( 3) , Hermias serait fonctionnaire du nome, Asclépiade fonctionnaire local (4) . 
Mais les textes ne donnent pas du tout cette impression. 

Dans P. Tebt.y I, 27, L 18/19, il est fâcheux que le titre complet d’Hermias soit mutilé; la 
fin pourrait bien dissimuler une localisation^. 

Dans P. Tebt.y 937 (1 13 ; au plus tard?) le diécète Irénée écrit directement à Asclépiade W. 
Dans P. Tebt.y 1,33 = Wilcken, Chrest . , 3 (1 12), un autre Hermias, peut-être le successeur 
d’Irénée, écrit directement au même Asclépiade; en l’occurrence (visite d’un sénateur romain 
au Fayoum) il est impossible qu’ Alexandrie n avertisse pas d abord le préposé aux revenus de 
tout le nome (s’il existait). Donc, ou bien Asclépiade — qui porte (dès 1 1 3 ?) le titre dassi- 
milé aux parents (du roi)^ — possède cette qualité, non Hermias ou bien 1 Arsinoïte, 
pour les revenus, est alors administré par deux préposés locaux, sans prépose général (comme 
pour les stratèges et basilieogrammates de 1 époque romaine, au moins a partir dune certaine 
époque). 

Cette dernière solution — celle de Grenfell et Hunt — paraît d’abord la plus prudente, 
au moins eu égard à P. Tebt.y 27 : le diécète écrit d’abord à Hermias (qui mérite particuliè- 
rement des reproches) des instructions qu’il communique également à Asclépiade en l’aver- 
tissant quelles le concernent tout pareillement (9) . 

Oxyrhynchite , Périthèbes (texte et suppl.; et cf. p. *22, n. 1 : Pathyrite). — Basilicogr. : Ombite. Il est 
clair qu’un certain nombre de stratèges auraient droit à ce titre, même s’ils ne le portent pas expressément 
dans les textes (cf. p. ex. Arclm, VIII, p. 178); mais il n’y a pas à discuter ces cas ici. 

( U) (de la page précêd.). Op . cit., p. 78, moyennant quelques additions et corrections : Héraclide, des 
archisomatophylaques , en même temps épistate : Périthèbes (et non Thébaide),, v. 117-116 (P. lor., I, 
vm : cf. Pauly); — Hermias : Pathyrite-Latopolite , v. 112-108 (qu’il n’y a pas lieu d’identifier avec le 
stratège : cf. ici p. * 24 - 25 ). — Sur Dionysios, de P. Theb. Bank (v. i 3 i/o). que Piotrowicz ne cite pas, 
cf. ici p. * 48 , n. 7; et notre art. R. E. A. cit. 1934. — Sur PArsinoïte en n 3 , cf. le texte, ci-après^ 

Pour l’époque romaine, sur Sarapion, f. de Ptolémée, 46 ap. J.-G. (Arsinoïte), cf. ci-dessus p. o, 18 
et encore * 36 , n. 7; ainsi que H. Henne, Egyplus, 1933, p. 383 . — Dans 1 Héracléopolite , Sarapion de 
B. G. U., 1194, 27 ap. J.-C., n’est pas préposé aux revenus du nome (Piotrowicz), mais du hieros pyrgos 
( titre qu’on ne discute pas ici). 

< l ) En 124, le contemporain du basilicogrammate Isclmrion, Théon de P. Tebt.y III, 700 (quelle que soit 
la qualité d’EuBios) nous paraît être un préposé aux revenus. On 11e peut insister ici (cf. p. *6, ci-dessus). 

(*) p . Tebt.y I, 27, etc. (cf. index; toutefois, au n° 33 , Hermias, cité par Piotrowicz, n’est pas le préposé 
aux revenus : cf. Wilcken, Chrestom n° 3 ). 

<») Prinz-Joachim Ostr., p. 45 / 6 . — Le seul, je crois, après les édd., à s’être posé la question. 

Bezirksbeamter. — De meris? Pr. ne précise pas. 

Les édd. lisent : tes ka [.]. . meri [9 L], mais ajoutent qu’on ne peut lire katô. — 11 existe pourtant 
une katô meris, dans PArsinoïte : cf. Calderini, Thesauroi, p. 48 , n. 1, avec les référ.; P. Ent. y 27. Comp. 
ici p. * 54 , n. 12. 

(<î) En passant, dans l’hypothèse de Preisigke, par-dessus la tête d’Hermias; or, cf. le même, o.c., p. 46 .- 

<*> Cf. P. Tebt.y 254 ; et maintenant P. Tebt.y III, 792. 

(8) On pourrait prétendre qu’ Asclépiade a succédé à Hermias à la tête du nome. Mais cf. p. ex. n° 287. 

En revanche, cf. n. 5 . . * 

(•) Ce langage fait plutôt d’Asclépiade un égal, non un supérieur. — Dans ce dernier cas, le diécète eut 
peut-être écrit à Asclépiade en premier lieu, en le priant de transmettre à Hermias les reproches qui lui 

*8 

Mémoires, t. LVI. , 


58 


HENRI HENNE. 


Mais, si ce sont bien des égaux, quelle est leur compétence territoriale Si la katô 
»ierw(f)® est bien la meris d'Héraclide, Hermias en serait donc le préposé aux revenus; 
Asclépiade aurait pour ressort les merides de Thémistès et Polémon : du moins dans P. 
Tebt I, 19 (11 4 ); 254 ; III, 792; il est compétent pour la région de Kerkeosiris et d’Oxy- 
rhyncha (Polémon). 

Seulement, dès 112 (Wilcken, Chrest., 3 ) Àsclépiade nous apparaît compétent au moins 
pour la région du Labyrinthe, donc pour le sud du district d’Héraclide. La contradiction se 
résout facilement si l’on admet que, l’insuffisant Hermias décidément révoqué ou déplacé 
(peut-être dès tybi 1 13 : comp. col. I et IV), Asclépiade s’est vu confier les revenus de tout 
le nome 

De toute manière, il est clair que le basilicogrammate * — Héros — est le même pour les 
deux préposés aux revenus ^ 5Î . Ainsi, en 1 1 3 , si ces derniers sont bien égaux * il y aurait un 
seul basilicogrammate pour deux préposés aux revenus^. La situation de 119-118 (ici, p. 81, 
n.. 1), ou il y avait alors deux basilicogrammates n’a peut-être, dans l’Arsinoïte ptolémaïque, 
jamais été que transitoire 


étaient dus. — D’autre part , si Hermias était le supérieur, comme le veut Preisigke , il serait étrange que le 
diécète fit part à un inférieur des reproches adressés à un supérieur. 

Rien n’indique qu’il y ait au-dessus de ces deux préposés aux revenus , un préposé général , stratège ou 
non. (Nous ignorons le nom du stratège de 1 1 3 ; en 11 4 , à partir de l’époque — - pachôn de l’an 3 — où 
Asclépiade tout au moins est déjà sans doute préposé aux revenus , rien n’assure que le stratège Ptolémée 

— même de l’an 3 — ait proprement cette qualité — même au 11° 28, s. d. , s’il s’agit bien du stratège.) 

— II n’en est pas de même avant pachôn de l’an 3 (probablement) : cf. P . Tebt., 72,!. 25 ; mais nous 
ignorons le nom du titulaire ou suppléant. 

(1) 11 semble qu’elle soit telle; cf. p. *57 et n. 8. 

(2) Même avec cette restitution, lacune mal remplie : il faut se résoudre à rester dans l’incertain. 

(3) Union attestée pour le basilicogrammate en 119. 

(4} Ou bien il faudrait admettre que, dans la m. d’Héraclide, Hermias laissait hors de sa compétence, la 
partie Sud(?) : de là l’expression katô meris (* 1 ). 

(5J P . Tebt., 27, 1 . 26. 

(<J) II est possible toutefois qu’Hôros fût plus directement en contact avec Asclépiade; et eût un agent 
spécial (Iiarnemgôtês : Tebt., 27, 1 . 26) auprès d’Hermias (cf. Wilcken, Chresl ., 33 1). — Peu importe 
d’ailleurs pour la situation générale d’Hôros lui-même. 

t7) Quel que fût, alors, le nombre des epi ton prosodôn. Rien de précis pour cette date. — Dans P. Tebt., 
I, 6 b b, 17, etc. (— Preistgke , 0. c., p. 45 ), on peut comprendre selon moi l’expression grecque (à supposer 
que la prosanaphora soit rigoureusement contemporaine du synkrima ) comme s’il y avait tries bureaux de 
l’administration des revenus, etc. a, sans qu’il soit nécessaire de supposer un epi ton prosodôn local inférieur 
à Irénée. 

(8) Cf. p. *49 et sqq. ; * 36 , n. 1 1. 


INDEX ALPHABÉTIQUE. 


Page 89, n. 1 : Aelius Horion, v. 107-112, serait-il stratège de i’Oxyrhynchite et du 
Cynopolite? Mais vers cette date, le Cynopolite a ses monnaies (1) ; d est donc, peut-etre (2) , 
tout à fait indépendant. 

Page 92 , n. 1 : Apollônios, v. 291 ap. J.-C. — Mon hypothèse (ancien stratège) me paraît 
confirmée par le rôle d’Appien, ancien exégète, dans les ostraka Jougcet-Meyer , S. B., 1/192- 
1 5 1 7 ; Griech. Texte , 5 1 -5 5 (v. 261). 

Page 97, n. 3 : dans S. B., A087 Eratôn est archiereus et archiprophète d’Isis de Philæ; 
rien de plus. 

Page 98, n. 1 : Hèraïskos (nVirf siècles ap. J.-C.). — La lecture stra(tiôtès) est plutôt 
exclue à cause de l’importance de la somme payée. Mais qu’d faille résoudre stra(tègos) ou 
stra(tégèsas) (à quoi les edd. ont pensé B. G. U., VII, p. 12/1), rien ne prouve (comp. l’ex. 
de Semprônios, P. Hamb., t 3 , 210; suppl. à p. 57, n. 2) que nous ayons affaire au stratège 
de l’endroit. — Cette liste d’imposés comprend des étrangers à Philadelphie et au nome, 
non-résidents. 

Page îoi , n. 1 : Marcus Valerius Restitutus (9Ô ap. J.-C.). — Le personnage est pro- 
priétaire d’une maison, louée, mais modeste, au Fayoum. Il y a donc des chances pour que 
ce soit un soldat (comp. Lesqüier, 0. c., prosopographie). 

Page 110, n. 2 : la qualité de Syros n’est pas plus assurée par la publication améliorée 
du texte dans P. Ross-Georg. III, n° 4 . 

(O Cf. ici, p. *19. — (î) Mais ie Lalopolite a les siennes; or cf. p. *i 4 . 


* 8 . 



INDEX ALPHABÉTIQUE 11 DU SUPPLÉMENT 


Adaeos. . . 
Agathocle. 
Alexandre. 
Araenneus 
Ammônios 


Anchôphis . 

Andronikos, 
Aniketos. . . 
Antiochos. . 


Antipatuos , 

Antis thène 
Antonios . 
Apollodore 


Apollonianos : voir Sarapion. 

ApoHonide 

Apollônios 


I. — NOMS DE PERSONNE^. 


gouverneur Boubaste Épiphane 

subordonné de Protarque : voir ce nom. 

épimélète Arsinoïte 187/6 av. J.-C. 

E. (local) — au h d’Evergète 

Oxyrhynchite début — 

liéracléopolite ans 4-8 — 

comogrammate Soutmeï (Ars.?) an 19 

E. (régional?) Héracléop. (Goi- 

tès) an 2 — 

__ Péluse Philadelpbe 

Arsinoïte m e -ii 0 siècle av. J.-C. 

g Héracléopoiite an 3 d’Évergète 

Arsin. (P.) 9^ a P* 

anti graphe (?). (texte de TApolli- 

nopolite) an 26 dEvergète 

E Limnè an 27 de Philadelpbe 

grammate milit. (Philae) 33 ap. J.-C. 

épistate et grammaLe des 

cav. catœques Arsin. — 

Hermopolite v. i 46 -i 4 o av. J.-C. 


p. *10. 

p. * 54 , n. 10. 
p. * 53 , n. 8. 
p. * 56 , n. 1. 
p. * 55 , n. 12. 
p. *53, n. 12. 

p. *55 , n. 10. 
p. * 56 , n. 10. 
p. * 54 , n. 10. 
p. *1 1 et n. 5 . 
p. * 4 o. 

p. * 56 , n. 3 . 
p. * 53 . 
p. * 48 . 


p. *6-7. 


subordonné d’Antipatros : voir ce nom. 

E Diospolis 

— (de toparchie) Héracléop. lnf. 

(Bousiris) 

épimélète (Arsinoïte) 

B,? Héracléop. (texte 

du Coitès) 

épimélète Arsinoïte 

— (ou E.?).,. — 


voir Claudius. 
voir Sarapion . 


an 3 i de Philadelphe p. * 56 . 

au 32 ; — P* 9 n • 1 1 • 

an t6 (d’Évergète?) p* * 46 , n. 2. 

an 18/9 d’Év. p* * 55 , n. i 3 . 

ani4(dePhilopator?) p. *45 , n. 8(=P. 

Tebt III, 705, 

introd.) 

_ _ p. * 45 , n. 8(=P. 

Tebt , III, 7o5 , 
texte) et p. * 54 , 
n. 8. 


< 2 > Ne figurent pas en principe dans cet index les noms qui figureraient déjà dansl’mdex des p. 89-113. 
Abréviations. — S. = stratège. — E. - économe. — P. = préposé aux revenus. — B. = Basihcogrammale. 


>62 


HENRI HENNE. 


Apollophane 

Aquilius Pollio (héritiers du S . 

Archêbis 

Argeios 

Aristandros 


Aristocritos. . 

Aristomaque. 
Arkas 

Artemidore. . 

-(?).. 
Arlemôn. . . . 


Asclâs . . . 
Asclépiade 


? 


S Oxy. — 

Cynopolite 1 63 ( 1 45 ’?) av. J.-C. p. *19. 

: rom.) p. *1 3 , n. 3 . 

subordonné d’Asclépiade (E.; voir ce nom). 

épimélète Arsinoïte v. 1 83 av. J.-G. p. * 54 , n. 10. 

E — ans 35-38 de Phila- 

delphe p. * 53 . 

— Aphroditopolite an 39 Ph. — début 

Éverg. p. * 55 . 

— (de meris) Arsin. (Themist.) ans 25 d’Év. , 2 de 

Philop. p. * 54 , n. 1. 

S Héracléopoiile ptol. (fin) p. *12. 

— (f- f.) Arsin. milieu du n 8 siècle av. 

J.-G. p. * 5 . 


fonct. civil, supér. de 
Nicanor, et d’Asclé- 


piade — an 9 d’Éverg. p. *53, n. 10. 

E — début d’Epiphane 

(après Sôpeiros) p. * 54 , n. 9. 

? 


(ou fonctionnaire des 


transports?) — an 1 5 de Philopator? 

(ou i5-2i d’Ever- 

gète?) p. *54,11.9. 

B — (P.) 10 4/5 ap. J.-G. p. * 32 . 

grammate (B.?) (Héracléop.) an 26 d’Auguste p. * 32 , n. 3 . 

E (Limnè) an 21 de Philad.? p. * 52 , n. 11. 

? Arsin. an 5 d’Éverg.? p. * 53 , n. 12 (fin) 

B.? — an 9 — 

(cf. p. 79 : an 8) p. * 53 , n. 10. 

E.? — an 10 d’Éverg.? p. * 53 , n. 10. 

B. ou E — an 1 1 — p.* 3 i; et *53 n. 10 

antigraphe. — — — p. *53, n. 10. 

nomarque ; — — — p. *53, n. 10. 

E. . Héracléop. ( texte 

du Côitès) an 18/19 — p. *55, n. i3. 

— Arsin. (?) an 19 — ? p. * 53 , n. 12. 

— — an 21(22) — (dèsi 5 ?) p. *53 et n. 12. 

P — (Them.?et 

Pol; puis tout 

le nome?) v. 1 1 4/112 av. J.-G. p. *57 et suiv. 

haut fonct. de l’adm. re- 
ligieuse (texte de l’Héra- 

cléopolite) an 26 ou 20 d’Auff. p. * 3 a, n. 3 . 

B Arsin. (T.; ou 

tout le nome?: 

cf. p. 94) 3 ap. J.-C. (jusqu’en 

i 5 ? : cf. p. 9 4 ) p. * 36 . 

exégète métrop. de 

l’Arsinoïte 1 6/5 av. J.-G. p. * 3 9 , n. 2,6. 

épistate des phylacites.. Arsin. début de l’ép. rom. p. * 36 , n. 11. 


Alhénodore 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


Breisôn (suce, de Gordos) 

épistate des phylacites. . 

Arsinoïte 

v. 7 av. J.-C. 


fils (et sncc.?) du S. 
Menkere 

(Erment) 

ap. Aulète 



Arsinoïte 

an i 4 de Philopator 

Gerialis : voir Lucretius 

E.? (subordonné d’Asclé- 
piade) 

Ptolémaïs du 

an 21 d’Évergète 

v. 1 45 av. J.-C. 


épimélète 

port (Arsin.) 

Hermopolite 

... . 

exégète 

Métropole 

36-8 ap. J.-G. 

1 3 5 ap. J.-C. 

Claudius (Apollonius) 

s 

de l’Arsinoïte 
Héracléopolite 


épistate des phylacites 
( prédécesseur de Brei- 
sôn) 

Arsinoïte 

v. 7 av. J.-C. 


E. (local) 

Arsin. (dans la 

an 4 d’Évergète 

— 10 — 

Demetrios 

Diasthène (carrière possible du S. 


meris d’H.) 

— (Them.) 


- 



P- 

P- 

P- 


P' 

P 

P 

P 


Diodore 

E. (local?) 

Héracléop. (texte 
du Côitès) 

an 27 ou 37 de Phi— 
iadelphe 

— 


(texte de 

P Arsinoïte) 

an 27 de Philad. 

Dionysammôn : voir Aur. 
Dionysios 

Hermogène. 

E. (régional) 

Arsin. 

ans 3 o -3 8 de Phila- 
delphe 
(an 1*2 de 


top arque 


f Philopator 


E.\ . * 

Pathyrite 

av. 157 av. J.-G. 

— 

P.? (etc.) 

(Périthèbes) 

i 3 i/o av. J.-C. 

Tli ArivoAiiAro 

fonct. « militaire » 

Oxyrhynchite 

an 38 de Philad. 


archiphvlacite 

Arsin. (anô [ou 

an 19 d’Évergète 
an 25 — 

à 2 de Philop. 

— 

E. ( de meris).. 

exô?] lopoi) 
Arsin. (H.) 

Dioscoride 

Diotime 

épistate ( etc. ) ; fils du S. 

Diophane? 

hypodiécète 

(Arsinoïte) 
(Arsinoïte, etc.) 

Philopator 

Philadelphe 


anligraphe Arsinoïte 


conlemp. de Zoïie , 
écon. (et de Diony- 
sios?) 


*63 

* 35 , n. 2. 

*28. 

*54 (cf. p. * 45 - 
* 46 ). 


* 53 , n. i 3 . (cf. 
p. * 5 o, n. 7). 

*i 3 . 

. *39, n. 6 . 

. *i 3 . 

* 

1. * 35 , n. 2. 

,. * 53 , n. 8. 

>. * 53 , n. 10. 
j. *2 4 , n. 3 (cf. 
p. 39). 

p. * 55 , n. 10. 
p. * 52 , n. 9. 

p. * 53 , n. 2. 
p. * 54 , n. 7. 
p. * 56 . 

p. * 48 , n. 7 et * 56 , 
n. i 4 . 

p. *19, n. 7. 

p. * 53 , n. 12. 

p. * 54 ,n. î. 

p. *4 et * 45 , n. 4 . 
p. * 53 , n. 2 

(cf. Rostovtzeff, 
A large Estate... , 
p. 188). 

p. * 53 , n. 2. 


'64 


HENRI HENNE. 


Borion. 

Dôros 

Enée : sa carrière? (S. ptol. : cf. p 
Épiphane 

toparque 

\ 

épistate des phy faciles. . 

E.? (local) 

B 

Périthèbes 

(toparchie) an 36 de Philad. 

Héradéop.(Gôitès) an 3/6 d’Éverg. 
Oxyrhynchite — 4 — 

Arsinoïte an 3 o de Philad. 

Arsinoïte 1 65 av. J.-C. 

p. * 56 , n. 4 . 
p. *1 1 et n. 5 . 
p. *11, n. 5 . 
p. * 53 , n. 2. 

p. * 24 . 
p. * 3 i. 

n *3 fi n n 

Ésope 

E '.. 

Héracléopolite 

i 63 (?) av. J.-C. 

p* 0 0 j n* y » 

p. * 55 , n. i 5 . 

Eubios 

S. (f. f.)?; et P.? 

Arsin. 

la 5/4 av. J.-C. 

p.*6,n. 15*57, n. 1. 

— 

épimélète 

— 

v. 124/2 av. J.-C. 

p. *6 ,11. 1. 

Euclès 

épistate (anc. dôrea d’A- 
pollonios) 

_ 

ap. Zénon 

p. * 3 . 

Euphronios : supérieur de Milon ( 
Euryioque 

voir ce nom). 

S 

Héracléop. 

48/7 av. J.-C. 

p. *12. 

Eulychos 

diécète 


an 10 d’Evergète 

p. * 53 , n. 10. 

Évandre 

Funisulanus : sa crgens» (S. rom. 

prêtre de Tibère 

: voir p. 19) 

(texte de 

P Arsinoïte) 

Tibère 

p. * 38 , 11. 6-7. 

p. *i 4 . 

Harendôtès 

subordonné de PE. Anchôphis : voir ce nom. 


— 

basilicogrammate 

Thébaïde 

i 63 -a av. J.-C. 

p. 88, n. 1 (cf. 

Harimouthès 

toparque (et nomarque) 

Oxyrhynchite 

ans a 4-32 de Philad. 

p. * 24 ). 
p. * 5 i, n. 4 . 

H armais 

topogrammate 

Arsin. 

Philopator, an 5 (et 6 ?) 

P . *4. 

— 

— 

— 

i 83 av. J.-C. 

P . *4. 

Harnemgôtès , . . . 

agent du B. Hôros .... 

— (Hér.) 

1 13 av. J.-C. 

p. * 58 , n. 6. 

Harmodios 

E. (suppL?) 

— 

an 16 d’Evergète 

p. * 53 . 

Harpocration 

B 

- (p.) 

96 ap. J.-C. 

p. * 4 i. 

Héliodore 

S.; et P.; — puis(?) 
subordonné du dié- 
cè te (épisp oudastès ? ? ) 
et supér. du S. Panis- 
kos 

Héracléopolite 

an 1 (?) de Cléopâtre 

p. *12, a. 6. 

Héraclide 

E. (local?) 

Ptolémaïs 

du port ( Ars.) 

Héracléop. 

an 5 d’Évergète? 

an 2 3 — 

p. *53 , n. 8 (mais 
cf. p. * 54 , n. 2). 
p. * 55 . 

— 

— 

Arsin. (etc?) 

an 2 5 — 




archiphylacite 

Héracléopolite 

à 5 de Philop. 
an 5 — (ou Év.) 

p. * 3 - 4 ; et * 53 - 54 , 
p. * 54 , n. 2. 



économe ( subord. du 
prép. aux revenus).. 

Périthèbes 

i 3 i/o av. J.-C. 

p. * 48 . 

— 

épistate et P . 

— 

v. 1 17/6 av. J.-C. 

p. *2 5 , n. 4 . 

Hêris : cf. Thêris. 

Hermaphile 

E 

Arsin. 

an 38 de Philad. 


Hermias (cf. p. 89 : S. ptol.). . . . 



à 7 d’Éverg. 

p. * 53 . 
p. * 24 - 25 . 

— 

trapézite, 

Erment 

i 45 av. J.-G. 

p. *2 5 . 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


*65 


Hermias hipparque 

_ P • 

haut fond, de la dioikêsis 

— ; épimélète 

Hermoclès épistate (f. f. de S.?), . 

Hermogène (Aur.) président du Sénat; ami 

de Dionysammôn , f.f. 

de strat. en a 65 / 6 (?) 
Iiermolaos E 


Hierax chef militaire (différent 

du S. Pachôm) 

Hôros (cf. p. 1 13 ) B 

-(») , - 


(hypo)diécète. 


]ios : cf. Lasos. 

Imoulhès subordonné du B. Peto- 


siris. 


— (cf. p. 8o) 

— , f. d’Hôros (cf. p. 8o) . 


Irénée eclogiste. 


Ischurias E. 

Ischurion B. 

Komôn, f. d’Asclépiade E. 


Lasos (]ios L.) S 

Léon . . * E 

Lucceius Ofeilianus épistratège. 

Lucrèce (Cerialis) S. (rom. : < 

- (Nil) ; * — (- 

Lykarion (diécète; v. Noumenios). 


Thébaïde 

v. 125/17 av * p. *û 5 . 

Arsin. (Hér.?) 

v. 1 13 av. J.-C. p. *57-8. 

(Alexandrie) 

112 av. J.-C. p. *57. 

Pathyrite 

11 e siècle av. J.-C. p. *2 5 . 

— 

111 av. J.-G. p. *22 , n. 1 . 

Oxyrhynchos 

276 ap. J.-G. p. *20. 

Memphite 

ans 3 2-3 9 de Philad. p. * 55 . 

Aphrodilopolite 

v. 32-33 — p. * 55 . 

Thébaïde 

v. 88 av. J.-G. p. *29, n. 4 . 

Memphite 

an 32 , etc. de Philad. p. *47. 

Arsinoïte 

— 36 — p. * 43 . 

— 

an 5 d’Éverg. p. * 44 , n. 2. 

Thébaïde 

fin du iii e siècle av. 


J.-C. p. *45, n. 6. 


an 2 d’Éverg. p. * 46 , n. 4 . 


Philopator 45-6. 


Epiphane 

(Memphis) 

fin du ni* siècle av. 


J.-C. p. * 45 , n. 6. 

— 

v. 1 19/1 17 av. J.-G. p. *6. 

> Arsin. (etc.?); 


puis Alexandrie 

av. 1 14 ; etv, 1 i 4 -i i 3 p. *6. 

Diospolis 

v. 1 1 4 -i 1 3 p. *6 , n. 4 . 

Ars. (Hér.) 

v. ans 7-12 Philop. p. * 54 , n. 6. 

— 

ia 4 av. J.-C. p. * 3 i. 

(reg. de) Nau- 


cratis 

Philopator p. * 56 . 

Oasis? 

1" siècle ap. J.-C. p. *16. 

Diospolis 

an 33 de Philadelphe p. * 56 . 


166 ap. J.-C. p. *i 4 -i 5 . 

origine et carrière? 

p.* 3 7 . 

parriprp 

p. *20. 

. Arsinoïte 

Philadelphe p. *2. 


Maecius (S. rom. : orig. de sa cité?) 

Ménandre : fréquence du nom dans l’Ombite 

Ménécrate S Arsinoïte 

Mentesoupbis, frère de Galasiris (voir ce nom) et Pamonthès. 
Métrodore E Arsin. 


p. * 43 , n. 4 

p. *18. 

milieu du n* siècle av. 

J>~C. p- * 5 . 

v. Pan 7 de Philop. 

et postérieurement p. * 54 . 

*9 


Mémoires , t. LVI. 


"66 


HENRI HENNE. 


Nil (nom propre) : voir Lucrèce. 


praklor de^temples (suc- 



cesseur d’Euphronios). . Apollinopolis 



magna 

an 26 d’Évergète 

p. *56 , n. 3. 

E. (local) Arsin. 



(exô topoi...) — 

p. *54, n. 1. 

épistate de village — 

an 4 de Philop. 

p. *53, n. 8. 

épimélète (plutôt qu’é- 



conome [ou hypodié- 



cète : Archivai , 33 ] ) Apollinopoiiie 

ail q 5 d’Everg. 

p. *56, n. 3. 


an 33 de Philadelphe 

p. *55. 

E.? Arsin. 

an 9 d’Éverg. 

p. *53 , 11. 10. 

E. (demeris) — (Hér.) 

sous le diécète 



Eulychos 

p. *53, n. 10. 

famille? 


p. *22 , et notes (cf. 


add.). 

Noumènios : div. personnages de ce nom (diécète, etc.) cf. Noumèn. 

• • • . S Àrsinoïte 


Ofellianus : v. Lucceius 
Joïlidès 


milieu du 11 e siècle av. 

J.-G. p. *5. 


Pachôm : voir Hierax. 

P 3 * 8 E. (de nomarchie). . . . Arsinoïte 

Pamonthès . fils (et suce.?) du S . 

. Menkere Erment 

Parthenios eclogiste 

— (le même??). ...... S Arsinoïte 

Peitholaos, contemporain du B. Téôs : voir Pytholaos. 

Pete[ ]is B Arsinoïte 

Petosiris E. (local?) — 


an 17 d’Évergète 


p. *52, 11. 9. 


ap. Aulète p. *28, n. 4. 

an 49 d’Évergète II p. *6. 
an 5i — p. *6. 

1 36 av. J.-C. p. *3i. 

v. Tan 20 d’Evergète 

et postérieurement p. *53, n. i3. 


Phaiès E. 


Phanias : voir Sarapion. 

Phileas grammatedelogistèrion? 

Philinos éponyme militaire (cf. 

Lysias) 

— S. et grammate de logis- 

tèrion 

Philippe E. (local) 


Philiskos E. 

Philôn — 


Oxyrhynchite 

Memphite 

11P-11* siècle av. J.-C. 

? 

p. *56. 
p. *29, n. 6. 
p. *42, n. 1. 

Arsin. 

après l'an 7 de 


Philopator? 

p. *4 , et *54, n. 6. 

— 

Philadelphe 

p. *6, n. 5. 

— 

— 

$ 

P . 2. 

— 

125/4 av. J.-C. 

p. *6. 

Ptolémaïs 
du port (Ars.) 

an 32 de Philad. 

p. *53 , n. 2. 

Oxyrhynchite 

an 2 d’Éverg. 

p. *11, n. 5. 

Arsin. 

an 32/4 de Philad. 

p. *53. 

Apollinopolite 

au 8 d’Évergète 

p. *56, n. 3. 


*39. 


0 



LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


* 

.. S.. 

Ars. (T. P.) 

167/8 ap. J.-C. 


. . E 

Létopolite 

an 7 de Philopator 


S.; P 

Arsin. 

1 34 av. J.^C. 

Poseidônios 

E. (local) 

. . E. (de meris?, puis gé- 
néral?) 

Héracléop. 

Arsin. (Hér.?; 

v. 167 av. J.-G. 


*67 

P- *9- 
p. *55. 

p. *5. 

p. *55 , n. 1 5. 


(Philopator?) 

épimélète texte de Thébaïde siècle av. J.-C. 

p ^9^ Thébaïde v. 1 63/a av. J.-C. 

? Palhyris v. i45 av. J.-C. 

Psenâpalhes . '. '. !’/.!!! ’ ' *. '• ’ ’ • épistate • • • Eilithyiopolite v. 88 av. J.-G. 

Ptolémce épistate, subordonné 

d’Archibiade port d’Aphrodilo- 

polis Philadelphe 

g Périthèbes, etc. v. 1 6 3/s av. J.-C. 

I l^)ZZZZZ -Y£ü».. A,, in. AébnUu „■ .Me 


p. 3*-4, et *54. 
p. *56, n. 3. 
p. *21, n. 1, début, 
p. *21, n. î, fin. 
p. *io, n. 4. 


p. *i, n. 6. 
p. *56. 

p. *54, n. îo. 


Préposé à la syntaxis (cf. 

Théon) Hermopolite 

— f. d’Achille S.; exégète Arsinoïte 

g Héracléopolite 

Pyrrhos P rêtre éponyme 

Pytholaos • • stratège de chasse (con- 

temp. du basilicogr. , . r 

Evergète — Philopator p. 45. 


v. 1 45 av. J.-C. 
72/1 av. J.-C.(??) 
49/8 av. J.-C. 
170/9 — 


p. *1 3 , n. 4. 
p. *7. 
p. *12. 
p. *5, n. 4. 


Rulilius : rrgens^ Rutilia(cf.p. 22). 


0 p Arsinoïte 



Santobilhys (S. ptol. non-indi- 
gène) ; 

Sarapion (cf. Serapion?) épistate des pbylacites. . — 

préposé au hieros pyr- 

g 0S Héracléopolite 

— (f. de Ptolémée) nomarque préposé aux 

revenus et à Pepispou- 
dasmos Arsin. 


Philométor 


— Apollonianos 
— Apollonios . . 
Seleucos 


ép. rom. (cf. p. 109) : leur carrière 


S Héracléopolite 

Semtheus topogrammate Hermopolite 

Serapion (cf. Sarapion?) épistate des phylacites. . Arsinoïte 

Serenus (S. rom. : cf. p. 109) : carrière possible 


début de Pép. rom. 
37 ap. J.-C. 

46 — ’ 


v. 5 1/0 av. J.-C. 
v. i45 av. J.-C. 
début de l'époque ro- 
maine 


p. *i5. 
p. *3i. 

p. *2$ , n. 12. 
p. *36, n. 11. 

p. *56 , n. 1 4. 


p. *56, n. i4. 
p. *20, 

*4o, 

*42. 
p. *12. 
p. *i3 , n. 7. 

p. *36, n. il. 
p. *3 7 . 


Sôpeiros. 


E Arsin. 


Sôsiphane antigraphe — (Hér.) 

Sôtélès S Héracléop. 


début d’Épiphane 
(prédécesseur 

d’Àrtemidôros) p* *54. 

an 27 de Philadelphe p. *5$, n. 9. 
5 o/4 9 av. J.-C. P* *19- 


9* 


Sôtélès 


‘68 


HENRI HENNE. 
Hermopolile 


*? 


Sôtèrichos (B. rom. : cf. p. 88) : son origine et sa situation 


Sôtiôn 


(Boubastite) 
Arsin. (rég. de 

Stothoet 


Straton 


Philadelphie) 


Horion 

texte de la topar- 



chie du Péri- 
thèbes 
[ Arsin. 
ou Àpoüinop. 
ou ? 




sans date (i el ‘ siècîe av. 
J.-C.) 


v. 1 63-i 45 
an 27 de Philad. 


an 3o de Philadelphe 
an 33 de Philadelphe 


Tarouthinas 


(le même?) 


Téôs . . . 

Thëoclès. 

Théodore 


Théogène. 


Théolollos (?) 


Théon 


— (le même?) 


subordonné de Tcpis- 

tate(?) Théophile. . . Arsin. 

soldat Ihrace sous l’épo- 
nyme Aètos Arsin. 

topogrammate(?) — 

E Aphroditopolite 

ingénieur (suce, de Clé- 

on) Arsinoïte 

E _ 

B. ? (ou E.) — 

diécète — 

épîmélèle? (texte de 

PArsiuoïte) 

E. (local) Arsinoïte (dans la 

meris d’Héra- 
clide). 

subordonné dePlolémée, 
le préposé à la syn- 


taxis Hermopolite 

épistate des phylacites. . — 

(B*) Arsin. 


an 4 d’Éverg. (ou 
Philop.) 

an 6 d’Evergète 
contemp. du 
basilicogr. Téôs 
an 3a de Philad. 

v. l’an 1 d’Evergète 
(et suiv.) 
an 8 d’Évergète 
an 1 1 d’Évergète 
Philopator 

(encore en 1 4?) 

an 1 4 de Philopator ( ?) 


an 39 de Philad. 


i45/4 av. J.-C. 
i43/2 av. J. -G. 
124 av. J.-C. 


— : divers (diécète, etc.) . . . 
Théophile 

— (le même??) 

Thêris (Hêris??) 

Thotortaios 

Thrakidas, f. de Hierax 

Tlépolème 


épistate(?) 

fonctionn. financier (E, 

local?) 

hypomnématographe (ex- 
S. ? de PArsinoïte??) . . 

— 

i er siècle av. J.-C. , etc. 
an 4 d’Év. 

(ou Philop.?) 

an 6 d’Év. 

B 

Héracléopolite 

229 / 8 ? av. J.-C. 

S. (?) et écon. de thiase . 

Syène 

i er siècle av. J.-C. 

stratège ( militaire) .... 

région de Péluse 

av. et après la mort 



de Philopator 


p. *3a, n. 2 . 
p. *kç>. 
p. * 10 , n. 1 . 

p. *5a, n. 9 . 

p. *56, n. 4. 
p. *56, n, 3. 


p. *2-3. 

p. *2-3. 

p. *54, n. 7 . 
p. *55. 


p. *53, n. 9 . 
p. *53, n. 9 . 
p. *3i; 53, n. 10 . 

p.* 4 ; et *45,n. 8 . 

p. *54, n. 8 . 


p. *53, n. 8 . 


p. *i3 9 n. 4. 
p. *i3, n. 4. 
p. * 6 , n. i et * 87 , 
n. 1 . 

v. Lykarion. 
p. *3-4. 
p. *53 , n. 8 . 
p. * 7 . 

p. *3a; et 5i, n. 4. 
p. * 18 , n. 4. 

p. *2 3. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


Tothoès 

B 

. Arsinoïte 

an 1 4 de Philopator 

p. *45. 

]unis 

B 

. . Arsinoïte 

139 av. J.-C. 

p. *3i. 

Zénodore 

....... E. (régional?) 

. . Héracléopolite 
(Coïtés) 

an 3 d’Évergète 

p. *55 , n. 10 


— (de toparchie) . . . 

. . Oxyrhynchite 

début — 

p. *56, n. 1 . 

Zopyrion 


. . Arsin. 

an 28 / 3 o de Philad. 

p. *53. 

— ? (régional?) .... 

— 

sous Zoïle 

p. *53, n. 2 . 



II. — INDEX GÉOGRAPHIQUE. 


Alabastron polis : du Pe[ripolin]? de THermopolite, 
p. *i 3 ; localités de nom analogue, p. *i3, n, 7. 

And topoi : Thébaide et —, p. *16; dans l’Àrsi- 
noite(?), p. * 53 , n. 12; dans îe Delta, p. * 4 q, 
n. 3 ; * 56 , n. 11. 

Apollinopolis : du Delta? (=Sélè?), p. *2. 

Ganope : métropole de quel nome? p. *1 et i5. 

Charakos, du Delta (situation possible), p. *1, n. 2. 

Côitès, toparchie de THéracléopolite (situation spé- 
ciale), p. * 5 i, n. 4 ; * 55 , n. 11. 

Crocodilopolis , du Goussite? de THermopolite , p. *1 3 . 

Damanhour : site, p. *1. 

Dodekascliœne : divisions à l’époque romaine, 

p. *16. 

Exô topoi (Arsinoïte), p. * 53 , n. 12; * 54 , n. 1. 

llermontliite : date possible de sa création, p. *27, 
n. 9. 

Hennopolis parva : identification, p. *1. 

Hermopolite : loparchies de T — , p. *i3, n. 7. 

Hierakên polis, près d’Hermopolis parva, p. *1. 

Kainè : situation? p. * 3 i. 

Kato : v. meris. 

Kato topoi : dans le Delta, p. *49, u. 3; * 56 , n. 11. 
Limnè , p. * 53 , n. 1. 


Meris ( Kato : Arsinoïte), p. 57, n. 5. 

Merides : grandes, p. * 52 , n. 9, nombre, p. *4, 
n. 4 ; * 35 , n. 4 ; i re mention, p. * 5 a, n. 9; * 5 o, 
n. 5 ; * 4 , n. 4 ; ,m. et divis. administratives, p. * 4 , 
n. 4 ; * 5 o , n. 5 ; * 5 â , n. 9 (in“ siècle ptol.); p. *36 , 
n. 11; * 58 , fin («“ siècle); p. *35 (début de l’ép. 
rom.); p. * 4 o (11 e siècle ap. J.-C.). 

Memnonia, p. *2 4 , n. 4 . 

Môchitès, de THermopolite, p. *i4, n. 2. 

Naucralis : rapports avec le Saïte? (11 e siècle av. J.-G.), 
p. * 56 , n. u. 

Nikiopolite, ancien Prosopite, p. *49. 

Pathyrite : P. et Memnonia, p. *47, n. 3 ; P. et 
Périlhèbes, p. *21, n. 6-7. 

Périlhèbes : P. et Memnonia, p. *q 4 , n. 4 ; P. et 
Pathyrite, p. *21, n. 6-7; P. et Thébaide, *24. 

Pyramides : v. Sphinx. 

Qaraqes , près Damanhour : son nom antique? p. *1, 
n. 2. 

Saïte : ses divisions au il* siècle av. J.-G., p. * 56 , 
n. 11. 

Sélè : v. Apollinopolis. 

Soutmeï : village de PArsinoïte? p. * 53 , n. 12. 

Sphinx : p. *i 4 -i 5 . 

Thébaïde : p. *2 4 . 


III. — INDEX ADMINISTRATIF' 1 ’. 


Antigraphe (ptol. : cf. p. xvii; — *52, n. 9; *53, 
n. 2 et 10; * 56 , 11. 3 ) : — et basilicogrammate , 
p. * 33 , n. 2. 

Arabarque (rom.) : v. paralemptès. 

Archiprêtre impérial : stratège — , p. * 38 - 39 . 

Auïiques (titres — : cf. avertissement, début) : p. 
*i 4 , *17, * 5 , *22, *21, n. 8. 

basilicogram mates : le premier de nom purement 
grec, p. * 56 , n. 3 ; v. pluralité, cumuls; stratège 
ancien b.(?), p. *32, n. 2. 

Carrières (v. les diverses fonctions) : durée sous 


l’Empire, p. * 4 i, n. 1. 

Cheirismos : v. économe (thiases). 

Chevalier romain ; stratège — , p. *37. 

Cumuls : v. les diverses fonctions. 

Démotiques : termes — d’administration, p. *25 
sqq., xix sqq. , *i 5 , n. 3 ; * 5 i, n. 4 ; * 5 i, n. 2. 
Diécète (ptol. : cf. avertissement, début) : stratège 
devenu d. , p. *6. 

Eclogistes (ptol. : cf. p. xvn) : v. logistêrion . 
Economes : premiers — de nome, de nom indigène, 


(I) Gf. aussi I. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


p. * 56 , n. 6 ; — <le thiases (strat.; basilicogr.) , 

p. * 36 , 11 . 1 . 

Épiméiètes (ptol. : cf. p. xvn) : p. * 56 , n. 2 ; * 56 , 
n. 3 . 

Epispoudasmos : v. le suivant. 

Epispoudastès (ancien strat.??) : p. Ta - 11 • 6 - 

Epistale(s) : — et grammates des cavaliers catœques , 
p . *6; — de corporation, p. *19, n. 6; de 
dôrea, p. * 3 ; — fonctionnaires de nome, p. *19. 
n. 2 ; *29 , n. 5 ; — des phylacites, p. * 35 . m 3 
(début de Tép. rom.; Arsin.); — de port, p. *1, 
n . 6; — et epi ton prosodôn, p. * 56 , n. 16; - 
privés, p. 19» stratège ancien ■? p. 9 -*> 
tardifs, p. *19; — de village et fonctions jointes, 
p. *2-3; 6, n. 1. 

Épistratège (cf. avertissement, début) : stratège de 
nome devenu épistratège? , p. *26; — du Delta? 
p. 1 1, n. 2. 

Exégètes : stratèges et — de nome , p. *7 ; *ii ; * 39 , 
n 3 ; de PArsinoïte avant Claude, p. 39. 

Filiation : v. nomina. 

Fonctionnaires de nome : cf. p. xvn. 


Grammates : stratège, épistate et — des cavaliers 
catœques, p. *6; stratège et — de logistêrion, 

p.*6. 

Ilypodiécèles (cf. avertissement , début) : premiers 
de nom indigène, p. * 65 , u. 6; stratège et — , 
p. *33,n.2. 

Hypomnématographe : stratège devenu , p. 7. 
Hypostratèges (v. pluralité des stratèges) : P- 
(Héraeléopolite); p. (Hermopolite??); p.* h, 
n. 3 (Memphite). 

Jdia : stratège et —, p. * 39 , n. 2. 


Indigènes : hauts fonctionnaires, p. *29, n. 5 ; * 45 , 
n. 6; * 54 , n. 6. 

Logistêrion : v. grammates. 

Municipaux : titres — des stratèges, p. *39, 11. 6. 

Nomarque (cf. p. xvn) : — et préposé aux revenus, 
p. * 5 , *17, * 3 o(??), * 36 , n. 7; stratège et — p. 

*5 , *17, *a8(?). 

Nomina : usage des tria — et de la filiation dans les 
præscripts, p. * 43 . 

Paralemptès : stratège et — devenu arabarque, p. 
*18. 

Pluralité : des basilicogrammates , p. *49, * 58 , * 35 ; 
des économes, p. * 52 , n. 9; des préposés aux 
revenus, p. *57; des stratèges, p. * 4 , n. 4 (v. 
hypostratèges). 

Préfets : — et stratèges, p. *i 5 (Mendésien); * 42 , 
n. 1; * 43 , n. 4 . 

Préposés aux revenus : v. ( epi ton) prosodôn ; cumuls; 
pluralité. 

Prêtres (ptol.; début de i’époque rom.) : basilico- 
grammates, p. * 34 , n. 1; * 5 o, n. 8; stratèges, 
p. *25 et sqq.; — de thiases, p. * 34 , n. i; * 3 o, 
n. 2. 

Prosodôn (epi ton) : p. *20; * 36 , n. 7; 56 (v. no- 
marques). 

Pyrgos ( hieros ) ; p. * 56 , n. i 4 . 

Stratèges : v. titres auïiques, cumuls, carrières, che- 
valier, litres municipaux, pluralité. 

(epi ton) topôn : p. *i 4 . 

Unions administratives (adm. religieuse) : p. u, 
n. 4 . 


i 


\ 


LISTE 


DES 

STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS 

À L’ÉPOQUE GRÉCO-ROMAINE 


PAR 

M. HENRI HENNE. 


ÀAEEANAPÉON XÉ2PA. 


Après J.-C. 

ii*— ni* siècle. 


]inW o nui Iç7[fô«pos? 

cr 1 pa.{ryybs) Ale%(oivSpéav) £<sl(pas), Sioi- 
xr!q\as\ xcà t ov Ka&xaehyv. Cf. Suppl. 


P. S. I., VII, 870, 
1 (cf. 3). 


NOME ANTÉOPOLITE. 


Après J.-C. 

111 e siècle . 

202 / 203 . 


kpTS[xlSœpos. 


227 (?) hathyr (?) = oc- A vpyhos A tovvcrtos ô kcu ky[ 

tobre-novembre W. 

111 e siècle. kltlow 


A lÔGKOpOS C3) . 


P . Giess.y 1 , 48,2 = 
Wilcken, Chresto 
171 . 

P. Oxy., XII, i 443 , 

1 . 

P, Oxy., I, 57, 2. 

P. Oxy., XIV, i 664 , 

verso . 

P. Oxy., I, 57, 2. 


O) Y 0 i r introd. P. cit. 

(*) D ans p . Oxy., I : <r7 pot,Tyytfv&$ ÀvtouottoXitov (en résidence à Oxyrhynchos). 

Dans P Oxy., XIV : yvfxpoccr/ap^os, (TlpaTYrytfcjcLS AvraioiroXhou (gymnasiarque à Oxyrhynchos). 

P) Dioscore est le successeur d’Apion (P. Oxy., I). L’Apion de P. Oxy., XIV pourrait bien être le même. 


Mémoires , t. LVI. 


1 


2 


HENRI HENNE. 


% 


NOME APHRODITOPOLITE (1) . 


Après J.-C. 

1 47, 29 thôth = 27 sep- 
tembre. 


ïïloXe petto?. 


Archiv, III, p. 371 
= P. Nicole, col. 
II, 1 . 1 2 ; 111 , 1 . 1 1. 


NOME APOLLINOPOLITE (D’HEPTAKÔMIA). 


Après J.-C. 

11/1/119 (du 1 2 juin 1 1 4 
au 7 juin 119). 


1 45 /i 46 


kuoX'Xwvto?. 


KÀa]d£tos Mapjttavos. 


P. Giess., I (index). 
P. Fior III, B26 , 1; 
33 i, i; 332 ,intr.; 
334 (?). 

P. Ryl, 96, 1. 
Archiv, VI, p. 426. 
Archiv, V, p. 2 45 et 
p. 246 (—P.Lips., 
inv. , 266, et P. 
Bremen , 34 ). 
Grundz. ,p. 208, rem. 

2 = P. Bremen, 49, 
P.S.I., IX,io 3 s,i. 


NOME APOLLINOPOLITE (D’EDFOU) (2) . 
yltYini J.-C . 

98 (an 16 de Ptolémée 
XI Alexandre, mésorè 
= août-septembre). 


n7oÀ£jaaïos. 


P. G. U., VI, 1 346 
(cf. 1 3 6 3 ). 


a) En face du nome Memphite, sur la rive Est (cf. Archiv, III, p. 376/377). Cf. suppl. 

( 2 ) Il est impossible de dire si les stratèges ÂiroÀÀ[ ] b âp%i<jü)fj.[ctTO(pvXa%], et ï épaÊj (0 crvyysvTfs) men- 
tionnés dans S. B., îtây et i 56 o (inscriptions originaires de Wadi-Abad et d’Edfou) sont des stratèges de 
nomes. Sur Pamenchès, p. 4 i, n. 1. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


3 


NOME APOLLINOPOLITE 



(sans indication spéciale). 

Après J.-C. 

Avant 170 (28 octobre). 

iatèwpos 

ip^epa-reveras xai crlponriyti'acis AnoXkw- 
vonokhov. 


kXé^otvSpo? 

■ysvipevos yvpva.aia.pxoc xcà àyopzvôgos 
xcù aï ponyyos AtîgX'àcovottoasitov (xai 
2e4fwTo[o]). 


NOME ARSINOÏTE. 

Avant J.-C. 


ui‘ siècle. 

à partir de l’an 2 9 env. de 
Philadelpbe ® (cor- 
resp. Zénon). 

An 36 , 1 5 thôth (8 no- 
vembre 260). 

lïloXepatos 

al par vy 6 s. 

kyyvwp 

(stratège). 

An 2 à'Évergète, 20 tybi 
(1 1 mars 245 ). 

(stratège). 

An 4 d’Évergète (v. 2 43 / 

üks). 

UocrsiStœv 

alponriyés. Cf. Poseidomos, p. 

— 

kÇ>6ôvv?o$ 

a1pa.ryyôs (g al )- 

— 

kyyvvùp 

1 (stratège). Cf. Agathis, p. 5 . 


0) Et ensuite? (Joügüet). 

m Sur les questions de date et d’identité , cf. *suppl. Ib. , add.-corr. 


Cagnat-Jouguet, 1060, 
3 l /3 2 (= Breccia , 
72 = Archiv, II, 
444 , n° 66). 

Ib., 1. is/i 3. 


P.S.I., V, 542 , 27. 


P. Caire Zenon , III; 
59.31 4,3 (cf. 
59.326,56? vers 

2 4 9 ). 

P. Caire Zénon, III; 
5 9 . 345,4 (cf. 
P.S.I, 659; 620; 
588 ). 

P. Magdôla, N. S., h. 
P. Magd. , N. S., 12. 


h 


HENRI HENNE. 


Vers le début de l’an 4 

kyyvwp, 

P. Caire Zenon, III; 

( 243 ). 

alpciTYiySs. 

69.35 1,4 (- P. 
Edgar , 58 ). 

An 6 d’Evergète, 16/17 

kyr/vœp, 

P. SJ,, IV, 3 9 3 , 8, 

tybi ( 6/7 mars 24 1). 

6 cri par ny os. 

2 4 et seq. 

An 6 d’Evergète ( 24 i 

kfidÔVTJTOS , 

P, Petrie, II, n° 1 2 (1, 

2 4 o) et vers cette da- 

cri par ny 6 s. 

2, 3 , etc.); et III, 

te Cf. p. 5 , an 6. 


n° 29 , e, etc. (cf. 
Wilcken, Chrest,, 
449; Mitteis, 
1 3 (2) ). 

An 6 d’Evergète, même 

kytfvœp 

P, Petrie, II, 12 W 

date. 

(stratège?). 

- ni, > 9 («)- 

Wilcken, Chrest,, 

An 7 d’Evergète, épeiph 


449. 

— 

P. Caire Zénon, III, 

(août-sept. 24 o). Cf. 

ô alpaTrjyos. 

5 9 . 36 9 , 11 . 4 / 5 . 

p. 5 , an 7. 



An 8 (fiscal), d’Éver- 



P, Petrie, III, n° 1 28 , 

gète (?) (choiak-tybi = 

(stratège??). 

p. 3 1 6 , 1. i,6. 

février-mars [239?]). 



An 16 d’Évergète (a 3 i/ 

kÇdÔVWTOS, 

P. Magdôla, N, S,, 8 

2 3 o). 

crlpaTnyos. 

(cf. Mel . Ramorino 
= 5 . B,, n° 7245 ). 

An 19 d’Évergète 2 5 

— 

P, Petrie, III, 25 ; 

hyperberetaios (v. 

alpomrjyôs. 

1, 24 , 4 i (cf. 

mars 227). 


Mitteis, Chresto ,, 
3 0 ; Archiv, VI , 
355 ; IX, 62). 

An 21 (22) d’Évergète , 

Âpicr7o'|M.a^os(cf. Sêrambos : suppl.) 

P, Gurob, 2 (cf. P, 

1 6 dystros= 1 9 payni 

0 rspbs Ttji crlpaTYjytou t ov ÂpaivotTOv 

Petrie, III, n° 2 1, 

= 3 août 226 (225). 

VOpLOV T STOLypévOS. 

8 > l)- 

Sans date précise, mais 

kpicrlo](xayo 5 

P, Petrie, II, n° 17, 

vers 2 2 6/5 {3) . 

b crlponnyos. 

p. 55 , 1 . i 3 (cf. 
III, 2 2 a). 


(1) Sur les questions de date et d’identité, etc., cf. p. 3 , n. 2. 

(2) Dans P . Petrie, II, n° 12 (1), 22 artemisios an 6, suivi du 9 choiak (soit, environ i 3 août 24 1, 
suivi du 28 janvier 2 4 o); dans P. Petrie , III, n° 29 ,t, il n’est pas fait mention d’année, mais seulement 
des mois de mésorè et de thôth. 

(3) Cf. P. Petrie, II, n° 17 ( 4 ); mais cf. suppl. 


5 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


An 2 A d’Évergète — an 4 
de Philopalor (222/ 
217). 


A io(pdvys, 

a'IpoLTYiyô*. 


V. la même date. 


? 

TBTCtyf\^.évQS V7 TO 
Ato(pdvov$ -a rpos Trjt alpctTvytcu. 


P . Magdôla, toutes sé- 
ries. P . Petrie , II, 
n°2 (i, 2 , 3 ) = 
III, n° 2 8 (fl, b, c); 
III , n° 7 2 , d. ( cf . 
Wilcken, Chrest , , 
337;MlTTEIS,2 2). 

P. Magd. ined. 

Cf. suppl. 


Évergète (pu Philopalor?) ® 
An 6 (de Philopalor?) 2 1 
phaôphi (6 décembre 
216). Cf. p. 3 ; suppl. 

An 7 (de Philopator??) 7 
tybi (19 février 2 1 5 ). 
Cf. p. 3 et suppl. 


Il ocreiSMvtos , 

crlpaTyiyès. 


kyaôis 


crlpoiTvybs xcu lmtdp)gn$. 


Année indéterminée (v. 
an 2A0 : éditeur) le 
27 d’un mois indé- 
terminé. 


K dXXœv 

( crlpcnrjyôs ). 


Année indéterminée , le 
29 payni. 

An 9,2^ choiak ( 1 2 fé- 
vrier 2 3 7 ou 5 février 
2l3?). 

11 e siècle , 

Début du 11 e siècle 


alpocrriyis, 

<S>lX(i)v 

( crlparriyos ). 


ïïioXefJLOUOS 

o-1paTïiyb$. 


P. Petrie, III, n °32 , 
g> b > 9 - 


P. Petrie, III, n° 3 1, 
1 . 

P. Petrie , III , n° 3 2 (b) 
= 11, n° 10 (2). 


P. Petrie, III, 3 o , 1 . 


P. Hamb. 25 , 1 . 


B. G . U VI, 1 2 1 4 . 


C 1 ) Dates extrêmes sûres : 21 mai 222 (P. Petrie, II, n° 2 (2, 3 ); 6 pharmouthi, 11 apellaios, an 25 , 
cf. Beloch , Archiv, VII, p. 129); 7 mai 217 (P. Magdôla , p. 32 ; et Beloch, l.c.). — Dans P. Magdôla, 
ii est question de l’an 5 fiscal. — Mais, dans P. Petrie, II, n° 2 ( 3 ), recto, 1 . 6 (= 111 , n” 28, c), je pense 
que Çzïisvwd ta' se rapporte à l’an 2 U. La date du 6 pharmouthi, 11 apellaios (au verso) est la date de 
réception de la lettre; Çctfievcbâ ta' est donc la date d’envoi; l’an régnai d’Évergète commençant le 25 
dios, c’est-à-dire, vraisemblablement (cf. Beloch, l. c., p. 170 en bas), très peu de jours avant apellaios, 
le 1 1 pbaménôth qui précède le 6 pharmouthi de l’an 25 appartient a lan 2 h = 26 aviil 222). Il faudrait 
restituer Lnh]poi(xsvo)d ta r . 

(2) Cf. supplément. — On ne peut dire si N inâveop de Pap. Lille , 8 est un stratège; cest bien possib e. 

( 3 ) Cf. note ad loca (comp. Wilcken, Grundzüge, p. 7; Meyer, G. T ,, p. 4). Cf. suppl. 


HENRI HENNE. 


6 

170, an 11 de Philomé- 
tor ? (1) , 28 épipli = 
27 août. 


Milieu du n e siècle (?). 

1 37 /i 36 (an 34 d’Éver- 
gète II). 


1 3 2 , an 38 d’Évergète 
II, 22 épiph = 12 
août. 

Avant i2o(?)^. 


f 

120, an 5 1 d’Evergète 
II, 20 thôtli =11 oc- 
tobre. 

1 19? W, 1 0 pachôn(?) = 
29 mai. 

118/117, an 53 d’Éver- 
gète II après 19 ha- 
thyr = 9 décembre; 
et 4 pachôn = 22 mai. 

1 14 (an 3 de Ptolémée 
X , Soter II ; 1 6 épiph 
= i cr août et 2 mé- 
soré= 18 août). 

i eT siècle , 

95 (an 20 de Ptolémée 
XI 7 hathyr =21 no- 
vembre). 


I¥lo\s[JLaJos 

b dpx,:aa)paTO(pv\od; xoà alponnyos. 


TïloXs portos Tlvppov 

twv 'srpwTwv [ Ç>iA(t)v xoà al]poariybs. 

fartas ( ‘ 2) 

TÔÛV 'tiSpOOTCOV (plXù) V XCÙ cxl pOLTt}yb$ XOU £7 t) 

t&v 'ttpoo-èS&v (xoà vopLolpyrj^)» 

kitoXXdvios 

T&V iSpOJTtoV (plXcov Xoàt (il pOLTYjyOS Xoà S 7 T ) 
T&V 'ZSpOŒoSù OV. 

E ipr/vouos 

cr'lpcLTnybs xoà èn û tôjv TSpQdbSoov. 


lia pdévtoç 

crvyyevrjs xoà alpoLTnybs. 

Avcxotviots 

avyyevrjs xa) o-lpotTijyoç. 

AivoXkwvioç 

crvyyevrjs xoà (rlpotTrjyos. 


\Ylo\epuxïoç 

crvyyevrjs xoà alpocTrjybs^. 


AVCJCLVI C/LÇ 

crvyyevrjs xoà crlpotTrjybs xoà èn\ i&v isrpocr- 
6 Sùov t ov Kpaivohov . 


(1) D'après l’écriture. Sur les strat. de cette page, cf. Tebt., III, et *suppi. 

(2) Cf. ici, suppl. 
t3) Cf. ici. suppl. 

(4) Cf. introd. P. cit . (ou bien an aj? cf. p. 7=11 mai 93?). 

(5) Sur B. S. A. A., n° 26, p. 5 , cf. suppl. 


B. G. U,, III, 1012, 
18/19 (cf. P. Tebt . 
ined. , apnd Les- 
quier , Inst . mil . 
Lag p. 33 1). 

B. G. U., VI, 1260, 
8 (cf. 2). 

P. Tebt,, I, 61, b, 
I. 46 et 362572, 
1 . 2û 5 et 369. 

P. Amh., 35 , 2 = 
Wilcken , Chresl., 
68 . 

P. Tebt, I, 64 , b, 
1 8 ; 72 , 2 4 2 , 

265 . 

P. Tebt,, I, 101, 2. 


P. Tebt,, I, 4 i, 1 . 
1 1 , 35 . 

P. Tebt,, I, 43 , I. 
33 , 44 = Mit- 
teis , Chrest., 46 . 

P. Tebt,, I, 1 3 , 2 , et 
i 5 (cf. 42,1528, 
1). (cf. Mitteis, 
Chrest,, 43 ). 

Strack, n° 1 4 5 = 0. 
G. I. S., 179 = 
Milne, p. 9, n° 
9 . 245 . 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


7 


95/9/1 (an 20; 18 hathyr Kvaavias 

et 1 o méchir = 2 dé- a vyyevrjs xa) alpcarjyos r oîi vopov. 

cembre et 2 A février). 


93 (an 21, 7 méchir = 
1 7 février); et cf. p. 6 , 

n. 4 . 


avyysvijs xcà a'ipa.mybs t ov vopov. 


Inscr. Magdola C (cf. 
Annales, t. XIX, p. 
46 , et Collomp, 
... Chancellerie des 
Lagides, p. 20 4 / 

2 0 5 ). Cf. S. B., 

7269. 

Annales, loc, cit,, p. 
4 o- 4 i,l. 27 et 3 o 
= S. B,, 6 1 52 - 3 . 


Avant 70. 

7 0 ( ans 1 1 j± 2 , 2 3 épipk- 
2 6 thôth).Cf.p. 6 ,n. 5 . 

69 (an 12 de Ptolémée 
XIII, 29 pharmoutbi 
= 6 mai). 

57 (23 octobre =12 
pkaôphi, de Fan 2 de 
Bérénice). 

56 (8 mars = 3 phar- 
moutki, de l’an 2 de 
Bérénice). 

Fin de l’époque ptolé- 
maïque. 


Gijpiç, 

(TV yyevrjs xoà cri p<x\rrjyos 
A'ïïo'X.ACjôVIOÇ, 

avyyevrjs xoà alpotTrjybs t ov vO[XQv. 

kuoXXwVlOS, 

avyyevrjs xoà alpainybs iav vouov. 

&io(jxovptèris — 


SapatnW 

[ al p\a.Tttybs^ . 


P.S.I., VIII, 9 4 9 , 1. 

B. S. A. A., 1 9iA,p. 
39 — S. B., 6236. 

Annales, loc. cil., p. 
47, 1 . 20 = S.B., 
6 i 54 . 

Annales, loc. cit., p. 
54 , 1 . 25/26 = 
S. B., 6 1 56 . 

Annales, loc. cit., 1 . 3 7 . 
Cf. S. B., 1 161; 
Chrest. 70. 

B. G. U., VI, 1255 , 
17/18. 


ÉPOQUE ROMAINE 

(Supplément à la liste de Martin, Archiv, VI) (3) . 


1. — HPAKAEIAOY ME PI 2 . Cf. p. 5 o. 


Après J.-C. 

2 5/6 

45 (23 pharmouthi = 
18 avril). 


* hovvcroSœpos , 

alpocrriybs Àpatvoriov (Philadelphie). 

* \tovv<TÔSwpos. 


P. Weill., ined. (Sor- 
bonne). Cf. suppl. 

P. Graux, 1 = B. I. 
F. A. O., t. XXI, 
1923. 


(1> Cf. p. h , n. 1. Ars? : cf. suppl. 

P) Quelle que soit la restitution, il s’agit sans doute du stratège du nome (cf. U.P . Z., I, p. 585 , n. 2). 
(’) Les noms des stratèges qui ne figurent pas sur la liste de Martin sont marques d un astérisque. Cf. 
aussi Paulus, Prosopographie der Beamten des Arsinoiies ... et p. 5 o. 


8 


HENRI HENNE. 


Entre 55 et 5 g. 

98(27 payni =21 juin). 

io 3 (2 4 pachôn =19 
mai). Cf. p. 5 1, n. 4 . 

119-120 (22 pham. = 
1 8 mars; épiph = juin 
(juillet). Cf. suppl. 


Vers 129-133. 


1 3 3 (28 épiph = 22 
juillet). Cf. suppl. 

1 36 /i 3 7. 


j 3 9 (20 Hadr. = 17 
déc.). 

1 4 l/l 42 . 

Vers i 45 /i 46 . 

1/16/1/17. 

1 46 ( 2 mésorè = 26 juil- 
let). 

1/17 ( 1 4 épipli = 8 juil- 
let). 

Vers 1 46 /i 47 ou 147/ 

i 48 <». 

1 4 9 (méchir == 27 jan- 
vier 


ier). 


r dtos I ovXtos kcnvioLvàç. 

* Appioç Ùpa7c\e(Sri$. 

* Aïoyévyç. 

EvSyfios. 


*ÈpwSy$ o kou T i€êpto$ 

(str. de la div. de Thémistès) suppl. de 

Wo'j'mvjyjjï. 

ïlpMTtxpyos. 


Oùéysros ô ko, i SapamW. 

* Alwv (et non SapaïuW). 

[ÀTToXXivdpios]. 

kp^iêios. 

M d&pLOs [ô naï Néapyoçj. 


[-] 

— suppléé par [ÈpaxXjeiSrjs 
( 3 oicri'kixbs ypoLyLyLOLTsus, [StOL§]sy 6 yL(evo$) xoà 
toc xtxrà t rjv p<x(rr)yi'oLv). 

ÈpauXeiSys. 


P. Graux , 2 ibid. 

Archîv, VI, p. 101 
(cf. Paulus). 

Archiv, VI, p. 102, 
1.2. Cf.p. 5 i,n. 3 . 

P. Cornell , 16 , 1 . Me- 
yer, fi. Lumbroso, 
p. 228 = S» B. 
(cf. Martin = P. 
Berol, 13.993). 

Tait, J. E. A., 1922, 
p. 1 66 ==P. Aber- 
deen , ined. 

P. Cornell , 16, 19. 


P. Caire , ined. (n° 
49.286). 

P. G. U., VII, i 5 7 2 
(cf. Paulus). 

B. G. U. , Vil , 1 5 7 3 . 

P. Fior. f III, 35 o, 1. 

P. Cornell , 16, 39. 

P. Fior . , III, 3 5 o, 8. 


Meyer, G. T 9 ; 1 . 
1, i 3 . 

Studien , XXII , p. 11, 
n° 36 , a, 1 et 8. 


fi. G. U., 1 582. 


(1) D’après la ligne 10 où est mentionné le préfet Petronius Honoratianus ; mais peut-être au moment du 
fait relaté lignes 7/9 ce préfet n’est-il pas encore en charge : cf. 1. 10, ov8s7t[ ]. 



9 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


L 5 9 ? (méchir = 
février) (1} . 


• janvier- 


Vers 1 5 8/1 5 9. 
16 1 : cf. suppl. 

1 64 /i 6 5 (2) . 


Vers 166/167. 


Qeôiïwpos. 

— ([ 0 so< 5 <w]pos). 

* Oùéyejos. 

* OùéyeTOs. 


Studien , XXII, p. 6, 
n° i 5 , 2. 

Ibid p. 38 , n° i 3 i, 

1 . 

Studien , XXII , p. 3 0 , 
n° 91, 2. 

Tait, J.E.A., 1922, 
p. 1 66 = P. Aber- 
deen, ined. 


169 (pharmouthi— mars- 
avril) (3) . 

170(4 méchir =29 jan- 
vier). 

173 : cf. suppl. 

176/177 (7 mésorè = 3 i 
juillet). 181 : cf. n. 4 . 

V. 186 (phamen. = fé- 
vrier-mars). 

188/189. 

189/190. 

189/190 W. 

2o 5 (5) (i 3 épiph = 7 
juillet). 


ktMos IpMv. 

SapautW. 

OÀaoutos ÂttoAàcowos. 

ÂTToXAwTâs. 

ÀflpLMVtO?. 

ÀfAwvtos (sicj. 

Aïo&xopos. 

* ÀAj ttëidSifs ô koù Sapair^wv). 


2o4/ao5. 


P.S.I., III, 161, 1. 

Studien, XXII , p. 3 3 , 
n° 98, 2 ; suppl. 

B. G. U., Y H,i 5 7 &. 

P. S. VIII, 927, 

1 3 , 16. 

Ægyptus, IV, 3 , p. 
12 3 = 5 ./?., 6696. 

B. G. //., VII, 1 5 7 5 . 

P. Bade, 2 3 . 

Studien, XXII, p. 35 , 
n° io 3 , 1. 

Studien, XXII, p. 5 , 
n° 6, i. 


(*) Wessely date ce texte de 106/157. Mais la ligne 7 porte toü èvs<j(lü))ros ( 3 L. La contradiction dispa- 
rait, si l’on restitue [x]( 3 , c’est-à-dire l’an 22 d’Antonin= i 58 /i 59 , date qui s’accorde très bien avec la 
mention 1 . 2 du stratège Théodore et du basilicogrammate Timagène(cf. Martin, loc. cit.). Cf. suppl.; p. 54 . 

( 2 i Wessely dit par inadvertance 1 4 1/1 42; mais il s’agit de l’an 5 de Marc-Aurèle, Zoïle étant basilico- 
grammate. C’est ce Végétus auquel, je pense, fait allusion Martin, op. cil., p. 107, n. 2. Cf. suppl. 

c 3 > On voit par là que, dans B. G. U., 168 = Mitteis, 121, le mois d’Hathyr ( 1 . 22), pendant lequel Sé- 
rénus , basilicogrammate , fait fonction de stratège après la retraite d’Ælius Eudæmon , est le mois de novembre 
169; et que, vraisemblablement, comme le conjecturait Martin, les colonnes I et II de B. G. U., 347 se 
rapportent l’une et l’autre au mois d’avril 170 (pharmouthi), pendant lequel Sarapion, stratège depuis 
janvier au moins (cf. ici-même), est représenté par Alexandre (cf. op. cil., p. i 58 , n. 4 ). Cf. suppl. 

(i) 191/6 : *suppl. 

_ < 6 > Le texte porte 1 . 8 L 1 (3 ; mais d’après les lignes 5 et 6 , il faut lire 17. — 2 1 7 : suppl. 

Mémoires, t. LVI. 


a 


10 


HENRI HENNE. 


221, 3 o méchir=2 4 fé- 
vrier. 

291 (11 méchir = 5 fé- 
vrier). 


io 3 (2/ii pachôn = 19 
mai). 

116 ou 12/1(29 P ac hôn 
= 2/1 mai). Cf. *suppl. 

Vers 128 (cf. introd. P. 
rit .) et 128/129. 
suppl. 

137 (i 5 épipli = 9 juil- 
let). 

137? (i 3 mésorè = 6 
août). 


io 3 , 19 mai = 2Û pa- 
chôn. Cf. *suppl. 


Avant 128/129. 


* A vpyjXtos îepaf. 

\ 

knoXktovu js, 

c rlpa^Ttjyosffj^K 

2 . — 0EMI2TOY MEPI 2 . Cf. p. 58. 

* ktovvcrios. 
knoXXœvios. 

ÙpMcSvs à xai T iSépios. 

ÈpaxXsiSvs, 

alpaTtryis ® épiai ov xaà YIgasuwos pepî- 

Seov < 2 >. 

ÈpaxXeiSvs 

crlpaTYiyos t ijs pspiSos. 

. — II0AÉMQN02 MEPI2. Cf. p. 60 . 

* k'KoXkœvios. 

* k%oWo)vi§VS. 

Puis * Xaplcrioç. 

Puis *KÀav$ios A iovvgios . 


P. Graux, 8 = Z?. /. 
F.A.O.,t. XXVII, 

1927. 

B. G. U., VII, i 7 o 4 . 


Archiv, VI, p. 102, 
I. 2 (cf. Paülüs). 

Archiv, VIII, p. 18, 
1 . 65 , 7 4 , 77 

(comp. p. 19/20). 

P. Hamh., III, 95 et 
P. Cornell, 1 5 , 1 . 

P.S.I., VIII, 883 . 


Studien, XXII, p. 5 1 , 
n° 1 84 , 1 . 48 et 
55 (comp. 53 et 
62). 


Archiv, VI, p. 102, 
I. 2 (cf. Paülüs). 

P. Teht. , II , 295, 3 , 
4 , 5 (cf. Paülüs).- 
Cf. suppl. 


(1) L’auteur hésite entre aTpxrrjyôs et alpxTicvTrjs; il s’agit d’un ostrakon de transport de blé. Cf. p. 92 , n. 1. 

(2) Entendez (éd.) : <t 7 p. ©. p, hahsybpsvos irjv <x7paT. èv Tfj n. p. cf. ici, suppl. et 1 3 5/6. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


11 


4 _ 0EMI2TOY KAI II0AÉMÛN02 MEPIAE2. Cf. p. 61. 


1 38 (26 hathyr= 2 2 no- 
vembre). Cf. p. 6 1,11.3. 

139 (5 phaôphi =3 oc- 
tobre). 


i 48 (i 5 hathyr =11 
novembre). 

Vers 1/1/1/1/19. 


1 5 A/i 55 . 


1 5 8 , méchir = janvier- 
février. 

Vers 157-160. 

Avant épipli (juin-juillet) 
i 63 . Cf. suppl. 

i 64 (du 27 mars au 2 5 
juin). 


1 64 (épiph=juin/juillet) 
à 167 au plus tard. 
167/170 : cf. *suppl. 

1 74(pham.=févr./mars). 

182(2 mésorè =26 juil- 
let). 189 : cf. suppl. 


A i'Xios Novfiicnavos. 


Sscôv. 


*ItloXep,aïos, 

(3a<rt\ixbs ypappazeiis IloXépwvoe pepi'Sos, 
SiaSeybpsvos Ta xax à. Trjv alpcnnyidv 
iS>v ©. x. II. p. 

E vSùjpos. 


kpiroxpaTÎtov. 

JïioXspoùos , 

(3aat\ixbs ypatuparsvs ©. p. StaSs^dpsvos 
TÙxaià t rjv o-lpoatiyiav dtno QappoüOu , 

S L , è'ws ÈTieftp. 

* ÔÀto&opos. 

*ie'pa|. 

*AajU,apiwu. 


P.S.I., VII, 7 35 , 1. 


Studien , XXII , p. 5 1 , 
n°i 84 ,l. i(comp. 
1 . io 5 ). 

Meyer, G. T., 3 , 2. 


Archiv, V, p. 384 , 
n° 1 16 (I, 1; II, 
9) (cf. Paülüs) et 
P. Fior., III, 3 5 o, 
6, i 3 . 

P. Graux inéd. Cf. 
suppl. 


P. S. I., VII, 806,1. 


P.S.L, V, 463 . 

Thükell, Sitol. Pap., 
1 et 2 (cf. p. 91). 

Thüüell, ib. 


Thunell, ib. 


S. B., 5342 ; 1,19 

(cf. corrig.). 

S. B., 5343 ; 2, 25 , 
58 (cf. Paülüs). 


12 


HENRI HENNE. 


t g g , 8 hathyr = 5 no- 
vembre. 

2 1 o 7 mésorè = 3 1 
juillet. 

218, 2 3 pharmouthi = 
18 avril. 

3 1 3 (4 mésorè =28 
juillet). 


‘ kvovGlœv (1) . 


: Sapau/cou ô xal ATCoXXwviavâs. 


! A vpijXios Q>l\wv. 


kv'twvios 'Zapairdfji(jLwv, 
<r 1 poLTtiybs Apaivohov. 


P.S.I., VI, 683 , 1. 


P . Fior III, 3 1 7. 


P. 5 ./., III, 24 g. 


P 5 . /., IX, 1 o 38 , 1 , 


5. — DIVISION INDÉTERMINÉE. Cf. p. 65. 


22,16 néos sébastos (ha- 
thyr) = 1 2 novembre. 

5 1 , 1 g choiak = 1 6 dé- 
cembre. 


Ai ovvcrâSœpos 

(rlpoLTij-yos hptrivoshov. 


* I 


Â[JL[JLCjôVIOÇ. 


P. Sbg., II, 118. 

P Graux , n° 3 «= P. 
/. Pi. 0 .,t. XXVII, 

ig26. 


10g ( 3 o pbaménôth et 
2 2 payni= 2 6 mars et 
16 juin). 


AeœvlSrjç. 


Archiv, VIII ( 3) , p. 1 6 , 
1 . 3 i (cf. 1 . 34 et 
36 ). 


1 14 (avant août : cf. le 
suivant). 


Airiœv. 


Ibid., p. 17, 1 . 4 i- 
42 et 46 . 


1 14 , 22 Kaisareios (mé- 
sorè) = 1 5 août. 


Â.%oXAd>vto$. 


1 1 5 , pbaménôth = fé- 
vrier/mars. 


2 apa 7 nW. 


Ibid., p. i6,l. 33 et^ 
1 7, 1 . 4 o. 

Ibid., p. 16, 1. 2 0- 
2 1 (comp. 1 . 2 3 ). 


(1) [o , ] / lp>x(TY}yds) [À]p«n(vorrou) [Ssp(icr 1 ov) koli ] ÏIoÀ(^fjtcovo^) ^sp(fSwr) : cf. introd. P. cit. 

(2) A tàaxopos cité Martin, op . cil., p. 170 est en réalité stratège de THéliopolite. Cf. suppl. 

(S) Sur les stratèges mentionnés dans ce texte, cf. loc. cil., p. 19; 23 , n. 1. 

Apion est le prédécesseur d’Apollônios (cf. 1 . Al : ô tx pà èpov crlpôLryjyôs) , et ce dernier le prédécesseur 
de Sarapion (cf. 1 . 20/21 : t ov psrà tôv ArxoXXdôvtov alpoLTyjybv 2apa7r/wra). Ces expressions peuvent indi- 
quer simplement la succession des stratèges à titre de juges-délégués (cf. loc. çxt., p. 19), mais il serait assez 
naturel de les entendre en même temps dans le sens ordinaire; ces trois stratèges ont donc pu gouverner la 
même psp/s, mais on ne peut dire laquelle. Them. paraît exclus. 

Cf. suppl. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


13 


Après J.-C. 

i 3 o (5 phaôphi=2 oc- 
tobre). 

ii e -m e siècle. 


n e siècle (2 e moitié). 


1 57 ( 3 o pachôn = 25 
mai; et auparavant). 


io3(i er thôth=3oaoût). 


1 3 9 ( 4 pharmouthi = 3 o 
mars). 


2 3 (après le 8 méchir = 
2 février). 

Vers 117. 

Entre 198 et 209 (7 
hathyr= 3 novembre). 

260 (i er choiak = 27 no- 
vembre). 


NOME ATHRIBITE. 

[M* 

\jï]<xp.pévris. 

NOME BOUBASTITE. 

XapamW fripiov XapaïuWos. 

NOME BOUSIRITE. 

âpajtAetèrçs. 

NOME COPTITE' 1 ’. 

KAau&os Xpwcrepp,os 

«rapaXï/f/Tr^s xcà alpaxiiyis. 


lïloXepuxïos. 

NOME GYNOPOLITE. 

Cf. Oxyrhynchite , p. 26. 

Èppias. 

Sa §eïvos. 

Hsprjvos. 

A ùptjXios \épa£ à noci AiSvp,os. 


P. Oxy., III, 5 oo, 
2. 

Studien, XXII , p. 19, 
n° 60, 1 . 


| P.Ryl., 11,217,82. 


P. Ryl , II, 78, 1. 


C AGN AT-JOUGÜET, 

1175, 5 = Brec- 

cia, 62 = Archiv, 
II, 43 g, n° 42 . 

B. G. U., III, 7 4 7 

(!, 2). 


P, Oxy., II, 244, 18. 

P. Oxy., IX, 1189, 7. 
B. G.U.,V II,i 566 . 

P. Oxy., X, 12 54 , 
1, i 4 . 


(1> Sur Lysimaque (cf. suppl.), cf. p. ho. 


14 


HENRI HENNE. 



\ 


AIOn(OAITHS) [ sans mention spéciale]. 


Après J.-C. 

Avant 292. 


KÀaocüos A iO(jxovp(Stis ô xcd Xa 1- 
péots w 


P. Oxy., X, 1255 , 

2 . 


AI 0 II 0 AITH 2 0 HBAÎAOS. 


Sévère- Alexandre. 


icT^Upti 


œv. 


AIOnOAITHS MIKPÔ2. 

Avant J.-C . 

7/1 (an 8 de Ptolémée UloXefJioiïoç Aiovvcrlov 
XIII, 8 pliaménoth = crvyyevYjs xoà crlpotTijyés. 

17 mars). 


P . Caire catal. Grenfell- 
Hunt, n° io 685 
(communiqué par 
Guéraud). 


0. G . L S., 18 k 

= C. I. G., III, 

h 930 è, add. (= 
Lepsius, 279). 


AIOIIOAI THS (MÉrAS) (voir PERI-THÈBES). 
EILITHYIOPOLITE : cf. *suppl. 

NOME D’ÉLÉPHANTINE 

(voir NOME OMBITE). 


Après J.-C. 

Vers 128. 


Avant J.-C. 

Fin du 11 e siècle. 


NOME [GYNAI?]KOPOLITE. 


I A]r;p)Tptos. 


j P. G#y.,XII, 1/122, 2. 


NOME HÉLIOPOLITE {2) . 


Ùvlots (?)] XeÀîttou 

o-1[paTt]yos t ov UltoirrAhou vopt.ov ']. 


Archiv, II, p. 554 , 
n° 36 (cf. Reinach, 
cité ad loca ). 


(1) Appelé en 292 , étant alors stratège de l’Oxyrhynchite, ysvopfevos) al pa(pn)yos) A; o-a(oXlrov). 
(S) Cf. p. i 5 (i 64 ); 19 enbas. 




LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


15 


Après J.-C. 

Avant ky W. 


ïderwv. 


P. Lond., III, p. 83 
= n° 6 o 4 B, 2 4 0. 


Avant 210/2 1 1. 


^tàcniopoç 

k. 7 roXkcov(qv, yvpLvaatapytfaas (2) . 


P. Tebt. , 3 1 3 , 1 4 == 
Wilcken, Chrest., 
86 . 


NOME HÉRACLÉOPOLITE. 


Avant J.-C. (Ptol.). 


2 64 ou 263 (3) . 


Kp/çr[t7T1TOS?] 

( H 7 [p]“ 7 »?x[ 0 ]??) 


167 (2 juillet)- 1 60 (oc- 
tobre), et 160/1 5 g. 


tw SiaSèycüv xoà al par riybs 


i 64 (an 4 , 2 4 mésorè 
= 21 septembre. 


Ùvi[<xs] 

(stratège? de l’Héracléopolite? (4) ) 


97/96 ou plutôt 64 / 63 . 


A tovvcrios, 

ô avyyevrjs xoà alponnyos xcu stvi tcov 
rspoaiScvv. 


P. Hib . , 1 , 92, 1 3 = 
Mitteis , Chrest. , 

2 3 (cf. Archiv, VI , 

3 5 1 ). 

P. Hamb., 57 (cf. n. 
2, p. 211);. 91, 
92. Cf. P. Paris, 
3 9 , 1 2 = U. P. Z. , 
9 , et P. Lond. , I , 
p. 36 , n° 45 , 1 . 
27/28 = U. P. Z., 
10; P. Paris, 38 , 
i 9 =I/.P.Z.,n. 

U.P.Z.,1 10 = Petr. , 
III , p. 1 5 et seq. 
= P. Paris, 63 , 

i-vn,Li. 

Archiv, VIII, p. 1 69 
et 177. 


(1) Le papyrus est daté de 47 environ (cf. introd. des edd.). D’autre part tâawv y est appelé ysvôpsvos 

alparrjyàs HXion ( oXhov ) ; ou IÏAiofoA(/TOo) selon Preisigke , B . L. ^ _ 

m Le texte est de 2 1 0/2 1 1 et porte Aiocrxépoo A [ tt } o ),} mvIov yvpvaatapxrfaiXvTOS a 1 paTirpjaav [ To\e r / p - oiv . 

— Sur le ou les nomes intéressés, cf. ici p. 12 , n. 2 et suppl- 

P) An 22 de Philadelphe, i 4 Xandikos = méchir (texte des edd.); selon Edgar, Annales, 1910, p. aai 
1 10 phamenôth (5 mai), *64 ou 2 63 selon que le i 4 Xandikos est au début ou à la fin de l’an 22 (comp. 
Beloch, Archiv, VIII, p. 162-165). — Pour les nomes intéressés, cf. suppl. Sur Antiochos (v. üUo ), tb. 

(*) Dans U. P. Z., KuSias ô cri pari] J os. Onias: p. i 4 , n. 2; suppl. 


16 


HENRI HENNE. 


i er siècle env. 


ÂvSpôfjia^oç 

(Tvyyevrjs noti crlpCLTnybs kou èiri t&v zspoo‘- 
6§œv. 


B. G. U., IV, 1187, 

1 . 


ÈXiôScopos. 


Archiv , VIII , p. 211, 
n. 2. 


Ii0CVi(JKOÇ 


Avant J.-C. ou Après 
J.-C (Romain). 

Auguste (après i 5 /i 4 
avant J.-C.). 


Cf. *suppl. (B. G. U, VIII) 


H ptxxXelSrjç 

cri parnybs xaà èiri r 65v rs pocrbiïojv . 


Archiv, VIII, p. 21 1, 
n. 1; p. 212 et 
BM.U.AV, 1192, 
3 . 


B . G. U., IV, 1188, 

1 . 


3 o e année d’Auguste = 1 
avant- 1 après J.-C. 


<déo)V 

crlpixTnybs xaà èiii t&v 'urpocréScav. 


B . G. U., IV, 1189, 

1 . 


Après J.-C. 

I er siècle. 

45 , 2 3 pliarmouthi = 1 8 ToÙOS ïovXlOS îdÀAas. 

avril. 

11 e siècle. 

Vers 1 1 7 - hxvXios HcoXicov M. 


i33 l3) . 


<$>t\ÔV£lXOS. 


i^7 (i 5 phaménôth = 
îo mars). 

Avant 170^ (28 octo- 
bre). 


lovXioç ovpvéïvos. 

A ùprjXios ÂcrxXijmaSrjç 

yevoptevos yvp.vcLcrioLpyos. 


P. Graux, i= 5 . 

I. F.A.O. , t.XXI 

( 1 9 a3 )- 

P. Oxy IX, 1189 
(introd. et 1. 2). 

P. Bade , 7 5 ? a, 1 . 

P. Bade, 75, h, 1. 
Cf. suppl. 

C AGN AT- J 0 U G U E T, 

1060,16 =Çrec- 
cia , 72 = Archiv, 

II, 444 , n° 66; 
cf. la note de 
Wilcken. 


(1J ô alpcLTyyyjfTas, dans B. G . U., peut-être d’époque romaine. 

(2) Cf. suppl. 

(3) Cf. suppl. : 1 35. 

(4) ysvôpsvos yvp.vct<ji<x.p%os xoli alpaTY/yds toû ÈpaxXsoiroXhov. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


17 


111 e siècle . 
2 3 1^/2 3 2 . 


232^233. 


2 42 ( méchir = janvier/ 
février). 


A vpr)Xio$ Ovplcov ô ncà S evo(pwv 

(SaaiXtxbs ypoLfXfJLOtTSVs StaSsybpLSvos xaà 
t [rjv (rlpOLTtiyiOLV. 

Avpr/Xios A)(iXXev$. 


Studien, XX, p. 3 i, 
n° 32 , 1. 2. 

Cf. suppl. 

Studien, XX, p. 32 , 
n° 3 4 , 1 . 1 . 


A ‘ùpy’Xios hrlSwpos. 


Studien, XX, p. 44 , 
n° 5 2 , 1 . 1 . 


Vers 258/269. 


A vpÿXios k%t\\evs. 


111 e siècle' 1 *. 


A.ûpwhos Prjcros. 


P. Berol, i439 = 
Wilcken, Hernies, 
1 892 , p. 287. 

P. Lond., II, p. 176, 
n° 171,4. 


NOME HERMONTHITE. 


1. Uni au Périthèbes (et aux nomes du Sud?) : voir p. Bg, n. 5 ; . 

2. Uni au Latopolite : voir p. 19. 


Avant J.-C. 

An 26 (d’É verge te II?) 

- i 45 /i 44 . 

An 28 (d’Évergète II?) 

— i 43 /i 42 . 


NOME HERMOPOLITE. 


ÉpTatos (2) . 


B. G. U., NI, 1218, 
1221. 


ht ToXXôSœpos (ou peut-être À7 toA- 
Àcowo») 

T&V CCrOTtpLGAV T 6t$ rtptoTQlS Ç>fXot$ Xaà 
crlpctrtiyos. 


P. Byl., fr. 2 53 , recto, 
II, 1. 


V. i 4 i. 


ÂiroÀÀcéJptos^uÀTroXXd^wpos?)^. 


P. Reinacli , 7 = Mit- 
teis , Chrest 16. 


108 (an 10 de Ptol. X, 
2 4 thôth = 1 2 octo- 
bre). 


kcTKkîintdiïriç 

avyyevrjs xa\ (rlpontiyés. 


P . Rein., 18, 1 = 
Mitteis , Chrest . , 
26 . 


(1) Cf. introd. P . cit. : an II des Empereurs X; soit 217/218 ou 2 44/245, ou 52/53, ou 54/55; plutôt 
l’une de ces trois dernières dates (éd.). 

(2) Sur la date , cf. ici suppl. — Sur l’attribution à l’Hermopolite , cf. ibid. 

(3) Cf. suppl. 

Mémoires, t. LVI. 


3 


18 


HENRI HENNE. 


Epoque romaine (supplé- 
ment à la liste de Mar- 
tin, Archiv , VI)J Cf. 
p. 7 3. 

55/56(». 

90, 7-10 décembre. 
108,8 épiph = 2 juillet. 
1 5 6/1 5 7 . 

2 1 8-2 22. 


TtCépios KÀa vStos <&i\ô%evos. 
[. . . .]os \ovcflo?. 
ÈpaxXeiSrjs. 
k'KoXkwvi^Ç. 

*A üpjjXtos Xapanvtav 

b xai AnoXkcoviavbs. 


P. Fior., III, 37/1, 1. 

P. Hamb ., 60. 

P. Ai. 

S. B., 5672 , 1. 

P. S. L, VII, 7 34 , 
1, 1 3 . 


219 (2 pharmouthi = 
28 mars; v. épiph == 
juin -juillet) à 221 
(29 choiak =25 dé- 
cembre). 


Vers 2 32 . 

269 ( i er pharmouthi = 
27 mars). 

262. 

Règne de Gallien. 

Et cf. p. g 7 en bas . 

269 (ou 268?), i 4 mé- 
sorè (7 août). 


*[ joÀe&os. 

Avpwhos 2 çpa[ 7 nW 

0 Koti . . . ]p/W. 

A vpyjXios KaXXl&lp&Toç 

§id\$oy\os. 

kvpr/Xioç A [/,&pô<Tio$ 

b Koà ÈppLns, 

A vpr)\ioç 'ZefJLirpœvioç 

b xau App.oovtav6$ 


P. Oxy., XVII, 

2 1 38 ,1 ; 2 1 1 9 ,1 ; 
2 120 , 3 . 

S. B., 56 7 6 , A. 

P. Chry., XVII, 

2108,1. 

P. Sbg., 5 ,1. 

St. Pal., V, 97. Cf. 
p. 76. 

Stud. Pal . , XX . p. 6 /1 , 

n° 71, 1. 9. 


Après J.-C. 

n e -iii e siècles. 


KABA2ITH2 NOMOS. 


PecrltTOVTia.vôs 

cri pontjytf iras tov [aÔTojC vofjov = Kaêa- 
asirou. 


P. S. I., VII, 870, 

1 . 8 . 


]i ziwv 6 xcd lcr [fôwpos? 
alpairnyos) Ake^ictvSpécov) yjd^pas) 
<7 [as] xou tov KotëaosiTrjv. 


P. 5 ./., VII, 870, 
1 . 1 (cf. 1 . 3 ). 


(1) Cf. note edd. : an II de Néron, d’après P. Amh . 68, 17, ou figure KAaéSfos ; mais 

cf. B. L. [P. Amh.). Cf. icip. 78, n. 3 . — 85/86 ou 101/102 ; av. 191/1 92 ; sans date : cf. p. 73 ; 75; *suppl. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


19 


KOÜTITHS N0M02 (voir Coptite) 
KTNOnOAITHS — ( — Cynopolite) 


NOMES HERMONTHITE 1 ' 1 ET EATOPOLITE». 


Début de l’époque ro- 
maine. 

Après J.-C. 

1 22 (8 thôth = 5 sep- 
tembre). 


1 3 1? (yevéaict kSptavov 

R- 

i34 (choiak = novem- 
bre/décembre). 


l 64 (mésorè = juillet/ 
août). 


k’noXAwvtS^s k-itoXXwvlSov 

b cr 1 pa.Ttrybs ÈppavôelTOV xa.) AcnoiroXsi- 
rov 0). 

A .0 VX 10 S ^0 W £ l ( T 0 vX < XV 05 Xocpfif" 

<j[i]os 

alpaTïiyos Ep^icjvôsiTOV AxTOTioXstTOv. 

Aiô(rxopos w . 

Xaipvpoûv ô xa [i ] 

alparYiyos Èp\pm(Mr ov] kaTonolsfcov. 


KlavStos À 7 roAX{i»àptos (5) . 


C.I.G., III, 4911 

= Lepsius, 3oo. 


Cagnat-Jouguet, 

1 2 o 3 = O.G.l.S., 
680 =C./. G., III, 
4722 (cf. 4 7 2 i). 

S. B., i525, 2. 


Cagnat-Jouguet, 

1 2o4 = C.I.G., 
III, 4 7 3 6 (cf. p. 
1 2 o 3 ) = L. , 66. 

Cagnat-Jouguet, 

1273 = c. L G., 

III, 4 83 1 , 4 , add. 


NOME LÉONTOPOLITE? Cf. p. i4, n. 2 . 


Ptol. , VI (v. 170-164). 


Atovvfjtos Èppiov, K uptyraAo? , 

t&v 'cspdyv cav xcti cl pctTtjyos. 


S. B., 3 9 4i. Cf. 
suppl. 


... Remplace le Parité a l'époque romaine. -Sur l'uui.u du U.op.lite ave. d'autre, nome, à 1%.,.. 

Pdrithèbes (et d'autre, nome, encore,) au délu. de l'époque romaine 

(cf. p. Ai, n. 1)? 

J*' Cf. ci-dessous, p. 4 o, n. 3 . ,,,,,, M •„ u e st nrobable qu’en 

« Le texte porte Movxôpov <t 7 P «t vyowos xoO vopoü, et provient dEsneh. Mais piob q 

i 3 i, la situation est la même qu’en 122 , i 3 o (p. 83 ), 1 34 . m ^ supp . aussi autorit é 

0) Le texte provenant d’Esneh ne permet pas rigoureusement d affirmer que ce s g 

sur l’Hermonthite. 


3 . 


20 


HENRI HENNE. 


22/20 après J.-C. 


NOME LÉTOPOLITE. 
Tv. îlofimijos Ha€eïvos. 


NOME LYCOPOLITE. 


Edgar, Annales, 
XXIX, p. 785,1.4. 
— Cf. p. 22 ,n. 1 . 


Fin du I er siècle avant 

J.-C. 


Zrjvœv, 

[avyysvrfs xa}?] / [alpa]Tny\b$ tou] Àt/[xo- 

7to]X/t[oü. 


CA. G., III, 4920. 


Avant J.-C. 

175 (an 6 de Philomé- 
tor, 3 o hathyr(?) = 3 
janvier) ou 1 6 5 ou 
112/111 (cf. P. cit .). 

1 63 (été : fin de l’an 18 
de Philométor), 22 
septembre ( U . P . Z., 
111) et v. juillet- 
octobre). 


NOME MEMPHITE. 

Kpdjepoç 

t cov 'ïïpcoTwv ($i\b)v xoà al penny 6$. 


A lovvaios 

T &v (piXcov XCL f alpOLTnyàs. 


1 63 (an 19, thôth = oc- 


i 63 (an 19, phaôphi = 
novembre). 

162 (an 20, thôth (?) = 
octobre). 



P.Leyd.,k=U.P.Z., 
I, 1 24. 


P. London, I, p. 32 , 
n° a&, 1 . 1 = f/.P. 
Z., 2 . — P. Paris, 
63 , XIII = U. P. 
Z., 111. — P. 
Paris , n° 2 2 , 1 . 3 1 

- u. p. z 19. 

(Cf. P. Paris, 2 3 , 
et Leyd., B = U. 
P. Z., 18 et 20.) 

P. Leyd., B. — U. P. Z., 
20 , 1. 46 (comp. 
p. 188). — P. Pa- 
ris, n° 37, 1 = U. 
P.Z., 5 . 

P Val., B = P. Paris, 
n° 36 , 1 . i^U.P. 
Z-> 7 * 

P. Paris, n° 26, 1 . 

ki\kz=U.P.Z., 

A 2 (comp. p. 2 A 7). 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


21 


161 (an 21, phaôphi = 
novembre). 


Aiovv&ios 

w (piluv xa) alpcnriyàs. 


P. Lond., I, p. 34 , 
n°A 4 , 1 . 1 = U.P. 
Z., 8. 


161/160. 


P. Paris, n° 29, 1 . 19 
= P.P.Z., Al. 


1 60/159. 


P. Paris , n° 3 8 , 1 . 18 
= P.P.Z., 11. 


1 58 (an 28, vers le 2 5 
payni = 2 3 juillet). 


ïïoaeiowvios 

T&V (pi/MV xa) sïaavyskéwv xa) alpartiyés. 


P. Paris, n° 4 o , 1 . i /4 
= U. P. Z., 12 et 
n° 4 i, 1. i /4 = 
U. P. Z., i 3 . 


1 5 8/1 5 7 (an 2/1, thôth 

= octobre; an 2 5 , ty- b alpafnybs. 

bi = février). 

1 5 7 (an 25 , 28/29 ha- 

thyr = 27/28 décem- ùpyKrcopaToipvÀa^ xa) alpcnrjyos. 

bre). 

1 5 6 (an 25, 10 phar- — 

mouthi - 8 mai et dé- 
but de l’an 2 6). 


P. Lond., I, p. 42 , 
n° 23 , 1 . 96, io 3 , 
120, 1 43 /i 45 = 
U.P.Z., 1 A. 

P. Paris, n° 12, 1 . 2 

= U. P. Z., 1,12 2 
(cf. n° i 3 = U.P. 
Z., 123 ). 

P.Vat.,E,¥=U.P.Z., 

1 5 , 11 . 29/30; 37/ 
39; et 16, 11. 19/ 
20 et 24 . 


v. 147, ou 89/83. 


Sapairfcnt 

(Tvyyevrjs xa) tj'lpaToyos nat vjzoSiotxtj'zv^. 


P. Leyd., L, col. I, 
1. 10/11 (cf. Il, 5 ) 
- U.P.Z. , 117. 


176/5, ou 16 5/4 ou 
112/1 (1) . 


AwpiW 

cruyyevrjs, xa.) alparriyis, xa) ispsvs ■zou 
‘ti’XrfOovs l'Sv payai poÇ> 6 pœv. 


Archiv, III, p. 128, 
n° 6 = 0 . G. I. S., 
II, 7 3 7 - 


99 (an 16 de Ptol. Alex. ; 
thôth(-phaôphi) = oc- 
tobre). 


ÀiroWôcioùpoç. 


P. Leyd., H = U.P. 
Z., 1 , 108(5,27); 
P. Leyd. , G = J = 
U.P.Z. , I,io6- 
107(2). 


(') D a t e incertaine; l’écriture semblerait être du 111° siècle. Cf. suppl. 


22 


HENRI HENNE. 


Octobre, 99 (thôt). 

89/3 : cf. p. 2 1; suppl. 

Après J.-C. 
n’ siècle. — Cf. *suppl. 
169/160. 


166 ( 1 5 pachôn =10 
mai). 

175(29 épiph = 2 3 juil- 
let). 

n'-m' siècle. 

111 e siècle. 

Entre 270 et 275. 

111 e siècle. 

iv e siècle. 

3 o 4 . 

Après J.-C. 

1 2 4 (vers ASpictvbs = no- 
vembre-décembre). 

1 3 1 (vers novembre-dé- 
cembre). 

1 3 6 , 20 pharmouthi = 
i 5 avril. 


Àplalôôv. 

ÀiroÀA(coy<os?) 
K eÇxxXwv 


Séôov. 

 7 roXXm’tos. 

A CptjXtos Brfaaplwv. 


P.Leyd.,H=U.P.Z., 
I, 108 ( 33 ). 


P. Lond., III, p. 28 
= n° 915, 1 . 45 . 

Ib., n° 915 ,1, p. 26 
et verso, p. 28. 

Cagnat-Joüguet, 
1112, 10 = C.I. 
G., 4701 0). 

Studien, XX, p. i4, 
n° 1 1, 1 . 1. 

B. G. U., 11,437,1. 

P. Lond., II, p. 161, 

n° 2 1 4 , 1 . 6 = 

Wilcken , Chrestom., 

177. 


B.G.U., III, 977 , 9. 

B. G. U., III, 977 , 
1 2 . 

P. Lips. , 12 3, 1 . 


A vpr/Xios Ayados o xal 2aÀ«[. 


AvprjXtos AiSvfios o xal AoyâStos. 


B. G. U., III, 79 3 , 2. 


S. B., 5272, 18. 


NOME MENDÉSIEN. 


’U.oXvxpâ'n^. 
[. . . .]os ’Eapantcov. 
AbiXicrxos. 


( 3 cK 7 i\(txbe) yp^appaerei/s) MepÇ>(faov) Sta- 
$e% 6 (ievos xcà r<x xnà rrjv cr 1 p(artiyèocv). 


(1) Daprès Martin, Eptstr., p. 18a, n. 1. — Cf. toutefois ici, suppl. et p. 20, en haut. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


23 


1 6 2 (vers payni = mai- 
juin). 

[Pou]TiAfOS À(ipMVlOS 

Paatl.(ixbs) y[pappaTsùs] SiaSe^dpevos [. 

], xcà xnà Ttjv cri pci- 

(rtiytav) ®. 

B. G. U., III, 977. 

Marc-Aurèie. 

ïépa% 

(ou plutôt ispax/wv; cf. 1. 29). 

P. S. /., III, 229,8, 
29. 

11 e siècle®. 

ÀtvoXXmvios. 

P. Ryl, 427, frag- 
ment i 5 . 

206 (6 thôth = 3 sep- 
tembre). 

<$>Xaovioç ÙpaxXéwv. 

P. Tebl., II, 34 o, 1, 
28. 

111 e siècle? 

A vpvXtos Atoyévys 

• yevàpsvos vncuvripcnoy'pciÇios , Sioix&v rov 
MsvStferiOv. 

P.S.I., IV, 3 o 3 . 


MEN(EL)AÏTE (?). Cf. suppl. 


Auguste. 

UloXepaùoç 

(al pnnyôs ? ) , Zâcripos ( SiaSeyôpevos 1 ! ). 

B.G.U., IV,n 5 g ,4 
et seq. (texte très 
mutilé). 


NOME «NESYT» (DELTA). 


Après J.-C. 

194 (Hatbyr = octobre- 
novembre). 

fHpaufUnv ô xal pMVÏv[os] 

/ 3 a[cnA(txos)] ypa[(i(pa7et)s)] Nsa-tir, [&a- 
Ss^bp-evoe] xaà rà xcnà irjv crlpnrjyiav. 

YViecken , Chrestom., 

I, 52, 2 = Archiv, 
IV, p. 122. 

GRANDE OASIS (ET NOME PANOPOLITE?). 

Avant J.-C. 



Ptolémée Aulète (71/0). 

Psaïs, fils de Pelilis 

Ksvngenes», srlks [—stratège] du district 
de Chemmis et du nome d H ibis 

et de la ville de l’Oasis (=du nome 
de la Grande Oasis). 

À. Z., 1922, p. 91, 
n° 1 1 (démot.). 


O, Après iiai&fi eros, lire peut-être sr suivi d’une indication de date (plutôt que de lieu). Cf. suppl. 
« Peut-être de l’époque de Sévère et Caracalla (cf. fragm. 46 du même texte). 

„ SP1EGE ™, foc. cil., rend l’expression égyptienne par le grec : ‘W ’ ^ 
prendre garde que cette expression n’est connue que pour l’Arsinoite, et à 1 époque romame (les W** 
elles-mêmes existent à l’époque ptolémaïque). 


2 4 


HENRI HENNE. 


Après J.-C. 

h g, KaL février. 


GRANDE OASIS. 
Il ocreiScèvtos. 


68, 1 er phaôphi — 128 ÏoijXios AypyTpios. 
septembre. 


i 4 o=n août. ïlaîv 10s Koutîiwv. 


309. 

36 9 /3 7 o. 


TsXdcnos, 

o-lponyyos rjroi é^dxTup ô. / >x. 

kùp. A ecoviSys 

cri paTtjybs rjroi êçolmcop à. p. 


Cagnat-Joügüet, 
1 2 6 2 = 0 . G. I.S. , 
665 = C. I. G., 
4 g 56 . 

Cagnat-Joüguet, 
i 2 63 = 0.G./.S., 
669 = C. I. G., 
4 9 5 7 . 

Cagnat-Joügüet, 
1264= O.G.I.S., 
702 = C. /. G., 
4 9 5 5 . 

P. Giessen, io3, 
introd. 

Wilcken, Chreslom., 
n° 43 , introd. 


276/282 (?). 


PETITE OASIS (?). 

Ô Seïvot ktJocTKÔpov 

SiaSsyipevos crlpaTtiyiav Ùdascos D). 


P. Oxy., XII, i 4 9 8 , 

6. 


NOMES OMBITE, D’ÉLÉPHANTINE ET DE PHILÆ. 

A. — NOME I)’ÉLÉPIIANTINE (2) (UNI À L’OMBITE?). 


Avant J.-C. 


An 33 ou 34 de Pbilo- 
métor ou Évergète II 
(vers 1 A 9/7 ou 1 38 / 6 ). 


Sai»T o€i 6 vî, 

dpytwçicnoÇiuAaiz xdi alpxTtiyès. 


B. G. U., VI, 12 4 7 . 
Cf. p. 36 ; suppl. 


S’il s’agit d’un stratège de nome, faut-il supposer que la ville de Chemmis= Panopolis, et les lieux 
voisins (son rrdistrict») aient été, seuls, rattachés au nome de la Grande Oasis. A s’en tenir en effet à la lettre 
du texte, district de Panopolis n’est pas synonyme de nome Panopolite. Quelle eût été, alors, la capitale du 
Panopolite, ou du nome correspondant? Toutefois, la traduction k districts est peut-être approximative; cf. 
ici, suppl. 

(1> Il s’agit plutôt de la petite Oasis, si Ton considère que ce papyrus a été trouvé à Oxyrhynchos : or, cf. 
n“ i 439 , introd. Cf. suppl. 

(2) Sur la Dodekaschœne , cf. ici , suppl. ; sur le stratège Pamenchès , etc. , p. 4 1 , n. 1 . 


25 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


B. — NOME OMBITE. 


Évergète II (vers i 4 o/ 
117). 

1 7 janvier, 79. 

18 mars, 78 au k août, 

7 4. Cf. 65 , 58 . 

5 décembre, 73. 

16 septembre, 72. 
i 5 mars 59; 8 août 54 . 
27 janvier, 53 . 


MévavSpos M btpov 

imrd]pxvs AP àvopvv, etc. xat crlpxTtiyosI 

70V ÔfijëtTOO 

C.I.G., III, 486 o 
— Strack, 107. 

Méva. vSpoç 

elpàTriyos. 

Pr. Joachim Oslr. (cf. 
S.£.,III,p. 2 7 8 ), 
p. 38 (n° 1). 

IleXa icL 9 

lh., n os 2-5. Cf. i 3 , 

Z» 

avyyevrjs Kcà cri ponrjybs ® kcÙ votxdpyys 
ÙfJlëtTOV. 

10, 

Totosvç, 

Ib., n° 7. 

alpoLTtjyôs (f. f. de strat.?). 


üeÀafas, 

Ib., n 0 8. 

<jvyysvY)$ kcl\ cri pcnriyis. 



Ib., n 05 1 5 et 17. 

(rlpoLTrjyôs. 



Ib., n° 18. 

avyysvrjs , xct) cri pwïy)yb$ , km 

T GOV 'Zt ipocrhiïoôv T OV ôfxêfTOU. 



c _ nome OMBITE UNI AU NOME D’ÉLÉPHANTINE 

ET DE PHILÆ. 


Avant J.-C. 

7 ou 4 (12 phaménôth 
= 8 mars). 

Avant ou après J.-C. 

Sans date précise (3 ^ , mais 
avant 2 après J.-C. 


Neï'kos 

ô crlparriyôs. 


Ait oXP'MVios YÜoXspcclov [apa 
€dp]'xpv viôs 

&1 poLTïjyoç t ou (Ôpëj£iTOO xxi 70 v nsspi 
È\e<pav[Tlvt,v] xai (pïkas, xai Tsapx - 
\rfp.Ti1tjs [t rjs EpuSpâs SxxXao'O'üS. 


Cagnat-Joügüet, 

1295 = 0. i. G., 
4 9 2 3 (Philæ) = 
Lepsius, 255. 

C. I. G., 5o 7 5 = 
0 . G.I.S., 202. 


t 1 ) Pour ses autres titres ou fonctions , cf. suppl. 

(8 > Porte ces titres seuls en 77 (n° 3). , 

(») En 2 après J.-C., Apollônios, devenu ioéXioî et de plus àpagapxy* a la place e son pe , 

tionné Lepsids, n” 3g3 (eomp. 3 g 2 et 3g5 et cf. Archic, III, p. 334, en bas). 


26 


HENRI HENNE. 


Sans date précise. 


k'TtoWtoVlOS ÀiroAAân>|ïou] C. /. G., 5076 (1) = 

alparrjybs ùçiëetTOV xoà t ou 'zrepi ÈXs(pav- Lepsius, 3 ^ 0 . 

TIVÏJV KOI (pilas. 


Seôfivtjcrloç W oXepiaiov 

crlpaTrjybs (ptXtà v. 


Après J.-C . 

88 (phaménôth vovpfo- 
vtai) = 26 février). 


$\ri'ktKl(ôv A7ïoWü)v[iov] 

c TlpaTtjybs (piX&v tou [Ôp]êe/To(u). 


ÂpTefi(Scopo$ 

(cri paTrjyoüvTOs A.) 


11 e siècle (l 16 , 3^0 iô). 


nairsipioç Aopcmotvos 

(rlpaTtjybs [Ô]^&/tou. 


Vers 288. 


AùpyjXios AzovLais 

[alpaTrjybs Ô^S/tow] Èls(pav[TivtT 0 v. 


2/17/2/18. 


A ùp$A(io$) fiv cr<xpiœv 0 ytod Ap- 

\L(i)Vi09 

al p^otTrjyos^ Ô^^/tou) ÈXe(p(ctvTiviTovj. 


Cagnat-Jouguet, 
i 3 i 1 = O.G.I.S., 
6 9 5 « C. /. G., 
4 922, d . 

C.I. G., 5 1 06 = Lep- 
sius, 4oi. 


Cagnat-Jouguet, 
1 287 = 0. G.L S., 
675== Archiv, II , 
p. 437, n° 35 
(Ombos). 

B a 1 l l e t , Syringes , 
n° 1 669 ^Cagnat- 
Jouguet, 1221 = 

C.I. G 48 i 1. 

P. Paris , 69 = Wil- 
cken , Chrestom., 
4 i. (Cf. Archiv, 
VII, p. io 3 ,n. 3 .) 

Wilcken, ChresL, n ° 
73 = Cagnat-Jou- 
guet, 1 3 5 6 = 0 . 
G.I.S., 2 1 o=C. L 
G., 6069 (cf. 

Archiv, /. c.). 


nome oxyrhynchite (3) . 


Avant J.-C. Cf. suppl. 

Fin du 1" siècle. 


lïlo'Xefxaïos. 


IV, 8 o 3 . 


(1) Cf. aussi C.I.G., 5077 (Périthèbes); 5078. Et 5099 (Sarapion). 

(2) D’après Baillet, Cagnat-Jodgdet = Ilaire/pios Aoftifrios ou Ùirjmavôs. Crônert, II. Lum- 

broso, p. /189, adopte encore C.I. G., Tjiriavos. 

(S) Les références à P. Oxy. sont indiquées seulement par le numéro du tome, sans mention préalable. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


27 


A près J.-C. 

I er siècle. 

2 3 , 8 méchir= 2 février. 
2/1/25. 

26, 5 méchir= 3 o jan- 
vier. 

26/27 (1) . 

2 8 , méchir = janvier/fé- 
vrier. 

Entre 3 0 et 35 


Xettpéots. 


kXé^avSpos. 


37, épiph = juin/juillet. 

45, 1 5 xaiadpsios = 8 
août. 

45, 9 véos 2 sëacr 7 o s = 
5 novembre. 


SwTas. 

Ttéëptos KXau&os IIac 7 iW. 


[Â7T0XXw?]în0S. 


48 , phaôphi = septem- A«p[iW. 
bi’e/octobre. 

Après 4 7 / 48 . , TtSépios KXavcifos üacrtW. 

49,3 pharmoutbi =29 — 

mars. 


Après pharmouthi = 
mars/avril 49. 

4 9 /5o. 

Vers 4 9/5 0 


II, 244 , 1, 17. 

II, 35 o. 

II, 245 , 1. 

II , 2 9 1 , 1 ; et II , 3 5 3 . 
II, 35 1, 352 (?). 

II, 282 ,1 =Mitteis, 
Chrestom., 117. 

II, 3 i 5 . 

II, 283 . 

X, 1258 , 7. 


II , 2 5 5 , 1 =WïLCKEN , 
Chrestom., 201. 

II, 284 , 1 . 

II, 3 7 (1 , 1 ; II , 3 ) = 
Mitteis, Chrest., 
79; Meyer, Jur. 
Pap., 90. 

11 , 285 , 1 . 

II, 3 9 3. 

I, 38 , 1 2 , i5 = Mit- 
teis, C/ires tom., 58. 


5 o/ 5 1 . 


II, 3i6. 


CD II, 353 est de l’an i 3 , donc 26/27; II, 291 est une lettre administrative relative aux arriérés d’im- 
pôts de l’an 12 , mais ne paraît pas postérieure à l’an i 3 . 
m Cf. introd. P. Oxy., cit. 

(*) Cf. introd. P. cil. 

4 . 


28 


HENRI HENNE. 


5 g, 9 épiph = 3 juillet. 


66, 3 o épiph = a 4 juil- 
let. 


Entre 69 et 79. 

72/73 (1) . 


77, 8 crsëaa-lée = 5 sep- 
tembre. 

86 i cr épiph ==2 5 juin. 

89, 4 AofUTiavés = 3 1 
octobre. Cf. suppl. 


99/100 (2) . 

Fin du i er siècle. 

11 e siècle . 

1 1 5 /i 1 6. 

116,2 méchir =28 jan- 
vier. 

116, épipli=juin/juillet. 
Vers 117 

119, 28 tybi = â3 jan- 
vier. 


T tëéptos KAa vSios A[X[jl évioç 

crlpaTrjyos xaà èn) t&v tipocroScov. 

IIa 7 r/o*;co£ 

KOO‘p.Y)TSVO‘<XÇ Tï}S 'Ztfo\sCt)$ TiCti O"! pctTYjyoS 

0%v[pvy%ei'Tou. 

T tSeptos K XocvStos H pœSr/ç. 
lovTwpios 2 ù)crl€tos. 


KA avSioç ÈpdxXetoç. 


KAa vSios MocxeSôvioç. 

KXocvSùoç Apstos. 

[A l]ipv(Ü( 7 tOS). 

[Ua]vi(jxos [ à KOLÏ HpaK]Aag(?). 
knoXkévtos. 


Il, 260,3 , io=Mit- 
teis , Chrestom. 9 r ] II. 

II,a 46 ,i,a 8 =Wiir 
cken, Chrestom., 
2/17. 


Arj^rjTptoç. 


P. 

Berol ., 

CO 

O 

CO 


(=Molier, 

2). 

II, 

257, i 3 = 

= WlL- 


cken , Chrestom. , 


147; X, 

1266, 


26; XII, 

1 45 â , 


44 . 


II, 

276, i 5 . 


VII, 1028, 1 


II, 

a 3 7 (VIII, 

28)=' 


Mitteis, Chrestom., 
292 ; Meyer, Jur . 
Pap., 59. 

XII, i 45 s , 58 . 

I, 44 , 1. WlLCKEN, 

Chrestom ., 276. 

1,97, 10= Mitteis, 
Chrestom ., 347. 

I, 74 , 3 . 

P. Caire , Prêts igke , 

32 , 4 . 

IX, 1189, 3 , 17. 
XII, 1 547, 1. 


<*> Appelé a’Tparrjyyjffas en g4/g5 (Oæy., II), 98 (X), et 127/128 (XII). 

1 Appelé alpuTnyijaas en 127/128. 

(3) Cf. introd. P. rit. 


LISTE 

122/123. 

12 3, avant le 2 9 payni 1 ' 1 . 

123, 29 payni = a 3 
juin. 

127/128. 

1 28 (?), 20 tybi = 16 
janvier (cf. introd. P. 
cit.). 

Vers 129 (cf. suiv.). 

129,17 hathvr = 1 3 no- 
vembre. 

1 3 5 , 2 5 pharmouthi 
2 0 avril. 

1 3 6 , après le 5 épiph = 

29 î uin - 

1 3 8 , 3 méchir =28 jan- 
vier. 

139, 11 hathyr = 8 no- 
vembre. 

1 4 6/1 4 7. 

Vers 1 55 /i 56 ? (éd. : iC 
siècle; an 20). 


159, méchir = janvier/ 
février. 

166, 9 payni = 3 juin. 


DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


29 


(btXovtxo s. 

ÈpfJLÔSwpOS 

jSaKTtXtxbs ypapixctieis StaSsyJtp.£vos xa) 
[r]i )v ç-'/[p«(T)j7< , ar)]. 

ÀyaOos AaifiMv. 


166/167. 
Vers 170. 


AaxXyvmdSvs. 

îépaÇ 

jS oLcrikixbs ypotptfixTSvç §taSeyop.svos xoti ta. 
xotxà T rjv alpcnriyi'av. 

A DftDTptOS. 
knoXivapios. 


lier p[ùvios A]iovvcnôs. 

Aiôaxopos. 

QtXicncos 

/suppléé par ( l> i)JjÇsi<o? A tovuuiov, StaS. 
avTûv) et ensuite kvSpbpcf/oi. 

<\>00}dœv f;2) . 

Kàav&os krjptVTpios ô x[a l Êpfxias. 

KÀaü&os] AïjpjT pios ô xal Êpfiias. 

Upa.ivXosl Cf. index; suppl. 

( = IlaôXos? ed.). 


VI, 9 & 7 - 
VI, 898, 26. 

VI, 898, 1. 

XII, 1452 , 1, 28. 
XII, 1/122, 3 . 


XII , 1 4 2 0 , 1 , 1 0 , et 
P. Cornell., 46 . 

VII, 1024, 43 . 


I, io6, 5 = Mitteis, 
Chrestom., 208. 

XII, 1 4 7 3 , 1. 

III, 484 , 3 (cf. III, 
579, sans date). 

X, 1279, 1. 

II, p. 208. 

Vitelli , R. Lumbroso, 

p. 2 4 = S. B., III , 
7 i 7 3 . 

X, 1270, 1. 

P. S. /., IX, io 33 , 

12. 

P.S.I., V, 447, 1. 

P.Oxy., XVII, 21 34 , 
46 . 


(U Cf. suiv. — (2) Peut-être le même que le Phocion de III, 476, 1 (du 11 e siècle, selon les édd.). 


30 


( 


HENRI HENNE. 


170,3 thôth — 3 1 août. 


1, 5 1 , 1. 

178, 19 hathyr— 1 5 no- 
vembre. 

&S 0 ÛV. 

III, 485 , passim = 
Mitteis , Chrestom., 
246 . 

* 79 > 9 payni = 3 juin. 

— 

I, 76, 1. 

181, Â$ptav 6 $ = choiak 
==novembre/décembre. 

N efiseriavôç. 

III, 5 1 3 , 4 = Wil- 
cken , Chrestom. , 
i 83 . 

182, 7 hathyr == 3 no- 
vembre. 

îépa£. 

III, 475, 1, i 3 = 
Wilcken , Chrestom., 
4 9 4 . 

18Û 3 o méchir — 2 lx 
février. 


III, 5 1 3 , 3 o = Wil- 
cken , Chrestom. , 
i 83 . 

186, 3 o pachôn = 26 
mai. 

itr IScopos. 

II, 23 7 (VI, 32 ). - 

i 86,3 épiph = 27 juin. 

À.p'TTOXpCC'VlOùV 

[SacriAiKos ypappaTsùs Sta.Ssy 6 p.evos xa\ Ta. 
KOtjà t rjv (jlpotTrjy/av. 

II, 237, VI, 36 . 

186, 26 mésorè =19 
août. 

/ 3 . 7p. SictSsy, r rjv crlpcLTyryioLv. 

S. B., 56 9 3 , 18. 

193, v. 18 thôth = i5 
septembre. 

EùayyéXios à xal Hapaitlcov. 

IV, 801. 

193, 28 phaôphi=â 5 
octobre. 

ky^iWsvs ô xal Katr tos. 

IV, 719, 1, 4 . 

197 U) - 

AovxpTjTtos N sîXos. 

X, 1262, 1. 

/ premiers jours de 

1 pharmouthi ® 
199/ ( mars/a vrii). 

127 pachôn =22 
[ mai. 

AflfJLOt)VlOCVOS 

( 3 <z<Tthxb$ ypocpi^aTsùs SiaSsyo^isvos t rjv 
cri par riyioLv 

XII, 1473, 20, 23 . 
VI, 899, 34 , 36 = 
Wilcken , Chrestom., 
36 1. 


(1) Cf. introd., P. cil.; suppl. 

m Et peut-être dès le 6 phaménôth = 2 mars (cf. 1. 33, et comp. 11. 37/38 de P. Oxy., XII cit ) — 
Pour la date du 27 pachôn, ef. P. Oxy., VI, cit. , 1 . 3g. ’ ' ' 

< s > Appelé ainsi P. Oxy., VI, cil.; et XII, cit, 1. 20 : mais I. a 3, StaS. xal rà ««ri, etc. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


31 


200 


(U 


i.tybi=i. janvier 
1 tbôth (2 9 août). 

ii e -m e siècle (après 180). 
Cf. *suppl. 

n P siècle. 

début du 111 e siècle. 

209, après le 1 2 pha- 
ménôth = 8 mars. 

311, mésoré = juillet/ 
août. 

211/212. 

2 12/2 13 . 


2 1 4 , payni = mai/juin. 

2i6,5 mécbir = 3 1 jan- 
vier. 

216, après mésorè (= 
juillet/août). 2 1 8 : cf. 
*suppl. 

219, après payni = mai/ 
juin. 

2 1 9/220 

2 20/l . 

221,22 hathyr = 18 no- 
vembre. 


Ato<pâv\y]ç\. 
kititov (fl pa(jvyôs ) (2) . 

Xaiptffieov. 

Âjtljft wvios 

SidSoyps. 

Xapardwv 0 xal Captas (3) . 

AiSvpos. 
kvov§iwv. 

Ùptlwv o xal À-Tticov 

fiaaikiHbs ypappaTSvs StaSsyèpsvos iyv 
alpcnrjyioiv. 

A ùpriXios kvovŒtwv. 


A ùpîjXtos ÂpTTOJtp axtW. 


c ri paTv[y° s ]- 

kvpyhos SapainW à xal M ov- 


VI, 899 (cf.intr.). 
VI, 929, 25 . 

VI, 970. 

XII, i 56 o, 2. 

IX, 1197, 1. 

X, 1259, 1, 26. 

IX, 1196, 1. 

B. G. V., IV, 1091, 
2 . 

XII, 1432 , 1. 

XII, i 4 7 4 , 1. 

XII, 1 5 2 5 , 1. 

X, 1283, 1. 

XII, i 46 o, 3 . 
XVII, 2125 , 10. 

I, 61, 3 . 


puavos 


( 5 ) 


<n Voici les dotes rel.tms à ce stratège : a» de Sep.ime-Sésère , tjbi («cto, l »«i ““P'/' “ ) ’ 
épagom. 5 («•«., p. «S/»*. ^ h «• ‘ « «lO. - » “ <~* >' **>> ~ mlmUM 

LÜL. du MK. à fOsychpCiU, es. d’ailleurs possible, -h no, ce, 

taine (ef. le texte). 

( 3 > alparrjyàs ÔSyp wyyjnoy. Cf. suppl. 

W Cf. introd. P. cit. 

l*> 7/evo[fis]vos [ ], vüvi ff7pa|V|>n'ôs e[ 


Gf. suppl. 


32 


HENRI HENNE. 


Après 222 W. 


2 35 , 8 pachôn= 3 mai^. 


2 38 , avant le 2 4 thôth 
= 2i septembre. 

3 méchir = 2 8 jan- 
vier W. 

1 3 pharmouthi = 
8 avril 


245 


244 / 245 . 

246 , 23 épiph = 1 7 juil- 
let. 

24 y- 248 . 

2 54 , 2 6payni=2o juin. 

260 (ou 2 58 ?) (6) , 28 ha- 
thyr = 2 4 novembre. 

260/261. 

Vers 260/261. 

265 (i 4 phaôphi = 1 1 
octobre). 


Zvpos 


StoiSeyiyLSvoç o'ipotrrjyiav. 


A ùpijXtos AecôvlSrjs, 


OÀa OVIOS ÂpTVOKptXTÎwV. 


A vpr/Xtos A ïos o xoti IlepTlvtx^. 


AùprjXto? <S>tXâ£evos. 

Atipr/Xtos II ocrsiSdvios. 

AvptfXios lïloXsptoùos o xa,t N spe- 


crttxvos. 


[Aùprç/Uos H pdxXtos o koù] Àcrlé- 

pios. 


1 , 62, 2 , Verso — 
Wilcken, Chrestom., 
278. 

P.S.I.,Vll, 7 33 (II, 
35 ) et peut-être 
P. Oxy., VI, 890, 
5 = Wilcken, 
Chrestom., 280, 
XII, 4/10 5 ; i 4 (î ). 

XII, i 433 , 2, 33 . 


VIII, 1119(9, a5 )- 
Wilcken , Chrestom. , 
397. 

I,8i,2. 

XIV, 1662, 4 . 

XVII, 2 123 , 1. 

IX, 1 187, 1. 

XII, 1 4 1 1 , i=Meter, 
Jur, Pap ,, 78. 

XII, i 555 , 1. 

XII, 1 5 o 2 , 7. 

P Giess., 34 = 

Archiv, V, p. 187. 


Et non 9/12 (Wilcken, Chrestomathie , n° 278, n. 1), car le protocole de procès qui figure au recto se 
rapporte à un convent tenu par le préfet Petronius Iionoratianus, lequel est attesté pour janvier 222 ; l’an 5 
y mentionné est donc l’an 5 d’Elagabal (cf. Lesquier, Année romaine, appendices; liste des Préfets). 

(2) Probablement : cf. introd. P. cit. Cf. suppl. 

(3) P. Oxy,, XII, cil,, pourrait se dater, d’après l’écriture, entre 218 et 260 (cf. edd.). — Faut-il ajouter 
encore P.S.I., III, 219,1 (cf. p. i 4 , n. 8), qui serait alors de l’an 1 de Maximin (235)? 

(4) Et sans doute dès le 3 o Hathyr = 26 novembre ( 244 ), d’après la 1 . 22 du P. cit, (Pour la date du 3 
méchir, cf. 1. 2 4 ). 

< 5 > Ce stratège est encore nommé 1 . 2 5 (1“ phaménôth); pour la date du 1 3 pharmouthi, cf. h 28. — Le 
papyrus lui-même est de 2 53 (16-22 août: cf. P. Oxy., XII, i 4 7 6 , introd.). 

(8) An 1 de Macrien et Quiétus, ou vi de Vaiérien et Gallien (cf. introd. P. cit. et H. 20-21). 


33 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


266 (12 mésorè = 5 
août). 


Entre 270 et 276. 


278, pharmouthi = 
mars/avril. 

280, 11 hathyr = 7 no- 
vembre. 

Entre 276 et 282. 

2 84 , 26 pachôn = 21 
mai. 

Entre octobre 2 84 et 
mars 286. 

286 après le i er avril, 
avant le 29 août^. 

286, i8payni==i2 juin. 


287, 2 1 thôth = 19 sep- 
tembre. 

288/289. 

289,18 thôth = 1 5 sep- 
tembre. 


292, 16 méchir = 1 0 fé- 
vrier. 


[ kvpyXios YijptxxXtos ô xal Acr7é- 

pios^ 

Sià Avp. Aiovvadp.fiwvos StaS 6 yov. 

Tepévjtos Apetos. 


P.S.I., VIII, 9 4 o, 
9 - 

XII, i 4 i 4 , 17 et 
peut-être 1 k 5 5 , 
1 


Aüpy'Xios ApTïoxpa-'ciwv. 


XII, 1/109, 1. 


AvpriXios ÙXvppruos 

yevèpevos vmpvripotTOypdtpos. 

[AOprfÀtos Aiovvcr^dfifiwv ô xal 
Koiuprjs. 

A vpr/Xios (friXiapyps ô xal Ùpicov. 


IX, 1191 , 11 . 


P.S.I., V, 456 , 2. 

VIII, 11 15 , 1, 18. 


XII, 1 456 , 1. 

P. S. I. , III , 162,1. 


kitoXXûôvios. 


P. Oxy., X, 1260, 
1, 18 (cf. B.L.). 

XIV, 1690, 22. 


A Cpr/Xios ilpaxXeiSris 


st'qyrrrrjs Aks^otvSpei'ae alpxTtiybs Ôçv- 
pvyyshov. 

AüprtXtos AisoXXwvtos 

yzvopzvos v7royivti{iaTOypo{(pos , 

suppléé par AùprçAtos ko'xXrjntd- 
S vs 

yevipevos ùitop.vr}pcn:oy pd^o? StdSoyos 


X, 1252 , recto, 2. 
X, 1 25 2 , recto, 20. 


I, 5 9 , 6. 


(l) Éd. : ÏJpytxpios. Cf* suppl. 

(*> 19 octobre 276 : où il faudrait alors restituer Av[pvÀ/&> HspevTioj Àp(s)/&>] (edd.). 

(S) Cf. introd. P. cit, 

< 4) A ùprfXtos AmroXXrJjvios est peut-être en fonctions dès 990, phaménoth = février/mars. Cf. P . S. h, V, 
Mémoires, t. LVI. ® 


34 


HENRI HENNE. 


292,19 pavni= 1 3 juin. 

KÀav&os A tocrxovplSriç ô ncù Xou- 

X, 1255 , 1. 


péotç 

yevépUvos ) çr7 pçtlrrjyos) AiOTr(oXtTOv). 


299, 'Gfpb tS kolXolvScov 
lïsTilepLëpttov = après 
le 19 août. 

AùpyjXios 11 vvoyévrjs. 

IX, 120Û, 2. 

111 e siècle, sans date sûre. 

2 'lerfHp.ios ^ ÀitoWwvtos ô nalAew- 
vtSrjs. 

P. S. I. , III , 219, 1 . 


A vprjXtos AnoXcvotptos. 

P. Oxy., I, 57, 1. 


[AC*p. ?] ArjpyTpios, 

Sia.Sey6p.evos n)v cri pa(ryyi'av'j Ô£(vpuyyi- 

T OV), 

P.S.I., IX, 10Û8 (= 
P. Alex., 292) (2) . 

in e -iv e siècle. 

A vpjjXios Àyados A oUptœv. 

P. Fior ., I, 83 , 1 . 

iv e siècle . 



Après 3 oi, phaménôlh; 
avant 3 o 3 , h phame- 
nôth = 28 février. 

Epwv. 

I, 71,1, 10 = Mit- 
teis, Chrestom., 
62. 

3n/3i2(?). 

Atip. 2apa7n'wr ô xa .1 Sepfjvos, 

cri par ny os Ù^upvyïyi tou. 

P.S.I., VIII, 886,1. 
Cf. suppl. 

3 16 (tybi-mésorè = jan- 
vier-août). 

AvpriXioç ÂnoXXwvtos ô xod Etf- 

octipwv, 

alpaiyyybs) ÙÇ(upuyyjTovj Si(à ) E ôXoytov 

SiaSiyov (tybi), Sià IlXou[ ] Sia- 

Soycv (mésorè). 

XVII, 2 1 1 3 et 2 1 1 4 . 

32 3 , 2Û mésoré =17 
août. 

ÈppLsiots 

crlpoLTriybs ÙÇvpvyxiTOV. 

I, 60, 1. 

32 Û, 7 (?) mésorè = 

3 1 (?) juillet 

— 

XII, i 43 o, 2 , 25 . 

327, 16 méchir =11 
février. 

Àt jpr/Xios Bepovmtxvôs 

cri pot(riiybs) Ô%(vpvy%/TOv). 

P.S.I., IV, 3o 9 , 1 . 


46 1, i : A6p>?Ài[co c. 16 11 .]» V7ro[iyr/([Â<XTOToypà<pM) [<r1ptXTrjyéo (ou fixeriXixü yptxpipuxTSi') 
d’après B . L . — La restitution Avp. AttoXXcovIm yevopévœ, etc., conviendrait tout à fait bien à la lacune. 
{1) AvpyjXios à l’index de P. S. III (an i de?). 

(2) L. 19, an î (hiéXdovros) , peut-être d’Alex. Sévère (éd.). 

{3) Cf. introd. P. cit. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


35 


347,28payni = 2-2 juin. 

357, 8-10 épiph= 2-4 
juillet. 


3 >Àaov<o[s , 

a1p(aryybs Ù^vpvyy(trov'). 

<E >Àaou<os [k^iu>\v (?) 

crlpaTriybs Ô^upvyyjTov. 


P. Oxy., IX, 1190, 


1. 


I, 66, 5-6, i4-i5. 


NOME PANOPOLITE (voir aussi GRANDE OASIS). 


Avant J.-C. 
i er siècle. Cf. suppl. 


Après J.-C. 

197, 28 pacliôn = 2 3 
mai. 


2 1 5/2 1 6 . 
Sans date. 


II<xv{(T 7 tos 

ô auyysvys xa) alpartiyos YSavOTroXeiTOv. 


C. I. G., 4897 c. = 
Lepsius, 227 . 


Aiov( ). 


A üptfXtos Atoyévrj?. 


Ètnoyos 

( cri px-yytfac/.s ; du nome?). 


P. ined. Bibl. Nat. 
= Wilcken, Her- 
mès, 92, p. 287 
(cf. WlLCKEN, 
Chrestom., 81) = 
Archiv, VIII, p. 
3o7,n.2.Cf.suppl. 

P. Gothembourg (Bibl. 
munAj , 3. 

S. B., 4533. 


NOME PATHYRITE (cf. p. 4 i, n. 1). 

P. Lond ., II, n° 227, 
p. h, b, L 5 / 6 . 

P. Grenfell, 1 , 1 1 
(II, 6 ) = Mitteis , 
Chrestom., 3 2 (e h 

(O Gf. 1 . 1/2 et Bevan, Hist. of Egyptunder PloL Dtjn ., p. a 85 ; P. Loeb, p. 109, n 3 . 

(*) Du Pathyrite? cf. n. 3 . — Noter en outre qu’en îyh avant J.-G. (P. Grenfell , I, 10), le Pathyrite est 
uni au Péritlièbes pour fagoranomie. Gf. suppl. 

(3) Le texte porte nloXepatov r ov a. . r ]oov 'Zffporrohœv ; plus haut, il est question d’un topo^ 

graramate du Pathyrite. Fragment mutilé. — Peut-être (?) faut-il restituer immédiatement avant : ispos Ép[fuav 

hta%ex, 6 (xevov]‘l — Il serait tentant d’identifier ce stratège(?) à MoXsp.atos , httôoxos, o ispos rrf 
<rl ptxTïjy lot, (ou t ov 'Tt ypbs t . <t. ?) de B, G, U. , 992 (i 63 avant J.-G.), car il est douteux que ce dernier 
soit un fonctionnaire de Pépistratégie. Gf. suppl. 

(4) Cf. Von Druffel, Philologus, 191 3 , 197. 

C s > Gf. P. Paris , p. 4 i 5 , s. date, s’il s’agit du même personnage (?); et suppl. 

( fl > Gf. n. 5 . 


Philo métor (avant 

c#) »i. 

Philométor, an 2 k , 2 5 
épiph ==20 août 157. 


IT 7 oˣf/,acbs 

6 <r[1 paT(jiyb$y^ xoà £7r< g ipoaoSotv^A 

AaipLOtypç (4) 

alpoLTtjyôs [SidSoyos? ^). 


5 . 


36 


HENRI HENNE. 


Vers 1 5 o-i 6 7 (ans 32 - 
34 de Philométor). 

Évergète II (vers ia 5 - 
117). 

n e -i er siècle. 

9 5 M- 

9V93 (?)• 


'EavTO^îdvs. 

Voir Périthèbes. 

dpyiacopcnoipvXa.ï; xai crlpartiyès. 

UloXiwv (1) . 

Nechutes 

«stratège»? (dém.)( 2) . 


Ptolémée {3) Aulète (après 
80). 


Ptolémée Aulète? (avant 

6 9 ?). 


K ccX\1[aoc£(Ï\ç1 , f. de [Callim]a[que? 

7&v bp. 07 ip.Mv t ois <rvyy\své<Ti 9 xcù ispos 
77)1 cri pcL7tjy toit, koi\ vopdpyyç 7 ov lia- 
9 vpt 70 V Hat 7 OU Aoi 707 ro\t 70 V, XCU Z 7 T- 
7r]dpyrj$ èn dvSpôov. 

Nf KÔ[iccyp$ K.'koXXmvISov 

b t Tvyysvrjs xaà <r1poi7nybs 7 ou UctôvptTOV 
XCti AoL707Io\l7QV. 


Ptolémée Aulète (v. 69- 
63 ). 

Ptol. 


Monkorès (voir Périthèbes). 


Socrate 

«stratège»? (dém.)^. 


Ptol.? (5) . 


Ptulmis 

«stratège» (dém.). 


NOME PHARBAITHITE. 


Avant J.-C. 


Philométor et Cléopâtre 
II et leurs enfants (v. 
1 63 -i 46 ). 


Apsios 


7 &v dpyta- 0 i)poL 7 oÇ>v\dxcov. 


S. B. , 4638 , 20-2 1 
(note). Cf. p. 24. 


P. Grenf. , I , n° 3 8 , 
1. Cf. suppl. 

P. Lips., 1 o 4 , 24 . 

P.Ryl, dém., XXXV 
(cf. A . Z 1922, 
p. 91, n° 6). 

Archiv , II, p. 558 , 
n° 3 9 , 1 . 3/5 et 

% 


C. /. G 49 3 o cl 
(add.) = L., 276. 


P. Heid. , 779 (cf. 
A. Z., loc. cit n° 
r 3 ). 

A, Z., loc . cit», n° 12 , 
in fine. 


S. B., 1 164 , 6. 


Attribution douteuse. Cf. Witkowski, n° 63. 

<2) P. de Gébélên. 

(3) 88 , etc. : *suppl. 

^ P. de Gébélén. Cf. suppl. 

(5) Ou peut-être époque romaine. Dans ce cas Ptulmis serait stratège de i’Hermonthite. Rien n’indique qu’il 
soit identique à Ptolémée, 61s de Panas, stratège du Tentyrite (cf. À. Z., loc. cil., p. 92). 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


Après J.-C. 

187/188. 


hsprivo? 0 xai Àyados AoUpiMV. 


Vers 187/188 W. 


NOME PROSOPITE. 


Après J.-C. Cf.*suppl. 

iii'-iv' siècle. 


A vpriXios A lovvcnos. 


NOME SÉBENNYTE ÂNO TÔnOI. 


Après J.-C. 

11* siècle. 


SapaTTiwp. 


NOME SÉTHROÏTE. 


Après J.-C. 

Avant 170(28 octo.). 


kXé^txvSpos 

yevopevos yvp.vtxcrîcipyps xaà dyopav6p.os 
xa't alparcriyos k.itok'kwvOTto'kehov xcà 
~ 2 s 6 p'XTo[v W. 

À7 roXkwVlOS V£MT£pO$ 
yevifisvoe yvp.va.criapyps xai o-lptxTvybs 2s- 
0p[cé]TOU xaï j3x.ai\txbs /3ouëacr7s/TOu. 


NOME TANITE (3) . 


Après J.-C. 

i84 (?). 

m e siècle. 


SapairtW. 

Séwv o xai IlXovTixpxps 

ysvôpevos vTtopLvr]p.axoypdfyos, vvvt Sè alpa- 
Triyovvros (sic) t ov Tavitov vopov. 


37 

B. G. U Il, 64 9 , 

1 = WlLCKEN, 

Chreslom., 4 28. 
B. G. U., III, 7 3o, 2. 


P. Gxy., X, i 3 oi. 


P. Oxy., VI, 9 3 1 
(verso, i 5 ). 


Cagnat-Jouguet, 
1060, 1 3 =Brec- 
cia , 72= Archiv, 
II, 444 , n° 66. 

74., 1. 2 9 -3o. 


P. Oxy., III, 474,4. 

P. Oxy., X, 1257, 
4 . 


O Cf. introd. P. cit . 


eu Cf. ci-dessus, p. 3, r\. 2 . — (3) Cf. en outre suppl. (époque ptolémaïque). 


38 


HENRI HENNE. 


NOME TENTYRITE. 

Plol.-Rom. 


Sans date précise. 


Pamenchès, fils de Pachôm; etc. 


Cf. p. 4 i, n. 1. 


Panas , fils de Psénobastis (cf. suppl .) 

k stratège» (démot.). 


Auguste (avant J.-C?). 

An 1 8 , i er tybi = 27 dé- 
cembre, 1 3 avant J. -C. 
et an 21, i er thôth = 
3 0 août, 10 avant 

J.-C. 


Ptolémée 

fils de Panas, le stratège, le sungénès, 
le frère du roi, le prophète, etc., l’a- 
gent de César qui (réside) dans Den- 
dérah. 


1. Z., 1922, p. 91, 
n° 1 o (cf. Recueil , 
XV, p. i 5 9 ). 


A. Z., loc . cit., n° 1 2 , 
et Annales, t. XXII, 
p. 1 08 et seq. W. 


An 1 8 , 4 pharmouthi = 
3 0 mars , 1 2 avant 
J.-C. 

Sans date précise. 


Après J.-C. 

1 (9 thôt=6 septembre). 


23(27 août). 


Entre 32 et 37. 


TtloXepotïoç Holv&tqs® Ib.=S.B., III, 7267^ 

alpctTTjybs xoà ski t&v 'uspoaoScov t ou 
TsVTVplTOV. 

Korax A. Z., loc . cit. , n° 2 (3) . 

fds de Ptolémée ancien stratège, frère du 
roi {—avyyavrjs), prophète, etc., chef 
de troupes (= stratège). 


Tpüftœv. 


ZmIXoç 

crlpoLTrjyis. 

^apamlcov T pv^dpSov. 


C.L G., 4 7 i 5 = 0 . 
G. I . S 65 9 - 
Cagnat- Jouguet, 
1 i 63 , 2 (cf. S. B., 
58 o 4 ). 

Inscr. Caire ined. 


C.L G., 4716 = 0. 
G. /. S., 661 = 
Cagnat- Jouguet, 
1 1 64 , 2. 


{A) Cf. Recueil , XV, p. 169, où le père et le fils sont nommés ensemble. 

Ajouter vraisemblablement C. I. G. , b$ 3 o e (sans date) : WoXspiaîos lia vàros, stratège d’un nome non- 
indiqué, dans un proscvnème à Isis de Philæ; cf. en dernier lieu, Giron, Annales, XXVI, p. i 48 et suiv. 
Cf. suppl. 

Sur Ptulmis de Gébélén, cité par Spiegelberg, A . Z., loc. cit., p. 92, voir plus haut, p. 36 , n. 5 . 

(3) Après correction. 

(4) Publiée maintenant par N. Giron, Annales, t. XXVI, p. 109 et suiv. Cf. S. B., III, 7256. 


39 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


42 (8 pharmouthi = 3 
avril). 


Avant J.-C . 

Avant 126 

125-117, soit : 

An 46 d’Évergète II = 
i 25 /i 24 . 

Fin de Tan 49 — 121 
(mésoré = août/sep- 
tembre). 

An 53 = 117 (phamé- 
nôth = mars/avril). 

An 53 = ii7 (payni = 
juin/juillet). 

An 5/1 = 117 (21 phaô- 
phi = 1 0 novembre). 

Entre l’an 1 3 et l’an 1 8 
de Ptolémée Aulète 
(69 avant J.-G .-63 
avant J.-C.). 


0 . G. I. S., 663 = 

Cagnat- Jouguet, 

n 65 , 4 . 


Procès d’Hermias (==> 
P. Taur, p. 2,1. 
a3, 27; p. 4, 1. 
24/27). 

Loc. cit., soit : 

P. Paris, 1 5 , 11. 19/ 
22; cf. P. Taur, 
II, 11. 28/33. 

P. Paris, 1 5 , 11. 22 j 
26; cf. P. Taur, 
II, 1. 33. 

P. Taur, I, p. 2,1. 
33. 


c Tvyysvrjs Kcù ai pcciriyos , etc.'*'. 

2. _ PÉRITHÈBES(?) UNI AU PATHYRITE/?). 

Monkores fils de Pamonthes 

a’vyysvos et r stratège» (démot. )®. 


P. Taur, I, p. 2, 1. 
35 et p. 3 , 1. 1. 

P. Taur, I, p. i/3, 
1. 1 4 ; p. 4 , 1. 22. 


I.Z., 1917, p- 
( = Ostr. Sbg. , 
63 1 5 ) et Theb. 


Apstos tov kpdov. 

NOME «PÉRI-THÈBES». 

I — PÉRITHÈBES UNI AU PATHYRITE (1) ET AU LATOPOLITE t2) . 
Ænéas et Diasthénès. 


Èpplcts 

t ôjv opLoripcov t o 7 $ crvyyevéo-i kcli alpctrrjybs 

HOU VOfJLOLp^nS. 


W SurTdreonscription d’Hermias (ci-dessous), cf. Gerhard, Philologue, 68 , p. 545 / 555 , que je n’ai pu 
consulter. Selon Bodché-Leclerq , Histoire des Lagides, IV, p. 22 4 , n. 1, il en résulterait quHermias, étant 
stratège à la fois du Perithèbes, et du Latopolite, l’était aussi du nome intermédiaire, le 1 athynte. 

SU e> On ne peut assurer que Ilagofnjs/?), stratège/?) dans AktensU, VIII, 1 . 8 (i 3 o avant J.-C.), soit un 

stratège de nome. Cf. suppl. . . n r AW 1 1 „d 

W Le même que Hermias, èirl rüv ■npoaôàwv, de P. Amli. 01 ( Chrestom ., I, 1 1) e . re J , > 

(Chrestom., I, 169). et 3 7 (Chrestom., 1 , i6 9 )??_cf. ici, suppl. T/ , Qstr 22 dit 


40 


HENRI HENNE. 


3. — PÉRITHÈBES (1) . 


Avant 7 . -G. 

Vers mars 4 2. 


Ptol. 


Ptol. ou Rom. 


5 avant J. -G. 


Ka[AA]^aj(os, 

b avyyev^rf^s [xa} cri paTïjybsl kcu eV]} t&v 
'& po<r6$c*)v tov II- 0. [x]a[i yv]pvot<Tiap- 
yo$ kou apjyyjs. 


C. I. G . , 471 7 = 
0 . G. LS., 194. 


Lysimaque 

frere des rois (= crvyyevvs 9 : ) et k stra- 
tège» (démol.) 


A. Z., 1922, p. 91, 
n° 4 . 


Pakybis 

fils de Ilérieus. 


À. Z., loc . ciL, n°8^. 


Apollonidès(?) 

fils d’ÀpoIIonidès. 

/HlSvftoç 

crlpotTrjybs zrspl Orjêaç. 

ïép<x% 

crlpctTvybï Aio 7 to\itov^. 


À. Z., loc. cit ., n° 1 W. 


S. B., 2079. 
5 . B., 2078. 


rrà la mesure de Menkere, fils de Pamonthes, le stratège ». S’il en est bien ainsi, nous avons affaire au stra- 
tège du Périthèbes. D autre part, le propriétaire du Pap. Rhind , Menthesouphis , est le fils de Monkores. 
Il est né en l’an i 3 de Ptolémée Àulète, la même année où son père est stratège d’après Ostr . Strasbourg, 
63 1 5 . Or, a prendre à la lettre le texte du Papyrus Rhind (p. 1 3 = I, 1 li2 ), cette même année, Monkores est 
wr, etc. d Hermonthis (rrburger meistem , traduisent les éditeurs du Papyrus; rrgovernor» , traduit Thompson, 
Theh ' 0sir ‘> loc • cit -)‘ signifie ce titre? En tout cas, plus loin, Monkores est appelé (p. a 3 , I, 4 h, 3 ; 
cf. p. 9 , note 1 )wrmnft, etc. [que Spiegelberg traduit par crTruppenoberst» (■= phrourarqne?)] à Hermonthis. 

S il en est ainsi, deux hypothèses sont possibles : t° ou bien Monkores était phrourarque d’Hermonthis, 
juste avant d’occuper la stratégie du Périthèbes, 2 0 ou bien Monkores était à la fois phrourarque d’Erment stra- 
tège du Périthèbes et du Pathyrite; et il résidait habituellement à Hermonthis, sa ville natale, d’ailleurs, 
dont il était l’un des notables (wr). Sous Évergète II, Hermias (cf. ci-dessus) stratège de trois nomes, avait 
plusieurs résidences, dont une habituelle. La seule difficulté est qu’Hermonthis, ville d’ailleurs importante, 
n était pas la capitale du Pathyrite ; d’autre part les fonctions de stratège et de phrourarque ne se cumulent 
peut-être pas. Mais nos documents sont rares sur ce point; quant à Y Hermonthite , il a pu exister dès la fin 
de l’époque ptolémaïque. Cf. suppl. 

Les documents cites ne permettent pas de dire si le stratège mentionné était en même temps stratège 
d’autres nomes. — Pour Lysimaque et suivants, l’attribution au nome Thébain ne se fonde d’ailleurs que sur 
la provenance du document. 

(2) Ou peut-être épistratège? Inscription de Karnak. 

{3) Ostrakon de Strasbourg, trouvé(?) à Thèbes. Gf. p. 19, n. 3 . 

(4) Ce Hiérax est-il le même que Pachôm, père de Pamenchès, mentionné ci-dessous, p. 4 i, n. 1? Sur 
l’attribution au Périthèbes, cf. la provenance? 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


41 


i cp siècle après J.-C. (?). 
111 e siècle : cf. suppl. 


^yjyLrpTpios 

alpcLTrjybs &ept Qrjêas (vlbs 2 apa 7 nWos 
alpoLTYiytf&avTOs). 


B.I.F.A.O., t. XXV, 

1 924, p. 1 86. 


4 — PÉRITHÈBES UNI AUX NOMES DU SUD? 


Début de l’époque ro- 
maine. 


ÂiroAAwpfos ÂiroAA&nuou 

elpoLTvyos tov Ù^êenov xcù tov 'nrepi ÈXe- 

( ’pOLVTl'vïjV XCtl xcti TOV TSSEpi 

xoà ÈppLGJvdehov 


C. L G., 6077. 


NOME THINITE. 


Avant J.-C. 

118 (an 62 d’Évergète 
II, entre pharmouthi 
et mésorè=avril-août) 


lia pdévtoç 

(elpaTrjyos*!). 


P.S.I., III, 166-72 

(cf. introd.). 


118 (an 52 , mésoré et 
5 3 , thôth=septembre- 
octobre. 


Â[JL[JL(VVlO$ 

T&v 'GfpùJTiVV (plkwv XOÙ iTTTtôlpXtlS sV iv- 
Sptiv xol) *3 tpbs TY}t cri poLTtiy lai tov ©<- 

VITOV. 


Après J.-C. 

Entre ii 3 /ii 4 et 118/ 

119. 


1 3 5 , 19 pharmouthi * 
1 4 avril. 


KAati&os kiroXXcjôvtos. 

[ crlpaTrjybs ] ^ Qivitov. 


ÛpeitàV. 


P . Giess ., I, 88, 1 
verso. 

WxlckeNj Chrest., 26, 

1. i 5 . 


w Le même stratège, dans C. I. G., 5o 7 6, est préposé aux nomes Omb.te, d’Elephantme * et Phdæ seule- 
ment. -La rédaction du titre, ici, prouverait que, vers cette date, l’Ombite uni au nome d Elephantme et 
Philæ d’une part, le Périthèbes uni à l’Hermontbite , d’autre part, formaient deux groupes séparés, avec 
deux stratèges différents. - Réunis comme ici, ils devaient être, semble-t-il, nécessairement joints aux 
nomes intermédiaires; mais l’inscription n’en fait pas mention. Aussi contrairement à 1 opinion habituelle, 

ie me demande s’il ne s’agit pas ici d’un cursus (en deux temps?). 

Gf. encore C.I.G., 48 976, add., p. 1219, col. 1 (non-daté), où il faut peut-être lire EiW [f*“X 0U M 
o5ù[too, toO ffvyyevoüs , xai Ôf.fefr ov aai * S pi È\e ? *v]riv[ n v, *ai «ai ou 

fxai karoicoXshov «ail Tevt[opi'too, t à ■apocr xwt/p]«, etc. _ . 

Gf. enfin À. Z., loc. cit., n” 9, où Pamenchès -grand chef de troupes» (hiérogl.; d mot. . t ira S e )’ 
sungénès (hiérogl. ; démot. : frère du Pharaon) a autorité sur «Edfou, Denderah la Nubie, Pbito, J- 
thvaspolis et Hiérakônpolis» , en même temps qu’il est le prophète , etc. , des dieux de ces lieux, 
nommé dans Graff. SMle, n» e 4 o. - Son père est Pachôm, également sungénès et stratège. D une manière 

générale cf. ici, suppl. 


Mémoires, 1 . LYI. 


6 


42 


HENRI HENNE. 


i 56 , i er épagomène = 
ük août. 


Avant J.-C. 

Ptolémée . et Cléopâtre, 
Phiiométors, et leurs 
enfants ( v. 1 6 3 - 1 4 6 ). 

Après J. -G. 

1 8 1 , io épiph = 4 juil- 
let. 


Ùpelœv. 


Wilcken, Chresto, 26, 

1. 28. . 


NOME XOÏTE. 


Ka^taoScopos Ka,Ç>i(Jo§d)pov B oiw- 

TIOS, 

0 àp%icrcofiaTo(pv\a.ï; , xai cl cecTtiyôs tgv 
So/tou, xai ispevs toîj woAirsvpcLTOs. 


B. S. A. A. , 1923, 
p. 120 — S. B., 
III, 6664 . 


kpieplSoapos. 


Cagnat-Jougüet, 

1102 = 0. G.I.S., 
y 08 = Archiv, II, 
p. 446 , n°7o. 


APPENDICES. 


I 

Supplément à la liste des basilicogrammates, donnée par Biedermann, 
«der jSa crikinos ypafipctTsts», p. 109 et suiv (1) . 


ÂAEEANAPÉQN X^PA. 


Après J.-C. 

ni" siècle. 


*Àj( j fXXtW à ko. i ÀiroXXeovtos 
ÀiroXXw vlov. 


P. Oxy., X, 1274, 


, (2) 


NOME ANTÉOPOLITE. 


Avant 169-172. 


Vers 227 (cf. introd. P. 
cit . ). 


*À(ipMVtos kpyjov 

ysvôpevos fi a.ai'kixbs ypctuaensvs Avraio- 
iroXixov , t ctl'tv sywv èv r y> Moucety , 
aptjas ras auras àpyd s (3) . 

*Avpî?Xtds Sapant o nui Hpa- 
uXelSrjs 

fi <x[criX(tx6s) ypa(ppaTevs). 


B.S.A.A., n°i9(= t. 
Y, f. 2), p. 1 33 / 
i 34 ,inscr. n“9,l. 
9 = 5 . B., 6674. 

P. Oxy. , XII , 1 443 , 
16. 


NOME APHRODITOPOLITE. 


Avant J.-C. 

Vers 2 53 W. 


*Il£T 0 ' 7 Ïp{S. 


P. Caire Zenon , II , 
59.236 , 2 et III, 
59A72 ,4 (cf. P. 

Edgar, 47 introd. 
=S.P.,III, 6 7 53 ). 


0) Cf. en outre 4pp. II-IV (p. 7 S). — L’astérisque signale les basilicogrammates nouveaux. 

« sr ÿ V» èvixexvpKTtiévos fiacthxrj ypappccreicc A. *. (while at .lus post of. . .)• 4 

W Les mêmes charges que son fils, en l’honneur de qui est l’inscription citee. Ces chai g , 

Pachnemounis, sont celles d’exégète, de gymnasiarque et d’agoranome. , , n 

« Dans P.C.Z., II, * (sans date), Pétosiris est appelé 6 fi. yp.. à côté de ancien économe (du nome) 

Théoclès, lequel est encore en fonctions en phaôphi de l’an 3a (cf. Edgar, . c.). ans ^ 


44 


HENRI HENNE. 


NOME APOLLINOPOLITE (EDFOU). 


260 (an 7=8, d’É- 
vergète, pharmouthi- 
pachôns= mai-juillet). 


*Teos (demot.). 


P. dem. Hauswaldt, 
n os 2, 8, 9 (IV). 


NOMES APOLLINOPOLITE (EDFOU) 
ET EILITHtYIOPOLITE] (EL-KÂB). 


vers 18 (payni = mai/ 
juin) ap. J.-C. 


'A épatj Tlavicntov. 


NOME ARSINOÏTE (1) . 


Avant J.-C. 

Vers l’an 7 de Ptolémée 
III (cf. P. cil.) ou peut- 
être avant l’an 5 W = 
262/241. 

221 (an 25 = 26, tybi 
= février-mars). 

210 (an 12 de Ptolémée 
IV, 9/10 épiph = 19/ 
20 août). 

in 0 siècle. 


IÏ£T O&ipiç 


*Harmaïs (fils de Harnebonchis). 


* Tsws 


* kl ToXXôStoposl (ou Thxânr 1S?). 


P. Strasb., II, 1 1 6, 1 . 


P.S.I., VI, 621,4. 


P. Lille demot. , 9 ( cf. 

6 ). 

P. Gurob, 8, 1 (cf. 
P. Gurob, 20). 

P. Gurob, 23, 2 / 4 . 


ÉPOQUE ROMAINE. 

1. — ÈPAKAEIAOT MEPI2. Cf. p. 66. 


Après J.-C. 
Vers 87. 


N speo-lœv. 


P. Gen., 7,1 = Wil- 
cken, Chrestom., 
80 (cf. Paulus). 


(sans date), il est appelé (S. yp. tûi èv kÇpolhys tsôXi, à côté d’Hermolaos, dont la fonction n’est pas indi- 
quée, mais qui doit être l’économe du Memphite, compétent pour l’Aphroditopolite également dans P. C. Z. , 

II, eu. (cf. 1. 6; et Rostovtzeff, Large Estale, p. i 5 1, n. 106), Pétosiris était donc basilicoerammate vers 
a 53 (au plus tôt fin 2 5 4). Cf. suppl. 

( ^ Gette llste com P lète en même temps pour l’époque romaine la liste de Martin, Archiv, VI, loc. cil., 
d’ailleurs plus détaillée et plus exacte que cellede Riedermann. Cf. aussi Paulijs, Prosopographie der Beamten 
des AP 2 IN 0 ITIIS NOMOS (Époque romaine). — Tebt. III, etc. : cf. *suppl. 

Cf. p. 79 et suppl. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 45 


119 (22 phaménôth = 

18 mars). 

ÈpfJtoiïos 0 uod Aptirwv. 

129 (2/1 méchir = 1 8 
février). 

* È[ppaï os (1) . 

i33 (28 épiph ==22 

juillet). 

*Épfiaîbs (l) . 

1 3 6/1 3 7 ». 

Èpfuvos. 

Vers 1 38 /i 45 ? (thôth). 

1i<Xp(XTtl(i)V. 

1 4 6 / 1 4 7 . 

ÈpaxXelSris. 

Vers i 46 ou peut-être 
.147-1 48 ^. 

— 

147 (i 4 épiph — 8 
juillet). 

— 

1 5 3 (hathyr .=» octobre- 
novembre). 

Atd^apfros 

/ 3 ]açriX[ixos y^piaptponevi). 

167 (méchir = janvier- 
février). Cf. suppl. 

Aeipctyévvs. 

1 64 -i 65 . 

ZœtXos. 

170(4 méchir — 29 jan- 
vier). 

2eprjvo$. 

Vers 179. 

k^oXkwvto?. 

189/190. 

217 : cf. suppl. 

kpnoTiponloiyv o xai îépaÇ. 


P. Cornell, 16,2. 

P. S.I. , IX, io 64 , 

I . 

P. Cornell, 16,19 

P Caire ined. 

P. Bouriant , 21,1. 

P. Cornell , i 6 , 4 o. 

Stud. Pal., XXII, p. 

I I, n° 36 a, 1. 

Meyer Gr. T., 9,1. 

Stud. Pal. , XX , p. 1 0 , 
n° 8 , 1 (cf. S. B . 
5 i 38 ,i=Martin, 
L c .). 

Stud. Pal., XXII, p. 
6 , n° 1 5 , 2 . 

Stud. Pal., XXII, p. 
3 o, n° 91, 2. 

Stud. Pal., XXII, p. 
33 , n° 98, 2 . 

Stud. Pal., XXII, p. 
33 , n° 97, 1. 

P. Bade, 2 3 , 3/4 (cf. 
Paulus, p. 27, n. 
167). 


1 28(1 29. 


2. — ©EMI 2 T 0 T MEPI 2 . Cf. p. 70, 71, n. 4 . 

| kpyj^lOS. | P’ Cornell, i5,2. 


(1 ) Cf. p. 67. 

« Dans B. G. U., 18a, 16 (cf. Martin, l. c., p. i64, n. 5) texte mutilé, lecture douteuse : s’il faut lire 
Êpps]lvtf) (Plaumann), ce dernier serait entré en charge entre le 23 juillet et le 3o août 1 33. 


46 


HENRI HENNE. 


1 3 2/1 33 . 

1 3 9 (5 phaôphi =3 oc- 
tobre). 

1 4 9 (phaménôth=mars). 

i 64 W (mars-juillet) et 
ensuite? Cf. suppl. 


ii e -m e siècle. 


l 54 /i 55 . 


kpyJ€tos. 

ApTeptScopos. 


^'UloXstjtotïos. 


AlàvfJLOS. 


3 . — nOAEMONOS MEPI2. Cf. p. 71 et suppl. 


174 (pham. = février- 
mars). 

95 ,io 4 /io 5 , ) 

>68. ,8 9 J cf ' s “PP- 


*UloX£fÀ,aïos. 

*È.pœàtccvôs. 


P. Giessen-Bibli . , 1 4 . 
1/2. 

Stud. Pal, XXII, p. 
5 1 , n° 1 8 A, 2 
(comp. 1. 1 o5). 

P. S. L, III, 160,1. 

Ti iv mu. , Silologen- 
Pap., 1 , Recto, IV, 
8; VI, 10; VII, 
1 1 ; 2 , Recto, 6 et 
seq. = S. B., III. 

Stud. Pal., XXII, p. 
1 2 , n° 3 h, 1 . 

P. Graux, ined. 

S. B., 5342 , 2 (cf. 
Paumjs), Comp. 
B. G. U., 3 0 2 , 1 
(Martin, L c., p. 
172?). 


11 e siècle. 


4 . — SANS INDICATION DE MEPI 2 . Cf. p. 7 3 . 
*<Î> 1 \mv t ov ArjpvTplov. 

NOME ATHRIBITE. 


Stud. Pal., XX, p. 38 , 
n° 44 , 3 . 


res J.-C. 


2 1 


6/7. 


*AvpÿXtos À[ . . . . ]i\ 


P. Oxy. , XII , 1 4 5 8 , 

1 . 


NOME COPTITE (voir « PÉRITHÈBES”). 

NOME EILITHYIOPOLITE (voir APOLLINOPOLITE). 
NOME HÉRACLÉOPOLITE. 


Avant J.-C. Cf.*suppl. 

2 38 (an g d’Évergète, 
1 6 pachôn =4 juillet). 


*Opos 

(/ 3 . /p.?). 


Race. Lumbroso, p. 
i 33 =S.#., 7179. 


(I) Cf. p. 11. — 1 54/5 et 168 : cf. suppl. 


47 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


9 3 ou plutôt 6 3 ( d’épiph 
à mésorè = de juillet 
à septembre). 

Après J.-C. 

28 1/232 ; cf. p. 83 . 


234-237; cf. p. 83 . 


*11 ccvîcrxos. 


*A0p. Oûplwv o xau Eevô<pwv. 


A ùpy’Xtos k'KoXkwvios. 


Arcliiv, VIII, p. 166 
et 1 77. Cf. suppl. 


Stud. Pal., XX, n” 
34 , 1, n” 32 , 1 . 2. 

Stud. Pal., XX, n° 
33 , 1, n° 37, 2 
(cf. S.B., 5.277; 
comp. 5.187, de 
méchir 287). 


NOME HERMOPOLITE. 


Avant J.-C. 

11' siècle 

cf. suppl. 


*A tovvcrtosl 
^n'IoAepoùo?. 


Après J.-C. Cf.p.77. 

90 (i 4 choiak = 10 dé- 
cembre). 

85/86 ou 101/102. 


2 e moitié du 11 e siècle. 


* k'KoWwVlOS. 

*kniMV. 

*A(Svfios (kntwvos AicMpov) 

ysvôpevos jS. yp. E. 


B. G. U., VI, 1219 
(U, 3 o). 

Ib., 1222, 56 . 


P. Hamb., 60 , 29. 
P. S. L, V, 448 , 5 . 


P.Ryl., 217,8 (texte 
de la fin du 11 e 
siècle ). 


NOME KOPTITE ( voir COPTITE). 


NOME MEMPHITE. 

2 52 (an 33 = 34 , 22 *Ûpo$ 

méchir = 1 4 avril). Cf. (fils de Tefnacht [demot.]). 

suppl. 

Vers 147 ou 89/8 3 (1) . 


P. S. L, IV, 358 et 
P.S.I., IX, 1010 

(D. 358 , n° 2). 

P. Leid., L, II, 8/9 
- U. P. Z., 117. 


<l > Cf. p. 21; et suppl. 


*A ooplœv, 

àvTtypatpsùs xai fiatn Xwos ypappaxevs. 


48 


HENRI HENNE. 


Après J.-C. 

1 2/1/1 25 ou i 45 /i 46 . 

Vers 157. 

1 62 (vers payni = mai- 
juin). 

Marc-Aurèle. 

11 e siècle. 


NOME MENDÉSIEN. 

[ • • • • o]s kpTeplScopos. 

X- •>[•••]• 

[ÊoüJt/XioS kppocvios. 

*<I>Xa(ou{os) Èpfiias. 
*2apaTu'av. 


B. G. U., III, 97 8, 

1 4 ( cf. Bieder- 

MANN, p. 117). 

P. Ryl., II, 78, 16. 

B. G. U ., III, 977 
(cf. Bjedermann, 

p. 1 1 7). Cf.p. 23 . 

P.S.I., III, 229, 
8, 29. 

* 

P. Ryl, II, 247, 

fragm. 9. 


NOME OMBITE. 


Du 18 mars 78 au 27 
janvier 53 avant J.-C. 


Èpplas Ka XXlov 

sti\ t&v ■apoaôSxv xcti (SaaiXtxbs ypau.- 
fiaTsvs H). 


Prinz- Joachim Ostr. , 
p. 44 = n os 2 (2) 
(18 mars 78), 4 
( 1 5 mars 7 5 ) , 
18 0) (27 janvier 

53 ) = 5 . B., III. 


NOME OXYRHYNCHITE (4) . 


Avant J.-C. Cf.*suppl. 

111 e ou 11 e siècle. 


*kpVCÔT)1S. 


B. G. U., VI, 1232, 
3 (cf. 1 23 1 , 1). 


( J Appelé 01 xovôpos (cf. déjà sans doute n° 4, I. 3 / 4 ?; i 5 mars 7 5 ) aux n“* 5, 4 août 74; et 8, 16 
septembre 72 ; — èir i tùv vpoaô Zcov seulement aux n" 3 , 3 octobre 77 (cf. 1 . 7 /8?); 10, septembre/octobre 
68 (siW t üv ■srpoaôïwv toO Ôpëhov xai a(XXuv ) , comp. note suiv.); i 7 (8 août 54 ); — à ces titres admi- 
nistratifs, il joint généralement le titre religieux de nopdùrrjs (cf. Sottas, R. A., 1921, p. 2 4 et suiv.) qu’il 

porte seul (si, comme il semble, il s’agit de lui) aux n“‘ i5 (12 mars 59) et 16 ( 3 o janvier 58 ). Cf. en 

outre n° i 3 . 

. m Exactemen t : STTÎ Züv TSpooàîwv xai ÇiaatXixfa) ypappaar/as , xa t rwv &XX eov eihüv (cf. n” 10 note 
ci-dessus). 

< 1 Exactement ; siri tûv aspoaàlwv xai paacXixùv ypappars{i)aiv (lire peut-être paenXtxijs ypapparelas 
plutôt que [Preisigke] pctatXtxov ypapp aréws) xai yiptapov. Cf. suppl. 

W Sur moXéptos(stc), ^pa(ppareôs) ÔÇv(pvy%frov) en 332 après J.-C., cf. P. Oxy., XII, i426,4. note. 
— Prosopite : cf. * suppl. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


49 


Après J.-C. 

65 ( 3 o méchir=24 fé- 
vrier). 

72/3. 

7 4/5. 

Vers 1 07. 

1 a 7/8. 

186 (26 mésorè — 19 
août). 

*91- 

199 (cf.p. 3 °). 

91 l/l2. 

220/22 1 

226 (10 phaménôth » ( 
mars). 

2 4 o . 

1 1 (4 mai) av. J.-G. 

Après J.-C . 

38/9 OU Û2/3. 

Mémoires, t. LVI. 


IïloXep,atos. 

*NlxavSpos. 


*Rd[x(ptXos. 

KXat iStos MévavSpos 

[ysvôfisjvos fia!TiXix[6s ypappaaeve] tov 
VO^IOV. 

\épa%. 

kp'KOKpa'ïlwV. 

*2epi7îtOî. 

kpfioovtavos. 

Ûplw v ô ko, ï knlwv. 

AvpîjXtos N efieaiwv ô xai Awvû- 

(TIOS (sic). 

AvptjXios NepetTtwv ô xai Ai owù- 

( 710 ?. 

*A.vpi l ihos ffloXspaTos. 

«PÉRITHÈBES». 

| Elprjvoùos. 

GOPTITE ET «PÉRITHÈBES». 


Hapaulœv. 


P. 5 . VIII, 871, 

1 . 

P. Oxy X, 1266, 
27, et XII, 1 45 a , 
45 (cf. II, 257, 
i4). 

P. Oxy.,X, 1266,2. 

S. B., 5678, 1 2/1 3 
(cf.P. Oxy., VU , 
1029). 

P. Oxy., XII, 1452 , 
2, 29. 

S.B., 56 9 3 , 4 , 18. 

P. Oxy.,X, 1262, 2. 

P. Oxy., XII, 1473, 
20 , 23 . 

P. Oxy., X, 1269, 

8 . 

P. Oxy. , XVII ,2126, 

1 O. 

P. Oxy., XII, i 45 9, 

1 . 

P. Oxy., XII , 1649, 

2. 


j Ostr . Sbg 779. 


Ostr. Brüss., i 4 . 


7 


50 


HENRI HENNE. 


> 


II 

LISTE D’ENSEMBLE 

DES STRATÈGES ET BASILICOGRAMMATES DU NOME ARS1NOÏTE 

À L’ÉPOQUE ROMAINE (U. 


A. — STRATÈGES 


a) HPAKAEIAOT MEPIS. Gf. p. 7. 


Après J.-C. 

Mai/juin (payni) 12. 


Mai/juin 12 — i 4 /i 5 . 


ktÔÇ)(X,VTOÇ 

StaSsj(i(ievo$ [AtovvaiSco^pov t qv alpctTrj- 
y6v. 

A lovvcrôSœpoç 

alponvyos Â[p<n(*>o/Toy). 


26/26. 

18 avril (23 pkarmou- 
thi) 45 . 

29 mars (3 pharmouthi) 
54 . 

1 5 juin (2 1 payni) 67 
— 12 septembre ( 1 5 
seb.) 59. 


*A tovvcrôScopos 

alp. À. 

*A lOVVGÔScjôpOï. 

KÀa vSios kv<jaLvi<xç 

crlp. Â. 

r dios I ovXios Â&tvtocvos 

crlp. A. ( 2 b 


S.B. , 5238 , i 3 . 


S. B., ctt. — P. Lond . 

II, p. i65,n°357 

(cf. p. 166?). — 
Cf. Martin. 

P. Weill, ined. Cf. 
p. 7. 

P. Graux , 1. 

O. G. L S 664 , 1. 

B. G. U., 1 , 1 8 1 , 1 
— S. B., 4278, 
3 . — - Cf. ici p. 8. 


(1) Cf. Martin, Archiv , VI, p. i 55 et seq.; Paulus, Prosopographie der Beamten des APZINOITHZ 
NQMOZ. . . (1914); suppl. 

Nous ne donnons ici que les dates extrêmes, et les références correspondantes, avec le plus de précision, 
de commodité (S.B . = Sammelbuch^ et de brièveté possible. — Lorsque la référence n’est suivie d’aucune 
indication, c’est qu’elle se trouve dans Martin (cf. Paulus). — Lorsqu’elle ne se trouve pas dans Martin, 
une parenthèse suit, avec l’indication Paulus ou H. (=Henne), etc. — L’astérisque devant les noms indi- 
que un fonctionnaire qui n’est pas ou ne pouvait être encore mentionné par Martin. 

Pour les documents intermédiaires, lorsqu’il y en a, nous renvoyons à Martin, etc., ou à nous-même, 
sous la forme : Gf. Martin, ou ffici, p. 7», etc. (à la suite des références précédentes). 

Dans S. B. cit. : A.<T[tvtavà$] 12 1 . xcd al pacTrjyàs kp[<rivoi]rorj vopov. Inscr. trouvée à Jérusalem. — Gf. 
suppl. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


51 


Avant le 29 mars (3 
pharmouthi) 87. 

2 1 juin (27 payni) 98. 


2 5 février (i er phamé- 
nôth) 99 — avant le 
1 4 juillet (20 épiph) 
101 . 

i er siècle (Domitien? = 
81-96). 

i er siècle (écriture) et 
peut-être v. 87 (2 b 

19 mai (24 pachôn) io 3 

io 5 ? — 29 janvier (4 
méchir) 107. 


Xaprçs 

(trlptxTnyvcras). 

*kppto$ H pœxlelSys 

(strategus of the division of Heraclides). 

T iCépios KXaiiStoe kpeios 

(ri potTrjyos A.p<jtvotTOV 9 H pctxXstSov çispi- 

Sos W. 


k'KKlCILVÔS. 

[. . . JîjÀjQS llïTtOKpdTYlÇ, 

*A toyévys. 

AoxpriTioç K spioihs 

{t&v xsyiki<xpyy}x 6 ‘T 0 ùv c l). 


9 février (t 5 méchir) 
1 08. 

112/113 — 2 avril (7 
pharmouthi) 11 4 . 

18 mars (22 phamé- 
nôth) 119 — juin / 
juillet (épiph) 120. 


kcrxXymdSrjs 

al pctT\riy 6 sï\. 

knlcidv (5) . 

EvSy 


P. Hamb., 4 , i 3 . 

Archiv, VI, p. 101 

(Paulus). 

B . G. U., 1,226,1 = 
Mitteis, Chres - 
tom 5 o — P. 
Grenf. , II, 44 , 9. 

B. G. U., III, 7 85 , 

1. 

P. Gen 4 ,i 8 . 

Archiv , VI, p.i 02 

P. S. /. , IX , 1062,1 
(?H.) W — B. G. 
P.,IV,io 36 ,i« 
Mitteis, Chres - 
tom., 118. 

B . G. U., 1 , 1 63 ,16. 

B. G. U., III, 832 , 
10, 28 — 1,22, 1. 

P. Cornell, 16, 1 
(H.) — S . B., 
6.611, 19 et 29 
(H.) (6).— Gf. Mar- 
tin et p. 8. 


( l ) Les stratèges qui suivent — en principe — portent ce titre. Les exceptions notables seront indiquées. 
Dans Martin, p. i 56 -i 5 7 , le mot kpartvorrov a du sauter a 1 impression. ( 

(*> Martin, 111 e siècle. — Mais cf. Paulus, n° i 3 so, et Wilcken, Archiv, III, p. 38 o. 

( 3 ) Paulus : div. indéterminée. Mais cf. ses collègues. 

( 4 ) Un stratège , de nom inconnu , tüv > es * en f° nc d° ns en 1 a P r ^ s J -G. , d après P. S . I . , 

IX, 1062. 1. Il serait vraisemblable que cet ancien tribun militaire fût \oxpyjnos KspiaXts. Mais 1 état du 
texte (cf. introd. ad ïoca) ne permet pas de restitution sûre. — Comp. P. London, III, p. 26, n 1119a 
(document analogue, de même date). et Paulus, n° 760. Gf. suppl. 

(»> Dans P. London, II, n° 2 5 7 , 1 . i 3 a et 269 (p. 129 et seq.; i/u e siècle après J.-C.); figure un certain 
Apion, yevàpevos crlptxTY/yàs f à titre de propriétaire de terres sur les bords du lac Moeris. Rien ne permet 

d’affirmer que ce soit le nôtre, comme le fait Paulus. 

(•) C’est le P. BeroL, i 3. 99 3 (= Archiv, VI, p. 85 ) dont parle Martin. La date 120/121, s’applique an 

texte , non au stratège. 


7 - 


52 


HENRI HENNE. 


1 o juillet ( 1 6 épiph) 12 B KAati&os, AtSvpoe ô x. Téfieivos. 
— 17 septembre (20 
thôth) 12 /i. 

Juillet-août (mésoré) kcrxXyTrtdStis. 

128. 


Archiv, II, p. 12b 

(Paulus) P. 

Amh. , 66 , 24 , 

4 7 . 

P. Gen., ined. 


28 août (Kaisar.; epag. 
5)129 — 10 novem- 
bre ( i 4 hathyr) 1 33 . 


UpôOTapypç. 


P.Hamb ., 6 , 1 = W il- 
cken , Chrestom ., 
1 , 320 — B . G . 
G.,II, 58 i~Mit- 
teis , Chrestom. , 
354 . — cf. MIr- 
tin, et ici, p. 8. 


Vers 129/133. 


20 juin (26 payni) 1 3 5 
— 28 janvier (3 nié- 
chir) 1 3 6. 


*ÈpœSys ô x. T i€éptos 
( ulp . À. €)suicr 1 ov fjLSpi'Sos) suppléant de 
Prôtarchos. 

kp^lcts. 


Tait, J. E. A., 1922, 
p. 166 (cf. ici, 

p. 8 ). 

P. G. U., I, 73, 5 
= Mitteis, Chres- 
tom ., 207 — P. 
Grenf., II, 45 , 1, 
12. — Cf. Martin. 


29 janvier (3 méchir) 
— 21 octobre (24 
phaôphi) 137. 


OvéysTOç ô %. 2a panlcov. 


i 4 mai (19 pachôn) 1 38 
— i 4 février (20 
méchir) 139. 


T tGéptos KÀa vStos KepsâXis. 


1 7 décembre ( 2 0 Hadr. ) 
l 3 9 - 


*AjW (1) . 


P. G. U. , 1 , 352 , 2 
— P. Gen . ,28,1 
^Mitteis, Chres- 
tom. , 109. — Cf. 
Martin; ici, p. 8; 
et plus loin, p. 
54 , n. 2. 

P. Lond ., III ,p. 126, 
n° 1 2 2 2 , 1 — P. 
Grenf., II, 46 a = 
Wilcken, Chres- 
tom., 43 1 . — Cf. 
Martin. 

P. G. U., VII,i 5 7 2 . 


{1) Et non Saponricov. Cf. p. 8. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


53 


Janvier/février (méchir) 
i 4 i — 1A1/1Û2 


3o janvier (5 méchir) 
ii3? (2) — • 27 mai 
(2 payni) i 44 . 


i44/i45. 


28 janvier (6 méchir) 

1 46 . 


3 mai (8 pachôn) i 46 
— 27 septembre (29 
thôth) 147. 


Vers i 46 -i 48 . 


27 janvier (2 méchir) — 
avril/mai (pachôn) 

i4 9 . 


3 o janvier (5 méchir) 

i5i. 


Vers 1 5 1/1 5 2 l6) . 


k'noXXivdpios 

(appelé a1poL~nybs 1 ov voçtov dans Archiv, 
III, 61 et seq. [Paulus]). 

’Asprjvos. 


Aïho s Sapairicor. 

kpyjÇios. 

Md£ip.os à x. Neapxps. 


[ÉpaxXjetSyç 

|S. yp. [<W]ex- T * * aT “ (3) * 

îipaxXsîSys (4) . 


/ 3 . yp. SiaSey. ir)v alpa. t. (5) . 

UpatÇ. 


B. G. U., I, 357 — 
VII, 1 5 7 3 (H.). 
— Cf. Martin. 

B. G. U ., I, 5 i, 2 
— IV, io 38 , 8 
= Mitteis, Chres- 
tom., üho. — Cf. 
Martin. 

B. G. U. , 1 , 5 2 , 2 ; 

1 33 , 1 . 

P. Lond., II, p. 73 , 
n° 3 o 9 , 2,21 . — 
Cf. ici, p. 8 . 

P. Gen., 6 = Mitteis, 
Chrestom. , 120. 

— Archiv, III, p. 
370. — Cf. Mar- 
tin, et ici, p. 8 . 

Stud. Pal, XXII, n° 
36 a (ici, p. 8). 

I B. G. U., VII, 1 582 
(H.) — Archiv, 
II, 4 et seq. = 
Wilcken, Chres- 
tom., 77. 

B.G.U., I, 358 , 2 
= Wilcken, Chres- 
tom., 2 46 . 

P. Grenf . , II , 62a, 1 
(cf. Paulus). 


(>) Ou peut-être i 43 (cf. le suiv.). 
m Gf. Martin, l. c., p. 167, n. 4 ; suppl. 

m MAlfttos ô h. Niapx 05 est encore stratè S e - ~ Cf - en outre 5 ‘ , . • 

Martin • <y1oa.t V ybs Êp «cAeiSov pepilcs, mais Archiv, II , cf. porte bien Ap^omm. 

(5 , H/ li(le basilicogrammate (à distinguer du stratège), supplée donc le stratège MoMfms o «. PX 

“Z); « ». 1 -1 fois suppléant, de tptel strate nous Oguorons, - J— 

février 1 5 1 . Ou bien le premier H. est passé stratège. 

<•> Cf. Paulus, n” 636 , plutôt que Martin, p. 161, n. 5 (207). 


54 


HENRI HENNE. 


Janvier-février (raéchir) 
1 5 7 — 1 4 février ( 2 0 
méchir) 169 . 


169 / 160 . — 28 janvier 
(3 méchir) 162. 


29/30 janvier ( 4/5 mé- 
chir) 1 6 3 . 

i 64 /i 65 — vers 1 6 5 / 
1 67 û). 


2 7/2 8 janvier ( Preisigke, 
5. L. ) 167 . 


Mars/avril (pharmouthi) 
169 . 

10 août (17 mésorè) — 
1 6 novembre ( 3 o ha- 
thyr) 169 . 


SeôSwpoi 

\ 


îépa£. 


11éÇ>txvo5. 

*OùéysToç. 


M 

trlparnyos. 

Ud , TTTV 05 

SidSoyos 

AiXtos EùSa(p,ù)v. 
üepfjvos 


I Stud. Pal. , XXII , p. 6 , 
n° 1 5 , 2 — P. 
Lond., II, p. 77, 

n° 3 7 6 , 2 . — Cf. 
Martin, etici,p. 9. 

B. G. U., 16,1 = 
Wilcken, Chres- 
tom. , 1 1 4 et 239 
— P. Lond., II, p. 
74,n 0 327, 2. — 
Cf. Martin; p. 9. 

B. G. U., III, 762, 
2 — P. Lond. , Il , 
p. 75, n°328,2. 

St. Pal. , XXII , p. 3 0 , 
n° 9 1 , 2 — Tait, 
/. E. A., 1922 , 
p. 166 (2) . Cf. p. 9. 

B. G. U., III, 852 

(cf. B. L.). 

P.S.I., III, 161, 1 
(H.).— Cf. Mar- 
tin; p. 9, n. 3. 

B. G. U., 18, , - 


/3. yp. Â. H. p., StaSsy. Tût «ara Ttjv <r1p. 


Wilcken, Chres- 
tom. , 398 — B. 
G.l 7 . , 1 6 8 , 2 3 = 
Mitteis, Ckres- 
tom. , 191 . 


(I) Mais avant le suivant. 

(2 > Un OUyeros (sic) figure en la même qualité dans B. G. U., I, 2 35, ! (= Wilcken, Ckrestom., 3 oo) 
sans da e. L éditeur et Wilcken, suivis par Martin, datent ce texte de i 3 7 env. (ci-dessus : 06 k. w 
La date l 6 V l66 env - est au moins aussi probable (déjà Paulüs, n° 83 1). 

< > Le texte d après B. L., porte [. . .] [alp^yÿ, etc.] Sii yeyo(ftévov) SiaSfoov] «ai 

* Sprf ™ PT* } 7p ( > Ti)s aÙT * s §!à EùSa/po.o, Si« 8 [6] X ov ®apà, etc. (Martin, p. i 58, n. 3 fait remar- 
quer que, dans le nom du stratège, seules les lettres p, sont tout à fait certaines [Plaumann], -1 Au texte il 
fait pai erreur sans doute, de>,[ un yevofrevos) 8 ià?[o X os], mais ne donne pas de titre à Ilcnnros) — Si 

:"t e r tJU ?o’ Ie te f e v eSt P ,f satisfaisant (cL °“> Litur d ie > p- *9». n. 3). Ne pourrait-on pro- 
po S a «nroti ( Oertel «lAravovT), yevofaévov) (fonction municipale), haloyov- ou, en supposant une 

erreur de ecture Sià ÇM™, ywr(*™PX( )), SiaS à X oo; ce qui, dans les deux cas,' assure le parallélisme 
avec le titie d Eudémon (plus loin)? — Le texte mériterait d’être relu (comp. déjà l’édition, et B. L.). 


55 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


29 janvier (4 méchir) 
170 — 2 3 janvier 
(28 tybi) i7i? (1) . 


SaptZTUCûV. 


i er avril (6 pharmou- AXéÇccvSpos 

thi?)( 2 h — 11 avril yvp.viKTiap^v'o'üs , SiaSey^. ’trjva'lpa.'Triyîciv^. 

( 1 6 pharmouthi) 170. 


173/174 — 26 novem- 
bre ( 3 o hathyr) 175. 


Uo'rdp.wv (!l) . 


3 i juillet (7 mésorè) <DÀaovtOS Àl XoXkwviOS. 
176 — janvier (tybi) 

1 79‘ 

181 ? : cf. p. 9. 

26 mai (1 payni) i 84 . h.'ïïoXkwvioç. 


Stud. Pal., XXII, p. 
33 , n° 98 , 2 (H.) 
— B. G. U., I, 
347 . — Cf. Mar- 
tin. 

B. G. U., 1,34 7 ; I, 
10 = Wilcken, 
Chreslom., 76 ; et 

II, 7- 

B. G. U., II, 5 9 8, 

9 — I, 26 , 1 = 

III, 44 7 , 1 . — 
Cf. Martin; p. 9. 

B. G. U., VII, i5 7 4 
(H.) — P. Lond., 
II, p. 76 , n° 368, 
2. — Cf. Martin. 

B. G. U., 1 , 36 i,II, 

11. — Cf. Martin. 


26 avril (29 pharmou- A.'no’XXœ rôts. 

thi) — 20 juillet (26 
épiph) 186. 

1.87/188. ÂuoXÀcoptos o k. UloXep.otIos. 


P. Fay., lit, I, 1 — 
P. Gen., 37 , 1 = 
Wilcken, Chres- 
tom., 4 oo. — Cf. 
ici, p. 9. 

P. Lond., III, p.i 84, 
n° 924, 1 = Wil- 
cken , Ghreslom. , 
355 . _ Cf. Mar- 
tin. 


26 février (28 méchir) 
189 — 189/190. 


Àpt [ IWVIOS . 


B. G.U., . 11 , 578 , 1 , 

3 = Mitteis, Chres- 
tom., 227 — fi. 
G. U., VII, 1 5 7 5 
(H.), — Cf. Mar- 


tin, et ici, p. 9. 

(1) Cf. toutefois ici, p. g , n. 3; il n’est pas sûr queSarapion soit encore en fonctions après avril 1 70 . Cf. n. 3 , 4. 
Cf. p. 9 , n. 3. 

(3) Cf. suppl. # . 

(*) Cf. la difficulté signalée par Martin à propos de B, G. U., 621 . — Mais le reçu en question doit etre 

postérieur à l’an 9 , et pourrait être de la fin de l’an 10 (printemps-été, 170 ; cf. n. i, 3). 


56 


HENRI HENNE. 


2 3 août (3o mésorè) 
190. 

à.iô< 7 Xopos. 

• 

B. G. U ., II, 43 a, 
II, 6. — Cf. ici, 

P* 9 - 

22 février (27 mécbir) 
191. 

Afôüjttos. 

B . G. U., 1, 72,1. 

Vers 1 9 1 - 1 9 6 ? ( Commo- 
de; P. Corn., 43 ). 

kpTtOI ip&tiwv. 

P. Âmh ., 97, 2. — Cf. 
Martin; p. g , p. 4 . 

19 mai (ai pachôn) 
ig 3 — 26 juillet (2 
mésorè) 194. 

ÂpTBftlScOpOS. 

B. G . U., 46 , 1 - 
Mitteis, Chres- 
tom ., 1 1 2 — ib. , 
1 5 , I, 7 = WlL- 
CKEN , Clirestom . , 

393. 

1 7 septembre (20 thôth) 
194. 

(PiXo^evos 

<t 7 p. A. @ep. x. IIoX. (isp . xa< SiaSs%. xa< 
(t<x) xavà t ijv tri poiTtrytav rrjs HpaxXe/- 
Sov pspîSos. 

fi. G. U., I, 199, 
recio, 1. 

Vers 1 94-1 98. 

iepa£ à x<x 1 N efiecrtwv. 

P. Grenf. , II , 6 1 , 1 . 

Après le 1 7 septembre 
i 9 4 . 

kvovClwv, 

àyoptxvofitfiras , yupvoKTt txpytfcrxs , StaSsy. 
rrjv crlpon. 

IL, 3 . 

11 e siècle (an xix). 

Ma xsp. 

P. III, 597. 

7 mars (phaménôtb) 

1 9 9 — 2 5 mars (29 
(phaménôth) 202. 

AripLijTpios. 

P. Lond., II, 107 j 

1 08 , n° 4 74 , 1 
. — P. Hamb., 1 1 , 

1 . — Cf. Martin. 

2 1 avril ( 2 6 pharmou- 
thi) — 6 octobre (8 
phaôphi) 2 o3. 

kyaôôs Aa 1(jmv. 

fi. G. U., II, 577, 1 . 
— I, 45 ,i. — 
Cf. Martin. 

7 juillet (1 3 épiph) 2 o5. 

*kXxi§idSr)s à x. Sapa tc(îwv ) (1) . 

Stud Pal., XXII, p. 
35 ,n° io 3 , 1. — 
Cf. ici, p. 9. 


(,) Son successeur n’est sans doute pas lépaS (Martin) , qu’il faut plutôt dater de i5i/i5a (cf. ci-dessus). 


57 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


Septembre / octobre 
(phaôphi) 207 — juin/ 
juillet (épiph) 208. 

2 3 janvier (28 tybi) 209. 


A iovv<7ios (l K 


kn oXkoÇtdvrjs à x. Sapa Tvdfi- 

{JLùôV (2) . 


S. B., 428 4 — B. 
G. U. , 11 , 6 3 9 , i . 
— Cf. Martin. 

B. G. U., 2,1 = 
Mitteis , Chrest. , 
1 1 3 . 


3 o janvier (5 mécbir) 
2 12 . 

mai/juin (payni) 21 3 . 
mai /juin 216. 


7 novembre (11 hathyr) 
216 — 3 0 juillet 
( 6 mésorè ) 2 1 7 . 


2 h février ( 3 o mécbir) 
221. 


Osmv o x. (frtXocrdpoims. 


C.P.R., 239 , 1 . 


AOp. îépa£ o x. Àf iftwvios. 

IcrlSoros o x. Ùpiyévys 

( 2 . -yp. À. H. ft. , SiaSsy. fà xarà rrjv arpca. 

A ùp. A tovvcrios. 


*A0p. îepa£. 


B. G. U., i 45 , 1. 

B. G. 17 ., H, 599,1. 

Æ. G. U., II, 534 , 

1 = WlLCKEN, 

Clirestom. ,191 — 
Sluil. Pal., II, p. 
29 et seq. (Pau- 
lds) (3) . — Cf. Mar- 
tin; p. 9 , n. 5 . 

P. Graux, 8. 


5 avril (10 pharmou- 
thi) 223 — mai/juin 
(payni) 2 2 5 . 


AOp. A l§v(xos. 


B. G. U., 35 , 1 — 
P. Lond., II, p. 
174, n° 176, 1. 
— Cf. Martin. 


2 42/243 244/245 (?). 


Vers 260-268. 


m e siècle (5 4 


AOp. ilpcntXelSris 

alponriybs kpuivohov. 

A Vp. IlXàTWÎt. 

[S£7r7]^p,{os A lSvp.os. 


P. Caire Preisigke, 9 , 
! — B. G. U., IV, 
1069 (4) . 

B. G. U., I, 2 44 , 1. 

B. G. 77 ., III, 971, 8. 
— III, 16,1 M. 


<•> Cf. peut-être P. S. I., VII, 776 ", 1. s5? (edd.). 

(*) Pour Sefiirpe&vf os de P. Hamb., i3,6 ( 210 ), cf. add. à ce texte, p. 268 . Cf. suppl. 

P) P. E. R. i4o4 (cf. St. Pal, IV, p. i46, s. v. Strategen). 

P) Peut-être toutefois s’agit-il dans ce texte de [SsTr7]/fAios â/Sufios, cité plus bas (m* siècle. Cf. note). 

P) l-irTroxpicTîjs (Martin, in* siècle) doit sans doute être attribué au 1 ". Cf. ci-dessus. 291 : p. 10 , n. 1 . 
<•> Cf. ci-dessus n. h (Aôp. At&vpos) et Martin, l. c. , p. 162 , n. 4. 

Mémoires , t. LVI. 


8 


58 


HENRI HENNE. 


m e siècle. 

iu e -iv° siècle. 
3 o 2? : suppl. 


mai/juin (payai) 12. 


11/12 mars (i5/i6 pha- 
ménôth) 3 o — 12 
mars 3 1 . 

1 1 avril (22 pharmou- 
thi) 34 . 

Après mars/avril (phar- 
mouthi) 38 . 


39//10. 


4 avril (9 pharmouthi) 
42 . 

28 janvier (3 méchir) 
52 . 

Vers 54/68 (Néron). 


A ùp. Mdi'yvos. 

\ 

Aùp. À^iWevs à k. TLloWaplwv 
(ou TfloWapicccrtsI ) (1) 
crlpcmiyos Apawohou ^ 2 K 

b) 0EMISTOT MEPIS. Cf. p. 10 . 
OvctXépios Ovâpos 

alpctTYjybs. 

A towcroScopos 

alpctryyos Apaivoehov. 

Avcrotvlaç 

crlp. À. 

AiSvpios iépotxos 

AXOcuevs , t&v iv Tcp ISlovasiooi aetTQvpt,évcov 
fytkoa6(pcov dxsXâSv, alpctTtjyos. 

YctlOS iovXlOS À(7 kX SLç 

YcttOV K CLMTCLpOS JEisGotaloÜ YspfXÛCVlKOV 

âpytspsvs, é^rjyrfrrjs Kcà al peux y y 6$^. 

T i€spio$ K XavSioç (f>i\6£svoç 

<r1p. xcà êirtaldixys) <pv\(axixcov). 

ÉpCOS 

crlp. ®sp.ialov fxepiSos. 

<$>t\ôï;evos 

xoap.yx£vacts , al pctxyybs A paivosixov @e- 
f u'alov j txspiSos. 


B.G.U.,l\ , 585 , 1. 
B. G . U., II, 620, 

1 = WlLCKEN, 
Chrestom., 186 — 
iS. B. y 442 1 , 1 . 


B . G.U .,1 II, 7 5 7 ,i. 


P . Byl. , II, 129,1 
— i 3 i, 1. 


P . RyL , 1 3 5 , 1 . 

P- RyL, i 43 , 1. 


P. %/., 149,3 (cf. 

P. E. R., 72 

Wessely, Karanis , 
p. 66 «). 

P. RyL , 1 5 2 , 1 . Cf. 

suppi. 

P-s.r.,i, 5 7 , 1 . 

Cf. suppl. 

WiLCKEN , Chrestom . , 

1 76. 


Gomp. Wilcken, eâ; Martin et Preisigke, Namenbucli... . 

r W . Pouv y r * v ‘°* et AOp. Ev^ios, v. plus loin, p. 64/65. - De même cf.p. 66 pour 

spornos e .5. B 44a3, a, qu’il ne faut pas nécessairement identifier, comme le fait Martin, à Aôp 

epàvnos de P.Amh., i38, i=Mitteis, Chrestom., 34a. Voir le texte avec la traduction et le fcs dans 
r. Amh., et ici i index alphabétique. 

Dans le texte au datif (pétition), dans l’ordre suivant : Vaiov, etc., ip X «p.r, Ta, '«a, UXim ÀvkÏzi, 
£ïvyy{ ) ««i crlp. Cf. note suivante. 

( } Non d’après Paulus, p. 72, n. a, mais P. Byl p. i 4 7 en haut. Cf. suppl. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


59 


1 oo/i O 1 (1 h 


KXa v$[coç ÈpacTOsl® 

alpaxyybs kpaivoixou ®S[ualou ÿ.tpt<Joç. 


P. landa, 27 , t • 


1 9 mai (24 pachôn) 1 o 3 . 


A tovvcnos 

alpctxyybs kpaivotxov [Qsfxialov [xepi- 


Ârchiv, VI, 102,2 
(H.). — Cf. Mar- 
tin , P. Fay, 119, 
1 1 , v. 100. 


18 juillet (24 épiph) 
— i er décembre (5 
choiak) io 4 ^). 


KÀa voios Épaaos 

al pctxyybs Apatvosixov QsfXialov p,spi$os. 


P.Lond., III, p. 125 , 
n° 904 ,2 — P. 
landa , 28, 1. — 
Cf. Martin. 


i 4 janvier (19 tybi) 

108 w. 


ÈAovp&s (i. AlXovpôis) 

(3 aaikiKos ypaptioLXSvs, SidSsySfievos x rjv 
alpotxyyidv E pdaov. 


P. Fay., 117, 3 . 


juin/juillet (épiph) 11 3 . 
—^24 mai (29 pa- 
chôn) 116 OU 1 2 4 (6 h 


AitoAXœvtos 

al pctxyybs &syu'a1ov pspiSos. 


P. Fay., 296 — Ar- 
chiv, VIII, p. 18 
(H.). 


1 4 mai ( 1 9 pachôn) 1 2 8 
— 128/129. 


Hp côSrjs ô xcd 'TiGépios 

al pctxyybs kpatvotxov , ©epiarlov [isptSos 


P. Gen., ined. — 
P. Comell, i 5 , 1 
(H.). — Cf. Martin 
et ici, p. 10 . 


2 4 juillet (3o épiph) 
1 33. 


A lOVVGlOÇ 

alp. A. , @. fx. 


B. G. IJ., 53, i»l 


An 4 de Trajan. — Cf. notes suivantes. 

Restitution des edd., qui ignoraient alors l’existence de A lovtatos. — En fait le nombre des stratèges 
Claudii est assez important pour que la restitution Ë paaos ne s’impose pas. Rien n’obligerait, dans ce cas, 
â supposer une interruption de ce dernier dans ses fonctions. — Que les personnages (autres que le stra- 
tège) de P. landa 27 et 28 soient les mêmes , n’oblige pas à conclure à l’identité de ce dernier. 

< 3 > Paulus, division indéterminée, mais cf. ici, p. 5 1 , n. 3 . 

(4) Cf. note suivante. 

t 5 ) KXauSms Ëpa<xos était encore stratège à cette date (texte). — Si Ton admet d autre part la resti u ion 
de ce nom dans P. landa 27, en lisant ligne 3 r[*> (1)8 L, on obtient pour ce papyrus la date 

1 1 0/1 1 1 ; Erasos aurait pu être stratège de 1 o 4 à 1 1 1 ; nous ignorerions dans cette hypothèse le nom du 
stratège de 100/101, année pour laquelle nous n’aurions aucun lexte. 

< fl) 121-124 : cf. *suppl. à p. 10. , 

(7) Cf. en outre p. 52 (ÊLpaxXe/Soy pspls). Ùpûbys o nai T iÇépios a doncpw etre stratège api s 129, a 

moins que Prôtarchos n’ait été stratège de la division d’Héraclide avant 1 29. — Le titre porté par ce stratège 
me paraît assuré dans tous les textes (sauf P. Gen., que je n’ai pas vu); dans B. G. U., io4 7 , cité par Martin, 
p. 167, n. 2, sans doute faut-il lire : H. tÆ x. T £e[ ? im ) ]/{Apa ,1 ’ oho ‘ j} S]epM o« pepiSoî (ces der- 

niers mots au-dessus de la ligne). 

<*> Cf. sans doute P. Giessen-Bibli , i 4 , 1 : A tovvai]ut (1 32/1 33 ). i 35 : cf. suppl. à p. 10, n. 2. 


8 . 


60 


HENRI HENNE. 


1 5 épiph ( 9 juillet) — 
i 3 mésorè (6 août) 
i 3 y. Cf. p. 10, n. 2. 


ÈpaxXetëijs. 


P. S. /.,. VIII, 883 

(cf. ici, p. 10, 
n - 2) — Stud. 
Pal., XXII, p. 5 i, 

n° 1 84 , 1. 48 et 

53 . 


c) II 0 AÉM 0 N 02 MEPIZ. Cf. p. 10. 


19 novembre (23 ba- 
tbyr) 1 1 . 


Vers i4. 


i 5 février (21 méchir) 
23 . 


64 / 65 . 

95 : cf. *suppl. 
x' r siècle. 


1 9 mai( 24 pachôn) io3 
— 28 juillet (5 mé- 


sorè) 108 (2) . 


Avant 128. 


oral 

cri par y-y bs 7 rjs [xepiSos. 


*Tt£éptos 

(<r 1 parrjy 6 st'j. 

KiroXkwvios 

O'IpOLTïjyos. 

JlOilVl( 7 KCO{^) 

erlp. 

T tâépios KAa vSioç Xpvo’eppLoç^ 

crlp. 

k'KoXkévioç 

c/lparrjybs kpmvoehov UoXépcvvos pept'Sos. 


^k^oXXoovlSys 
puis Xapîcrios 
puis KÀa ijSioç \iovù<7toç. 


I P.Lond., 11 , p.^6,n° 
2 56 , c, 2 = Wil- 
ckeh , Chrestom. , 
344 . — Cf. Mar- 
tin. 

P. Tebt. , II, 484 
(Paulüs). 

P. Tebt., II, 289,! 
=Wilcken, Chres- 
tom., 271. 

P. Tebt., 298, 20 = 
Wilcken , Chres- 
tom., 90. 

P. Tebt., 559 , descr. 


Archiv, VI, 102, 2 
(IJ.) (a) — /> Tek > 

298, 1 = Wil- 
cken, Chrestom., 
90. Cf. p. 10. 

P Tebt., II, 2 9 5 , 
3 et seq. (Paulus). 
Cf. p. 1 0. 


ceIe™T ef “ P ' ' 67 ' "■ 5: “ S, ™ lè S” P»' ™ * » «<•»» dans deux eue- 

I e :;: t:z::î t {P ■ m> - n - ^ . p—). **-• 

(3) Cf. ici, p. 5 i, n. 3 . (Paülus : division indéterminée). 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


61 


Vers juin/août i 33 . 
Vers juin/août 1 33 


kvSpàpa%os 

alp. Â. n. ft. 

lïloXspoiïos 

p. yp. Â. n. p.., SiéTTCüv xa) (ra) xarà rijv 
crlp. t rjs avrijs pspiSos. 


P. Tebt., II, 566 . — 
Cf. Martin. 

P. Tebt., II, 522 . 


d) ©EMÎSTOT KAI ÜOAÉMONOS MEPIAEE. 


22 novembre (26 ba- 
tbyr) 1 3 8 — 3 

octobre (5 phaôphi) 
i 39 (3) . 


1 A 2/1 4 3 . 

9 avril (4 pharmouthi) 
— 1 mai (6 pacliôn) 

i 44 . 

Vers 1 4 4 /i 4 5 — après 
le 27 mars i 4 9 (6) . 


26 février (2 phamé- 
nôth) i 5 o. 

Vers i 5 o/i 5 i 


A î'Xtos Novpicrtotvôs 

alparrjybs kpmvoetrov, Qepfolov xa) IIo- 
X épwvos ytspiScüv 


KXctvoios npwroyévvs®- 
îcjfôwpos. 

0éwp. 


A toyévys. 

AypyTptos 0 x. kp^oxpctTitov. 


Cf. p. 1 1. 


P. S./., VII, 735,1 
(H.) — Stud. Pal. , 
XXII, p. 5 i, n° 
i 84 , 1 (H.). — 
Cf. Martin. 

Archiv, V, p. 3 9 4 . 

B. G. U., III, 891, 
r. ü-v. 1 . — Cf. 
Martin. 

B. G. U., II, 490,1 
— Archiv, V, p. 
385 (H.). — Cf. 
Martin et ici p. 
1 1 . 

P. Fay., 26 , 1 , 5 . 


P. Lond., II, p. 172 , 
n° 358 , i = Mit- 

teis , Chrestom., 
52 et Meyer, dur. 
Pap., 83 . 


n) Martin, p. 167, n. 6. 

(*> Cf. note précédente. 

" * t s .putrX ^ . 3 , ; .r. & s 

(«) Cf. p. 70, n. h (Dionysios , basibcogr. de la division de 1 h m ). 


62 


HENRI HENNE. 


1 54 /i 55 . 


1 55 /i 56 , 


9 novembre (î 3 hathyr) 
* 56 . 


n.'loAefxaîoç 

(SatjiXtxés ypxpuaTSÙs IloAéuwos pspiSos , 
SictSsy^. xcà rà xarà rijv alparriyfav twv 
@£(iicr1ov xcù Holspcovos pepi'Saov. 

QeoSwpos O K. UloXsfjLoùos 

ypappaTsùs j2a<riXixov[sic ) Ospiulov ps- 
piSos, SiaSsy. xcci rà xarà jtjv <r1pa~ 
rtiyiav. 

ÙvopLUcrlôs W 

cri penny o$ 0. x. II. pepiScov (*). 


janvier/février (méchir) 
1 5 8 — probablement 
janvier/février i6o (3) . 


E vSoopos. 


juillet/août (mésorè) 161 
— avant juin/juillet 
(épiph) i 63 (3) . 


e 

Ap%OKp(XTlc»)V. 


9 juillet ( 1 6 épiph) 1 63. 


Ocoj do)v. 


P. Graux, ined. Cf. 

p. 1 1 . 

S. B., i 5 . 


P.Byl., 88, 1 3 . 

P.S.I., VII, 8o6, i, 
(H.) — P. Hamb., 
34 , i. _ Cf. 
Martin et ici p. 
1 1 . 

P. Berol., ii. 65 9 
— Thunell , Sitôt. 
Pap-, 2, R. i 5 
(H.)= S. B., III, 

n° 7 i 94 .Cf.p.i i. 
P. Fay., 33 , i, 2 0. 


Mars (pharmouthi) — 
juin/j uillet (épiph) 
i 64 . 

i 64 -i 67 au plus. 


'ïïloAS [JLCttO Ç 

(iaertk. yp. ©. p ., SiaS. xa) rà xazà rrjv 
arlp . 

"H XiôSœpos. 


Thunell, Sitôt. Pap., 
2 R. 6 (H.) _ 
S. B., III , n° 7 1 94 . 

Thunell, Sitôt. Pap., 
2 R. 9 et seq. 
(H.) = 5 . B., III, 
n° 7 i 9 /,. 


1 70/1 7 1 . 


MsyaXwvvpos. 


Février/mars (phamé- 
nôthj iy4^. 


*i épotÇ. 


B. G. U., 91, 1. — 

Cf. Martin; p. 1 1. 

S. B., 5342 ,1,19 

(Paulüs). 


(1) Cf. toutefois P. Ryl. cil. , note. 

Mais ,ft S T fegeS SU1Vants JUSqU ’ à MsyaXùvvpos inclusivement, portent ce titre selon Martin, p. 169. — 
Mais rf. les documents cités : ou bien le titre est régulier, ou bien ne figure que la mention 

erammate Z) l 2 7 T ^ ^ T eSSear d ’ Eud ° re; Sel ° D Ma »™> cf ‘ P lus P- 7 * . n. 5 (basilico- 
giammate roi). Les suivants : suppï. à p. 11. K 

(4) Cf. S. B., III, corrigenda ( n° 53 4 2). 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS 


63 


Vers 175/177 (1) - ®éwv o %cù Sxv[. . •]• 


i4 juillet (20 épipb) 
181. 

tA octobre (i7phaôphi) 

181. 

26 juillet (2 mésorè) 

182. 

Février (méchir) — juil- 
let/août (mésorè — 
épae.) 180. 


Àïjpwj?]TptOS 

(^crlpa^nydcras) t &v pep(Sav). 

\epctKOtTV 0 XXwv 
(erlpafcnyucras) twk avTÜv pspiSvv). 

*Aapctpiwv (2) . 

Épwv^K 


P. Teht., II, 3 o 3 , 1 
= Mitteis , Chres- 
tom., 53 . 

B. G. U. , 12, 5 = 
Wilcken , Chres- 
tom., 389. 

B. G. U., 12,7 = 
Wilcken, Chres- 
lom., 389. 

S. B., 5343 , 24 . 

P. Lond., III 1279 
descr. (Paulus) — 
P. Teht.. II, 5 o 4 


1 7 septembre (20 thôth) 
194 — 29 janvier 
(4 méchir) 196. 

29 août (1 thôth) 196- 


5 novembre (8 hathyr) 

1 99 * 

11 e siècle (après 1 38 ). 

11 e siècle (après 1 38 ). 

Juin/août? 14 ' — 17 se P~ 
tembre (20 thôth) 
203 . 


<&lkÔ%£VOS. 

BeoXavos. 

*kvov€ (wv. 

<&Xaovtos M*[. • •]• 
Gainas. 

Nwpéavos ô k. 2sp rjvos. 


B. G. U., 199, r. t 
— P. Fay. , 42 , 1 . 
— Cf. Martin , et 
ici, p. 56 . 

P. Fond., III, p- 12 3 , 
n” 2 1 9 , 1 = Wil- 
cken, Chrestom. , 
172. — Cf. Mar- 
tin. 

P.S.I.J I, 683 ; 1 . 1 

et p. 92. 

P. Tebt., II, 547. 

P. Slrasbg. , 55 ,i. 

B. G. U., I, i 58 , 1 
— P. Fior. , II 
278 (IV, 20). 


0) Martin (Paulus), vers 176/180. Mais cf. Lesquier, Armée romaine,?. 5 i 4 . 
0) À]ft[f*«ivi]os selon Jouguet (= Paulus). Mais cf. S. B. ctt.,/ str. Th.-P. 

(*> Cf. sans doute P. Tebt., 292 et Martin, p. 169, n. 5 . 

W Cf. Martin, p. 169, n. 7. 


64 


HENRI HENNE. 


2 7 décembre (tybi, néo- 
mènia) 209 b). 

3 i juillet (7 mésorè) 

2 10 . 

7 avril (12 pharmouthi) 

216. 


2 2 décembre (26 choiak) 

2 1 6. 


18 avril [23 pharmou- 
thi) 218. 

Début 224 — 3 février 
(9 méchir) 226. 


242 / 243 . 


2 5 novembre ( 2 9 hathyr) 
247 — juillet (épiph) 
248 . 

m e siècle M. 


QécOV 
crlp. Apc. 

Socpocirlccv o n. k.TtoXXccviotvos. 
A Cp. AiSvpLos. 

At)p. 

^pctTïjyos. 

*AOp. <D iXwv. 

Aùp. ^pyjvicncos ô 71. Épelas. 


2 2 août ( 2 g mésorè) 
3 1 2 — 2 décembre 
(6 choiak) 3iû. 


Hepyjvos 

<x 7 pa(T> 7 yt 5 ??) ( 3 ) t 

^STîlifUOS ÂflfXCOViOS Ô AlOVIJ- 

( 7109 , 

imowpos ô >c. Nepemwv. 
lovXios î <7 ISwpos. 

ÀvTCOVCOS ’SocpoCTràcppLWV 

cri pcnttyos Apytvohov W. 


S. B., 463p. 

P. FlOr. , III, 3 j y. 
Cf. p. 1 2 ; suppl. 

B- G. U., 321, 1 
= Mitteis, Chres- 
tom., 11 4. 

P. Tebt. , II , 333 , 17 
= Mitteis, Chres- 
tom., 1 15. 

P S . l ., m, 249. 

B. Tebt., II, 33 9 , 1 
— 288, l = WlL- 
cken , Chrestom. , 
266. 

B. G. U., I, 1 4 1 

ai. ü). 

7(1,1) 

et 8 (I, 21) — 

S. B., 1 5 1 8. 

P. Thêad. , 1 4 (II, 
■9)- 

P. Lond., III, p. 93, 
n° 1 170, 3 . 

P ■ 5 %., 45 ,i — P. 
Fior., 54 , 1. — 

Cf. ici, p. t 2. 


(1) Sur Aiôaxopos, cf. p. 13, n. 2. 

(S) Cf. Martin, p. 170, n. 1 . 

1. d»‘ 1. t* .u Dans ce . S. pour™, « re „ m4 „, ^ 

P . [ît b F n n !lt S’iT !*î P " l “ s ' “ “ (M “™- *■**• «• 

et seq. 1 ’ ’ ° 30: m Slècle ) "estpas stratège : cf. Tait, J.E.A., i 99a , p . l66 

Este les deux seuls .stratèges de ÜfteJ - posté^emTat^cf p 65) ^2 ^ '*** 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


65 


Fin août (mésorè, épag.) 

320. 


ÂOp. E ùalôyios 

alponnyos Apcivoltov ■ 1) . 


P. Thêad. , 28,1. 


e) DIVISION INDÉTERMINÉE. Cf. p. 12. 


12 novembre (16 neos 
sebasto$= hathyr) 2 2 . 

*A( 0 !tv< 7 d< 5 copos 

c rlpctTtjyos Apcnvoehov. 

P.Sbg., II, 118. 

1 6 décembre (1 9 choiak) 

5 j . 

*kfJLp 00 VtO 5 . 

P. Graux 3 = B. I. F. 
A. 0 ., t. XXVII, 



1 9 2 7 ’ 

i er /ii e siècle. 

kitoXXwvios. 

P. Hawara, 69, 1 5 
(lrc/nV,V, p. 3 83 ). 

*2 6 mars ( 3 o phamé- 
nôth) et 19 juin (22 
payni) 109. 

*A eœvliïys. 

Archiv, VIII (2) , p. 1 6 , 
L 3 1 (cf. I. 34 et 
36 ). 

Avant août 1 iû. 

*ÀtuW. 

1 b., p. 17, 1 . 4 1-4 2 
et 46 . 


(Je ne vois pas que P. Oxy., io5 7 [36a après J.-C.] appartienne à l’Arsinoïte, malgré Jodgdet, P. Thêad., 

p. 3 en bas). _, TT/ ... 

Mais tandis que Martin les fait figurer à la suite des stratèges de la division dHeraclide, sans que J en 

aperçoive la raison, je préfère les mentionner ici. - T 

N'entrons pas en effet pour le moment dans le problème des stratèges au iv* siecle (cf. déjà Wilcken, 
Grands,. , p. 77 ), et tenons pour absolument certaines toutes les idées courantes sur le régime administratif 
à partir de 3o 9 (ïexactor civitatis substitué au stratège du nome, etc.). Du moins une double alternative se 

P ° 0 u bien nos deux stratèges sont déjà des exactores, sans en porter le titre. — Toutefois, au sujet de leur 
compétence territoriale, la même question surgit que pour les stratèges des siècles précédents : ïexactor 
civitatis (Arsinoé) était-il unique, ou bien n’y eut-il pas, dès le début (cf. P. Lond. Y, 1911; ans au îes 
cioitates : Wilcken, Grands., p. 229) deux (ou plusieurs?) exactores, successeurs à ce titre des deux (ou 
trois) stratèges de l'époque romaine (si l’on admet que même après 260-268, il y eut toujours deux s ra- 
tèges dans l’Arsinoïte : cf. Martin, l. c., p. i 45 )î Aucun des textes qui mentionnent Yè^nrcop rr,s 
au Favoum . pas même P. Théad. , 1 3 ( 3 2 2 ou 3 2 3 ) , ne me paraît s’opposer rigoureusement à celte hypothèse. 
Dans ce cas (cf. n. 1), nos deux stratèges auraient plutôt gouverné les fisses de Thémistès et l^lemon, 
ou plus exactement peut-être le territoire correspondant (groupant plusieurs pagu Cf. par exemp e . ea ., 
1 6 , lignes 10/11, avec le commentaire). - Dans tous les cas , je ne vois pas de raison de faire figurer ces 

stratèges sous la division d’Héraclide. , , 

Ou bien le nouveau régime n’a pas été introduit d’un seul coup dans toute l’Egypte. Dans ce cas nos deux 
stratèges sont identiques à leurs prédécesseurs; mais pour leur compétence territoriale le raisonnement 

in.—, à propos do _ e, do ohoses d, TUadolpMo (o, du W 
d’Arsinoé), situés dans la f ispis de Thémistès. Or, cf. n. 5. 

( 2) Cf. ci-dessus, p. 12 , n. 1 . 

9 

A'JpmnirPR . t. Lvl. 


66 


HENRI HENNE. 


i 5 août (22 Kaisareios 
= mésorè) 1 i4. 

*ÀttoXXmvios. 

\ 

Archiv, VIII, p. 16, 
1 . 33 ; et 171.40. 
Cf.p. 1 2. 

Février/mars (phamé- 
nôth) 11 5 . 

*2ap<XTu'û)v. 

lh., p. 16, 1.20-2 1 
(comp. 1. 2 3 ). 

123 . 

Â.ya,dos kodpLWv B). 

P. Tebt., 297, 10. 

Après 200. 

Âup. A7 ToXXcôvtos ô xoù ijp^ 

t rlpaTtjybs [ J. 

B. G. JJ., II, 473 , 1 3 
(Mitteis, Chres- 
lom. , n° 375). 

Vers 3oo. 

Tepovnos 

<t 7 pûCTtjyos ÂpcrtvotTOu. 

S. B., 4423 , 2 . 

^Sur Hpwi) (Martin, p. iy 3 ), cf. ci-dessous, p. 72 (bcgr. Pol. 161). — Sur 
Mâpxo? A i€ios A iSiavés, cf. Martin, ib.=P. Fior., J, 67, 3g; if siècle. 

Sur Àùp. r epdvTtoç (cf. Martin, p. ! 63 ) et Ûpacaxos (B. G. U., Vil, 1617), 
cf. index alphabétique. — Demetrios : p. 1 2 . n. 1 . 


B. — basilicogrammates. 



a) HPAKAEIAOT MEPIS. Cf. p. 44 . 


1 4 /i 5 . 

ÀcrKXrjTTidSrjç 
@a,<jù,ix.bs ypap.pLa.Tsvs > 3 k 

Mitteis, Chres tom., 
68 ; S. B., 6239 , 

îW. 

Avant 76. 

EùdyysXos 

(ZaaiXtxbs ypapparevs kptrtvoshov Hpa- 
xXeiSov psptSos 

B. G. U., II, 583 ,i. 

19 avril (3 pharmouthi) 
87. 

NS[X£f 7 ÎCA)V. 

P. Hamb., 4 ,i = 

P. M. Meyer, dur. 
Pap., 86. — Cf. 
ici, p. 44 . 


(1) Appartient peut-être au nome Hermopolite (Martin). 

< > Martin. — Selon Paulus, n° 220, il serait stratège [0. xui n. pep/S<w] en 200. Mais B. G. U., 11 
7 se compose de deux parties : un document de 200 (1” partie), auquel on se réfère dans la 2" partie’ 
Rien n indique la date delà 2* partie : comp. P. Oxy., XII, i 4 o 5 , et Archiv, VI, p. 4 9 o. 

Au datif, et indirectement, dans Mitteis, cil. Sans titre dans S. B., cit. Cf. p. 71, n. 4 . 

< 4 > Ligne 10, il nie paraît préférable, d’après P- Lond., II, p. 1/.9, et S. B., 5 9 54 de garder la restitu- 
tion de Wessely, en supposant une abréviation toû <r7p. (il s’agit d’une copie de copie). 

es basihcogrammates suivants portent en principe ce titre; les exceptions notables sont indiquées. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


67 


Vers8i-96?(Domitien?). 

Octobre (peu après phaô- 
plii) 100. 

1/1 juillet (20 épiph) 
— 21 décembre (25 
choiak) 101. 

1 8 mars (22 phamé- 
nôth) — jui u/août 
(payni/mésorè) 119- 

18 février (2 4 méchir) 
129 — 22 juillet (28 
épiph) 1 33 . 

J uillet/août (mésorè) 
i33? (i) — juin/juillet 

(épipb) i 38 . 


3o janvier (5 méchir) 
i4i — 3 i janvier 

(5 méchir) 1 44 . 


28 janvier (3 méchir) 
1 46 — 3 o janvier 
(5 méchir) i 5 i. 


ÉpfAO0tÀOS. 

ÂftjtlCODlO». 

KXauâios lovhavôs. 
Èppciïos o uai Apurai). 
*Èp[i<xïo $ (2) . 

ÈppLSÏVOS. 

2<xp<XTrlœv. 


B. G. U. , 11 , 64 o,i. 
— Cf. Martin. 

B. G. U. JII, 77 3 ,i. 

P. Grenf., II, BU, 9. 
— P. Lond., II, 
p. 66, n° 173, 1. 

P. Cornell, 1 6 , 2 (H.) 

— B. G. U., III, 

706 ,2 (1 ). 

P.S. L, IX, io 64 , 

1 O) — P. Cornell, 

16,19. 

B. G. U., 1,182,16 
— P. Lond., II, 
p. 67, n° 2o8(a), 
1 — Cf. Martin, 
et ici, p. 45 . 

B. G.W, I, 35 7 — 
P. Lond., II, p. 
7 2 , n° 3 0 B , 1 . — 
Cf. Martin, et ici, 
p. 45 . 

P. Lond., II, p. 73 , 
n° 309 — B. G. 
U., I, 358 , 2 = 
Wilcken , Chres- 
tom., 2 46 . — Cf. 
Martin , et ici , p. 
45 . 


(0 Eppaïos yevôp.evos (3. yp. de B. G. U. , 9 i 5 serait plutôt le suivant. 

( 3 ) Épfiaïo» est peut-être même attesté jusqu’au 29 janvier i 36 , inclusivement. Gf. n. 4 . 

0> Gf. p. 45 . , . 

(*> Gf. p. 45 , n. 3 . — S’il fallait lire dans B. G. U., cit. t Pt mios et non EpftejîVoe, ce dernier ne serait 

donc attesté qu’à partir de i 36 (3 méchir =29 janvier), selon P. Grenf., H, 45 , 1 (si Ton admet dans ce 
dernier texte la restitution [ÉJpjjae-Vos] ; mais ne peut-on lire [È]p[garos]‘? cf. n. 2) — ou même 1 7 ( m - 
chir = 2 9 janvier) selon P. Grenf, II, 45 (a), 3 . 

<•> Le 3 o janvier i 5 i, Héraclide porte (au datif) le titre de ( 3 . 7p. SiaSs X . rrjv ai p., et Diophante, son 
successeur, le titre de ( 3 . yp. fipaicÀeiSoup. — Sur l’explication de ce fait, cf. Martin. 



9 - 


68 


HENRI HENNE. 


3 o janvier i 5 1 — octo- 
bre/novembre ( hathyr) 
1 53 . 

i 4 février (20 méchir) 
159 — 28 janvier 
(3 méchir) 162. 


29 janvier (4 méchir) 

1 63 — i64/i65. 


Vers 1 65 -i 66 — 29 
janvier (4 méchir) 
1 70. 


27/28 janvier (2-3 mé- 
chir) 167. 

24/29 a °ût (mésorè, 
épag.) — 26 novem- 
bre^ ohathyr) 175 (2 ). 

Janvier (méchir) 179. 


\lÔÇ>(XVTOS 1 ' 1 ' 1 . 

T ipayévrjs. 


Z colXos. 


2 epfjvos. 


Eù 8 oU[jl 6 jv 

SidSoyps. 

kaxXtjTudStjs. 

knoXXwvios. 

Èpfiaïos 


B. G. U., I, 358 — 
Stud. Pal, XX, p . 
10, n° 8, 1 (H.). 
— Cf. Martin. 

P. Lond., II, p. 77, 
n° 376, 10 (cf. 
ici, suppl.) — P. 
Lond., II, p. y 4 , 
n° 3 1 7, 2. — Cf. 
Martin, et ici, p. 

* 45 . 

P. Lond., II, p. 75 , 
n° 328 — Stud. 
Pal. , XXII , n° 9 1 , 

2 (H.). — Cf. 
Martin, et ici, p. 
45 . 

P. A berdeen , inéd. 
= Tait, J. E. A., 
1922, p. 166 
(H.). — Stud. 

Pal, IX II,n° 9 8, 

2 (H.). — Cf. 
Martin et ici, p. 
45 , 54 . 

B. G. U., III, 852 , 5 . 


B. G. U., I, 55 (II, 
11) — II, 447, 
1. — Cf. Martin. 

P. Lond., II, p. 76 , 
n° 368 , 4 . — Cf. 
ici, p. 45 . 

B. G. U., II, 66 o, 5 . 


Vers 180-192 (3) . 


fiaat),. yp. 

01 Cf. p. 67, n. 5 . 

(2) Sur B. G. U., 621 ,10, cf. Martin, p. i 65 , n. 4 , et 160, n. 2. 
<,) Cf. Martin, p. 166, n. 2. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


69 


Mai/juin (payni) 189- 

i 9 3. 


ÂpTTOKpaTtW ô x. îépaÇ. 


11 e siècle. 

Janvier/février (méchir) 


20 1 


26 février (phaménôth) 
202 — âi avril ( 2 7 
pharmouthi) 2o3. 


Juin/juillet (épiph) 208. 

27 octobre ( 3 o phaôphi) 
212. 


M ai/j uille t ( iffauvt-éTrty ) 
21 6 — 3 0 juillet 
(6 mes.) 2 1 7. 


.]eiXr? ( ). 

. . ,]wv. 

JLdvœ'nos ô k. À&xXymdSvs. 


2 apa 7 ra]ptp.«v. 

Mowpos 

AOp. i&lSoTos à xai Ùptyévvs- 


1 3 novembre (1 7 hathyr) 

2l8 2 19/2 2 0 (1) . 

Vers 225 - 238 . 


Aiip. Kacnanos (ou K a crtos) ô x. 
Aiovvcrto s. 

*Of'Xcot». 


B. G. U., I, 1 1 5 (I, 

2; II, 2) = WlL- 

cken , Chresiom. , 
2o4 — P. Lond., 

II, p. ii 4 , n° 
345 , 1 — W il- 

cken , Chrestom. , 
102. — Cf. Mar- 
tin, et ici, p. 45 . 

B. G. U., I, 122,2. 

B. G. Z 7 . , III , 8 3 1 , 1 . 

B. G. U., I, 139,2, 

2 0 = WlLCKEN, 

Chresiom., 2 25 , 
-II, 577,1. — 
Cf. Martin. 

B. G. U., Il, 63 9 , 2. 

P. Lond., II, p. 192, 
n° 35 o , t = Wil- 
cken , Chrestom. , 

353 . 

B. G. U., Il, 529,1 
-PER., i 4 o 4 

= Stud. Pal, II, 

p. 29 et seq.(PAU- 
lus). — Cf. Mar- 
tin, et p. 45 , 57. 

C. P.R., 32, i (2) — 
B. G. U., 1,296, 

t . 

Paulus, n° 357 — 
Führer. . . P- E. 
R., p. q 58 (déjà 

Biedermann). 


P) 


Cf. peut-être (23 août [mésorè] 221) P. Lond., II, p. 1 ta, 353 : [ ] t Kacna V 


1 9 \ ir / 


70 


HENRI HENNE. 


2/1/1/9/15. 
111 e siècle. 


A ùp. Âp^AAevs. 

% 

'Zsiv'lipuos^. 

b) ©EMIS TOT MEPIS. Cf. p. 45 , 71, n . h. 


10 février (16 méchir) 
101 . 


io 5 /i 06. 

1 4 janvier ( 1 g tybi) to8. 

128/1 2 g — 2 4 juillet 
( 3 o épiph) 1 33 . 


Octobre/novembre (env. 
phaôphi-hathyr) i 36 
— décembre/janvier 
(tybi) 1 38 . 

3 octobre (5 phaôpbi) 
139 — 27 mars ( t er 
pharmouthi) 149. 


Après le 27 mars 1/19. 


ïcrtSoopos 

( 2 a.mhx.bs yp. À., QepMov psp/Sos. 

t 

*[. .](TOVplcûV^ 

fi- yp. Â. 0. (/. 

ÉAovpâs (1. kiXovpàç) 

fi. yp. cf. p. 59. 

kpyj,§tos 

fia< 7 . yp. À., Qep. p. (s)_ 


Â.TTo'XXwvtOS. 


kpTSfltSupoS. 


A.covvcrtos 

fi[acr. yp. ©.] pspt'Sos w . 


B. G. U., IV, 1069, 
3 . 

B. G. U., III, 9?u 

8 . 


B. G. U., 1068, 1 = 
Wilcken, Chres- 
tom., 62. 

P. landa, 3 o , 1 . 


P. Fay., 117, 3. Cf. 
index. 

P. Cornell, 1 5 , 2 (H.) 
— B. G. U., 53 , 
*• — Cf. ici, p. 
46 . 

P. Ryl., io 5 , 1 = P. 
P. M. Meyer, Jur. 
Pap., 5 — P.Sbg., 
70,1. 

Slud. Pal., XXII, p. 
5 i, n° i 84 , 2; 
comp. 1 . 10 5 (H.) 
— P. S. /., III, 
160, 1 (H.). — 
Cf. Martin. 

Archiv, V, p. 385 . 


S*!' 1 "” [ “T“; Selon P “™ (•* B™»™), sans raison. Cf. Ma,™, p. ,6, „ 4 
(*«*•«-) » lien de (cf. 6. f .,. Cf. snppf P ' 

« ÀpWfdSwpos inclusivement, portent « litre. 

p. » 7 11““ 7:1 tir* M 'rr, après *• •** <* > «-.. 

LL* i. 6 (i ’ L 7 Z 77 Ta™"' T*. <la ‘ e ' - D *“ S - i - I e !«*«*— * 

qui précède? cf. sui JII, ,71 i -f ' i <*=• = le génitif* rapporte à ce 
(cf. ci-dessus, !.,) ] A ‘' lém,<We ' s.l est bien q „,„i on du „r„è se Nu „ isiaüns 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


71 


1 55 /i 56 . 

(i 54/5 : suppl.). 

i 59/160. 

10 juillet (16 épipb) 
1 63 . Cf. suppl. 

mars/juillet (ef. ici, p. 

46 ) 1 64 , etc. 

168 : cf. p. 46 , n. 1. 


i4 juillet (20 épiph) 

181. 

i 85 /i 86 . 

2 03 

n*-m* siècle. 


eeàSwpos à x. IlloXefiaïos 

ypa ppaTsbs fiacrtktxou ^sic^ ®spi<r/ov ps- 
piSos (cf. p. 62). 

[■•>“’ 

fi. yp- ©• p- 

Àewyfôr/s. 

*n 7 oA£jtta?b 5 

fi. yp. ©. p. (cf. p. 62, n. 3 ). 


1 9 novembre (23 hathyr) 
1 1 . 


kax'kîynsdvos. 

[• • -]° s 

fi. yp- @. p. (cf. ci-dessous c). 

ÀuoAAwPtos^. 

M$v(ios. 

c ) nOAÉMONOS MEPIS. Cf. p. h 6 . 
krrx'hrmd^Yjs 

fiaaihxbs ypapparsvs (4) . 


64/65 : cf. p. 46 . 

9 b : cf. suppl. 
io 4 /io 5 : cf. p. 46 . 


fi. yp. 


S. B., i 5 . 


P. Hamb., 34 9 . 

P. Fay. , 33 , 2 , 21. 

Thunell, Silol. Pap., 

1 , R. IV, 8 , etc. ; 

2, R. 6 et seq. 
= S. B., III, n 05 
7 1 93 - 7 1 9 ^- 

B. G. U., 19,8 = 
Wilcken, Chres - 
tom., 389. 

B. G. U., IV, 1023, 

1 . 

B. G. U., I, 1 58 , 3 . 

P. Fay., 237 — Si. 
Pal, XXII, p. 32 , 
n° 34 , 1 (H). 


P. Lond., II, p. 96 , 
n° 256 , e (cf. p. 
98, d, 1 1)== Wil- 
cken , Chreslom. , 

344 . 

« 

P.Tebl., 11,298, 20 
= Wilcken , Chres- 
tom., 90. 


0) Meyer, Apis? (nomin. au lieu du datif). — Les suivants portent ce titre. 

m Cf. Martin, p. 169, n. 7; Paulos, n” 123 . , 

C) Texte : kiso/jMviw, fi. yp- rrjs aÙTfjs psp/Sos. Laquelle? : mais le texte provien c eiaceia, 

Thémistès. Cf. Paulus, p. 23 , n. 2. 


là) a ^ Prxrrm MiRTTN n. i/lO. 


n Tt _ O _ û 9 T P • m Am a 1 


m ne 


72 


HENRI HENNE. 


B i janvier ( 6 méchir) 
i 3 i — juin/août i 33 . 


Avant 8 février ( 1 4 mé- 
chir) 1 3 5 . 

1 & 2 / 1 43. 

2 4 février ( 3 o méchir) 

1 44 <»>. 


n 7 oAe 1 aa?o? 

J 

p. 7(3. Apmvohov, ïloXépuvos gspi'Sos 


M évavSpos. 

KXocvSios npcoToyévrjs? 
kpTsptèœpos à x. T oüpSav®. 


P. Tebt., II, i y 4 , 1 
= Wilcken , Chres- 
tom., 34 g — P. 
Tebt. , II, 5^2 et 
566 . — Cf. Mar- 

tin, et ici , p. 61. 

B- G. U., I,i 9 (I, 
1 1; II, 12). 

S. B., 44 1 5 . 


1 54/i 55. 

1 5 avril ( 3 o pharmou- 
thi) 161. 

168 : cf. suppl. 

Février/mars (phamé- 
nôth) 174. 


1 75. 

i85/i86. 


*n7oA£ l uatbs (cf. p. 62 ). 

«r 

Hpeoti 

(stratège ou basilicogr. ?) ( 5 > . 


P. Graux, ined. 
P. Tebt., II, 48 j . 


*Èpcô8ia,v6s. 


• - M- • ] • VIOS (6) . 

[. . .]os 

/3. yp. ®s[â. pep., StaSs%. xoà toL xaràr^v 
El oXépwvos (ieptSa. 


s. B., I, 5 . 542 , 2 
(Pàulus) et III, 
corrig. — Cf. ici, 
p. 46 . 

B. G. U., I, 3o2, 1 . 
B. G. U., IV, 1023, 

1. 


l 8 9 - 


à.iovvcrdi[jt,pt,cov. 


P.Berol., 13.988. 
Cf. p. 46 . 


26 novembre ( 3 o ha- 
thyr) 190. 


Seprjvos. 


2 1 mars (25 phamé- 

nôth) 208. 


<S>iAcoTcc§r}$ o x. UaîjGtsW. 


P. Ianda, 34 , 1. 


P. Tebt., II, 324 , 1 . 


(,) Titre constant dans la suite, sauf indication contraire. 

(2) Cf. p. 61 , n. 5 (stratège?). 

rn U ” 490,3 (env - l44/l45) et P - Tebt " 3a5 ’ 1 env. 1 45. 

x aulus , T pvfitov, sans raison. 

(5) Sic Martin et Biedermann; cf. toutefois Paulus, p. 67 , n°5 Q 5 
(<5) Ou Êp>u)Sitxv6s? y 

Cf. Martin, p. 172, n. 3 . (Le second argument est d’ailleurs plus probant que le premier.) 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


73 


11' siècle. 


d) DIVISION INDÉTERMINÉE. Cf. p. 46. 


Q>lXwv TOV AHpjTptou. 


Stud. Pal. , XX , n" 4 4 , 
3 . 


III 


LISTE D’ENSEMBLE 

DES STRATÈGES ET BASILICOGRAMMATES DU NOME HERMOPOLITE 

À L’ÉPOQUE ROMAINE (D. 


A. — STRATÈGES. 


55/56 (?) (î) . 


*Ttéeptos KXotvStos <$>t\ôï;evos. 


P. Fior. , III , 3 7 4 , 1 . 


20 juin (26 payni) 60. 


T tëéptos KAav^tos [<I>iA d£epos? (3) 


P, Amh., 68 , 1 2 , 1 4 , 
16, 17 — Wil- 
cken , Chres tom. , 

374. 


85/86 ou 101/102. 



P.S.I., V, 448 ,n 
(cf. B. L.). 


7-10 décembre ( 

9° W - 

96. 

i cr /n e siècle. 


) *[. . . .]os toücr7os. 

Il£T pwvtos à.axt<x,vôs. 

[•]•••• ô x. ÉpajtAetôî??. 


P. Harnb., 60. 


P. Fior., III, 368 , 
1 (cf. déjà Martin). 


P. Fior., 99 , 2=Mit- 
teis, Chrestom., 
368 . 


0 ) Cf. Martin, Archiv, VI, p. 173 et seq.; et ci-dessus, p. 18 et n. 1 (suppl.). 

( 3 > L 16 : T(€ipt[o]s KAaéS[ios alp^oyos)} erse»? (fte/wftai); d’où I. iû (cf. 1. 12 ) : [TiSipto, KAauSios 
ff7pa( ) ÈppoTTOÀ( ) kXeÛvi]w, etc. - Mais, 1. 17 : [TiSepè» KÀavSùa ia lettres ripafvr ,? | EppoiroAIroo 
«W, etc. Il va donc place, peut-être pour un cognome n d’environ 1 a lettres; mais lequel. Ct. note a. 
Encore n’est-ce point sûr. Comp. la suite : «]op* Aïoirxépov, etc., âirà Èp[poÔ i*6X(eus) ™ ««y 
V opoO [ÈppoiroÀ(tTOo)] too fcrfr «1^ ( cf ‘ R ««dt donc naturel de restituer L 17 : 

KÀaoSûa fflpalrnyÿ) ÊppoTtoXhov toü forèp -®]apà, etc. 

m L’identité du stratège mentionné dans P. Fior., 55, 1 , peu après avril/mai 88 (pachôn) est indeter- 

minée. 


Mémoires , t. LYI. 


10 


74 


HENRI HENNE. 


26 mars ( 3 o phamé- 
nôth ) 1 0 7 — 2 juillet 
(8 épiph) 108. 


HpajcÀefôj/s. 


P Amh., 64 , 4 ,ii 
— P. Bade, 4i 
(H.). — Cf. Mar- 
tin. 


Février/mars (phamé- 
nôth) 122. 

123 . 

2 6 juillet ( 2 Kaisareios 
= mésorè) 125. 

Janvier/février (méchir) 

126. 

i 5 juillet (21 épiph) 

127. 

129/130. 

19 juillet (25 épiph) 

1 3 o. 

2 3 avril (28 pharmou- 
thi) 139. 


Janvier/février (méchir) 

i 44 . 

2 3 août (8 mésorè) 1 46 . 

2 3 octobre (26 phaôphi) 

1 52 -i 56 /i 57- 


Ât siXios ïovtrlos. 


kyados AaîpwvPV. 

A ÏXios ÊpixTjaitxs. 

T[ ] crtos (gén.) (a) . 

( 3 aat\ixos ypapparevs, Stéruvrà xarà r rjv 
alpartjyiav. 

KopVTjXlOsl 

(str. ou hasilicogr. ?). 

O/ÀtoF? 

.[...] ô h. kytxdos Aa Iptwv. 


P. Gen., ined. — Cf. 
Martin = P. Ryl. , 
293 (non 296). 

* P. Tebt., II, 297, 10. 
B. G. U., III, 7 5 9 , 

1 . 

P. Strasbg., 7 4 . 1 . 


P. Ryl., 122, 16. 

P. Amh., 73,1. 
P. Ryl., 287. 


kovlXXios Aôyyos. 

[ÉpaîcjÀefp]^. 

MepovXas. 

ÀtvoWmvîSïis ( 3 ). 


P . Lond. , III , p. 1 3 2 , 
n° 908 , 6 = Mit- 
teis, Chrestom., 
229. 

P. Lond., III, p . 108, 
n° 1 2 3 1 , 1 . 

P. Ryl, 84 ,i. 

P. Lond., III, p. 1 43 , 
n° 1 2 2 7 , 1 — 

S. B., 5 672, 1 
(H.). 


(,) Peut appartenir aussi à l’Arsinoïte. Cf. p. 66, n. 1 . 

" ^ P rt1 0is / A 5r; 2 p a ?3 ; n- 4 (PREi r : r[8 L]v[ > /o W’ 

£1 A ; eS ‘ enCOre . en / onct1 ^ IVn xx d’Antonin (i56/i 5 7 ). Or le a 5 phaménôll. 

Faut ge Semt ’ d ’ après P - 115 [ «>« (datif). H y a là une difficulté 

Faut-il supposer qu Apollomdès fut deux fois, à peu d’intervalle, stratège de l’Hermopolite (cf ici p 5o 

n. 2 , etc.), ou bien lire [AiroÀÀco]^,)?, ou bien admettre une erreur de date dans l’un ou l’autre texte? 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


75 


2 1 mars ( 2 5 phamé- 
nôth) 1 56 . 

162 / 163 . 

Avant le suivant (rspo- 

a'IparnydraPj. 


Mai/juin (payni) i 85 
— i 85 /i 86 . 


[ 

m 

k(l(JtMVtOS. 

Aaftapfcor. 


0) 


Octobre/novembre (ha- 

thyr) i 85 . 


Avant 192. 


8 avril (i 3 pliarmouth) 
192. 

i 5 mai (20 phachôn) 
i 9 4 . 

11 e siècle. 


n e /m e siècle. 

0) Cf. note précédente. 


JlXovToyévrjs 

(S. yp. ÉpuoTTOAiTOV , SiaSsfc. xat Ta xara 
t rjv al par. 

yevépsvos al par. (Èpfi 07 roX«TOU?), vios 
Neyis(Ttctvov 

SapamW à k. k%oXXwvtos {3) . 
HpaîtAst^s. 


îépa£. 

A lovvtnos l[ 

(strat. ou hasilicogr.?). 

Èp]a> tXstos K poviw\y 

(strat. ou hasilicogr.?). 

Ûptyév rjs. 

W Texte mutilé. Cf. le suivant. — (3) Cf. suppl. 


P. Ryl. , 1 1 5 , 1 . 


P. Fior. , 4 0 , 1 . 

P. Amh., 109, 9 — 
Wilcken , Ghres - 
lom., 4 1 8. 

P. Am 4 ., 107, 1 = 
Wilcken, Chres- 
tom., 417 — P. 
Amh., 109, 1 = 
Wilcken, Chres- 
tom., 4 18. — Cf. 
Martin. 

B. G. U., III, 807, 
1 . — Cf. Martin. 


P. Ryl., 77, 2. 

P. Ryl, 77, 47 (cf. 
te 4 ). 

P. Ryl. , 116, 2 = 
Meyer , Jur. Pap. , 
92. 

P. Lond., III, p. lvii, 
n° 1 1 o 4 . 

P. %L, 296. 

P. ÆyL, 294. 

P. Amh., 84 , 1 te 1 9 > 


76 


HENRI HENNE. 


18 juillet ( 2/1 épiph ) 
2 10 . 

Vers 211 / 217 . 


28 mars (2 pharmouthi) 
219 — a 5 décembre 
(29 choiak) 221 . 


Vers 282 . 


21 octobre (24 phaôphi) 

233. 


Avant mai/juin (payni) 
246. 


7 juin ( 1 3 payni) 2 46 — 
26 mars (3o pliamé- 
nôth) 247 . 


17 juillet (23 épipb) 
200 . 


27 mars (i er pharmou- 
thi) 259 . 

262 . 

Vers 260-268 (Gallien). 


QHÀdfLUWV. 

[2<xpoc]nt(*)v o x. ÀtvoXXwvios 

Peur. yp. (f. f. de strat.). 

AvpyXios Socpcnri'wv o x. kitoX- 
Xwviclvos. 


*~\oXe7vos. 

[?] 


[AOpjjÀtoJs kvTWVlOS 

(< TlpetTtjyrfa-ixs'j. 

AùprjXtos Ma Ixtos Nsfiecriavâs 

airaiTtjTrfs , SiaSsy (R. Trjv trlpcn. tov ÈppoTT. 
vopoîj. 


AvpijXios î épwv. 


*Aôp. ^spafm'cov o xod. . .Jp/pip 

?!(?( ) Ép|Up 7 r( ). 


*Aûp. [KotJXXfcrlponos 

Siot[$o^os. 

*Aûp. k(i €pôcrios o x. ÈppirjsW. 


P. Fior., 6,3. 

P . Lond. , III, p. xlvii , 
n° 934; suppl. 

P.Oxy.,M II, 21 38 , 
, 1 — ib., 2120, 

3 . — Cf. ici, p. 

1 8 ; suppl. 

S. B., 5676 , 4 . 

P. Fior., 56 , i=Mit- 
teis, C/irestom., 
ah 1 . 

P. Amh.,8 1,4 = Mit- 
teis , Chrestom. , 
54 . 

P. Lond., III , p. 1 1 0 , 
n° 1 1 5 7 , 1 =Wil- 
ckek, Chrestom., 
375 — P. Amh., 

8l = M I T T E I S , 

Chrestom., 54. — 
Cf. Martin. 

C. P. R., 20 , 4 = 
Wilcken, Chres- 
tom., 4 0 2 == Slud. 
Pal., XX, 54 . 

P.O^XVII.aioS, 

1 . 

P. Strasbg. , 5,i. 


C.P.Herm. (= Slud. 
Pal, V), 97 , 4 . 




LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


Juin/juillet (épiph) 2 65. 


<£>XaOtos Uaviaxos 0 x. Aôyyos. 


P. Fior . , 1 , 2 , 2 , 1 3 , 
etc. = Wilcken , 
Chrestom., 4oi. 


7 août (i4 mésorè) 268 
ou 269 . 

2 1 mai (2 6 pacbôn) 269 . 
111 e siècle. 


*Aùp. 2sp.irp&n no? à x. kp.(iwvia- 

vôs. 


Slud. Pal., XX, p. 64, 
n° 71 , 9 . 


AOp. T vpdvvios à x. kp.p.wtnos. 

<$>Xavi os r£[p.]e[AA]o5 

ô x. Aôyyos. 


P. Ryl., 117 , 1 , 6 . 

IViener Slud., XXIV, 
igoa.p. ii9 (ef. 

p. 106 ) O). 


Juillet/août (mésorè) 

3oi . 


AOp. Ùpiyévys. 


P. Fior., 3 , 1 = Wil- 
cken , Chrestom. , 

3gi. 


De 320 à 322 ou 323. 


2«cr7pâTOS AlXvxvôs m . 

alpctttiyos üiot è&jaœp tpp.oiro'kehov (3) . 


P. Caire Preisigke. , 4 , 
3 — 8 , 3 (Wil- 
cken , Chrestom., 

a ho). 


B. — BASILICOGRAMMATES. Cf. p. A7. 


8 juillet (i4 épiph) 60 . 


UoXépwv. 


P. Amh. , 68, 5 , etc. 
== Wilcken, Chres- 
tom., 374 . 


1 0 décembre ( 1 4 choiak) 
go. 

85/86 ou 101/102. 
106/107. 

Janvier/février (méchir) 
1 26. 


*knoXXwvios. 


*Â 7 n«v. 

(friXos. 

T[ ]çnos (gén.) (4) . 


P. Hamb., 60 , 29 . 

P. S.I., V, 448, 5. 
P.S.I., 56, i4. 

P. Strasbg. , 74, 1 . 


m D'après Ma»™. - le n'ai pas uuxé le texte dan» S. B. - On est tenté de se demander si e.|»- 
” Aes. pas » «• ^ . cité plus haut. - Compares (meme questr») Aep. 

Xapspahuos ô ««I elle suixant(la lecture, dans P. Rt)l. [et le Jacstin. e] para, sur ). 

S. Preisigkb ; AO,!* (dans le texte, Wpér» AlW-AIXm-S). Ma, s cf, Wacx», 1. a. Cf. eep.n 

dant suppl. 

(’) Gf. n. 64. n. 5, début. 


78 


HENRI HENNE. 


i 5 juillet (21 épiph) 
127. 

Octobre/novembre (ha- 
thyr) 1 85. 


2' moitié du 11 e siècle, 
n” siècle. 


Avant le 2 3 mars (27 
phaménôth) 201. 


Vers 211/217. 


KopvjjXios 

(strat. ou basilicogr.?). 

nXovroyév rjs. 


*Aî 8 v(xos knlwvos AtSvptov. 

\10vvmos I [ 

(stratège ou basilicogr.). 

H p]dx\£ios K povlw[v 

(strat. ou basilicogr.?). 

A ISvfios SaponriMvos 

b svapyos dpxiepeùs t 6 üv xvpi'cov 2e£a<7 1 ô 3 v, 
y&vopevos fiao'tktxbs yp(appaTeùs'j vo- 
( tov E. 

SctpaTrlwv ô k. ÀiroWoovtos. 


P • Ryl., 122,16. 

B. G. U., 807, 1. 
— Cf. Martin, et 
p. 7 5 . 

P. Ryl., 217, 8. 

P. Ryl., 296. 

P. Ryl., 294. 


Archw, II, p. 448 , 
n° 78. 


P . Lond. , III , p. xl vii , 
n° 934 (cf.p.76). 


IV 

LISTE D’ENSEMBLE DES BASILIGOGRAMMATES {1) . 
*ÂAEEANAPÈQN XüPA. 


Cf. appendice 1, p. 43 . 


Après J.-C. 
Avant 169-172. 
202/203. 

Vers 227. 


NOME ANTÉOPOLITE. 

* kpp.wvioç kpyjov. 
HoXvKkfl?. 


*AvptjXtos 'Lapaysiwv 

ô k ai ÛpaxXelSijs. 


Cf. p. 43 (app. 1). 

P. Giess., 1 , 48,2 = 
Wilcken, Chres- 

tom., I, 171. 

Cf. p. 43 (app. 1 ). 


Les nomes qui ne figurent pas dans la liste de Biedermann, op. cil., sont marqués d’un astérisaue- de 

wr„râiz,inr ~ L ' ! tmm >a piu! m ,we * < s - «■ . *•>•■ ». . 

« p,rii " ,iière ™ n ' i ' Ar!i »» ïte - <« “ï""». 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


79 


1 APHRODITOPOLITE 
*NOMES APOLLINOPOLITE 

( APOLLINOPOLITE ET EILITHYIOPOLITE. 

Cf. appendice 1, p. 43 - 44 . 


NOME ARSINOÏTE. 


I — ÉPOQUE PTOLÉMAÏQUE (1) . Cf. p. hh. 


Philadelphe, vers l’an 3 o- 
36 (cf. MaifAofyou vo- 
papyta) — 256/249. 

Évergètc, an 2 , du 2 1 
mésorè (8 octobre) 
2 45 au 26 hathyr 
(16 janvier) 244 . 


Vers l’an 2-5 (avant pa 
chôn). 

An 6 (Évergète?) (3) , 16 
phaménôth = 5 mai 
2 4 1 . 

An 8 ( d’Évergète? — 2 3 g/ 
238). Cf. *suppl. 

An 24 , dios — vers mai 
2 23 ou 222 , avril. 

An 25 = 26, tybi = fé- 
vrier/mars 222. 


kffKkrj TCidSys, 

(2a (TiktKos ypapparevs. 


[lejocripis, 

b jS otcnXfKos yp. 


Teüç, 

0 jS. yp. 

kaKhnudkv* 

(basilicogrammate). 

Ùpos, 

( 2 . yp - (4) - 

App tais, 

fils de Harnebonchis, le basilicogram- 


P. Petrie, II, n° 2 3 
(2)®. 

P. Petrie, III, n° 43 
(2); recto, col. II, 

I. 9/1 0 ; III, 1 . 17; 
V, 1 . 9 ; verso, col. 

II, 1. 8; III, 1 . 21. 

P.S.I., VI, 621,4. 
Cf. suppl. : Hôros. 

P. Petrie, III, n° 
45 (i), 7 = H» 
n° 36 (i). 

P. Petrie, III , p. 3 1 7 , 
en haut. 

P. Hamb., 24 . 


P. Lille, demot., 9 
(cf. 6, s. date). 


O) Sur les questions de date et d’identité, etc., cf. suppl. 

(»> Asclépiade ne peut être le basilicogrammate de P. Peine, III, n' 

(comp. suppl. : Hôros?). 

<») Cf. TscSs , an 12 de Pbilopator(?); et suppl. 

< 4 ) Sur ce basilicogrammate, cf. suppl. 


4a , Fa, 4 : cf. l’étendue de la lacune 


80 


HENRI HENNE. 


Philopator, an 5 , 1 6 payni 
(27 juillet) 2 j 7. 


Ûpos (père d’Imouthès), 
basilicogr. ? H). 


An 5 , 16 tybi (28 fé- 
vrier) — 1 3 pachôn 
(25 juin) 216?. 

An 6, Iiatliyr = décem- 
bre/janvier, 2 1 6/2 i 5?. 

Cf. suppl. 

Après (?) l’an 7, 21 5 / 
2 1 4 ? 


fiûLO-lX. ypapL^JLCtTSVS, 


0 j2ct<riX. ypotfX(xoLTsv$. 


(père d’Imouthès), 

basilicogr.? (cf. ci-dessus). 


An 1 2 (de Pbiiopator?) 
9/10 épiph (19/20 
août) 210. 


❖ 


T SMS. 


An 1 4 (de Philopator?), 
3 0 phaôphi (1.9 dé- 
cembre) 208, et 1 5 , 
à phaôphi (16 no- 
vembre) 207. Cf. 
*suppl. 


Iptovdrjs, 

(3. yp. 


Épiphane, de l’an 1 , 2 où 
(avant le i 3 octobre, 
cf. 1. 6) à l’an 3, 6 
hatliyr / 1 7 décembre) 
203 . 


ïfiovOvs Ùpov 

basilicogrammate. 


111 e siècle (?) (s). 


''ÀTroWôSwpos ou *IIaw7r(5 ? 


P. Petrie, II, n ° 38 h 
= Wilcken , Chres- 
tom., 3 oo. 

P* Lille y 4 5 14,29 (cf, 
add., p. 267) W. 

P. Petrie, III, n" 32 
(g), verso, 1. 16 
(cf .B. L.). 

P. Lille, 3 (cf. introd. 
ad. et add. p. 
267). 

P. Gurob, 8 (cf. 20, 
s. date). 


Archiv, II, p. 82 et 
seq. (cf. Wilcken, 
Chrestom., 22 44 ), 
et P. Petrie, III, 
7 2 a > 1 (cf. II, 
introd., p. 36 ) 
[ Cf. P. Gurob, 2 1 , 
s. date]. 

Sethe-Pabtsch , De- 
mot. Bürgsch. urlc., 
n 0 ' 1 , et 4 < 4 4 


P. Gurob, s 3 ,(cf. 
suppl.). 


p! l0 ! ltefois ie ® ob J eCtions de 1 c.; cf. cependant suppl. 

P, r ! "T qUe àp ° f ’/- 7p - T0ÿ vopoÿ ’ daus B - G . U., III, 1006 , s. date? 

Cf. ci-dessus , an 6 d Evergète(?) ; avec la note. 

i= Caire 00.647; 4 = Caire 30.680 + 30701 + 30.780 a- , 

3o.66o; 3 = 3 o.6 97 + 3o 7 8o- 5 = 3o78i — Tt ? A 3 ?8 — Ajouter, comme intermédiaires, a = 

auPathyrite. ’ ‘ 7 ° ‘edermann, suivant le premier éditeur, attribuait ces textes 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


81 


11 e siècle 

170/169. 

Vers 157. 

1 4 9/1 A. 8. 

119 (3 mésorè = 20 
août) — 119/118. 

1 18(18 mésorè = 4 sep- 
tembre) — 117 (4 
pachôn =23 mai). 

Avant le 8 pharmouthi — 
2 6 avril 116 — 27 
tybi = i 5 février, 1 1 5 . 

1 1 4 ( 2 mésorè= 1 8 août) 
— vers 1 10/108. 


Voir l’appendice 2 , p. 66. 


Cf. appendice 1, p. 46 . 


Après J.-C. 

Avant le 28 octobre (i' 
hathyr) 170. 


Ùcropoÿpiç. 

[leTeapÿevrjcrts. 

WoXepuxïos. 
kGxXv^tdSrjs (2) . 

kptevvevs. 

kiroXXwvios 'U.oGSiciwvlov . 
Ùpos. 

2. — ÉPOQUE ROMAINE. 

*NOME ATIIRIBITE. 

NOME BOUBASTITE. 

k%oXXwVlOS (l’£WT epos). 


P. Tebt. , I, 61 b, 
196; 72, 1 1 3 . 

P. Amh., 33 , 7; 34 , 
2, 9. 

P. Tebt., I, 99; 7, 
28 , 3 q. 

P. Tebt., I, io ? 1 
— P. Goodspeed 
( Cairo 7, i 5 . 

P. Tebt., I, 12,3 — 
43 , 45 (cf. 43 , 
21; 4 o , 2). 

P. Tebt., I, 3 o, 19 
— 3 o , 6,2 (cf. 
3 o, 10). 

P. Tebt., I, i 5 ; 1, 
2 0 — 78,3 


Archiv, II, p. 444 , 

n° 66, I. 27 «* 

CAGNAT - JoUGUET, 

10 6o =* Bregcia, 

72. Cf. p. 37. 

SooTfisi , etc.). Le village n’est pas mentionné dans P. Tebt., II, appendice; mais la fis pic d’Héraclide est 
peut-être nommée 1 . 2 : cf. toutefois 1 . 4 , [apyi^oXcLKerewavros t[ô>v &]vm tôitwvI — Texte mutilé; copie 
imparfaite. — Cf. suppl. 

G) A partir d’ici je suis Biedermann, Tebt., III : cf. *suppl. 

(*) fxspiSss de Thémistès et Polémon. Pour ce basilicogrammate et les suivants, cf. suppl. 
w Cf. P. Tebt., 237 et 289; — 16, 1; i 4 , 2; 26, 1; 11, 1^2; 27, 11; 27, 91; 27, 2; 85 , 27; 38 , 1, 
157; 83 , 1; 3 1 , 2, 6, 10; 78, 20, 32 . 

Mémoires , t. LVI. 


82 


HENRI HENNE. 


NOME BOUSIRITE. 


Avant le 28 octobre (i e 
hathyr) 170. 


kpstos , ex-archiprêtre d’Hadrien. 


ib., 1. 20. 


Cf. plus loin «Périthèbes». 


*NOME COPTITE. 


NOME GYNOPOLITE. 


Cf. plus loin nome Oxyrhynchite, à la date 1 6 après J.-C. 


AIOnOAITHS MIKP02. 


Après J.-C. 

29 mars (pharm.) 77, et 
suiv. 


Xoupj; fxwv 

kvSpop.dypv tov xxl A locrxôpov tov Xaiprf- 

t VLOVOS , 

AyaBoSi-retos b xx'i kWatevs , fi. yp. A. ;i. 


B. G. U., III, 981 
(H a, 3 7 ; II, 8; 
IV, 2 3 ). 


NOME HÉRACLÉOPOLITE. 


Avant J.-C. 

An 2 fiscal d’Évergète , 
2 9 phaôphi 2 1 décem- 
bre 246 . 


Cf. *suppl. 
IlaTêsüs. 


An 6 égyptien d’Éver- 
gète , de Choiak à pha- 
ménôth = v. janvier- 
mai 2 4 1 . 


ÀpvœT>]s w . 


4 juillet 238. 


*Ûpos 

(fi. yp?). 


Juillet-septembre 93 ou 
plutôt 63. 


¥ IIa vtmtos. 


5 / 4 . 


ÈiT^tÔScopOS (sic). 


P. Hibeh, i 53 . 


P. Hibeh, 72,8. 


Cf. p. 46 (app. 1). 


Cf. p. 47 (app. i). 


B. G. U., IV, 1198, 

1 5 . 


^ Le texte porte : ]r< 3 « wpi Apvérov fiwhxù [yp^ppareî. — Biedermann, p. 117, n. 2 , interprète : 
f ' “ ® ap “ ApV " TOtJ P M ‘hxoii ypappaTéios. — Mais l’on pourrait lire t& Seîi-a] t m xsapà hpvcÔTov fi* m- 
■ [yp]app.ar e r, et faire tout de même d’Haryotès un «basilicogrammate». Cf. ici. suppl. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


83 


Après J.-C. 

229/230. 


kùpyMos) Â 7 r[o Wwvi o si 


Stud. Pal. , II , p. 3 1 , 

i<‘>. 


2 3 1 /2 3 2 . 


*kvpr}\to? Oùplwv o k. S evo<pwv, 

fi. yp. StxSeyôpevos x. t[i)v crlpaz. 


Stud. Pal. , XX , p . 3 1 , 
n° 3 2 , 2 (2) . 


3 0 épiph (24 juillet) 
234 — 4 méchir (29 
janvier) 237. 


AOp. kisoXkwvios. 


Stud. Pal., XX, p. 
32 , n° 33 , 1 (î) 
— * Stud. Pal. , XX , 
p. 34 , n” 37, 2 
= S.B., 5277 (4 >. 
(Cf. S. B., 5 i 3 7 , 
demécbir2 37) (5) . 


NOMES HERMONTHITE ET LATOPOLITE. 


Novembre -décembre 
(choiak) i 3 o. 


kpreuiSoopos HloXeucdov. 


C. I. G., III, 4 7 32, 
1 = O. G. 1 . S., 
683 = Cagnat- 

JoUGUET, ll88. 


NOME HERMOPOLITE. 


Avant J.-C. 

11 e siècle. 


*Aiovôcnos1 


Cf. p. 47 (app. 1). 


*n7oÀ£ 1 ctaîbs. 


Cf. p. 47 (app. 1). 


2 5 thôth (i 3 octobre) 
1 08. 


Ùvva>(ppis et M (6) . 


P. Rein, 19, 1, 6 
= Mitteis , Chres- 
tom., 27. 


Après J.-C. 

Cf. appendices, I, p. 47, et III, p. 77. 

O) Ce basilieogramme reparaît en 234 , si toutefois la lecture ]i Àw[, dans Stud. Pal., II, est certaine, ainsi 
que la restitution. 

Führer n“ 246 , d’après Wessely. — Biedermann ne le mentionne pas. — Cf. S. B., 425 . 

( 3 ) Führer n° 2 47. Cité par Biedermann , mais avec la date 23 1. Comp. d’autre part Wilcken, Chrestom., 72. 
(4 > Führer n° a 5 i, d’après Wessely = S.B., cit. (Hartel, PER., p. 7 i ) , daprès les textes. 

< s ) C’est le Mitt. , P. R. F., p. 12, de Biedermann. 

Dans le texte : Ôvvcbppet , etc. , fiaurAmoïs etc. , xsapà , etc. 


1 1 . 


8 4 


HENRI HENNE. 


Voir Coptite, etc. 


Voir p. 87, n. 6. 


"NOME koptite, etc. 


NOME LATOPOLITE. 


NOME LÉTOPOLITE. 


Avant J.-C. 

Après l’an 7 de Philo- 
pator (21 6/2 1 5 ou 
2 1 5/2 1 4 ). 

Après J.-C. 

iii 8 siècle. 


kppâyppos (1) . 


knlow. 


P. Lille, 3 , 52 . 


P . Oxy., IX, 1219, 
1 ; verso, 2 0 . 


NOME MARÉOTIQUE. 


Avant le 28 octobre (i er 
halhyr) 1 70. 


Aùpt/Àfos IIoÀvxÀj/s, 

ex-arcbipr. des Aug. 


Archiv, II, p. 444 , 
n° 66, 1. 1 3. = 
C AGNAT-JoüGUET, 
1060 = Breccia , 

72 . 


NOME MEMPHITE. 


Avant J.-C. 

Cf. appendice i, p. 4 7; suppl. 


Après J.-C. 

169/160. 


i 8r octobre (4 phaôphi) 
i 7 4 . 


KsftctXôôv, 

fiaaiX. yp. Msp(p. Sta.Seypp.evos xa) rà xatà 

T YjV &1 p . 


*r 


H pœv. 


P. Lond., III, p. 26- 
28, n d 91 5 , 1. 1, 
4 ?. 

B. G. U., III, 833 , 1 
=Wilckek , Chres- 
tom., 20 5 . 


Sur le nome, et la date, et P. Lille, I, fasc. IV, p. 266 et 267. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


85 


NOME MENDÉSIEN. 

Cf. appendice 1, p. 48 . 

NOME "NESYT”. 


194. 


Cf. appendice 1, p. 48 . 


Avant J.-C. 

Cf. appendice 1, p. 48 . 


È<poucrUoûv o ucci kppwvïvos , 

(3. yp. Nso-üt, [AfotA. ] x. ià xotrà -vèv trlp. 


Archiv, IV, 122 et 
seq. (R, col. IV, 
1; V, 1) = WlL- 
cken , Chrestom. , 
52 . 


NOME OMBITE. 


NOME OXYRHYNCHITE. 


Après J.-C. 

3 février (9 méchir) i 3 . 


\tocniovpiSrj 5 . 


P. Oxy. IX, 1 1 88; 
2, 7, i 3 . 


3 o septembre (3 phaô- 
phi) 16. 


ÈpauXelSt]? 

/3. yp. Ô?o( ) Kw 07 t( ) (2) . 


44 / 45 . 


YcnXdmos. 


Octobre (phaôphi) 48 . 


.]rji>[. . . .]pos. 


2 4 février ( 3 o méchir) 
65 — 24 juillet ( 3 o 
épiph) 66. 


Itlo'kepLOÛos. 


IV, 746 , verso. 


II, 279, 1 = WlL- 
cken , Chrestom. , 
348 . 

II, 2 55 , 1 = Wil- 
cken , Chrestom. , 
201. 

P. S, /., VIII, 871, 
1 (cf. p. 49) — 
P. Oxy . , II , 2 A 6 , 

3 , 3 l == WlLCKEN , 
Chrestom 2 A 7. 


(>) Sauf indication contraire, les textes cités ci-dessous appartiennent tous à P. Oxy. — Biedermann ne 

connaissait pas encore P. Oxy., X et seq. Cf. app. 1, p. 49. 

(') Gomp. P. Oxy., IX, 1210 (cf. 11 . 11/12 : lire ÙÇvpvyyhov, etc.); suppl. 


HENRI HENNE. 


86 

72 / 73 . 

7 V 75 . 

86 . 

Fin du i" siècle. 

107. 

ik février (20 méchir) 
122 — 2 3 juin (29 
payni) i 2 3 . 

127/128 — 129. 

Vers 1 3 8 . 

1 4 6/1 ^7. 

2 5 décembre (2 9 choiak) 

1 5 1 . 

i 84 . 

27 juin ( 3 o pachôn) — 

1 9 août 186. 

1 97 - 

199 : mars-mai. 


*Nlxa,vSpos (1) . 

*11 apfptkos. 

Fatos. 

hcrxXriTTidSïis. 

KÀa vSios M évavSpos. 

ÈpfioSwpos 

(f. f. de strat. en 1 2 3). 


Cf. app. 1, p. Ûg. 


VII, 1028, 2. 

1 , 44 , 2 = WlLCKEN, 

Chrestom., 275 . 

VII, 1029, 1 (cf. 
= p. 4 g, S. B., 
56 7 8 ). 

IV, 7 14 , 1 _ VI, 
898, 1 ( c f. 26). 


ïépa.% 


(f. f. de stratège en 129). 


ttr/ypiMv. 

[ ]os o xal ’Eapa'mlwv. 


UspocXŸjs. 


« 

Apiroxponlav 

(f. f. de stratège). 


*2>£pr}vos. 

kpp,Mvia.vôs 

(f. f. de stratège). 


XII , 1 4 5 2 ; 2 , 29 
(cf. p. 29) — 
VII, 1 024 ; 7, 43 . 

III, 579. 

I, 171, 1 (=11, 

p. 208). 

P. Lips., I, 121 = 
Wilcken , Chres- 
tom 173. 

P. Oxy., III, 5 1 3 , 
t 3 = Wilcken, 
Chrestom., i 83 . 

Il, 2 3 7 (VI, 36 ) — 
S. B. f 5 6 9 3 (cf. 
p. 3 o, 4 9 ). 

Cf. p. 49 (app. 1). 

P. Oxy., XII, i4 7 3 , 
20, 2 3 (cf. p. 3o) 
— VI, 899; 34 , 
36 = Wilcken , 
Chrestom., 36 1 . 


(,) A [ • ] • ?TP oî de P. Oxy., II, 267, 1 4 , doit se lire N/««i»8pos. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


87 


211/212 — 212/213. 


220/221 — 6 mars 226. 
24 o' 4 >. 

jj. 4 : * 

I 

Avant J.-G. 

11 e siècle. 


Avant J.-C . (3) . 

4 juin 162 (an 1 9 , 5 
pachôn) — 3 mars 
1 5 9 (3 méchir, an 
22). 


28 juillet (10 épiph) 

1 1 9 - 

1 1 2 — 108. 


Ùpsîoov ô Hat  tiImv 

(f.f. de strat. en 2 12/21 3 ). 


AOp. N spscrlwv à xai Aiovvcrios. 
*Avp. îïloXspaJos. 

NOME PANOPOLITE. 

[îd< 5 ]topos(?) 

NOME PATHYRITE. 

Aiovvcrtos, 

(ô ( 2 . yp.) 


P. Oxy., X, 1259, 
8 (cf. p. 49) — 

B. G. U., IV, 
1091, 1. 

Cf. p. 49 (app. i) (1) . 
Cf. p. 4 9 (app. 1). 


P. Caire 1 o. 34 1 (cité 
sous cette forme 
par Biedekmann). 


kpvpTaïos^) (5) . 
Q>T€ts (6) . 


P. Ryl., dem. XV a, 

1 (=P. Ryl., gr. 
248 = 5 . 5 ., 5 io 4 ) 
— P. Lond., III, 
p. 5 , n° 1202,2 
(= 5 . 5 ., 4 a 8 i)W. 

P. dem. Caire, 
30.798, 4 . 

P. Amh., 3 1; 2 , 1 3 , 
21 = Wilcken, 
Chrestom., 161 — 
P. Grenf. , II , 2 3 ; 
5 , i 4 , 2 4 = Wil- 
cken, Chrestom., 
i 5 9 . 

(*) Cf. encore P. Hamb., 1, 19 , 1 (fin 225) seul texte connu de Biedermann. — Dans P. Oxy., Vf II, 2126 
(220/221), le texte porte ; Aùp. Nepeo-iW b «ai Acovvaios. 

m Pour le ypappareiis ÙZvpvyyhov connu en * >an 33a, cf. p. 48, n. 4. 

CP Sur Neij?spos(?), . . . Qpoo, et ifjLovdtjs(l) de Biedermann, cf. Arsinoïte : iyovdys, et poo 17s pou 
(V. 2 03-2 04). 

P) Cf. P. Lond., III, 1201, p. 4, du a3 septembre 161 (an 2 0,.ab mésore). 

< 5 > Transcription incertaine. , . ., 

(•) Preisigke, Prinz-Joachim Ostr., p. 43, fait indirectement de Pbîbis (à propos de P. Amh.. . rat. ; ; il ne 
cite pas P. Grenf., cit.) un basiücogrammate de Tbébaïde. Ses arguments ne me paraissent pas déeisits. JJu 
moins les textes prouvent que Phîbis devait être à la fois basiücogrammate du Pathyrite, u f op ° \® 
(P. Grenfell) et peut-être du Périthèbes (P. Amh., 3i, si les Memnonia appartenaient alors au Penthebes. 

Gf. cependant P. S. I., 1018 et suiv.). Cf. suppl. 


88 


HENRI HENNE. 


i 3 i/i 3 o — i 3 o. 


4 mai 1 1 av. J.-C. 


NOME ff PÉRITHÈBES” tl) . 


ÈXiôSwpos (2) . 


*Elprjvoùos. 


P. Theb. Bank (Wil- 

cken , Akienst . . . .) 

I,n,i8; II, i&, 

2 2 ; III , 2 , 2 1 ; 
IV, 2, 19; et P. 
Louvre, io.632 
[Archiv, II, 559 
et seq.) = Wil- 
cken, Chreslom., 
167. Cf. suppl. 

Cf- P- 4 9 ( a PP- 0 - 


NOMES COPTITE ET «PÉRITHÈBES». 


38/39 011 kù/k3. 


Après J.-C. 

Ji e -m e siècle. 


111 e siècle. 


2 ap avkov. | Cf. p. 4 9 (app. ,). 

NOME PHTHEMPHOUTHdTE?). 


Uptuv. 

NOME PROSOPITE. 

k-niwv. 

NOME SAÏTE. 


P. Lond. , III , p. 1 3 3 , 

n° 9 2 1 , 1 . 


P. Oxy., IX, 1219, 
t 4 . Cf. suppl. 


ii'-iii 6 siècle. 


’Ew'TTipiyos hwTripîyov. 


B. G. If., III, 929 A, 


NOME SEBENNYTE, éhm TÔTVOl. 


Avant le 28 octobre (i' r 
batbyr) 170. 


k(TxXr}TTidSris. 

ex-gymnasiarque. 


Archiv, II, p. 444 , 
n° 66, 1. 3i = 
Cagnat- Jouguet, 
1060 = Bbeccia, 
72. 


( ’> kpsvldrrrjs, cité par Biedermann est un basilicogrammate de Thébaïde. 

</> A propos duquel, du moins avec autant de raison, on pourrait poser la même question que pour 
Phibis. Dans tous les cas la mention sic ràv H sptdrfëas sur l’adresse de Wilcken, Chreslom., 167, montre 
qu Heiiodore devait également être compétent pour plusieurs nomes. Cf. p. 87, n. 6. 




1 


I 


i- 


INDEX ALPHABÉTIQUE. 

(Pour la suite, voir ici p. 1 13 .) 


N B — Cet index comprend seulement, en principe : 1" Les noms contenus dans les listes; 2” les noms des stratèges 
ou basilicogrammates dont le nome est inconnu. On y a ajouté toutefois, pour faciliter éventuellement certaines recherches, 
les noms de quelques fonctionnaires qui ne sont ni stratèges de nomes, ni basilicogrammates (par exemple Ti pàviKOs, o 

TüQbs tyj (rlpaTrjyiçt , de U. P. Z., 108,28). , 

Les renvois se font soit au texte (listes), soit au supplément. D’une manière générale, toute discussion est écartce de 

cet index. Pour les discussions, comme pour les détails (nom , titres , heu , date , etc.; prosopograplne , etc.), se reporter soit 

texte, soit au supplément. Ce dernier est également pourvu d'un index; cf. p. 


au 


À^[(Àôp. A tovvGios b x. Ay/[). . . 

kyotâls 

kyaBos (Àop. A. 0 h» 2aÀ&)[. .). 
kyctObs A aipcov . . . . 


(.[...] ô x.Â.A.) — 

ÇZepîjvos 

o n. À. A.). . . — 


stratège Antéopolite 

Arsiooïte 

Memphite 

Arsinoïte 

ou Hermopolite 

. Oxyrhynchite 

Hermopolite 


- (*«p.) 

kyrjvœp 

kdijv-ôhwpos 0wTa/crxoü 

kihavbs ('Zdxrlparoç kîktavàsl). 

A ïhos Épprjfrlas 

— EvSai/xwv 

— N ovpiKTiavàs 

— 'ZâLpoiirtoov 

— àpiœv 


AtXovpàs (ÈXovpâs) 


Pharbaithite 

Arsinoïte (H.) 

Oxyrhynchite 

Arsinoïte 

Périthèbes 

exaclor Hermopolite 


i 3 . 


227 ap. J.-G.? 

P . 1. 

v. q 43 - 24 o av. J.-G.? 

p. 3 - 4 . 

111 e siècle ap. J.-G. 

p. 22. 

v. 123 ap. J.-G. 

p. 66 ; 74. 

12 7/8 ap.J.-C. 

p. 29. 

i 3 o ap. J.-G. 

p. 74. 

187/8 ap. J.-G. 

p. 37. 

2 o3 ap. J.-G. 

p. 56 . 

m e -iv e s. ap. J.-C. 

p. 34 . 

2 5 o -2 4 o( 239 )av.J.-G. 

p. 3 - 4 . 


Arsinoïte (H.) 

- (T.P.) 

- (H.) 


ni 0 siècle (?) ap. J -G. 
v. 3 2 o- 3 2 3 ap. J.-C. 
1 q 5 ap. J.-G. 

169 ap. J.-G. 

1 38-39 ap. J.-G. 

1 44/5 ap. J.-G. 
Préfecture de 
Sulpicius Similis 
=v. 107-12 ap. J.-C. 


p. ai. 

P* 77 - 
P . 74. 
p. 54 . 
p.39. 
p. 53 . 

P.S.I., V, 45 o , 46 
(et peut-être 37). 


klvéas . 


kKtXiavàs (<I>ÀaoéfOs Â.). 
kTtbXios n coXttov 


kkèZoLvlpos . 


basilicogrammate , f. f. de 
stratège 

Arsinoïte (T.) 

108 ap. J.-C.; et dès 


stratège 

( Péritbèbes 
\ (Pathyrite) 

1 o 5 ? 

av. 125 av. J.-G, 

p. 70. 

p.39. 


( Latopolite 
Arsinoïte (T.) 

v. 1 2 1/4 ap. J.-G. 

p. 59, n. 6 . 


Héracléopolite 

v. 1 17 ap. J.-C. 

p. l6. 

basilicogrammate . . ... . . 

Atbribite 

216/7 ap. J.-G. 

p. 46 . 

stratège 

Oxyrhynchite 

v. 3 o /5 ap. J.-G. 

p. 27. 

Apollinopolite 
puis Séthroïte 

av. oct. 170 ap. J.-G. 

p. 3, 37. 


U, Texte provenant du nome Oxyrhynchite; Att.os Ùpiw est qualifié de a1 P a[r V yrjaas rü(v) ?ou t»*)] "P*- 

Cf. Studi. . .Milano, III, p. 1 5 2/3 ; et suppl. 



90 HENRI HENNE. 


kXéÇavhpos 

f. f. de stratège 

Arsinoïte (H.) 

170 ap. J.-G. 

p. 55. 

AXxiÇiâhtjs o xolI Zapa 7 r(/wv) . . . 

stratège 

- (H.) 

2 o 5 ap. J.-G. 

p. 56 . 

kp£pàaios (A vp. A. o. x. Èppirjs ). 

— 

Hermopolite 

v. 260-268. 

p. 76. 

kpsvvevs 

basilicogrammate 

Arsinoïte (T. P.) 

1 18-7 av. J.-G. 

p. 8l. 

JapLfxcùv b x<x i Koirpr/s (A vp. ) . . 

stratège 

Oxyrhynchite 

v. 276/82 ap. J.-G. 

p. 33 . 

kpL[XO)VlOLVÔ 5 

basilicogrammate ,f. f. de 
stratège 


199 ap. J.-C. 

p. 86. 

kfXfJLÙJVtOLVÔs (Atip. 'SspLTÏpcbviOS 

b x. kpLpLCôvtavàsl) 

stratège 

Hermopolite 

268 ou 269 ap. J.-G. 

P* 77 * 

kpLpLCiovtvos (Üpxicr'Hœv b K. A.). 

basilicogrammate, f. f. de 
stratège 

Nesyt 

194 ap. J.-C. 

p. 85 . 

k(J.fJL(t)Vl 05 (2) 

bypostrat 

Memphite 

cf. Cratère. 

u ; p.z., iüh, 33. 

— 

ô TXpbs vr) crlpaLTrjytci. 

Thinite 

1 18 av. J.-G. 

p. 4 i* 

— 

stratège 

Arsinoïte 

5 i ap.J.-G. 

p. 65 . 

— (Ttgipfos KÀauSmsÂ.). 

— 

Oxyrhynchite 

69 ap. J.-C. 

p. 28. 

— 

basilicogrammate 

Arsinoïte (H.) 

100 ap. J.-G. 

p. 67. 

— - [Pov]riXios k.) . . . . 

basilicogrammate, f. f. de 
stratège 

Mendésien 

av. et en 162 ap.J.-G. 

p. 48 . 

— (Lx tov ) 

basilicogrammate 

Antéopolite 

av. 169/72 ap. J.-C. 

p. 43 . 



stratège 

Hermopolite 

1 85 ap. J.-C. 

p. 7 5 . 



— 

Arsinoïte (H.) 

189/90 ap. J.-G, 

p. 55. 



f. f. de stratège 

Oxyrhynchite 

209 ap. J.-G. 

p. 3 i. 

— (At 5 p. lépacj ô x. Â.). . . 

stratège 

Arsinoïte (Ii.) 

2 13 ap. J.-G. 

p.57. 

— ÇSsttI ipuos A. 

0 71 . Atovv<jios) 

— 

- (T.P.) 

247-8 ap. J.-G. 

p. 64 . 

(£p, firjcrctpioûv 

0 X . kpipdjvios) 

— 

Ombite- 

Éléphanlin. 

v. 247-8 ap. J.-C. 

p. 26. 

— (At>p. Tvpâvvtos 

b x. kp.p.œvtos') 

— 

Hermopolite 

269 ap. J.-G. 

P- 77 - 

— Gf. Ammônianos. 

A^upTafos(?) 

basilicogrammate 

Pathyrite 

119 av. J.-G. 

p. 87. 

kvbpô(MXOS 

stratège 

Héracléopolite 

i er siècle av. J.-G. 

p. 16. 

— 

— . . 

Arsinoïte (P.) 

1 3 3 ap. J.-G. 

p. 61. 

— 

— 

Oxyrhynchite 

il 6 siècle (v. 1 55 /i 56 ) 

p. 29. 

kvovÇioov. 

— 

Arsinoïte (H.) 

ap. J.-C. 

194 ap. J.-G. 

p. 56 . 

— 

stratège 

- (T.P.) 

199 ap. J.-C. 

p. 63 . 

— (Atfp. après 21 a) 

— 

Oxyrhynchite 

211/6 ap. J.-G. 

p. 3 i. 

kvT&vtos (At ;p.) 

— 

Hermopolite 

av. 2/16 ap. J.-G. 

p. 76. 

— n 7 oA£paros 

— 

— 

sans date. 

p. 18 , n. 1. 

— Zapa 7 rdf 4 fjtct)v 

— 

Arsinoïte (T. P?) 

3 12-4 ap. J.-G. 

p. 64 . 

kSâTTïJS 

basilicogrammate 

Oxyrhynchite 

111 e siècle av. J.-G. 

p. 48 (suppi.). 

koviXXios A byyos 

stratège 

Hermopolite 

139 ap. J.-G. 

p. 7 4 

kivitov 

basilicogram mate 

— 

85/6 ou 

1 0 1/2 ap. J.-G. p. 77. 

< } [Aùp. 6 \.]ocp.p.o)v 0 x. KoTTpfjs (?). Ed. : datif, KoTrp^Tf?). — Peut-être A towcrap-pcov (ou ÛpaxXa(X(xœv, Sapa irapi- 

(aocv, etc.). 

(2) Voir aussi A a^aptœv, avec renvoi p. 63 . 

(3) Gomp. Biedermann, p. 117, Psanites; mais c’est le nom 

d’une toparchie du 

nome Mendésien (Gf. P. Ryl. , index). 


kirlwv . 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 

stratège Arsinoïte av. aout 1 1 4 ap. J.-C. 

_ .... - («.) 

. . . . stratège (1) (?) 


i 12/4 ap. J.-C. 
i e y 11 e s. ap. J.-G. 


91 

p. 65 . 
p. 5 i. 

P. London y II, 
n° 267, p. i35, 
IL 1 3 2/1 33 et 
i39,1L 269/70. 


A%oXX[ ] J 

kiïoXXivâpios (ÀTToXivâptos ) . 

— (K XavBios A.). . . ' 


— (AOp. kiroXivaptos) . 

À 7 roÀÀ 6 Bcopos(? Gf. llctÛTtis).* . . 

( ou k.TToXXc*>VtO $ ? ). . 

Ài7oXÀo(pa^;s b xati Z dtp aT7àppwi\ 
kiïoXXuviavàs (Sapa 7 nW 0 x. 

À 77 oÀAcov/aros). . . 

— (le même, devenu 

AôpO 

knoXXciôvifojs 

— (À 7 roÀXeorrêov) . . . * 


basilicogrammate 

stratège (?) 

basilicogrammate, f. f. de 
stratège en 212/3.. . 

stratège 

basilicogrammate 

stratège 

Prosopite 
Oxyrhynchite (? ) 

Antéopolite 

Létopolite 

Prosopite 

Oxyrhynchite 

174 ap. J.-G. 
ii e -m e s. ap. J.-C. 

2ii/3 ap. J.-C. 

111 e s. ap. J.-G. 

357 ap J.-G. 

p. 88 (suppi.). 
p. 3 i. 

p. 87. 

P . 1. 
p. 84 . 

p. 88. 

p. 35 . 

. p. 2 , n. 2. 

basilicogrammate 

stratège 

Oxyrhynchite 
Arsinoïte (H.) 
(Hermonthite-) 
Latopoiite 
Oxyrhynchite 
Arsinoïte 
Hermopolite 
Memphite 
Arsinoïte (H.) 

1 3 b -8 ap. J.-C. 
i 4 i ap. J.-C. 

i 64 ap. J-G. 

111 e s. ap. J.-G. 

11P s. av. J.-C. 
v. i43/2 av. J.-G. 

99 av. J.-C. 

209 ap. J.-G. 

p. 29. 
p. 53 . 

p. 19. 
p. 34 . 
p. 81. 
p. 17. 
p. 21. 

P . 57. 


- (T.P.) 

210 ap. J.-G. 

p. 64 . 

— (de nome?) . . 

Hermopolite 

a) 

218/22 ap. J.-G. 
i er s. av. J.-G. 

p. 76. 

C. I. G. 4900, 

add. <’>. 

— 

Péritlièbes 

Ptol. 

p. 4o(cf. ici même, 
n. 3 ). 

— 

. Hermonthite 

et Latopoiite 
. xArsinoïte (Pol.) 

. Hermopolite 

début ép. rom. 

1 1 7-8 ap. J.-C. 
i 52-6 ap. J.-G. 

p. 19. 

p. 60. 

p. 7 4 . 


À7TOÀÀû()]/-tO? (5) (ou ÀTTOÂÀéSw- 

p°s ? ) 

kiToXXwvios 


(no<r£f§wWoti) basilicogrammate 

! stratège 

_? (ÀiroAA[ ]) — (de nome?). 

— ffioXsfiatov .... — 


kiroXXoûviov. 


v. 1 h 1 av. J.-G. 

Arsinoïte i 3 a av. J.-C. 

1 18-1 17 av. J.-G. 

v. n 6/5 av. J.-G. 

70-69 av. J.-G. 

(?) Ptol. 

Ombite et Élé- 
pbanline-Philæ av. 2 ap. J.-G. 

début ép. rom. 


p. 17. 

p. 6. 
p. 6. 

p. 81 . 

p. 6. 

p. 2 , n. 2. 

p. 25 . 
p. 26. 


Z f/Lj] «« <K* s»* mention de nome. Prosoynème à I»i> de Philae. Lmm. IM 
identifiecdpereonnwé Je IL. de l'Hefm.nth.-Lntop. , et oit. «n oaü, 6 I. G.. 4,0,. je ne vote p.. ,-f- 


1 2 . 


92 


HENRI HENNE. 


kiToXXdivios ATroXXcovtov stratège . 


( [À 7 T 0 ÀÀ&j]l>< 0 s) .... 


basilicogrammate. 


Périthèbes - Her- 
monthite (et début ép. rom. 
nomes du sud?) — 

Omb. El. PtoL-Rom. 

Arsinoïte (P.) 23 ap. J.-C. 

Oxyrhynchite 45 ap. J.-G. 

(?) av. 47 ap. J.-G. 


— Hermopolite 

stratège Arsinoïte 

- - - (PO 

~ - - (T.) 

(KXaihos À.) — Thinite 


Apollinopolite 

d'Heptakémia 

Oxyrhynchite 


— (À 7 roAÀ(a>inos?) . 
À7 ToXXdùVlOS (ve&rspos) . . . . 


basilicog ram mate , 
stratège 

basilicogrammate . 
stratège 


(OÀaoéms À.) 


stratège . 


b Kcd IîloXeparos . . . 
(Saponricov b «ai À.). 



(Sapair/wv ô «. À.).'. — f, f, d e 


stratège 

(Aôp. A. ô«. Sovnfp). stratège 

basilicogrammate, 


Arsinoïte (T.) 
Memphite 
Séthroïte 
Boubastite 

(?) . 

Memphite 

Arsinoïte (H.) 

- (H.) 

~ (H.) 

- (H.) 

Hermopolite 
Memphite 
Mendésien 
Arsinoïte (T.) 


Hermopolite 

Arsinoïte 

Héracléopolite 


stratège 
? 


Oxyrhynchite 

(»)' 


90 ap. J.-C. 
i"-n* s. ap. J.-C. 
10B/8 ap. J.-C. 

11 3 -i 16 (?) ap. J.-C. 
1 1 4 ap. J.-C. 
entre 11 3/4 
et 118/9 a P* 

1 1 4/9 ap. J.-G. 

1 1 5/6 et 
v. 1 17 ap. J.-G. 

1 36/8 ap. J.-G. 
159/160 ap. J.-G. 

j av. 170 ap. J.-G. 

174/5 ap. J.-G. 

175 ap. J.-G. 

179 ap. J.-G. 
i7Ô-9 ap. J.-G. 
i 84 ap J.-G. 

187/8 ap. J.-G. 

192 ap. J.-G. 
n e -m 8 s. ap. J.-C. 

11 e s. ap. J.-G. 

2o 3 ap. J.-G. 

211/17 a P 
ap. 200 ap. J.-C. 
229/30? ap. et 234- 
7 ap. J.-G. 

287 ap. J.-G. 
av.? 291 ap. J.-G. 


— ( a6 p-> 

— (heTr'ltptos À. 

b «. Àecor/Sï/s) . . 


Oxyrhynchite 


290 ?-2 9 2 ap. J.-G. 


m c s. ap. J.-G, 


p. 4 i. 
p. 26, n. 1. 
p. 60. 
p. 27. 

P . London, III, p. 
77, n . 6 o 4 B, 1. 
245 . • 

P* 77 - 
p. 65 . 
p. 60. 
p. 5 9 . 

p. 66. 

p. 4 i. 

p. 2. 

p. 28. 
p. 70. 
p. 22. 

p. 37, 81. 

P, Byl II, 283 . 
p. 22. 

p. 68. 

p. 55 . 


p. 7 5 . 
p. 22. 
p. 23 . 
p. 71. 

P . 78. 

p. 66. 

p. 83 . 
p. 32 . 

B. G . U., VII, 
1704 (l) . 
p. 33 . 

p. 34 . 




J 


(1) Ostrakou de transport de blé (Arsinoïte, division dTIéraclide). L’éditeur hésite entre alpafrijyôs) et al pa(-uebnjs). Mais 
il pourrait s agir aussi, autant qui! me semble, de l’entrepreneur. Dans ce cas, <x7pa(Tia)T>7s) est exclu, de même que 
alpa(Tt}yàs); peut-être faudrait-il lire alpafrfyrjaixs). — Cf. suppl. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


93 


ki;oXX(bvios (k%tXXlcov b «. 


AlToXXebvtOS 

Air oXXoôvlov) 

basilicogrammate, . . . 

kXstloLvhpéùôV 

yépa 

111 e s. ap. J.-C. 

p. 43 . 

(Àvp. À. b «. EùSai- 

poôv) 

stratège 

Oxyrhynchite 
. . Arsinoïte (H.) 

3 16 ap. J.-G. 

186 ap. J.-G. 

p. 34 . 
p. 55 . 



.. - (H.) 

i er s. ap. J.-G. 

p. 5 i. 


kiroXXrjû ras, 
kinriavès. . 

? (Hcnrsiptos Aopfotos 

À 7 r] 7 nar[d]s?) ^ 

Apstos 

— (toi) Âpe/ou) 

— (KÀavSios À.) 

(T £éptos KXMtos A.). . 

_?? (Apis??) 


Ombite 

Pharbaithite 

Tentyrite 

Oxyrhynchite 

Arsinoïte (H.) 

basilicogrammate — (T.) 

Bousirite 

— (Tepérrios A.) stratège Oxyrhynchite 


kpis : voir kpetos (169/60) 
AptcrlSpLOixos 


Arsinoïte 


kpfolwv 

Âppdus f. de Harnebonchis basilicogrammate 

kpfiâxppos • • 

kpiroxpuricov [\rjp.rjrptoe b K. A.) 


(Â. b K. lépal). 


(?) . 

Memphite 

Arsinoïte 
Létopolite 

stratège Arsinoïte (T. P.) 

Memphite 

.... Arsinoïte (T. P.) 

- («O 


ii° s. ap. J.-G. 

1 63 -i 46 av. J.-G. 

42 ap. J.-G. 

89/94 ap. J.-G. 

99-101 ap. J.-G. 
159/60 ap. J.-C* 
av. 170 ap. J.-G. 
v. 270/5 ap. J.-G. 

226 av. J.-G. et v. celte 
date. 

m* siècle av. J.-C. (?) 
oct. 99 av. J.-G. 

222 av. J.-G. 
ap. 2 1 6/4 av. J.-G. 
v. t 5 o-i 5 i ap. J.-G. 
v. 1 56 /i 59 ap. J.-G. 
161-1 63 ap. J.-G. 
sous Commode, etc.? 
(191/196?). 


26 , n. 2. 
36 . 

3 9 . 

28. 

5 i. 

7 1 * 

82. 

33 . 


S. B. 43 o 2 , 13. 
p. 22. 

79 - 
84 .- 
61. 


22. 

62. 

56 . 


basilicogrammate , f. f. de 


— (Aôp.). . • . ... • 

(OAaotijos Â.) . 

— (Aôp.) 

Âppios (À. fipajeAs/Srçs) 

ÀpTspuSwpos 

_ ([.... o]s À.).. 


— (WloXepcctov) 


(À. b «. Toép&wr). 


Oxyrhynchite 

186 ap. J.-G. 

p. 86. 

Arsinoïte (H.) 

189-193 ap. J.-G. 

p. 69, 1 
p. hl 

Oxyrhynchite 

219/221 ap. J.-C. 

p. 3 i. 

0 

, _ 

238 ap. J.-C. 

p. 02. 

_ 

278 ap. J.-G. 

p. 33 . 

Arsinoïte (H.) 

98 ap. J.-G. 

p. 5 i. 

Ombite 

86-88 ap. J.-G. 

p. 26. 

Mendésien 

124/5 

ou 1 45/6 ap. J.-G. 

p. 48 . 

Hermonlhite 

Latopolite 

1 3 o ap. J.-G. 

p. 00. 

Arsinoïte (T.) 

139-149 ap. J.-C. 

p. 70. 

— (P*) 

1 44 ap. J.-G. 

P . 72. 

Xoïte 

181 ap. J.-G. 

p. 4 2. 

Arsinoïte (H.) 

1 93-/1 ap. J.-G. 

p. 56 . 

Antéopolile 

202/3 ap. J.-C. 

p. 1. 
p. 82. 
p. 48 . 

Héracléopolite 

24 i av. J.-G. 

Oxyrhynchite 

in e -n e s. av. J.-G. 


(i) Qu Ô*]in olv[ô]s 1. — Mais cf. Aoptrtavôs. 


94 


HENRI HENNE. 



Ap%fa>. . . . 
ApylGios . . 


kfTIVHXVÔS (T <x( 0 S 1 OvXtOS À.) ( 
À<xxÀas (Tatos lovÀ/os À.).. , 
k(TxXt}TT£tVOS 

A<7xX t r)'KttâiY)ç 


stratège . 


basilicogrammate. 


(Aip.). 


(KaV&lïOS Ô X. À.). 

i A y-) 

Aalépios (At)p. UpàxXtos b x. À.). 

krelXios (À. Iovgtos) 

kùprjXtos 


stratège . 


k(p66vr)Tos 

A^fÀÀsO? (À. ô x. K âmos). 

— ( A6 p-) 


— (A vp. k. à x. n 7 oÀÀa- 

piwcrts ou WoXXapicûv). 
kyiXXltov (À^. b x. kiïoXX&vios 
AicoXXwvlov ). . . . 


B epovixiavôs (A vp.) 

Bj i<rapl(ov ( AtJp. |S. b x. kppcbvtos). 


— ( Aâ p.) 

B brjdos (NïKo<r7pdéTotj 

Xpvcraopebs) , 
BcoXcavôs 


r [ ]v[.]wfo(ti)[gén.]?. 

rà<os(r. JooÀms ÀcrHÀas) 

t l > Mais cf. T [ 


stratège . 


. Arsinoïte (H.) 

1 35 -i 36 ap. J.-G. 

p. 52 . 

. Aphrodilopolite 

2 56 av. J.-C. 

p. 2, n. 1. 

. Arsinoïte (T.) 

128-1 33 ap. J.-G. 

p. 70. 

• - (H.) 

i 46 ap. J.-C. 

p. 53 . 

• - (H-) 

57-9 ap. J.-G. 

p. 5 o. 

. - (T.) 

39 / 4 o ap. J.-G. 

p. 58 . 

. - (T.) 

181 ap. J.-G. 

p. 71, 

* 

v. 256/249 av * J*-C. 

P- 79 - 

— 

239-8 av. J.-G.? 

— 

• ~ (T- P.) 

119/8 av. J.-G. 

p. 81. 

. Hermopolite 

108 av. J.-C. 

p. 17. 

. Arsinoïte (T.) 

1 1 ap. J.-C. 

p. 71, n. 4 . 

- (H. P.) 

1 1-1 4/5 ap. J.-G. 

p. 66, 71. 

Oxyrhynchite 

fin du i 0r s. ap. J.-G. 

p. 86. 

Arsinoïte (H.) 

1 08 ap. J.-C. 

p. 5 i 

— — 

1 28 ap. J.-G. 

p. 52 . 

Oxyrhynchite 

v. 129 ap. J.-G. 

p. 29. 

Héracléopolite 

av. 170 ap. J.-G. 

p. 16. 

Sébennyte 

âvco tôttoi 

— 

p. 88. 

Arsinoïte (H.) 

175 ap. J.-G. 

p. 68. 

— — 

2 02-20 3 ap. J.-G. 

p. 69. 

Oxyrhynchite 

292 ap. J.-G. 

p. 33 . 

— 

265-266 ap. J.-G, 

p. 32 / 3 . 

Hermopolite 

122 ap. J.-G. 

p. 74. 


av. et ap. 2 1 2 : 

voir aux non 

Arsinoïte 

2 43-226 av. J.-C. 

vers, 
p. 3 / 4 . 

Oxyrhynchite 

193 ap. J.-G. 

p. 3 o. 

Héracléopolite 

282/3 ap. J.-G. 

p. 17. 

Arsinoïte (H.) 

2 45 ap. J.-G. 

p. 70. 

Héracléopolite. 

v. 268/9 a P* J.-C. 

p. 17. 

Arsinoïte (H.) 

3 o 2? ap. J.-G. 

p. 58 . 

kXsZavbpécov 

Xàpa 

111 e s. ap. J.-G. 

CO 

d* 

Oxyrhynchite 

327 ap. J.-G. 

p. 34. 

Omhite 

Éléphantinite 

v. 247/8 ap. J.-G. 

p. 26. 

Memphite 

v. 270/5 ap. J.-G. 

p. 22. 

Arsinoïte (T. P.) 

1 96 ap. J.-G. 

Gf. p. 24 , n. ! 
p. 63 . 

Hermopolite 

126 ap. J.-C. 

p. 77, n. U <*>. 

Arsinoïte (T.) 

39 / 4 o ap. J.-G. 

p. 58 . 




] < ?ws (gén.)? 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


râ«os (r. — iôAAas) stratège 

(r. — kariviavbs ) ... — 

basilicogrammate . 

raAàrios 

stratège exactor ■ 

Yépeivos (KAavSfos 

A/Sopos ô x, T.). . . . — 

TépeAAos (Uùvifios T.) basilicogrammate. 

— (OAaoihos T. 

à jt. Kùyyos) stratège 

VepbvTtos 

— ( A «p.) ~ ' 


Tvatos (TV. nojjmvios Saëei Tvos). 

&oci[x<x%os 

A a ifxwv 

AapapfW 

Asm avis (Ustpcbvios A.) 

Aefos : voir A ïo$, 

A rjpyjrptos (1 obXios A.) 

— (SapainWos) 


( A. ô x, ÀpTTOxpaTfow). — 

— (A. b x. Épp/as) — 

([A>?p>)]Tp£Off) 

_ ([Aôp?]) f. f. de stratège. 

Attxuâévrjg stratège 


Atèvpos 

— (Ié panes) . 


— (KÀat ihios A. 

ô x. Yépetvos) 


basilicogrammate. 

stratège 

basilicogrammate. 


Héracléopolite 

45 ap. J.-G. 

p. 16. 

Arsinoïte (H.) 

57-9 ap. J.-G. 

p. 5 o. 

Oxyrhynchite 

86 ap. J.-C. 

p. 66. 

— 

44/5 ap. J.-C. 

p. 85 . 

Grande Oasis 

309 ap. J.-C. 

p. 24 . 

Arsinoïte (H.) 

123-124 ap. J.-G. 

p. 52 . 

— — 

212 ap. J.-G. 

p. 69. 

Hermopolite 

111 e s. ap J.-G. 

P- 77 - 

Arsinoïte 

v. 3 00 ap. J.-G. 

p. 66. 

?(>) 

326 ap. J.-G. 



(i A tybi=9 janvier) 

P. Amherst 

i 38 = Mitteis, 
Chr., 342 . 

Létopolite 

22/3 ap. J.-G. 

p. 20. 

Pathyrite 

167 av. J.-C. 

p. 35 . 

Arsinoïte (T. P.) 

182 ap. J.-G. 

p. 63 . 

Hermopolite 

1 85 ap. J.-C. 

P . 7 5. 

— 

96 ap. J.-G. 

p. 73 . 

Grande Oasis 

68 ap. J.-C. 

p. 24 . 

Périthèbes 

i er s. ap. J.-C. 

p. 4 i. 

? (Ars?) 

vers 1 1 5 ap. J.-G* 

Archw VIH, p. 16 » 

I n a of ooff Pt 


1. 2 o et seq. , et 


p. 18, 1. 6i (cf. 
ici, p. 12 ,n. 3). 


Oxyrhynchite 

119 ap. J.-C. 

p. 28. 

Gynécopolite (?) 

v. 128 ap. J.-G. 

p. i 4 . 

Oxyrhynchite 

1 3 5 ap. J.-G. 

p. 29. 

Arsinoïte (T. P.) 

y. 1 5 o -3 ap. J.-C. 

p. 61. 

Oxyrhynchite 

166/7 ap. J.-C. 

p. 29. 

Arsinoïte (T. P.) 

181 ap. J.-G. 

p. 63 . 

- (H.) 

199-202 ap. J.-G. 

p. 56 . 

Oxyrhynchite 

in e s. ap. J.-G. (Alex.- 

p. 34 . 

Sév.?) 

f Périthèbes 

(-Pathyrite) 

av. 125 av. J.-G. 

p. 69. 

-Latopolite 

Périthèbes 

Ptol-Rom. 

p. 4 o. 

Arsinoïte (T.) 

38 ap. J.-G. 

p. 58 . 

- (p.) 

64/5 ap. J.-G. 

P- 7 1 * 

- (H.) 

12 3-4 ap. J.-G. 

p. 52 . 


191 ap. J.-C. 

p. 56 . 

- (T.) 

11 e ou 111 e s. ap. J.-G. 

p. 71. 


Cl Le texte porte <tt P s A ( ) [sic]. — Oxy. 60 : Cf. Oxy. XVII, p- a»*- 
v. kyctdàs A. 



96 


HENRI HENNE. 


AISvpos (A. Att/covos AtSifxov). . 
— ÇSapantcovos) 

— ( Aé P-) 

- (-) 

~ (-) 

— (Aôp. tépa£ b k. A.).,.. 

— ([Ssir 1 ]tpios A.) 

— (Avp. A. o k. Koyoïhtos). 

A toyévrjs 

— ( a6 pO 

A tovvGàppcov ( a) 

— (Avp. A.) 

Aiovv<rtos (Épp/oti K vprjvcitos ') . . 

et cf. Ptolémée : 
contemporains du ... . 
sur lequel cf. index et 

— ([A]<ov(tf< 7 fos)) 

— - (KÀamSfos A.) 

(IÏST pébviOS A.). 

— ( Aiov(b<rios ) 

(AtOvfotOS I[) 

— ( a6 p0 

— (Atfp. Ka&ioivôs 

ou Kà<rios b k» A.) . . 

— (Avp. Nepecricov 

à k. A.) 

— (Avp. A. ô k. Ày[). . . . 

— ( 2 e 7 r 7 ïpms 

ÀppcbviOS Ô X. A.). . , 

— AÛ P-) 

Aiovvabhcopos . . . 

(1) Biedermann, 211, par erreur 
Voir aussi ]d tppoov. 


basilicogrammate. 


stratège . 


stratège. 


f.f. de stratège . . 
basilicogrammate. 
f.f. de stratège. . 
stratège 

basilicogrammate . 
? 

stratège Hertaios, 
supplément, 
stratège 


basilicogrammate 

stratège 

stratège 

ou basilicogrammate . 
stratège 


Hermopolite 

2 e moitié du 11 e siècle 



ap. J.-C. 

P . 78. 

— 

av. 201 (1) ap J.-C. 

— 

Oxyrhynchite 

211/2 ap. J.-C. 

p. 3 i. 

Arsinoïte (T. P.) 

216 ap. J.-C. 

p. 64 . 

- (H.) 

2 2 3-225 ap. J.-G. 

p. 5 7 . 



2/12/3 ap. J.-C. 

— 

Cynopolite 

260 ap. J.-C. 

p. i 3 . 

Arsinoïte (H.) 

m" s. ap. J.-C. 

p. 5 7 . 

Memphite 

3 o 4 ap. J.-C. 

p. 22. 

Arsinoïte (H.) 

io 3 ap. J.-C. 

p. 5 i. 

- (T- P.) 

i 5 o ap. J.-G. 

p. 61. 

Panopolite 

21 5/6 ap. J.-C. 

p. 35 . 

Mendésien 

m* s. ap. J.-C. 

p. 23 . 

Arsinoïte (P.) 

189 ap. J.-C. 

p. 72. 

Oxyrhynchite 

266 ap. J.-C. 

p. 33 . 

Héliopolile 

v. 170-16/i av. J.-C. 

p. 19. 

Memphite 

1 63-59 av * 

p. 20-2 

Paihyrite, 

162-159 av. J.-C. 

P . 87. 

Hermopolite 

11 e s. av. J.-C. 

P . 4 7; 

Héracléopolite 

97/6 ou 64/3 av. J.-C. 

p. i 5 . 

Oxyrhynchite 

99/100 ap. J.-C. 

p. 28. 

Arsinoïte (T.) 

io 3 ap. J.-C. 

P . 5 9 . 

- (R) 

av. 128 ap. J.-C. 

p. 60. 

- (T.) 

1 33 ap. J.-C. 

p. 5 9 . 

Oxyrhynchite 

1 39 ap. J.-C. 

p. 29. 

Arsinoïte (T.) 

v. 1 49 ap J.-C. 

p. 70. 

Panopolite 

197 ap. J.-G. 

p. 35 . 

Hermopolite 

11 e s. ap. J.-C. 

p. 7 5 , ■ 

Arsinoïte (H.) 

207-8 ap. J.-C. 

p. 5 7 . 

— 

216-7 a P* J*- c - 


— — 

218 et 219/20 



ap. J.-C. 

p. 69. 

Oxyrhynchite 

220/1-226 ap. J.-C. 

p. 87. 

Antéopolite 

227 (?) ap. J.-C. 

P . 1. 

Arsinoïte (T. P.) 

247-8 ap. J.-C. 

p. 64 . 

Prosopite 

iH fl -iv e s. ap. J.-C. 

p. 37. 

Arsinoïte (H.) 

1 2 et 1 4/5 ap. J.-C. 

p. 5 o. 

— 

22 ap. J.-C. 

p. 65 . 

- (H.) 

26/6 ap. J.-G. 

p. 5 o. 

- (T.) 

3 o- 3 i ap. J.-C. 

p. 58 . 


(L 0 de S. Sévère et Caracalla). 



éâ 


Aibvxopos , 


— (A. ÀttoXXcovIov ) . . . . 

b Sema] A tocrxôpov 


Aiocrxooptlyjs 


(KÀa vStos A. 


A loÇâvYjs . . 
AibpctvTOS . 


A Imv 

Aopinavôs (Ronretptos A.) 

Aoplnos : voir Aopiriavôs , p. 26. 

AptjT&iv (Éppaïbs b x. A.) 

A (opiwv 


[ ]eih 7. 

EiprjvoLÏos. . 


ÈXovpois (voir AIÀoopas). 
È%l[pa^osl A(]oSè[TOV?. . 


Ëpacros (KÀatiSfos Epacros) . . . 

Èparcov t 3 î 

ÈppoLtos (ô x. ApvTwv) 


Éppafos 

Ëppatoff ô x. hpOLxXethjs . 


Éppelois voir : Èppéois. 

Ï£ ppsïvos 

Êpprjs (A vp. kpÇpôatos on, É.). 


’E DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 

97 

stratège 

. Arsinoïte (Ii.) 

45 ap. J.-C. 

p. 5 o. 

— 

. Oxyrhynchite 

245-246 ap. J.-C. 

p. 3 a. 

— 

. Hermonthite 




-Latopolite 

ap. i 3 o ap. J.-C. 

p. 19. 

— 

. Oxyrhynchite 

146/7 ap. J.-G. 

p. 29. 

— 

. Arsinoïte (H.) 

190 ap. J.-C. 

p. 56 . 

— 

. Héliopolite 

av. 2i 0/1 1 ap. J.-C. 

p. i 5 (l) . 

f. f. de stratège 

. Petite Oasis 

276/82 ap. J.-C. 

p. 24 . 

stratège 

, . Antéopolite 

111 e s. ap. J.-G. 

p. 1. 

— 

Arsinoïte 

67-6 av. J.-G. 

p. 7. 

basilicogrammate 

Oxyrhynchite 

i 3 ap. J.-C. 

p. 85 . 

stratège . . . 

. . Diopolite (?) 

av. 292 ap. J.-C. 

p. i 4 . 


puis 




Oxyrhynchite 

292 ap. J.-G. 

p. 34 . 

— 

Arsinoïte 

222-217 av. J.-C. 

p. 5 . 

— 

. . Oxyrhynchite 

200 ap. J.-C. 

p. 3 i. 

f. f. de stratège .... 

. . Arsinoïte (H.) 

12 ap. J.-C. 

p. 5 o. 

basilicogrammate . . . . 

— — 

1 5 1- 1 53 ap. J.— C* 

p. 68 et 67, n. 5 . 

stratège 

— — 

189 ap. J.-G. 

p. 5 q. 

— : 

Ombite 

11 e s. ap. J.-G. 

p. 26. 

basilicogrammate. . . . 

. . Arsinoïte (H.) 

119 ap. J.-G. 

P . 67. 

stratège 

. . Memphite 

ii 8 s. av. J.-C. {a) 

p. 21. 

basilicogrammate . . . . 

— 

v. 147/89 av. J.-C. 

p. 4 7 . 

stratège 

. . Oxyrhynchite 

48 ap. J.-G. 

p. q 7 . 

basilicogrammate. . . . 


ii 8 s. ap. J.-C. 

P . 69. 

stratège 

— 

av. 120 av. J.-G. env.? 

p. 6. 

basilicogrammate. . . . 

. . Périthèbes 

1 1 ap. J.-C. 

p. 4 9 . 

stratège 

. . Tentyrite et div. 




nomes du sud 

i er s.? av. J.-C. 

p. 4 i, n. 1. 

t 

. . Arsinoïte (T.) 

100/1? puis io 4 




ap. J.-G., etc. 

p. 59. 

? 

? 

I er s. av. J.-C. 

C. I. G. 4901 ,add. 




(cf. 4902) 

basilicogrammate . . . . 

Arsinoïte (H.) 

119 ap. J.-G. 

p. 67. 



. . — — 

129-133 ap. J.-C. 

— 


Arsinoïte (H.) 

v. 180/92 ap. J.-C. 

p. 68. 

stratège? 

. . Hermopolite 

266-7 ap. J.-C. 

C. P. Herm. 5 a ,2; 




53 , 3 . Cf. p. 76, 
n. 2. 

basilicogrammate. . . 

. .. Arsinoïte (H.) 

1 33 -i 38 ap. J.-C. 

p. 67. 

stratège 

. . . Memphite 

v. 1 54/5 ap. J.-C. 

p. 22. 



. . . Hermopolite 

v. 260-268 ap. J.-G. 

p. 76. 


W Martin et Paulus par erreur : Arsinoïte. 

<*> 176 ou 1 55 ou 112. Cf. suppl. 

< 3 > En admettant, si cest un stratège, quil s’agisse d un 

Mémoires , t. LYI. 


stratège de nome. Texte [ô avyy]év 7 js [xa i (rlpaTYiyosï]. 

i 3 


98 


HENRI HENNE. 


Èp(iy<r(a$ (AïXtos Ê.) 

stratège 

Hermopolite 

125 ap. J.-G. 

p. 7 4 . 

— (Aùp.Seprçv/o-xosôx.E.). 

— 

Arsinoïte (T. P.) 

22A-226 ap. J.-G. 

p. 6A. 

Épfx/as?? 

f.f. de stratège?? 

Pathyrite 

av. 173 av. J.-G. 

p. 35 , n. 3 . 


stratège *. 

f Périthèbes 
(-Pathyrite) 

v. i2 5 -i 17 av. J.-C. 

p. 39. 

— (KaAA/ov) 

basilicogrammate 

f -Latopolite 
Ombite 

78-53 av. J.-G. 

p. A8. 

— 

stratège 

Cynopolite 

2 3 ap. J.-G. 

p. i 3 . 

— (KÀavSfos Aypyjrpios 

0 X. É.) 


Oxyrhynchite 

166 ap. J.-G. 

p. 29. 

— (<I>Aaothos É.) 

basilicogrammate 

Mendésien 

Marc-Aurèle 

p. A8. 

— Èppeias 

stratège 

Oxyrhynchite 

32 3 -A ap. J.-G. 

p. 3 A. 

Ë ppîvos : voir Èppstvos 

ÉppAS^pos 

basilicogrammate , f. f. de 
stratège en 123 .... 


12 2-3 ap. J.-G. 

p. 86. 

ÈppbpiXos 

bas il icogrammate 

Arsinoïte (H.) 

1" s. (v. 81/96?) 


Èprafos 

stratège 

Hermopolite 

ap. J.-G. 
iA5/A? av. J.-G. 

p. 67. 
p. 17. 

ËpCüS 

— 

Arsinoïte (T.) 

5 2 ap. J.-G. 

p. 58 . 

E vâyyeXos 

basilicogrammate 

- (H-) 

av. 76 ap. J.-G. 

p. 66. 

Eôa yyéXtos (ô. x. Sapaniœvy . . 

stratège 

Oxyrhynchite 

1 93 ap. J.-C. 

p. 3 o. 

E viïalpcov 


Arsinoïte (H.) 

167 ap. J.-G. 

p. 68. 

— (A ïXtosÈ.) 

stratège 

— — 

169 ap. J.-G. 

p. 5 A. 

— (Avp. kiroXXcbvios ô x. Ë). 

— 

Oxyrhynchite 

3 1 6 ap. J.-G. 

p. 3 A. 

Eblypos 

— 

Arsinoïte (H.) 

119-120 ap. J.-G. 

p. 5 i. 

Evhwpos 

— 

- (T- P-) 

1 58 - 160 ap. J.-G. 

p. 62. 

E ùXôyios 

f.f. de stratège 

Oxyrhynchite 

3 i 6 ap. J.-G. 

p. 3 A. 

E vvlàyios (Atfp.) 

stratège 

Arsinoïte (T. P.) 

32 0 ap. J.-G. 

p. 65 . 

Z yvoyévys (A ôp.) 

— . 

Oxyrhynchite 

299 ap. J.-C. 

p. 3 A. 

Z yjvcov 

— 

Ly[copo]lite 

fin i er s. av. J.-G. 

p. 20. 

Z totXos 

— 

Tentyrite 

2 3 ap. J.-G. 

p. 38 . 

— 

basilicogrammate 

Arsinoïte (H.) 

1 63 -i 6 A /5 ap. J.-G. 

p. 68. 

Z&xnpto? 

f.f. de stratège? 

Ménélaïte ? 

Auguste 

p. 23 . 

]>7ÀfOS : v. l7r7roxpdtT>;?. 

HÀfASwpos 

basilicogramm a te 

Périthèbes, etc. 

i 3 i/o av. J.-C. 

p. 88. 

— 

stratège 

Héracleopolite 

i 8r s. av. J.-G. 

p. 16. 

— 

— 

? 

3 A /5 ap. J.-C. 

WlLCKEN, Chr. l 3 ,1. 

— 

— 

Arsinoïte (T. P.) 

16A-167 ap.J.-G. 

p. 62. 

iivloyos 

— 

Panopolite? 

? 

p. 35 . 

• ]yv [. . . .]vos 

basilicogrammate 

Oxyrhynchite 

A 8 ap. J.-G. 

p. 85 . 

ft 7 TfAS<WpOS 

— 

Heracléopolite 

5 /A av. J.-G. 

p. 82. 

ÜpatctKos 

stratège 

? 

ii e -m* s. ap. J.-G. 

B . G.tf.V 11,1617^ 

HpaxAas (II avicrnos [ô x. 

fipaxJAas) ~ 

stratège 

Oxyrhynchite 

fin du i er s. ap. J.-G. 

p. 28. 

flpaxÀ€r/§>7> 

basilicogrammate 

et Cynopolite 

16 ap. J.-C. 

p. 85 . 





t 


(1) Selon les edd. , il s’agirait d’un stratège de l’Arsinoïte (div. d'H.), à placer en 198, 2 2 A ou 227 ap. J.-C. Mais cf. ici, 
suppl. et p. 92, n. 1. 

(2) Cf. aussi llpanXelbys , 1 3 8 ap. J.-C. 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


99 


flpaxÀerê^s. 


(Âppios fl.) 

( [.]... -)• 


stratège Heracléopolite 

Arsinoïte (H.) 

Hermopolile 


(H b, x. Hpa«X[ ) 
(Èpax]Ae/[S]»?f). • 


— ( f.f . Pol. en 1 3 7). Arsinoïte ( T . ) 
_ — T. P. 

Hermopolite 

Arsinoïte (H.) 

basilicogrammate, f. f. de 

stratège v. 1 4 7/8 et 

en 1 5 — — 

stratège Bousirite 

Hermopolite 

(Aûp. Sapavlt&v 

5 )£ . H.) basilicogrammate Antéopolite 

(Aôp.) stratège Arsinoïte (H.) 

(Aôp.) — OxyrhyncMte 

(Éppaîos à x. fi. ) . • • . — ? Hermopolite 


fipdt«Aeios (,) (KAavSios IL). . • • 

— (È.p]aK\eiosKpov(wv). 

— (Àop. flpaxÀtos? 

ô x. kal éptos ) . . . . 
ÙpaxXéoyv ^ (<1>AaoAfos fl.) . . • • 
fipàxAios : voir flpdtxÀems. 
Èptôys (fl. Avpo(püvTOs 

B epevixeüs. . . . 

(Ti6épms KAavBtos fi.). . 

— (ô x. T tÇéptos) 


Oxyrhynchite 

ou basilicogrammate . Hermopolite 

stratège Oxyrhynchite 

— Mendésien 


et f.f. de stratège . 


Ùpœhavôs (v. aussi ]pa[ }vtos). 

H 


Oxyrhynchite 
Arsinoïte (T.) 

- (H.) 

- (P.) 


Auguste. 

98 ap. J.-C. 
i or -n e siècle ap. J.-G. 
107-108 ap. J.-C. 

1 36 -i 37 ap. J.-G. 

1 3 8 ap. J.-G. 

1 hk ap. J.-G. 

1 h 9 ap. J.-G. 


1 46 - î 5 1 ap. J.-G. 
157 ap. J.-G. 

19 A ap. J.-G. 

v. 227 ap. J.-C. 
v. 260/8 ap. J.-G. 
289 ap. J.-G. 
366-7 ap. J.-C. 


77 a P* 

11 e s. ap. J.-G. 

266-266 ap. J.-C. 
206 ap. J.-Q. 


fl0aio-7fW (ô x. k[x[io)vïvos) . . 


ou stratège (2Ï — (P?) 

basilicogrammate Memphitc 

stratège Arsinoïte (T. P.) 

basilicogrammate Pthemphouthite 

stratège Oxyrhynchite 

basilicogrammate, f. f. de 

stratège Nesyt 


©sASwpos (ô x. nloXepatos) basilicogrammate (f.f. de 

stratège T. P.) Arsinoïte (T.) 

stratège — (^*) 

Seàpvyjcrlos (n 7 oÀ£jtxafoo) Philae 

.... Héracleopolite 

Prosopite 


v. 69/79 ap. J.-C. 

128 ap. J.-G. et env. 
v. 129/33 ap. J.-G. 

17 A ap. J.-C. 

161 ap. J.-G. 

1 7 A ap. J.-G. 

189 ap. J.-C. 
n e -m e siècle ap. J.-C. 
v. 3 oi- 3 o 3 ap. J.-C. 

19 A ap. J.-C. 


1 55/6 ap. J.-C. 
167-9 ap. J.-G. 
Rom? 

1 av. ap.J.-C. 

1 3 6 ap. J.-C. 


p. 16. 

p. 5 i. 
P . 7 3 . 
P . 74. 

p. 60. 
p. 61. 
p. 7 4. 
p. 53 . 


p. 67. 
p. i 3 . 
p. 7 5 . 

p. 43. 
p. 57. 
p. 33 . 

C. P. Herm. 62 ,2 
53 , 3 . Cf. p. 76 
n. 2. 
p. 28. 

p. 75, 78. 

p. 32 - 3 . 
p. 23 . 

Cf. p. 2A , n. 2. 
p. 28. 
p. 59. 
p. 52 . 
p. 72. 

p. 72. 
p. 8A. 
p. 63 . 

p. 88. 

p. 3 A. 


p. 85 . 


p. 71 
p. 5 A 
p. 26 
p. 16 
p. 37 


t 1 ) Gf. Héracleidès, i 38 . 

W Biedermann: b. ou s., Pol.; Marti.: b. ou s. (sans indication de Paulus: b., Pol., avec raison, je crois. 


100 


HENRI HENNE. 


Sécôv . 


stratège . 


(ô x. 2xo[). 


— (o x. (PtXoaâponrts ') . 

— (ô x. nXovTctp%os) . 

&r)pis 


Arsinoïte (T. P.) 
Memphite (ou 
Lalopolite?) 
Arsinoïte (T. P.) 
Oxyrhynchite 
Arsinoïte (T. P.) 

- (H.) 

Tanite 
Arsinoïte ? 


v. 1 4 4 - 1 4 q ap. J.-C. p. 61. 


166 ap. J.-G. 

v - ‘7 V 1 77 a P- J.-G. 
178-179 ap. J.-C. 
a 09 ap. J.-C. 

212 ap. J.-C. 

111 e siècle ap J.-C. 
av. 70 ap. J.-C. 


P- 

P- 

P- 

P- 

P- 


22. 

93 . 
3 o. 
64 . 

5 7 - 

p. 3 7 . 

P- 7 . • 


|[ (Atovvcrios J[) . 


iârroôv 

ÎSfd[fjt]a^os (Aôp.) 

lepaKOLitàXXwv 

Upaxivv : voir îépag (M. Aurèle). 

ïépa% (= Üa^fiüp?) 


ou basilicogrammale , 
stratège 


— (IlaîJfo-xou). 


bas ili cogramm a te . 


(ou plutôt îepax^u) , 


f. f. de stratège (en 129). 

bas ilicogrammate 

stratège 


Hermopoiite 11 e siècle ap. J.-G. 

HéliopoJite av. 47. ap. J.-G. 

Arsinoïte (T. P,) 216 ap. J.-G. 

— — 181 ap. J.-G. 

Diopolite 

(Périthèbes?) 5 av. J.-C. 

? Ptol. 

Apollinopolite 
(Edfou) et 

Eililhyopolite v. 18 ap. J.-G. 
Oxyrhynchite 


p- 7 ^, 78- 
p. i 5 . 
p. 64 . 
p. 63 . 


p. 4 o. 
p. 2 , n. 2. 


p. 44 . 

127/8 et 1293p. J.-C. p> 


(ÀpTroxpaTfW b x. î,) t . . . basilicogrammate , 
(ô x. Nepsvicov) stratège 


(Aôp, I. ô x. kpp.covios') . . 

— ( A ^P-) 

— (Aôp. 1 . o x. Afàvpos).. . . 

1 épcov (Aôp.) 

îéÀÀas (Ta/os J ovXtos 1 .) 

ipiovdrjs 

— ( Ûpov ) 

iovXixvôs (K Xatôtos I.) 

I ovXtos (Yâios I. Àc jkXoLs) 

— (Tarn* I. îôÀÀas) 

— (Tarns 1 I. kcrivtavds ) .... 

— (I. Aïjprfrpios') 

— (I. SoLTovpvsî’vos^ 

(i. Îaîhcopos') 

iovalos ( ]os tovalos) 

— (Ar eiXtos I.) 


stratège . 


Athribite 
Arsinoïte (H.) 

— (T. P. 

Mendésien 
Oxyrhynchite 
Arsinoïte (H.) 

Hermopoiite 
Arsinoïte (H.) 


Cynopolite 

Hermopoiite 

Héracléopolite 

Arsinoïte 

- (H.) 

- ^ (T.) 
Héracléopolite 
Arsinoïte (H.) 
Grande Oasis 
Héracléopolite 
Arsinoïte (T. P.) 
Hermopoiite 


v. i 38 ap.J.-C. 
i 3 o ap. J.-G. 
i 5 i/a ap. J.-C. 
159/62 ap. J.-C. 

) 174 ap. J.-G. 
Marc-Aurèle 
182-184 ap. J.-G. 
189-93 ap. J.-G. 
v. 194/8 ap. J.-G. 
11 e siècle ap. J.-G. 
207 ap. J.-C.? 

2 1 3 ap. J.-G. 

221 ap. J.-G. 

260 ap. J.-G. 

25 o ap. J.-G. 

45 ap. J.-G. 

208-7? av * J.-C. 

20 4 - 3 ? av. J.-G. 
101 ap. J.-G. 

89/4 0 ap, J.-G. 

45 ap. J.-C. 

57-9 ap. J.-G. 

68 ap. J.-G. 

147 ap. J.-G. 
in* siècle ap. J.-G. 
90 ap. J.-C. 

122 ap. J.-G. 


p. i 3 . 
p. 53 . 
p. 54 . 
p. 62, 
p. 23 . 
p. 3 o. 
p. 69. 
p. 56 . 
p. 7 5 . 

Gf. i 5 i /2 
p. 5 7 . 

p. i 3 . 
p. 76. 
p. 16. 
p. 80. 


ap. J.- 


67. 

58 . 

16. 

5 o. 

24 . 

16. 

64 . 


p. 7 3 . 
p. 7 4 . 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


101 


ïmiaXos : cf. p. 3 , n. 2. 

Irndas : voir p. 3, n. 2 . 

lTTTVOXp&TYJS ([. . .]^A tOS 1.). . . . 

I7r7r ôvikos : voirp. 3, n. 2 . 

[■•]« 

Lxtëoros Aôp. Î. 0 x. Ùpiyévys).* 

lerfàoopos ([fo'râjwpos) 


— Qir/ûjv ôx. içr [/S wpo s ). . 


— ( A *P-) .••• 

— (ô x. N epeaitov), 

— (looÀios 1.) . . . . 

t<j)(ypi(x>v 


Komticûv (üa/vzos = HÀtVfos?). . . 
KaAA/pa^os? toô KaAÀzpa^oo? . 


[Ka]XXtcr 1 paros (Aôp.) 

KàAAwv 

ILdvooTTOS (ô x. AcFxXrjTTiâhrjs ) . . . 
Kzctiolvôs (Avp. K. ou K âatos 
0 x. AiovvtJios) 

Ka< 7 tos (À^iÀAeùs ô x. K.) 

— : voir Kaerzavôs. 

Ka<pt<jèh(A)pos Ka<pt<rohcbpov 

fiot&Tios.. . . . 

KéXsp 


stratège 

Arsinoïte (H.) 

1" s. ap. J.-C. (v. 87?) p. 5 i. 

basiltcogrammale 

basilicogrammale y f. f. de 

- (T-) 

159/60 ap. J.-G. p. 71. 

stratège en 2 1 6 ... . 

- (H.) 

2 16-7 ap. J.-G. p. 69. 

basilicogrammale . ..... 

Panopolite 

11 e siècle av. J.-G. p. 87. 



Arsinoïte (T.) 

101 ap. J.-G. p. 70. 

stratège 

- (T.P.) 

i 44 ap. J.-G. p. 61. 



Apollinopolite 

av. 170 ap. J.-G. p. 3 . 



Oxyrhynchite 

186 ap. J.-G. p. 3 o. 

f. f. de stratège 

Gabasite 

n e -m e siècle ap. J.-G. 

stratège 

ÀAe^arSpéwv 



Xàpa. 

— p. i, 18. 

— 

(Seb. inf.) 



[cf. suppl.] 

M. Aurèle Gagnat 1096 

— Breccia 76 
s* S. B . 176. 


? 

203 ap. J.-G.? p. Fior. II, 278; 

col. III, 1 . 2 5 
(p. 2 5 9 ) ll) . 



Héracléopolite 

242 ap. J.-G. p. 1-7, 

— 

Arsinoïte (T. P.) 

m 0 siècle ap. J.-G. p. 64 . 

basilicogrammate 

Oxyrhynchite 

1 46/7 ap. J.-G. p. 86. 

— 

? 

av. 1 57 ap. J.-G. p. Rylands , II, 78; 

21, 34 . 

stratège 

Diopolite 



de Thébaïde 

v. 222-235 ap. J.-G. p. i 4 . 

stratège 

Grande Oasis 

i 4 o ap. J.-G. p. 24 . 



Pathyrite- 



Lalopolite 

Ptol. Aulète(ap. 80). p. 36 . 

— 

Périthèbes 

v. 42 . p* 4 o. 

f. f. de stratège 

Hermopoiite 

262 ap. J.-C. p* 76. 

stratège 

Arsinoïte 

Éverg. (ou Philop.). p. 5 . 

basilicogrammate 

- (H.) 

2 02-3 ap. J.-G. p. 69. 

— 

— — 

218 et 219/20 
ap. J.-G. 

stratège 

Oxyrhynchite 

i 9 3 ap. J.-C. P* 3o - 


Xoïte 

v. 1 63 -i 46 av. J.-C. p. 4 a. 


? 

ia 3 ap. J.-C. 

([ 3 ] Epiph = 

[37] juin). C. I. G. 4733 


= CaGNAT 1 192 (i) # 


(l} Mais cf. B. L. f . 

<*) Un K éXep, yevèpsvos erp. rrjs ^àXecos (Alexandrie) est mentionné dans P . Oxy. 1270 et i3o 7 (av. îbg ap. J.- •> 


102 


HENRI HENNE. 


KepsaÀ*? (AoxpTjTtos KeptâXts). . 
KspsâXts (TiSépios KA aéhos K.). 
KeÇâXcov 

KXavhavôs 

KXaùhios^fiiÇ. KA. <t>iXô%svos). 

— ( — — ftacricov) . . . 

— (KA. AwOLVias) 

— (T<£. KA. ^tXô^evos ) . » 

— ( — — Aj upœvtos).. . 

— ( — — [<I>jAéJevo$?]). 

— ( H ptârjs 

— (KA. HpaxAems) 

— ( — Maxe^érms) .... 

— ( — Xàpys) 

— ( — A peios) 

— (T i£. KA. Apetos ) .... 

( — XpV<TSpp.Os) . 

— (KA. Epaeros) 

— ( — lovXtxvôs). ..... 

— ( — Xpvcreppos) .... 

— ( ~ M évavèpos) 

( AttoXXùJVIOS J. . . . 

— ( — AiSvpos Ô K . 

répstvos ) .... 

— ( — Atovéaios) 

— (Tfê*. KA. KepeaAtff). . . 

— (KA. ïïpûûTO'yévr/s ) . . . . 


— ( — Mapxtavôs 

— ( — AiroXXivtxpios) . . 

— ( — A ïjprjrptos à x. 

Ë pptas. . . . . . 

( A lOiTXOVpthï} ô K. 

Xatpéas ) 

Koirpffs ([AOp. 6 L] appccv ô 
k . XoTtpyjs (?)) 

K6pa| ( UToXefioLiov ) 

KopvyjXtos 


stratège Arsinoïte (H.) 

— ....> Arsinoïte (H.) 

basilicogrammate , f. f. de 

stratège Memphite 

stratège Oxyrhynchite 

— Arsinoïte (T.) 

Oxyrhynchite 

— Arsinoïte (H.) 

— Hermopolite 

— • • Oxyrhynchite 

— Hermopolite 

— Oxyrhynchite 


io 5 ?-i 07 a P- J-G. 

p. 5 i. 

i 38/ 9 ap. J.-C. 

p. 52 . 

159/60 ap. J.-G. 

p. 84 . 

173 ap. J.-C. 

p. 3 o. 

4 a ap. J.-C. 

p. 58 . 

45 et 49-51 ap. J.-C. 

p. 27. 

54 ap. J.-C. 

p. 5 o. 

55/6 ap. J.-C. 

p. 7 3 . 

59 ap. J.-C. 

p. 28. 

60 ap. J.-C. 

p. 73. 

v - 69/79 a P- J-C. 

p. 28. 

77 ap. J.-C. 



basilicogram male. 

stratège 

basilicogram m a te. 
stratège 


ou basilicogram - 
mate [p.]).... 


ou basilicogrammate . 


— 

86 ap. J.-C. 



Arsinoïte (H.) 

av. 87 ap. J.-C. 

p. 5 1 . 

Oxyrhynchite 

89 ap. J.-C. 

p. 28. 

Arsinoïte (H.) 

99 ap. J.-C. 

p. 5 i. 

- (p.) 

1" siècle ap. J.-C. 

p. 60. 

- (T.) 

1 00/1 ? et io 4 , etc. 


~ (H.) 

ap. J.-G. 

p. 5 9 . 

101 ap. J.-C. 

p. 67. 

Coptite 

io 3 ap. J.-G. 

p. i 3 . 

Oxyrhynchite 

107 ap. J.-G, 

p. 86. 

Thinite 

v. 11 3/1 19 ap. J.-C. 

p. 4 i. 

Arsinoïte (H.) 

123/124 ap. J.-C. 

p. 52 . 

- (p.) 

av. 1 28/9 ap. J.-C. 

p. 60. 

- (H.) 

1 38/ 9 ap. J,-C. 

p. 52 . 

- (T- P.) 

1 42/3 ap. J.-C. 

p. 61. 

Apoliinopolite 

d’Heptakomia 

i 45/6 ap. J.-G. 

p. 2. 

(Hermonthite-) 

Ëatopolite 

1 64 ap. J.-C. 

p. 19. 

Oxyrhynchite 

1 66 ap. J.-C. 

p. 29. 

Hiopolite? 

av. 292 ap. J.-C. 

p. i 4 . 

Oxyrhynchite 

292 ap. J.-C. 

p. 34 . 

— 

v. 276/82 ap. J.-C. 

p. 33 . 

Tentyrite 

ap. 10 av. J.-C. 

p. 38 . 

Hermopolite 

127 ap. J.-C. 

P- 7 4 . 78. 


ap j cTZi ; rrr ae8 r pour GI - : voir plus ioia) - par ° rdre ■■ ^ ^ 

Tvé,T 0S A H ( 9 ; ”7 Cf ‘ m - •' 99); r ^ £ ' 1 ’° î (cf - A/Süfi0 ^ : ô *. t pp jL (166 ); 

. T ft \ T *"*””('**>• A<W Xoupéas (292): (io 4 ); Ép aZ (cf. A Jl 

,Zlut/ 3 )‘x W f ' r ÔS {l0 ^\ MaS «**àà*"( 86 ); Mapxtxvôs ( 1 4 5/6 ) ; Mévxrt pas (107); Up.ro- 

yév (4/3); Xa ‘P‘ as (cf. WxovpiSvs); X&pr, s (87); Xpfosppos (u> 3 ; mais cf. Tib. : 1" s. ap. J.-C.) 7 


liste DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 103 


Kpàrepo? 

Kp/cr[iir 7 T 05 

K povlcov (ïfp]àxAefos Kp.) 


K vhtas 

Aeovras (Aûp.) 
A soovihrjs 


— (Avp.)..... 

( XsTtTtpLlOS ATT0XXù)Vt0S 

Ô K. À.) 

— ( A "P-) 

AiGiavés (voir AiStos). 

A fëtos (M âpxos Afêtos Àtêfavés). 

A oyààtos (AOp. Atèopos ô x. A.), 

Aôyyos (AotuAAms À.) 

(<I>Aàov{Os lia viaxos b x. 

A-) 

— (<J>Aaovfos T^[pe][AA]os 

ô x. À.) 

Aoxp^Ttos (A. KepjaAfs) 

Ao'JXfo? (À. < 1 >ovvsl(tov Xctvàs Xa- 
psicrios) 

Aooxpyjrios (2) (NeïXos) 

Avo-avlas 


— (KAavSfosA.) 
Avoipayos 


M âyvos (A t»p.) 

Ma ixios (A vp. M. Nepscrtavàs) (3) . 

MaxeSérros (KAatiSms M.) 

Maxsp 

M âÇtpos (ô x. Néapp/o?) 

^lapxioLvôs (KAavSms M.) 

Màpxos (M. A fëtos AtGtavôs ). . . . 


stratège 

Memphite 

1 76 ou 1 65-4 av. J.-C. 




(ou 1 12/1 ?). 

p. 20. 

? 

Héracléopolite 

264 ( 3 ) av. J.-G. 

p. i 5 . 

ou basilicogrammate . 

Hermopolite 

11 e s. ap. J.-C. 

p- 76, 7 8 - 

stratège 

Oxyrhynchite 

n e -m e s. ap. J.-C. 

p. 3 i. 

— 

Héracléopolite 

167-160/69 av. J.-C. 

p. i 5 . 


Ombite 




-Eléphantinite 

v. 233 ap. J.-C. 

p. 26. 

stratège 

Arsinoïte 

109 ap. J.-C. 

p. 65 . 

basilicogrammate 

- (T-) 

1 63 ap. J.-C. 

p. 71. 

stratège 

Oxyrhynchite 

235 ap. J.-C. 

p. 32 . 




m® siècle ap. J.-C. 

p. 34 . 

— exactor 

Grande Oasis 

369/70 ap. J.-G. 

p. 24 . 

stratège ou 




basilicogrammate (??). 

Arsinoïte? 

11 e siècle ap. J.-G. 

p. 66. 

stratège 

Memphite 

3 o 4 ap. J.-C. 

p. 22. 

— 

Hermopolite 

139 ap. J.-C. 

p. 7 4 . 

— 

— 

205 ap. J.-G. 

P- 77 - 



111 e siècle ap. J.-C. 

— 

— 

Arsinoïte (H.) 

io5?/io7 ap. J.-C. 

p. 5 i. 


Hermopolite- 




Latopolite 

122 ap. J.-C. 

p. 19. 

— 

Oxyrhynchite 

197 ap. J.-G. 

p. 3 o. 


Arsinoïte 

119? av. J.-C. 

p. 6. 


— 

95-3 av. J.-G. 

p. 6/7. 


- (T-) 

34 ap. J.-C. 

p. 58 . 


- (H.) 

54 ap. J.-G. 

p. 5 o. 




p. i 3 , n. 1 

— 

Périthèbes? 

Ptol. 

p. 4 o. 


Arsinoïte (H.) 

m e siècle ap. J.-C. 

p. 58 . 

f. f. de stratège 

Hermopolite 

246-7 ap. J.-C. 

p. 76. 

stratège 

Oxyrhynchite 

86 ap. J.-G. 

p. 28. 


Arsinoïte (H.) 

ii 0 siècle ap. J.-C. (an 




xix). 

p. 56 . 


— — 

1 46-7 a P- J*"G. 

p. 53 . 



Apoliinopolite 




d'Heptakômia 

1 45/6 ap. J.-C. 

p. 2. 

— ou 




basilicogrammate (??). Arsinoïte? 

11 e siècle ap. J.-C. 

p. 66. 


Cf. AoKxp^Tms. 
t 4) Cf. note 1. 

(3 > Variantes, L c . 


104 HENRI 

M âpHos (OùaXéptos PsctIitovtos). stratège? (ou soldat) (1> . 

(ngi^is?) basilicogrammate'^ . . . . 

MeyaXûvvpos stratège 

MévauSpos (Mbtpou) »... 


— (KÀa vStos M.) ..... . basilicogrammate. 

M evxspffs : voir Movxoprjs. 

M evdeaovpts (f. de Monkorès) . . . hipparque 

MepooÀa? 

]MI[ stratège 

Ml[. ..] (<I>Aaothos M<[ . 

Môvipos (M. TépeXXos) basilicogrammate . 

MovnopŸjs (f. de Pamonthès).. . . stratège 

\fios ( viàs Nep£<T*aroû). . . . — 

(ÀOp. XccpaTtlcôv 

Ô X . M.) 

N éapyos (M à^ipos b x. N.) 

NsrAos 


— (AovxpyjTios N.) — 

ISepscriavôs — 

— (A6p. M alxtos N.) (3) . f. f. de stratège.. 

— (Aup. UToXepatos 

à x. N. ) stratège 

Nepecrlcov basilicogrammate, 

— (I ipa| b x, N.) stratège 

— (Aûp. N. b k. 

A tovvcrios) basilicogrammate, 

— (tcr/Swpos b x. N.) . . . stratège 

ISeTïcoTtoivôs 


Nexfoys stratège 

Nmarâpos : cf. p. 3 , n. a. 

Nixccvhpos basilicogrammate, 

Nixtxvcop stratège? 

Ntxôp.a,xos (À 7 roÀÀcor/Soü) . — 


HENNE. 


? 

Hermopolite 
Arsinoïte (T. P.) 
Ombite 

Oxyrhynchile 
Arsinoïte (P.) 

av. 94 ap. J.-C. 

108 av. J.-C. 

170/1 ap. J.-G. 
Evergète II. 

79 av. J.-C. 

1 07 ap. J.-C. 
av. i 35 ap. J.-C. 

P.Lond . 11 , n° 267, 
p. 26, 1. 20 4 . 
p. 83 . 
p. 62. 
p. 25 . 

p. 86. 
p. 72. 

P • Rfimd.; cf. ici, 
p. 39 et suppL 
P . 7 4 . 

Hermopolite 

i 46 ap. J.-G. 

Oxyrhynchite 

167 ap. J.-C. 

p. 54 . 

Arsinoïte (T. P.) 

11 e s. ap. J.-C. 

p. 63 . 

- (H.) ' 

212 ap. J.-G. 

p. 69. 

Pathyrite (ou 

Hermonthite ?) 

et Périthèbes? 

v. 69/3 av. J.-C. 

p. 39. 

Hermopolite? 

av. 192 ap. J.-C. 

p. 7 5 . 

Oxyrhynchite 

29t ap. J.-C. 

p. 3 i. 

Arsinoïte (H.) 

1 46-7 a P* 

p. 53 . 

(Ombite- 

Eiéphantine-) 

Philæ 

7 ou 4 av. J.-C. 

p. 25 . 

Oxyrhynchite 

197 ap. J.-G. 

p. 3 o. 

— 

181 ap. J.-C. 

— 

Hermopolite 

û 46~7 ap. J.-C. 

p. 76. 

Oxyrhynchite 

260 ap. J.-C. 

p. 3 i. 

Arsinoïte (H.) 

87 ap. J.-C. 

p. 66. 

— — 

v. 194/198 ap. J.-G. 

p. 56 . 

Oxyrhynchite 

220-6 ap. J.-C. 

p. 87. 

Arsinoïte (T. P.) 

111 e siècle ap. J.-C. 

p. 64 . 

(?) 

— 

P. S. I. IV, 293, 

Pathyrite 

94/3 av. J.-C.? 

27 (4) . 
p. 36 . 

Oxyrhynchite 

72/3 ap. J.-C. 

p. 86. 

Arsinoïte 

ni e siècle av. J.-C. 

p. 5 , n. 2. 

Pathyrite 

et Latopolite 

av. 68 av. J.-C.? 

p. 36 . 


fI) Comparez page 98, note 1. 

(2) En même temps qu ’Ôvvüppis. 

{3) Cf. p. io 3 , n. 3 . 

(4) Texte : ]s è^l parrjyrjasv [. ].osxalô «ar t)p aèroü Nsir«naw>[s. Le document provient de l’Oxyrhynchite; mais 

il est trop mutilé pour qu’on puisse savoir si ].os est un stratège de I’Oxyrhynchite. De même NemtTiavôs, son père? 
(mtov), a pu? être stratège («ai), mais nous ne savons de quel nome. Tout cela est d’ailleurs très hypothétique. 



t 


4 


< 



LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


105 


jvios : voir Àtto XX&vtos , etc. 

Novp;v? 

Noup/wos : voir n° 108, 3 i de 

U . P. Z. 

N ovp.i<jiàLv6s (A ïXios) 

NcopÇxvàs ( b x. 'Zspÿvos) 


oSo[tov : voir Éiri[. 

Ota$ 

JoAetros 

ÙXbpirtos (Avp. ) 

ùvlas ^ ■ 

ùvias (?) (Ô. XsXxiov ) . 


ÙvopcLcrlbs (?) 
Ô^TTiavo?? . . 

[•••]<* 


stratège 

Pathyrite 

v. 71-70? av. J.-G. p. 36 . 

— 

Arsinoïte (T. P.) 

1 38 -i 39 / 4 o ap. J.-C. p-6i. 
2 o 3 ap. J.-G. P- 60. 

basilicogrammate , f. f. de 
stratège 

Héracléopolite 

281/2 ap. J.-G. p. 83 . 

stratège 

Arsinoïte (P.) 

Hermopolite 

Oxyrhynchite 

Héliopolite? 

Héliopolite 

Hermopolite 
Arsinoïte (T. P.) 

1 1 ap. J.-C. P- 60. 

v. 232/5 ap. J.-C. p- 7 6 - 

280 ap. J.-C. P- 33 . 

i 64 av. J.-C. P- i 4 , 

? 


fin u* siècle av. J.-C. p- * 4 . 

basilicogrammate (avec 

M ەxts) 

stratège 

108 av. J.-G. P- 83 . 

i 56 ap. J.-C. P- 6a. 


— voir kinrtavbs. . 

. . . basilicog ranima te (f. f. de 

bcgr. ou strat. P.).. • — (T.). 

j 05 (U stratège Oxyrhynchite 

]osioüt77os — Hermopolite 

Ùcroporipts basilicogrammate Arsinoïte 

JosSapcnr stratège Mendésien 

]os ô k. Sapai tcimv basilicogrammate, f. f. de 

stratège Oxyrhynchite 

stratège Arsinoïte (T.) 


OôaAépios( 0 . Oùâpos) 

(Ma pxos O. Pso'ïmm- 

T O?) • • 

OOapos : voir O vaXépios. 
OvéysTOS (ô h. 2 apa 7 rt«*n’) 


? (ou soldat?) 


(?) 


Arsinoïte (T.) 
- (H.) 


1 85/6 ap. J.-C. 
v. 218 J.-C. 

90 ap. J.-C. 
170/69 av. J.-G. 
i 3 i ap. J.-C. 

i 5 i ap. J.-C. 

12 ap. J.-C. 

av. 9/1 ap. J.-C. 


i 35 ap. J.-C. 

1 37 ap. J.-C. 
(T. P.?) i 38 ap. J.-C. 
(H.) 1 64-5 ap. J.-C. 


06 p/W (AOp. Ô. ô x.EsvoÇüv). basilicogrammate f. f. de 

stratège Héraciéopolite 

[Iaêo/T>/î ( cf. Paôs?) stratège (de nome?). . . Périthèbes 

na)?<T!S (<lHAù}~âhr!s ô x. II.) basilicogrammate Arsinoïte (P.) 

Ilaivtos = IIÀiVios? (El. KaiinW). stratège Grande Oasis 

Uaxùêis (f. de Hérieus) — Penthebes 

\\a.p.svyj)s (f. de Pachôm) - Divers nomes 




du Sud 
Atbribite 


23 1 ap. J.-C. 

i 3 o av. J.-C. 

208 ap. J.-C. 
i 4 o ap. J.-G. 

Ptol. 

Ptol.-Rom. 
nMn* siècle ap. J.-C. 


p. 7 1; 7 3 - 
p. 3 i (4) . 
p. 7 3 . 
p. 81. 
p. 22. 

p. 86. 

p. 58 . 

Cf. p. loi, n. 1. 
(Mdtpxos). 

p. 59, n. 8. 
p. 62. 
p. ôi, n. 3 . 
p. 54 . 

p. 83 . 

p. 39 , n. 3 . 
p. 72. 
p. 24 . 
p. 4 o. 

p. 2 5 , etc. ; 4 1 , n. a 
fin. 
p. i 3 . 


0) Cf. aussi plus bas o?]s kpreplhœpos. 
( 2 ) Cf. en outre index, p. io 4 , n. 4 . 

Mémoires , t. LVI. 


i 4 


106 


HENRI HENNE. 


nàj utptXos 

basilicogrammate 

. Oxyrhynchite 

74/5 ap. J.-G. 

p. 48 . 

ÏÏaras (f. de Pakhroudtekhit?) . . 

stratège > . . 

. Tentyrite 

Ptol.-Rom. (av. 18 av. 
J.-G.) 

p. 38 . 

Ilotvicrxos 

basilicogrammate 

. Héracléopoiite 

93 ou 63 av. J.-G. 

p. 4 7 . 

— 

stratège 

— 

Ptol. 

p. l6. 

— 

— 

. Panopoîite 

I er siècle av. J.-G. 

p. 35 . 

— (IL [o x. HpaxJAôte).. . . 

— 

. Oxyrhynchite 

fin I er siècle ap. J.-G. 

p. 28. 

— (<ï>Ààothos n. Ô K. 

Aôyyos) 

— 

Hermopolite 

q 65 ap. J.-C. 

P- 77 - 

ïlaTre/pm?... (II. AopUrtavôs ou II. 

Aop.l\rios A7r(Ô7r)] tards ) .... 

— 

Ombite 

11 e siècle ap. J.-G. • 

p. 26. 

ria 7 n<TK<î>(s)? 

— 

Àrsinoïte (P.) 

64/5 ap. J.-G. 

p. 60. 

llanlGHOs 

— 

Oxyrhynchite 

66 ap. J.-G. 

p. 28. 

IIà7r iros 


Àrsinoïte (H.) 

167 ap. J.-C. 

p. 54 . 

Uapdévtos 

stratège 

Arsinoïte 

120 av. J.-G. 

p. 6. 

— 

? 

Thinite 

118 av. J.-G. 

p. 4 i. 

Uaatcov (Tq 3 . K Xavhtos II.). . . . 

— 

Oxyrhynchite 

45,puis49-5oap.J.-G. 

p. 27. 

ïlarfievs 

basilicogrammate 

Heracléopolite 

2 46 av. J.-G. 

p. 82. 

lla/cop. (p. de Pamenchès); v. ïépag. 

stratège 

Périthèbes 

5 av. J.-G. 

d. 4 o. n. 4 . 

IlavXos : voir npan/Àos. 

naûfrns? (J) 

Il aoos : voir Paboïtês. 

basilicogrammate 

Arsinoïte 

m e siècle av. J.-G. 

p. 44 . 

IîeXaias 

stratège 

Ombite 

78-53 av. J.-G. 

p. 25 . 

nepixXyjs 

basilicogrammate 

Oxyrhynchite 

i 84 ap. J.-G. 

p. 86. 

JlepTivoL^ (Avp. A ïos on. II.). . . 

stratège 

— 

2 45-6 ap. J.-C. 

p. 32 . 

Il£T£api//srr^c 7 ^ 

basilicogrammate 

Arsinoïte 

v. 157 av. J.-C. 

p. 81. 

UsTOGÏptS 

— 

Aphroditopolite 

v. 253 av. J.-G. 

p. 43 . 



Àrsinoïte 

2 45/4 av. J.-G. et v. 
cette date. 

P- 79 * 

UeTpebvios (II. Aextavôs)* .... 

— 

Heracléopolite? 

v. les dates ci-dessus. 

p. 82, suppi. 

stratège 

Hermopolite 

96 ap. J.-G. 

p. 73. 

— (II. Atovvatos) 

r f. f. de stratège 

Oxyrhynchite 

Gabasite 

1 3 9 ap. J.-C. 

p. 29. 

( p. 1. 

]Tt(C 0 V (Ô X. i (TfSwpOff?) 

' et stratège 

AXs^av^pécov 

x&p*. 

| n e -m e 's. ap. J.-G. 

p. 18. 

U.X(xto)v (2J ( Aop.) 

stratège 

Àrsinoïte (IL) 

m* siècle ap. J.-G. 

p. 57. 

TLXlvios : voir Uat'vtos 

aXov[ 

f.f. de stratège 

Oxyrhynchite 

3 i 6 ap. J.-G. 

p. 34 . 

QÀo^rap^o? (Sécov à x, U 

UXovroyévrjs 

stratège 

basilicogrammate , f.f. de 

Tanite 

ni* s. ap. J.-G. 

p. 3 7 . 

lloXépLO) v 

stratège 

Hermopolite 

1 85 ap. J.-G. 

p. 78. - 

basilicog ram mate 

— 

60 ap. J.-G. 

P- 77 - 

l loXvxXrjs (AOp.) 

— 

Maréotique 

av. 170 ap. J.-C. 

p. 84 . 

[IoÀUKpdtT >75 ( PovtiXlos II.) . . . . 

— 

Àntéopolite 

202/3 ap. J.-G. 

p. 78. 

stratège 

Mendésien 

1 2 4 ap. J.-G. 

p. 22. ' 

T.o(X 7 ajios ( Tvctïos II. 2 a Geïvos . . 

— 

Létopolite 

122/3 après J.-G. 

p. 20. 

iocTsiàicov 

— . 

Arsinoïte 

2 43/2 av. J.-G. 

p. 3 . 


<l) Ou Âtt oXXô Swpos? 

Ajoutons ici pour mémoire : o 8 s&a] nAaTwos Zrjve[tos titre honorifique] xa i <rT partjyàs x[ài de S. B. 6116 (Pliilæ), 
>ien qu’on ne puisse savoir si nous avons affaire à un stratège de nome. — Pi. le jeune (Eil.) : cf. suppi. 





* 



LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


llocrethwvios 


— ( A6 p-) 

ÜOTâfxtov 

Il poavXos (=IIaüÀos ou II peipos 
ou II pelcrxos, etc.? Cf. suppi.) 

n[ ] (Upe/cKos) 

üpcoTap^os 

ripcuT oyévrjs (KÀaoSios II.) 


YItoXsimïos 

— (cf. Hertaios) 


(Iltippow) 


( A towaiov ) . 


(toü Nocàvopos) . . . . 


(Ptoulmis). . . 

(f. de Panas) . 
(Ain - cbvios II. ) 


stratège 


stratège 

ou basilicogram- 
male P.) 

basilicogrammate * . . 

stratège 

? 


basilicogrammate. 
stratège 


— de nome? 


basilicogrammate. 


Arsinoïte 

216? av. J.-C. 

p. 5 . 

Memphite 

1 58-56 av. J.-G. 

p. 21. 

Grande Oasis 

49 ap. J.-C. 

p. 24 . 

Oxyrhynchite 

254 ap. J.-G. 

p. 32 . 

Àrsinoïte (H.) 

173/4-5 ap. J.-C. 

p. 55 . 

Oxyrhynchite 

v. 170 ap. J.-G. 

p. 29. 

(?) 

début i er siècle ap. J.-G. 

S. B. 5 2 3 o, 26. 

Arsinoïte (H.) 

1 29-1 33 ap. J.-G. 

p. 62. 

- (T. P.) 

1 42/3 ap. J.-C. 

p. 61. 

— 

Philadelphe. 

p. 3 . 

Hermopolite 

11 e siècle av. J.-G. 

P . 4 7 . 

Arsinoïte 

Pathyrite 

début 11 e siècle av. J.-G. 

p. 5. 

P. Thèbes 

1 63 av. J.-G. (et av.?) 

p. 35 . 

Arsinoïte 

170 av. J.-G. 

p. 6. 

— 

1 49/8 av. J.-C. 

p. 81. 

— 

1 1 4 av. J.-G. 

p. 6. 

— 

ii e s.av. J.-G. (milieu?) 
et cf. P. Tebt . 111 


Apoüinopolite 

et supplément. 

p. 6. 

(Edfou) 

98 av. J.-G. 

p. 2. 

Petit Diopolite 

74 av. J.-C. 

p. i 4 . 

(?) 

(Ptol. an 25 , 



3 o phamen.). 

S. B. 4098. 

= Lepsius 293. 

(?) 

Ptol. 

Arckiv 1, 209,^26. 

Oxyrhynchite 

fin i e siècle av. J.-G. 

p. 26. 

Ménélaite? 

Pathyrite 

Auguste 

p. 23 . 

ou Hermonthite 

Ptol. Au g. 

p. 36 . 

Tentyrite 

i3-io av. J.-C. 

p. 38 . 

Hermopolite 

Rom. 

p. 18 , suppi. 

Oxyrhynchite 

65-6 après J.-G. 

p. 85 . 


, f . f . de 



stratège en 1 3 3 . . . . 

Àrsinoïte (P.) 

i 3 i-i 33 ap. J.-G. 

p. 72. 


Goptite 

1 39 ap. J.-G. 

p. i 3 . 


Aphroditopolite 

1 47 ap. J.-G. 

p. 2. 

basilicogrammate , f. f. de 

stratège (T. P.) .... 

Arsinoïte (P.) 

1 5 4/5 ap. J.-G. 

P . 72. 

(OeéScopos b x. II.)., basilicogrammate , f.f. de 

stratège (T. P.). . . . 

- (T.) 

1 55/6 ap. J.-G. 

p-# 1 - 


stratège T. P. i 64 ). 

- (T-) 

1 64/5 ap. J.-G. 

— 

(AttoXXùjvios b x. n.). stratège 

- (H.) 

187/8 ap. J.-C. 

p. 55 . 

(AOp.). basilicogrammate 

Oxyrhynchite 

2 4 o ap. J.-G. 

p. 4 9 . 

(Aûp. II. b X . N£p£- 

<r tarés) stratège 

— 

260 ap. J.-G. 

p. 02. 


1 4. 


108 


HENRI HENNE. 


Iï 7 oÀej!xaf 0 s (WoXépcos) 

grammate . . . . v 

Oxyrhynchite 

332 ap. J.-G. 

p. 48 , n. 2. 

UloXlcov 

stratège 

Pathyrite 

95/4 av. J.-G. 

p. 36 . 

ITloXXaplœv (117 oXXapt&cris ) 





(A vp. k%tXXevs. b x. II.) 

— 

Arsinoïte (H.) 

iv® siècle ap. J.-G. 

p. 58 . 

UlovXpus : voir WoXepatos .... 

— 




n (jùXiodv (ÂxvÀfo^ii.) 

— 

Héracléopolite 

v. 1 1 7 ap. J.-G. 

p. 16. 

[..>«[.. ].W> 

basilicogrammate 

Arsinoïte (P.) 

175 ap. J.-C. 

p. 72. 

PsgIltovtioivôs 

stratège 

Cabasite 

n e -m B siècle ap. J.-G. 

p. 18. 

Pealtrovros (v. M âpxos OvaXépios 





*■•) 

— ? 




PŸJGOS (A ùp.) 

— 

Héracléopolite 

111 e siècle ap. J.-G. 

p. 17. 

. . .]pjmv : voir ^epairlcov en 269. 





PovtIXios ( P . UoXvxpâTys) 

stratège 

Mendésien 

124 ap. J.-G. 

p. 22. 

— (P. kpp&vtos) 

basilicogrammate 9 f. f. de 





stratège 

— 

162 ap. J,-C. 

p. 23 . 

'Zctgeïvos (et cf. Pompeios) 

— . . . t t . 

Cynopolite 

v. 117 ap. J.-C. 

p. i 3 . 

2 aAw[. . . (AOp. kyccdos 





b x. 2. — 2otAotuos?) 

— 

Memphite 

111 e siècle ap. J.-G. 

p. 22. 

Savro&iÛvs 



Éléphantine 

1 49/7 ou 1 38/6 av. 





J.-C. 

p. 24 . 

— 

— 

Pathyrite 

1 5o/i47 ou i39/6av. 





J.-G. 

p. 36 . 

Haponrâjppœv 

basilicogrammate 

Arsinoïte (H.) 

208 ap. J.-C. 

P . 69. 

— ÇkmoXXotycLvrjs b x. 





2 -) 

stratège 

— — 

209 ap. J.-G. 

P . 5 7 . 

(kvTCbviOS 2.) 

— 

- _ (T.P.) 

3 j 2 - 3 1 4 ap. J.-G. 

p. 64 . 

2ot panrltov ^ 

— 

Memphite 

v. 147/89 av. J.-G. 

p. 21. 

— 

9 

Arsinoïte 

Ptol. (fin). 

p. 6. 

- — • ( 2 apa 7 r/cyvos) 

— 

Rom. 

Ombite-Éléphantine 





-Philæ 

p. 26 et n. 1. 

— ( T P u X“f lëov ) 

— 

Tentvrite 

v. 02-37 a P* J*-G. 

p. 38 . 



basilicogrammate 

Coptite et 





Périthèbes 

38/39 ap. J.-G. ou 





42 / 3 . 

p. 88. 

— (père de Ayjpjjrptos) . . 

stratège 

? (P. Th.) 

I er s. ap. J.-C. 

p. 4 i. 

— ([SajpairfW)? : 





voir [. .]crovplœv 





ou [Af?]Aoup/wr . . . . 

basilicogrammate 

Arsinoïte (T.) 

1 o 5/6 ap. J.-G. 

p. 70, n. 2. 

— 

stratège 

Arsinoïte 

1 1 5 ap. J.-G. 

p. 66. 

— 

basilicogrammate 

(?) 

v. 1 17/138 ap. J.-G. 

C. 1 . G. 4 7 3 7 . 

— ([. . . .]os 2apairfo»>). . 

stratège 

Mendésien 

1 3 i ap. J.-G. 

p. 2 4 . 

— (Ooi-yeroî b x. 2.) . . . 

— 

Arsinoïte (T.) 

1 35 ap. J.-G. 

P . 5 9 . 

— 

— 

- (H.) 

1 37 ap. J.-G. 

p. 5 è. 


{1) Hpeoâiarés? 

(S) Voir aussi ]appoûv. — Sur 2. de 5 . G . U. io 3 o, cf. p. 64 , n. 4 . 
(3) Voir aussi A *W, avec le renvoi. 


109 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


SaponnW. 


— (AfXios 2 .) 

— (]os o x. 2.) 

(2apaiW*u>) 

(ô K. ÂTToXXcbvtOs) . . . 

Ç&vayyéXtos b x . 2.).. 

(*^î7fxioo 2apa7rtWos). 


— (kXx&iàhys b x. 2 .) . . 

(S. b x. knoXXwviavôs). 

( — d>artas) 

— (A4p.?]^ 2. b x. 

klïoXX&VtOS J 


stratège 

basilicogramm a te 

stratège 

basilicogrammate 

stratège 


basilicogrammate 

stratège 


Arsinoïte (T. P. ) 

- (H.) 

Oxyrhynchite 

Àrsinoïte (H.) 

Tanite 

Iiermopolite 

Oxyrhynchite 

Boubastite 

Mendésien 

Sébennyte 

âvMTÔl ZOt 

Arsinoïte (H.) 

- (T. P.) 

Oxyrhynchite 


basilicogrammate , f. f. de 
stratège 


Hermopolite 


i 38 ap. J.-C. 
i 4 i-i 44 ap. J.-G. 
i 4 4/5 ap. J.-G. 

1 5 1 ap. J -G. 

1 70-171 ap. J.-G. 
i 84 ap J.-C. 

1 92 ap. J.-G. 

193 ap. J.-G. 

n® siècle ap. J.-C. 


11 e siècle ap. J.-G. 
2 o 5 ap. J.-C. 

210 ap. J.-C. 

2 1 1 ap. J.-G. 

211-17 ap. J.-G. 


(Avp. 2 . à x. 

k%oXXo)viavôs) .... stratège 


2 1 9-2 1 


3. J.-G. 


p. 61. 
p. 67. 
p. 53 . 

p. 86. 

p. 55 . 
p. 3 7 . 
p. 7 5 . 
p. 3 o. 
p. i 3 . 
p. 48 . 

p. 37. 
p. 56 . 
p. 64 . 
p. 3 i. 


p.78. 
p. 76. 


— (Avp. 2. b x. 

Movptavôs) 

— (Àup. 2. ô x. 

HpaxÀstôrçs) 

AOp. 2eponnW 0 xai 

. . .]p(eor 

( Aàp. 2. b x. 2 sprjvos). 

2aT ovpvsTvos (lovXios 2.) 

2efA7rpa>i 

— (Àvp. 2. b x. 

kppwviavàs) 

'Zstt'Uiuos (2. kppcbvtos b x. 

A iovvgios) ....... 

( kiToXXcbvios b x. 

Keoyvihïjs) 

— (2s7r7^fOs[ 

— ([2 en1]lpios] 

AïSufxos) 

2 epa 7 rzW : voir 2 apainW ( 259 ). 
2 spvvivxos (Awp. 2. 6 x. 

Èpfxrça'fas) 

2 sprjvos 


( 2 . 0 x. ky. Aa/fxwr).. . 


Oxyrhynchite 

bas ilicogra mmate An téopoiite 

stratège Hermopolite 

Oxyrhynchite 

Iléracléopolite 


221 ap. J.-G. p. 3 i. 

v. 227 ap. J.-G. p* ^ 3 . 

269 ap. J.-C. p- 7 ^- 

3 1 1/12 ap. J.-G.? p* 34 . 

1 47 ap. J.-G. P* 1 ®* 


av. ou v. 2 1 0 ap. J.-G. P. Hamb . 1 3 (5) 


— 

Hermopolite 

268 ou 269 ap. J.-C. p. 77. 



Arsinoïte (T. P.) 

2 4 7-8 ap. J.-C. p- 64 . 

basilicogrammate 

Oxyrhynchite 
Arsinoïte (H.) 

m 11 siècle ap. J.-G. p. 34 . 

— P- 7 °- 




— p. 57. 





- (T.P.) 

- (H.) 

2ü 4-22Ô ap. J.-C. p. 64 . 

i 43?-44 ap. J.-C. p- 53 . 

basilicogrammate , f. f. de 
stratège en 169.... 
stratège 

Phar baithite 

165/6-170 ap. J.-C. p. 68. 

187/8 ap. J.-C. et v. 

cette date. P- 37 - 

basilicogrammate 

Arsinoïte (P.) 
Oxyrhynchite 

1 90 ap. J.-C. P- 72 - 

,97 ap. J.-C. P-86. 


, n. 2. 


< l > Cf. supph à p. 76. , l _ 

(*) Cf. toutefois, P. Hamb . 111 , add. , mais cf. ici suppl. a p. 7 


110 


HENRI HENNE. 
Gynopolite 


1 




(Nwpftavàs ôx. S.).... 


% 


— (A6p. 'Zaponviwv b x. 2 .). — 

'ZTjpup.Gos : cf. p. 4. 

(l} 2t[. .]*>[. . .] basilicogrammate 

[. .]<rovplù)v (ou [Ai]Àot>pfW?) . . — 

2kv[ (6scoî> o x. Z?u[ stratège 

Houreoptos (S. JàùHflfiios) — 

2 ré(pàvo> — 

2vpo5 . f. f. de stratège 

— stratège? 

[ 2 û)?]xp 4 r> 7 ff — 

'SwXpOLTrjS — 

2co<rlfitos (Xovrcbptos 2.) — 

XcoGTpaTOs ( 2 . AiXiavès?) — eæaclor 

2ct>Tas — 

2&m;p (Aüp. A'koXX&vios 

b x. 2wt> 7 p) — 

2wt yfpixps (2ûüt?7 ptyoo) basilicogrammate 

. . . *0?]? ApTS/X<8fiüpOS — 


T[ ]<rtosW( génitif)?.. — f. f. de 

stratège 

Tetpctyévr/s : voir Ttpayévrjs . . . 

T epévrtos (Âpetos) stratège 

Tew? basilicogrammate , 


Tifiépios {4 > ( sic. ) stratège ? 

— (T. KAaéSfos 1 

<!>* Xôçevos) — . 

— (T. KAavSto» Uouricov ) . — 


— (T. KAaéâms 

Q>iX6£;evos) 

— (T. KAavSto? 

A (xpcbvios) 

— (Tt|S. KA. [<î>fAé?£vos?] 

— ( — — Hpcacb/s. . . . 

— ( — — Apefos)..., 


entre 198 et 209 ap. 



J.-C. 

p. i 3 . 

Arsinoïte (T. P.) 

2 o 3 ap. J.-C. 

p. 63 . 

— — 

242/3 ap. J.-C.? 

p. 64 . 

Oxyrhynchite 

3 11/1 2 ap. J.-C.? 

p. 34 . 

Mendésien 

v. 167 ap. J.-C. 

*p 

Q0 

Arsinoïte (T.) 

io 5 /io 8 ap. J.-C. 

p. 70 . 

- (T- P-) 

v. 175/77 ap. J.-C. 

p. 63 . 

Oxyrhynchite 

72/3 ap. J.-C. 

p. 28. 

Arsinoïte (H.) 

1 63 ap. J.-C. 

p. 54 . 

Oxyrhynchite 

après 222 ap. J.-C, 

p. 32 . 


(?) 

S. B. 465 o, 1 8 (2) . 
Cf. p. 24 , n. 2. 

Pathyrite 

Ptol. 

p. 36 . 

Oxyrhynchite 

72/3 ap. J.-C. 

p. 28. 

Hermopolite 

822 ap. J.-C. 

P- 77 - 

Oxyrhynchite 

37 ap. J.-C. 

p. 27. 

Arsinoïte 

ap. 200 ap. J.-C. 

p. 66. 

Saïte 

n e -m* siècle ap. J.-C.? 

p. 88. 

Mendésien 

12 4/5 ou 1 45/6 ap. 



J.-C. 

p. 48 . 

Hermopolite. 

126 ap. J.-G. 

p. 7 4 . 

Oxyrhynchite 

v. 270/5 ap. J.-C. 

P . 33. 

Apollinopolite 



(Edfou) 

2 4 o av. J.-C. 

P . 44. 

Arsinoïte 

24 1 av. J.-C,(?). 

P- 79 - 

— 

210 av. J.-C.(?). 

p. 80. 

- CP.) 

v. 1 4 ap. J.-C. 

p. 60. 

- (T.) 

42 ap. J.-C. 

p. 58 . 

Oxyrhynchite 

45 , puis 49-50 ap. 



l.-C. 

p. 5 7 . 

Hermopolite 

55 / 6 ? ap. J.-C. 

p. 7 3 . 

Oxyrhynchite 

59 ap. J.-G. 

p. 28. 

Hermopolite 

60 ap. J.-C. 

p. 7 3 . 

Oxyrhynchite 

v. 69-79 a P- J.-C. 

p. 28. 

Arsinoïte (H.) 

99 ap. J.-G, 

p. 5 i 


(1) Sur 2 tpcov, basilicogrammate, cf. p. 80, n. 5 . 

( ] Fayum; obre Zeit. Mais le texte, une lettre particulière, n’est pas clair. Il pourrait s’agir aussi d’un stratège d’Alex- 
andrie; ou, plus exactement, nous ne savons à quel stratège nous avons affaire. — Cf. suppl. 

( ' v Cf. toutefois F [ ]u [.]t<rtov (gén.)? 

<4) Cognomina des TÆ. KA. mentionnés, par ordre alphabétique : kppûvtos ( 5 g ap. J.-C.); Apetos (99; cf. 89, aux 
Claudiiy, iiptblvs (69-79; cf. 198?); KepsSÀis (188/9); Uaalav ( 45 - 4 9 ); d>iA ôÇevos ( 4 a; 55 / 56 ?; 6o?;-et cf. 54 - 68 , 
s.v. fl». J ; Xpiaeppos (1" siècle ap. J.-C.; cf. io 3 , aux Claudi). 


% 



LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 


111 


T tëéptos (T(( 3 . KA. 

XptKTsppto^) stratège 

— (Épc&Srçs à x. T.) — 

— (T.KAaéSmsKspsaAfe). — 

Tipuxyévrjs basilicogrammate . 

T ipôvtxos o 'üfpbs rrj alpar 

T stratège (f.£).. . 

Tobppwv (Âprep/Swpos 0 x. T.), basilicogrammate , 

T pv<pav stratège 

T vpârvtos (A vp. T. b x. 

Apipahvios) — 


<ï>ar/as 


— (SapaTnW ô x. $.) — 

Q'yjXixitov AmXXeüvtov — 

tpfjSjs basilicogrammate. 

<\nXâppo)v stratège 

qnA/ap^os (Avp. <J>. b x . Ûpicov). — 

<I>zA 4 t>COS — 


G>iXôvixos 

— (<I>iAdrsfxos) 

<btX6&vo$ (TijS. KAaéS. «>.) 


— (T«S. KAaoS. ff>.) — 

— ? (T. KA. [O?] — 

— (A tovwlov) f. f. de stratège. . 

S stratège 

f. f. de stratège. . 

stratège 

<j >/Aos basilicogrammate. 

<î>i\o<TâpctTTt$ (Sécov à x. d>.) . . . stratège 

QUXcov — 


(toi) Arrp.t)Tpiov) basilicogrammate. 

— (Adp.) stratège 

basilicogrammate. 

<\H\ût)Tdhr)s (ô x. lia rjats) — 

<l>Aaoéfos (1} (ff>. AxiXtavàs) stratège 

— . ( 0 >. M t...) fc — 

— ( — ÀiroAAearfos) — 

( — Èpplas) basilicogrammate , 

— ( — tlpaxXéœv) stratège 


( Âp 770 ttpaTtom) . . . 


Arsinoïte (P.) 

i er siècle ap. J.-C. 

p, 60. 

- (T.) 

1 28 ap. J.-G. 

p. 59. 

- («O 

1 38/9 a P> 

p. 52 . 

— — 

v. 159-162- ap. J.-G. 

p. 68. 

(Memphite) 

99 av. J.-C. 

U. P. Z., 108, 28. 

Ombite 

73 av. J.-G. 

p. 25 . 

Arsinoïte (P.) 

i 44 ap. J.-C. 

p. 72. 

Tentyrite 

an 1 ap. J.-G. 

p. 38 . 

Hermopolite 

269 ap. J.-C. 

P . 78. 

Arsinoïte 

1 37/6 av. J.-C. 

p. 6. 

- (T.P.) 

ap. i 38 ap. J.-C. 

p. 63 . 

Oxyrhynchite 

211 ap. J.-G. 

p. 3 1 . 

Ombite-Philæ 

? 

p. 26. 

Pathyrite, etc. 

1 12-108 av. J.-C. 

p. 87. 

Hermopolite 

210 ap. J.-C. 

p. 76. 

Oxyrhynchite 

284-6 ap. J.-C. 

p. 33 . 

Mendésien 

1 3 6 ap. J.-G. 

p. 22. 

Oxyrhynchite 

n e siècle ap. J.-C. 



(v. 1 55 / 6 ?). 

p. 29. 

— 

123 ap. J.-C. 

— 

Iiéracléopolite 

1 33 ap. J.-C. 

p. 16. 

iVrsinoïte (T.) 

4 q ap. J.-C. 

p. 58 . 

— — 

v. 54-68 ap. J.-C. 

— 

Hermopolite 

55/6 ap. J.-G? 

p. 7 3 . 

— 

60 ap. J.-C. 

— 

Oxyrhynchite 

v. i 55/6 ap. J.-C.? 

p. 29. 

Arsinoïte (T. P.) 

194-6 ap. J.-C. 

i p. 63 . 

- (H.) 

194 ap. J.-C. 

i r* 

Oxyrhynchite 

247/8 ap. J.-C. 

p. 32 . 

Hermopolite 

106/7 ap. J.-C. 

P- 77 * 

Arsinoïte (H.) 

212 ap. J.-G. 

P . 5 7 . 

— 

237 ou 2 1 2 av. J.-C. 

p. 5. 

Theban Ostr. , 3 o 

Aulète 


Hermopolite 

129/30 ap. J.-C. 

p. 74. 

Arsinoïte 

11 e s. ap. J.C. 

P . 7 3 . 

- (T- P.) 

218 ap. J.-C. 

p. 64 . 

- (H.) 

v. 2 35/238 ap. J.-C. 

p. 69. 

- (T-) 

208 ap. J.-C. 

p. 72. 


v. 107 ap. J.-C. 

p. 5 g. 

- (T.P-) 

ap. i 38 ap. J.-C. 

p. 5 g. 

- _ («.) 

176-9 ap. J.-C. 

p. 55 . 

Mendésien 

M, Aurèle 

p. 49. 

— 

206 ap. J.-G. 

p. 23 . 

Oxyrhynchite 

2 38 ap. J.-C. 

p. 32 . 


t 1 ) par ordre alphabétique des cognomina : kxiXiavàs (107); v ( 3 5 7 ) ; AiroXXcbmos (176 9); Ap^oxparlcov (a 38 ), 

TépsXXos (m p. : cf. Longus); tppias (M. Aurèle): ÈpzxXéuv (206); Longus (cf. TépeXXos et Uctvitrxos); Ni[ (après 
1 3 8 ) ; Il avlcrxos (265 : cf. Longus ). 


112 


HENRI HENNE. 


<l>Àaoü(os ( — Ilavlcrxos b k. * 


Aôyyos ) 

stratège 

Hermopolite 

2 65 ap. J.-G. 

P- 77- 

— ( — réfJteÀXoff b n. 

Abyyos) 

— 

— 

m e siècle ap. J.-G. 

— 

— (<3>Àaoufo[s )... 

— 

Oxyrhynchite 

347 ap. J.-G. 

p. 35. 

— ( — [Ànr/w]r) 

— 

— 

357 ap. J.-G. 

— 

<&ovveif 7 ov\<xvàç ( Aoûkios <I>. 

Xa pelaios) 

< Pconlwv 


Hermonlhile 

-Lalopolite 

Oxyrhynchite. 

122 ap. J.-C. 

169 ap. J.-G. 

p. 19. 

p. 29. 

— 

— . 

Arsinoïte (T. P.) 

i63 ap. J.-G. 

p. 62. 

Xoupéas 

— 

Oxyrhynchite 

2 3-8 ap. J.-G. 

p. 27. 

— (KÀauS. A locTKOupfàyjs 

b K, X.) 

— 

Dippolite? 

av. 292 ap. J.-G. 

p. i4. 

Xottprjgoûv 

basilicogramma te 

Oxyrhynchite 

Petit Diopoïite 

292 ap. J.-G. 

79 a P- J -C. 

p. 34. 
p. 82. 

(ô xai[) 

stratège 

Hermonthite 

-Latopolite 

Oxyrhynchite 

i34 ap. J.-C. 
début 111 e siècle ap. - 

p. 19. 

Xâprjs (KÀavSms X.) . . 



Arsinoïte (H.) 

J.-C. 

av. 87 ap. J.-G. 

p. 3i. 
p. 5i. 

Xapsicrios (Aovkios 

(JïovveivovXavôs X.) 

Xa ptatos 


Hermonthite 
Latopolite 
Arsinoïte (P.) 

122 ap. J.-G. 
v. 128 ap. J.-C. 

p. 19. 
p. 60. 

XpvcrepfJLOs 

? , 

Memphite?? 

v. Pan k d’Evergète. 

P . Edgar, 65 (mais 

— (Tig. KÀatûS. X.) . . . 


Arsinoïte ( P. ) 

i ar siècle ap. J.-G. 

cf. P. Caire Ze- 
non, n° 59.355). 
p. 60. 

— (KÀauS. X.) 

— 

Coptite ■ 

io3 ap. J.-G. 

p. i3. 

■'fais (f. de Pelilis) 

[••••"> 


Grande Oasis 
-Panopoiite 
Hermopolite 

Pt. Aulète. 

85/6 ou 101/2. 

p. 23. 
p. 7 3. 


— 

— 

1 5 6 ap. J.-G. 

P . 7 5. 

. . . .]& )V 

basilicogrammate 

Arsinoïte (H.) 

201 ap. J.-C. 

p. 69. 

Ùpeloôv 

stratège 

Thinite 

1 3 5 ap. J.-G. 

p. 4i. 

. — 

— 

— 

1 5 6 ap. J.-G. 

p. 4a. 

— (ô w. Airieov) 

basilicogrammate , f. f. de 
stratège en 112/3.. . 

Oxyrhynchite 

21 1-1 3 ap. J.-C. 

p. 87. 

— (Aôp. Qi'Xi&pyps b n . Ù.). 

stratège 

— 

284-6 ap. J.-G. 

p. 3 j. 

— (A ïXtos Û.) 

— 

(?) 

Préf. de Sulpicius 


Ùpiyévrjs 


Hermopolite 

Similis = v. 107/1 q 
ap. J.-G. 

ii e -m e siècle ap. J.-G. 

P. S. I. V, &5o , 46 
(et 3 7 ?) (I) . 
p. 7 5. 

— (A^p. i<r/SüTo? b k. ù.y . 

basilicogrammate 9 f. f. de 
stratège en 2 1 6 ... . 

Arsinoïte (H.) 

216-217 ap. J.-G. 

p. 69. 

— ( aû p-) 

stratège 

Hermopolite 

3oi ap. J.-G. 

P- 77- 


(1) Cf. p. 89, n. 1 (s.v. A.ïXtos). 


LISTE DES STRATÈGES DES NOMES ÉGYPTIENS. 

282 av. J.-C. 
a38 av. J.-C, 

2 23 ou 222 av. J.-C. 
v. 217-5 av. J.-C. 
env. i i4-o8 av. J.-G. 
5 d’Év., sous le 


iipoî (f. de Tefnacht) basilicogrammate Memphrte 

r ? Héracléopohte 


Arsinoïte 


? . 


an 

str. Poseidiôn. 
256 av. J.-G. 


Noms nouveaux : cf. supplément, index (cf. p. 89). 


113 


* 7 * 

82. 

79- 

80. 

81. 


p. 79; cl. sup 



i5 


Mémoires , t. LVI. 


EN VENTE : 


AU CAIRE : chez les principaux libraires et à I’Institut français d’Archéologie 
orientale, 3 7, Shareh El-Mounira. 

A ALEXANDRIE : à la Librairie I. Moscato et G ie , ancienne librairie L. Sciiu- 
ler, rue Chérif-Pacha , n° 6. 

A PARIS : à la Librairie orientaliste Paul Geuthner, i 3, rue Jacob; 

— chez Fontemoing- et C ie , E. de Boccard, successeur, 1 , rue de Médicis. 
A LEIPZIG : chez Otto Harrassowitz, i A, Querstrasse. 






7288 b 




mémoire: 

PUBÜÊS 

l'AR U» tthMim 
BE 

L." IMSTITUT 
PHAMCAI3 
n-ABCHBOLOG:; 
ORIENTALE 


DU GAIRK 






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